Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 mars 2024 6 02 /03 /mars /2024 14:18
Nordine Raymond : Lettre aux électeurs de la #Nupes de Charente-Maritime

Rentrons en campagne pour une Europe des peuples, contre l'Europe libérale !

 

 

Nordine Raymond candidat #Nupes (affilié à LFI) pour les législatives 2022 #Circo1702[1] s'adresse aux citoyens de Charente-Maritime.

" Rentrons en campagne pour une Europe des peuples, contre l'Europe libérale ! "

Aujourd'hui j'ai adressé un courrier aux électeurs de la NUPES de Charente-Maritime afin de leur demander de rentrer en campagne à nos côtés.

 

 

Source : Nordine Raymond |

"  Chères électrices, chers électeurs de la NUPES en Charente-Maritime,


Il y a près de deux ans vous étiez 71 514 à voter pour les candidats de la NUPES sur notre territoire[2]. Sur la deuxième circonscription de Charente-Maritime, où nous avons réalisé le meilleur score du département, vous étiez plus de 24 000[1]. 

 

 

- À la suite de ces élections, je n’ai pour ma part rien lâché de mon combat pour l’unité de la NUPES.

Nous avons continué d’organiser des AG en invitant les autres partis de gauche à participer, mais surtout en restant ouverts à tous les citoyens sans étiquette politique. 

 

Nous avons tenu des meetings en recevant des personnalités nationales. Nous avons organisé des moments festifs comme le FI’Estival. Nous avons occupé le terrain en organisant des rassemblements pour la paix ou des distributions de tracts. Enfin, nous avons participé à toutes les luttes locales, comme celles contre les Méga-Bassines, ou nationales, particulièrement la lutte contre la retraite à 64 ans

 

À l’approche des élections européennes, La France insoumise a proposé une liste unique de la  NUPES en laissant la tête de liste à EELV[3]. Mon mouvement politique a fait le choix de faire passer l’ambition de battre l’extrême-droite et la macronie avant ses intérêts politiques.

 

D’ailleurs, même si nous ne nous faisons pas d’illusions, nous continuons de penser qu’il est possible de faire cette liste !

 


-  Partout en Europe, l’extrême-droite est un danger pour nos vies. 
En s’attaquant aux droits des femmes, aux droits sociaux, en étant climatosceptique, en représentant cette France du rejet des étrangers… le parti de Marine Le Pen s’inscrit dans l’histoire qui est la sienne : celle des collaborateurs de Vichy[4]. Leurs cravates et leurs tailleurs ne doivent tromper personne. 

 

Le combat contre ces manipulateurs est à la source de mon engagement politique ! 

 

De ce fait, sans doute comme vous, je désespère de voir la réponse de la gauche : EELV, le PCF et le PS ont préféré partir seuls, malgré tous les sondages démontrant que les électeurs de gauche attendaient cette liste.

 

Je pense que ces partis sont dirigés par des apparatchiks parisiens rentiers de la vie politique, et se fichent pas mal de la réalité des gens d’en bas qui galèrent à finir leurs fins de mois. C’est désolant ! 

 

Certains vont trouver mes mots violents. Ils sont ceux d’un citoyen engagé, las des petits calculs politiciens à trois bandes. 

 


- Ce début d’année la macronie a réussi à être le cliché de ce qu’elle est depuis le début.

Des gens méprisants et déconnectés des réalités des français.
L’exemple a été criant avec la ministre Oudéa-Castéra qui a réussi à cocher toutes les cases de ce qu’on peut qualifier de “ riches qui parasitent la société ”. D’un côté millionnaire grâce à sa naissance, de l’autre la présidente de fédération sportive la mieux payée, encore de l’autre une femme qui vient donner des leçons d’éducation à toutes les familles quand elle cache ses propres enfants dans le privé catholique d’extrême-droite… Riche, menteuse, voleuse ! 

 

Il est clair qu’à présent ils vont continuer :

  • de détruire ce qu’il reste d’hôpital ;
  • d’attaquer l’école publique ;
  • de faire la guerre aux pauvres plutôt qu’à la pauvreté ;
  • de mener leur chasse aux migrants…
  • et surtout de construire des ponts entre eux et l’extrême-droite.

 


- Le mouvement des agriculteurs a démontré à quel point l’Union Européenne est centrale dans nos vies.
C’est à cause des politiques libérales européennes, soutenues par un large spectre politique français, que notre agriculture souffre autant des traités de libres échanges et d’une PAC qui ne leur permet pas de vivre dignement de leur travail. Ce sujet sera central lors des élections européennes !

 

🔴 Si je vous écris aujourd’hui c’est pour vous demander de rentrer en campagne et de soutenir la liste de l’Union Populaire portée par Manon Aubry.

L’enjeu de ces élections est énorme. 

  • Il s’agit de battre l’extrême-droite et la droite, d’en finir avec les politiques libérales de Bruxelles, mais aussi de dire à la gauche qu’il est temps de se réveiller et d’arrêter les divisions.
  • Dès maintenant, vous pouvez nous rejoindre dans notre campagne d’inscription sur les listes électorales. Plus nous nous mêlerons de cette élection, plus nous ferons trembler celles et ceux qui ne veulent surtout pas que ça change.

 


- Manon Aubry a été une députée très présente au parlement européen, qui a défendu nos intérêts et qui sait se battre contre les lobbys. 
Faisons lui confiance ! Créons la dynamique nécessaire à l’entrée en campagne de notre liste qui est déjà soutenue par plusieurs mouvements politiques et qui laissera une place importante à celles et ceux qui s’engagent dans la société sans étiquette politique.

 

Vive l’Union Populaire !

 

Bien à vous.  "

 

Partager cet article
Repost0
15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 17:33
Médiapart et les 450 LFI...

Article à méditer avec une pensée pour nos adversaires de l'intérieur qui se plaignent d’être des « petites mains » juste « bonnes à coller des affiches »... mais qui, dans les faits sont membres ou animateurs de groupes d'inaction, acteurs de la politique politicienne pour nous diviser au plus grand plaisir de nos adversaires macronistes, LR & RN et de la " gauche " libérale !

 

Extrait de l'article de blog " Nos idiots utiles dans la classe médiatique[1] " du député France insoumise Antoine Léaument.
...Que « Le Parisien » nous traîne dans la boue est dans la logique de la ligne éditoriale de ce journal idéologiquement proche du RN. Et tout autant le « JDD » bulletin hebdomadaire des Zemmouriens. Mais « Médiapart » ? Comment comprendre ?  Il n’y a rien de plus urgent dans le contexte que de vouloir disqualifier et détruire LFI en répétant la propagande la plus vulgaire contre le Mouvement ? Ainsi ce papier
[
2][2bis] à propos d’une prétendue « absence de démocratie à LFI » dénoncée par une liste de signataires pourtant très discutables. JDD, Mediapart, Le Parisien, le même combat ? 
On chercherait en vain, au cours des six derniers mois, le moindre intérêt pour les meetings de LFI comparable à celui qu’ils ont manifesté ce week-end pour la poignée de ces prétendus « dissidents » du mouvement insoumis. Trente d’après la photo mise en ligne, cinquante d’après Mediapart, cent d’après Le Parisien. Pourtant, s’il y avait si peu de monde, ça ne devait pas être très difficile de compter le nombre exact, mais peut-être était-il trop ridicule pour être significatif de quoi que ce soit.

 

 

Sources : Antoine Léaument | mis à jour le 06/03/2024

- On ne peut pas croire que la charge contre la prétendue « absence de démocratie à LFI » soit faite dans le soucis de la démocratie à l’intérieur des organisations politiques.
Sinon on verrait ce type « d’investigation » s’intéresser aussi à d’autres organisations.
Ce n'est pas le cas. Jamais. Pas même à propos de ceux et celles qui mettent en cause de l’intérieur du mouvement insoumis alors qu’ils sont eux-mêmes membres d’autres partis comme « Gauche éco-socialiste » de Clémentine Autain par exemple. Sans doute parce que c’est un modèle exemplaire de démocratie interne.

  • L’intention malveillante est ailleurs. Ruth Elkrieff l’avait résumée face à Bompard : « C’est pour savoir si vous avez  l’intention de diriger le pays plus démocratiquement que votre mouvement ? ». Elle ne posera pas cette question à ses amis du RN ou autres.
  • Mais que fait donc Mediapart dans cette croisade ?  C’est là l’urgence face à la montée du RN ? Après avoir déjà dénoncé un Jean Luc Melenchon prétendument « imprégné de stéréotypes antisémites » (et je précise ici que si j’avais le moindre doute sur le sujet, je ne militerais pas à ses côtés), Mediapart entre donc à son tour dans l’orchestre de « l’arc républicain ».
    • Après avoir affirmé que cet appel des soi-disant 450 était le fait d’un blog et non de la rédaction, Mediapart a pourtant jugé indispensable de faire un article sur le sujet. En recopiant sans aucune réserve tous les poncifs de l’argumentaire anti-LFI.
    • Sans doute la commande venait-elle de haut. Edwy Plenel en personne, avait pris le soin de retweeter ledit blog sans autre forme de vérification. Il lui donnait ainsi un écho inespéré par la trentaine de présents à cette opération de division. Les ordres étant passés, le porte-plume de service s’est activé sans prendre davantage de précautions que le patron. Un peu de professionnalisme ne nuirait pourtant pas. On attend avec impatience la « boîte noire » de cette « investigation », puisque c’est l’usage normalement sur Mediapart ! En fait il s’agit d’un simple collage de tous les ragots qui trainent en ligne, sans vérification, ni recul, ni nuance, mais avec la dose de méchanceté gratuite et de ragots sans fondement sans lesquels ce type de règlement de compte n’est pas possible.

 

 

- Pourtant la liste des quelques 450 prétendus « insoumis », après un an de collecte de signatures augmentées à « près de 500 » pour le confort de la rédaction, est un petit modèle de ridicule et de mystifications en tous genres.
D’habitude Mediapart est plus méfiant. Pas là ! Pourquoi ?

  • Déjà dès la semaine précédente, plusieurs signataires avaient fait savoir qu’ils se désolidarisaient de l’appel. Pas un mot n’en rend compte. Les organisateurs de l’appel n’en ont tenu, eux non plus, aucun compte. Le journaliste « d’investigation » n’a même pas été mis en alerte.
  • Pourtant, les cas remarquables ne manquent pas. Ainsi celui de l’animateur du Groupe d’action (GA) de Gagny où se tenait la réunion. Il a fait savoir qu’il s’était « fait avoir » et qu’il ne voulait plus rien avoir à faire « avec ces gens-là ».
  • Plus cocasse : dans l’Isère, sur quatre signataires, l’une a officiellement quitté le mouvement depuis longtemps et l’autre est décédée depuis quelques mois déjà. J’ai une pensée affectueuse pour celles et ceux qui la connaissaient. Il me semble qu’il y a néanmoins un problème dans sa présence sur cette liste sans que cela dérange ceux qui font des leçons de démocratie.
  • En Haute-Vienne, sur quatre signataires encore, trois ne sont absolument pas LFI.
    • L’un d’eux l’a d’ailleurs précisé publiquement en ajoutant qu’il n’avait jamais lu le programme (l’Avenir en commun) et qu’il n’écoutait jamais un discours de Jean-Luc.
    • Un autre était tête de liste d’un canton pour les départementales, mais ne voulait pas des logos politiques sur son affiche !
    • Le troisième est exclusivement occupé à écrire des lettres et faire des déclarations anti-LFI en lien avec son activité constante depuis des années à chacune des étapes qui ont conduit à la création du mouvement. Un personnage bien connu de toutes les organisations où ce type de personnage adore se rendre intéressant.
  • Dans le 95, une des signataires s’est fait élire sur une liste Modem (en général, mieux vaut faire le trajet dans l’autre sens ![3]). Les deux autres sont inconnus des insoumis localement.
  • Tout comme l’unique signataire du Rhône.
  • D’autres semblent n’avoir aucune idée de l’organisation dont ils se prétendent membres. Comme ceux qui se disent « GA Paris ». Cette structure n’existe pas. Il y a plus de cinquante groupes d’action dans Paris et du coup, aucun ne s’appelle comme ça…
  • Il y a aussi les amis de Raquel Garrido. Elle leur adressa d’ailleurs un message de félicitations, dont l’unique objet est de s’offrir une occasion de plus pour critiquer un mouvement qu’elle semble désormais soit détester ou vouloir quitter.
  • Un peu sur le mode d’Alexis Corbière répondant qu’il faudra « observer politiquement » le résultat des européennes quand Bourdin lui demande s’il faut « remplacer Mélenchon » – question stupide s’il en est. J’ai du mal à croire que certains assument publiquement vouloir un échec de LFI pour pouvoir en « tirer les conclusions politiques » et claquer la porte ou se draper dans un « on vous l’avait bien dit », mais on en est là malheureusement. On verra bien d’ailleurs qui fait campagne et qui ne fait rien – ou même sabote.
  • Bref, je continue sur les signataires : dans le 24, ce sont deux inconnus dont un n’est même pas enregistré sur la liste de LFI.
  • En Gironde, sur trois signataires, deux personnes sont bien connues pour être depuis toujours des perturbateurs reconnus comme tels par tous les autres…
  • Dans le 77, la plupart des signataires ont déjà quitté publiquement LFI pour soutenir Olivier Faure et négocier des places aux municipales. Bref, ils n’étaient pas au bon endroit et ils sont allés directement à la soupe tout en dénigrant le mouvement.
  • (NDLR : et sur l'agglo. rochelaise :
    • un co-animateur du GA Périgny ;
    • un co-animateur du GA Nieul sur Mer sont signataires ;
    • et Jean-Pierre Anselme co-animateur du Groupe d'action " marché centre ville La Rochelle ", certes il est non signataire parmi les 450, mais auteur d'une tribune de dénigrement de la France insoumise, toujours.... dans Médiapart[2bis]...
    • qui n'ont aucune activité de GA, ne tractent pas, de collent pas, de pratiquent pas le porte-à-porte, ne s'affichent même pas LFI dans les initiatives de rues, ne participent pas aux réunion de la boucle départementale....).

 

 

- On pourrait continuer. Tous se plaignent d’être des « petites mains » juste « bonnes à coller des affiches ».
C’est très méprisant pour les camarades qui collent des affiches, qui distribuent des tracts, qui font des porte-à-porte et qui, d’une manière où d’une autre, sont dans l’action sans pour autant s’investir dans des réunions où l’on discute beaucoup parce qu’il n’en ont tout simplement pas le goût.

 

Par ailleurs, parmi les signataires, certains ont multiplié les candidatures à toutes les élections sans succès auprès de leur camarades

  • ils étaient peut-être pour leur part moins volontaires pour coller et tracter que pour voir leur propre tête sur des affiches.
  • Ou bien ils ignorent aussi comment fonctionne le mouvement[4][4bis].

C’est en tous cas ce que montre « l’enquête » du Parisien ou le plumitif recopie tout ce qu’on lui dit sans vérifier. On y trouve dans la bouche d’un signataire le mensonge qu’il n’y aurait pas de retour sur la base de financement du national. Paradoxalement, Mediapart suppose sans pouvoir produire la moindre preuve de cette affirmation calomnieuse que c’est au contraire par peur de perdre ces financements que « la base » serait terrorisée. Il confond avec une réunion de sa rédaction.

 

Comme (Antoine Léaument) je suis le responsable national de l’achat des locaux pour les Insoumis dans toute la France[5], je trouve cette assertion particulièrement démonstrative : ceux qui parlent, là, ne suivent pas la vie du mouvement.

  • En effet, nous sommes en train de conclure le troisième achat de locaux dans les zones où le RN s’implante ou domine, comme à Perpignan par exemple.
  • D’ailleurs, il y a tellement peu de démocratie à LFI que ce sont les insoumis qui choisissent localement la ville, le lieu et même le local lui-même avec pour seule règle très anti-démocratique que le local respecte un cahier des charges, notamment l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
  • Le plus frappant est que certains, parmi ceux qui émettent des critiques, se prétendent « animateurs » de Groupe d’action. Mais ils ignorent que tous les groupes d’action disposent des dons fléchés de leurs militants, que la totalité des sommes qu’ils collectent leur restent acquises localement.
  • De plus, ils feignent sans doute de ne pas savoir que les cotisations des élus sont reversées à l’ensemble des départements grâce à un système de péréquation solidaire nationale. Que font-ils de cet argent ? S’ils sont responsables de groupes ont-ils informé leur camarade de l’existence de ces fonds ? Sinon ?
    • Les comptes généraux du mouvement sont publiés une fois par an au journal officiel. De plus, la France insoumise assure la transparence financière auprès des militants en publiant lors de chacune des Assemblées représentatives un bilan financier disponible en ligne.
    • Depuis l’Assemblée représentative de décembre 2022, la France insoumise redistribue en plus chaque mois aux « boucles départementales » une partie des fonds qu’elle touche.
    • Par ailleurs, en dehors des produits dérivés, le matériel militant est totalement gratuit.
    • Enfin, les groupes d’action certifiés ne paient même pas les frais de port grâce à un code promotionnel mensuel. Ce dispositif d’aide pour le matériel représente plus d’un million d’euros par an pour le Mouvement. Il s’agit d’une dépense très importante, étant donné qu’aucun militant paie de cotisation (contrairement aux partis traditionnels).

 

 

- Je me questionne sur un autre point : comment les participants à la mascarade promue par les félicitations de Raquel Garrido peuvent-ils reprocher au mouvement « d’invisibiliser des actions de la base » ?
Chaque Groupe d’action inscrit directement ses actions sur la plateforme « Action populaire[6] » depuis trois ans. Tous les inscrits y ont accès pour toute la France. Mais peut-être eux-mêmes en ignorent l’existence ou bien n’y sont pas inscrits ? Pourtant plusieurs dizaines de milliers d’insoumis l’ont déjà fait… 

 

 

- Le JDD, Le Parisien et Mediapart (NDLR : et pas que) parlant sans rien vérifier, il faut leur apprendre ce qu’ils ont été incapables de trouver par leur travail.
L’animation quotidienne du mouvement se fait par des boucles de messagerie et dialogues départementales.

  • Elles sont gérées par des binômes paritaires de « référents » désignés par les animateurs de groupes d’action. Qui dit mieux ?
  • Le Mouvement est organisé sur une forme fédérative de branche d’activité (« les espaces »), sur le mode des syndicats. Quel « problème démocratique » serait alors posé ?
  • TOUS les dirigeants de chaque branche du mouvement sont élus au suffrage de toutes les personnes concernées : groupe des députés à l’Assemblée et au Parlement européen par les députés eux-mêmes, réseau national des élus, coordination des espaces du mouvement de même parmi leur pair.

 

Chaque espace est maitre de son activité.

Mais les insoumis dans leur ensemble votent aussi d’ailleurs régulièrement sur les orientations quand elles changent ou évoluent.

  • Ce fut le cas par exemple par 61 010 (juin 2023)[7] et 57 409 (décembre 2023) votants[8].
  • Ils se sont aussi exprimés sur les textes issus des travaux de l’Assemblée représentative sur lesquels groupes d’action, boucles départementales et personnes représentant des départements ont d’abord planché.

Car « La France Insoumise est un mouvement évolutif ». Cela figure en toutes lettres dans sa déclaration de principes[9] (NDLR : voir aussi dans la brochure " Qu’est-ce que La France insoumise ?publiée en août 2023[9bis]). Le mouvement se transforme d’une assemblée représentative à l’autre. Pourquoi ?

  • Parce qu’il n’existe aucun modèle de ce que nous avons entrepris. Le concept même de « Mouvement » n’est ni admis ni compris par ceux qui nous critiquent.
  • Et surtout pas par la classe médiatique quand on se souvient comment « L’Opinion », journal libéral, décréta un jour que la forme mouvement était « terminée » puisque les macronistes y avaient renoncé !

Quant à la petite gauche, sa manie des courants, plateforme, primaires et autres dispositifs mortifères et délétères donna lieu à des heures de palabres sur le « dépassement de la forme parti ». Puis les bavards se turent et passèrent à d’autres marottes sans conclusions. Par exemple, du débat sur le tirage au sort, qui les excitait tant, il ne resta rien. Sinon chez les insoumis qui l’ont mis en pratique.

 

En tous cas, la déclaration des principes exclut formellement les fractions et réunions fractionnelles. Cela ne changera jamais.

  • Nous récusons le principe mortifère qui amène la minorité et la majorité à se former en parti dans le parti comme on le voit au PS et en partie chez les Verts.
  • Soulignons combien les évolutions internes du Mouvement ne viennent pas seulement « d’en haut » comme disent ceux qui sont souvent eux aussi localement les « en haut » d’autres « en bas ». Par exemple, celles adoptées en décembre 2022 proviennent des retours des militants des boucles.
  • À vrai dire, chaque texte proposé par la Coordination des Espaces est d’abord retravaillé par les groupes d’action, puis les boucles départementales et les participant de l’Assemblée représentative, avant d’être soumis à la consultation de tous les signataires du mouvement.
  • Chaque mois, au moins un membre de la Coordination des Espaces (et souvent son coordinateur) participe à une réunion en ligne des groupes d’action pendant laquelle il ou elle répond à toutes les questions des militants (quelles qu’elles soient). Plusieurs centaines de représentants sont alors présents. Aucune autre organisation ne consulte chaque mois autant et aussi régulièrement

 

 

- Pourquoi Le JDD, Mediapart, Le Parisien et autres ont-ils choisi de taire tout cela ?
D’abord parce que leur but est de nous dénigrer. Chacun pour ses raisons propres. Elles ne sont pas toutes les mêmes. Mais surtout probablement parce qu’ils ne le savent pas. Et pourquoi ne le savent-ils pas ? Parce qu’ils ne travaillent pas leur sujet. Le manque de professionnalisme est la cause numéro un du faible niveau des argumentations médiatiques hostiles au Mouvement Insoumis. Tant mieux. Ils sont nos idiots utiles.

 

Comme ceux qui se sont jetés tête baissée dans la critique de nos affiches pour l’inscription sur les listes électorales. On savait que notre campagne ne les intéresserait pas. Il suffisait donc de leur faire croire qu’ils pouvaient nous nuire en la critiquant. Plein succès : il en a été question partout. Les idiots utiles de la classe médiatique discréditent leur publication aux yeux de ceux que l’information intéresse. Les autres s’en moquent. Ils pensent que les partis sont « tous pourris ». Et la classe médiatique les pousse à le croire. Ils aident ainsi le travail idéologique de l’extrême-droite conformément aux valeurs de certains d’entre eux. Mais pour eux tous il y a l’intention de valoriser le rôle des prétendus chevaliers blancs de « l’investigation ». Résultat : à la fin, les sondages montrent que le métier de journaliste est encore plus discrédité même que l’action des élus.

 

Et la façon dont ils ont abandonné leurs confrères comme Assange ou les 150 journalistes tués par Netanyahu à Gaza montre leur absence absolue de sincérité dans la défense de la liberté d’informer. Le dégagisme vise aujourd’hui autant la classe médiatique que n’importe quelle autre officialité. C’est un signe intéressant pour qui veut changer de fond en comble cette société à l’heure ou l’information de qualité est un bien si rare et précieux. C’est le pluralisme qu’il nous faudra rendre possible une fois au pouvoir.... (NDLR : et pour ça, on ne part pas de rien, les propositions existent[10]). 

 

Partager cet article
Repost0
11 février 2024 7 11 /02 /février /2024 12:09
Guillaume Kasbarian au logement : le coup de fouet libéral d’Emmanuel Macron

Guillaume Kasbarian, nouveau ministre non pas du logement mais des expulsions[1]... une provocation, " une véritable gifle à tout le secteur du logement " pour la CNL[6]" ! 

 

 

Bête noire des organisations de mal-logés ou de locataires, le nouveau ministre, qui ne jure que par le libre marché et la suppression des « normes », a le pedigree idoine pour enclencher une dérégulation massive du secteur au détriment des plus précaires alors que  selon le rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre : « La bombe sociale du logement a explosé.[4] ».

 

 

Sources : Lucie Delaporte & Pauline Graulle | mis à jour le 13/05/2024

- Kasbarian au logement ?
Une « provocation » pour Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité. « C’est comme si vous mettiez Depardieu à l’égalité hommes-femmes ! », a lui aussi réagi le député insoumis François Ruffin[2]. « Sous le choc », le DAL (l’association Droit au logement) a quant à lui ironiquement salué l’arrivée du « ministre du délogement et de l’immobilier », appelant à un rassemblement de protestation ce vendredi après-midi à Paris.

 

Il faut dire que, dans le milieu, la politique logement à la sauce Kasbarian a déjà été largement éprouvée depuis le second quinquennat d’Emmanuel Macron. C’est lui qui a porté la loi dite « anti-squat », critiquée par la Défenseure des droits, condamnée jusqu’à l’ONU, et considérée par les associations comme « piétin[ant] le droit au logement »[1].

 

Une loi adoptée en avril dernier avec les voix du Rassemblement national (RN) qui criminalise l’occupation de surfaces vacantes – y compris des bureaux vides – et qui prévoyait, dans sa première mouture et à la demande expresse du député d’Eure-et-Loir, six mois de prison pour les locataires en situation d’impayés.

 

L’homme est assez constant dans ces combats puisqu’il signait déjà en 2020 une tribune appelant à revenir sur la trêve hivernale au motif que certains propriétaires se retrouvent dans des situations inextricables[3]. « Il fait partie de ceux prêts à dégommer des tabous consensuels comme la trêve hivernale, obtenue par l’abbé Pierre après son appel de 1954. Ne pas expulser les gens quand il neige dehors c’est quand même le minimum du minimum », rappelle Manuel Domergue.

 

Alors que son prédécesseur à l’hôtel de Roquelaure, Patrice Vergriete, pouvait difficilement accepter de voir démanteler la loi SRU, une loi emblématique des politiques de mixité sociale qu’il a contribué à écrire lorsqu’il était au cabinet de Claude Bartolone, son remplaçant, lui, ne devrait pas faire de manière pour mettre en œuvre la feuille de route de Matignon.

 

« Autant Vergriete avait une fibre locataire, autant “Kasba” est plutôt fibre propriétaire », résume, à mots choisis, un de ses collègues de banc du groupe Renaissance où il est, malgré sa bonhomie, diversement apprécié.

 


- Une discrète passation de pouvoir
La passation de pouvoir entre le ministre sortant et son successeur s’est déroulée vendredi 9 février à huis clos dans une ambiance étrange. « Kasbarian n’a pas dit un mot sur le logement social, pas un mot sur la politique de la ville. Tout a tourné autour de la politique de l’offre et la défense du petit propriétaire », raconte, navré, un participant.

 

Alors que, la veille déjà, son nom circulait dans les couloirs du colloque des vingt ans de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), le monde du logement social semblait incrédule. « Kasbarian, c’est le virage thatchérien de la politique du logement », lançait un acteur majeur du logement social estimant que « son projet c’est de financiariser le monde HLM ». En 1988, la première ministre britannique avait lancé un grand plan de privatisation du parc de logement social en prônant une politique d’accès à la propriété qui ne déplairait pas au nouveau ministre.

 

Avocat de la propriété privée, Guillaume Kasbarian a aussi vigoureusement défendu dans l’hémicycle le « décret habitat » qui permet désormais de mettre en location des surfaces avec 1,80 m de hauteur sous plafond, peu éclairées et peu ventilées[5]. Aux côtés de sa collègue Marie Lebec, ministre chargée des relations avec le Parlement, qui pouffait de rire en expliquant « 1,80 mètre, je passe », Kasbarian avait argumenté qu’au moment où les Français peinent à se loger, il « serait dommage de se priver de surfaces atypiques ».

  • Une ligne plus dure encore que celle de Christophe Béchu, son ministre de tutelle, qui s’est dit prêt à revoir le texte mais qui contente les propriétaires de sous-pentes ou de caves autant que les marchands de sommeil.
  • Ce fervent défenseur des petits propriétaires pourrait aussi se montrer plus sensible au très fort lobbying pour repousser le calendrier d’interdiction de location des passoires thermiques. Peu intéressé par les questions écologiques, il s’est moult fois fait le porte-parole des inquiétudes des acteurs de l’immobilier sur le sujet.

 


- Macroniste de la première et de la dernière heure
À 36 ans, le député, considéré comme « l’un des derniers membres sincères du fan-club de Macron », a connu une ascension éclair. Créateur du premier comité En Marche de Chartres et de ses alentours, Guillaume Kasbarian remporte en 2017 la très rurale première circonscription d’Eure-et-loir sur la promesse du « renouvellement ».

  • Dénué d’expérience politique mais diplômé de l’ESSEC, il lorgnera, tout le premier quinquennat, sur le portefeuille de l’industrie. Puis, après sa réélection en 2022, à la faveur d’une alliance avec un baron local Les Républicains (LR) et maire de Chartres, Jean-Pierre Gorges, il change son fusil d’épaule et se positionne sur le créneau du logement.
  • Très proche d’Aurore Bergé qui le pousse à la présidence de la commission des affaires économiques en 2022 et avec qui il fréquente le Printemps républicain, celui qui aime à cultiver son look de dandy des champs – béret en tweed, moustache impériale – devient l’une des figures en vue de la Macronie.
  • À la tête de la commission des affaires économiques, « Kasba » hérite ainsi de textes clefs, comme celui sur le pouvoir d’achat en tout début du mandat, ou celui sur le nucléaire. Il pique aussi à son collègue et président de la commission du développement durable, Jean-Marc Zulesi, avec qui il entretient des relations notoirement exécrables, une partie de l’examen du texte sur les énergies renouvelables. Il s’oppose alors à « la paperasse administrative, [les] procédures à rallonge et [les] lenteurs », bref, à tout ce qui pourrait entraver le développement du business des éoliennes et du photovoltaïque.

 

 

- Ce libéral assumé qui espère, depuis le début de la législature, que la majorité nouera un « contrat de coalition » avec LR, a un credo : le libre marché.

« Il a un point commun avec Macron, c’est son indifférence totale aux problèmes des gens : il considère sincèrement que ce n’est pas son job », dit de lui un membre du groupe LR à l’Assemblée nationale.

 

Pour William Martinet, spécialiste du logement à La France insoumise (LFI) siégeant à la commission des affaires économiques, il n’est rien qu’un « idéologue ». « Quand on le pousse dans ses retranchements, il se met à réciter du Ricardo pour nous expliquer que seule la dérégulation du marché pourra résoudre la crise du logement », raconte l’Insoumis qui estime qu’il est bien difficile pour l’opposition d’avoir prise sur son « dogmatisme » économique.

 

« Si Macron est libéral, alors Kasbarian est ultralibéral, et va donner aux marchés la tâche de répondre à une crise qui nécessiterait pourtant une ambition publique très forte », déplore le député communiste de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu, qui rappelle les chiffres dramatiques de la crise du logement dans son département : 1 500 appels par soir au Samusocial, plus d’un demi-millier de personnes à la rue, dont des dizaines de femmes enceintes…

 

 

- Une réalité que Guillaume Kasbarian devra pourtant se coltiner, lui qui pourfend la dépense publique, la dette, les impôts et les « normes » en tout genre – une ritournelle qu’il n’a eu de cesse de répéter à ses administrés pendant la crise agricole.

Au printemps dernier, il sortait de l’anonymat après un tweet particulièrement véhément à l’égard de la réalisatrice Justine Triet, taclant « ce petit microcosme [du cinéma français – ndlr], biberonné aux aides publiques comme jamais, qui fustige une politique “néo-libérale”... » « Il est peut-être temps d’arrêter de distribuer autant d’aides à ceux qui n’ont aucune conscience de ce qu’ils coûtent aux contribuables », ajoutait celui qui refusera mordicus par la suite d’aller visionner la Palme d’or, lui préférant le dernier Astérix, de Guillaume Canet.

 

Pour Emmanuel Macron, le choix de ce ministre constitue en tout cas une nette rupture et un jalon supplémentaire de la droitisation de ses gouvernements. Jusque-là, le chef de l’État avait toujours opté pour le logement pour des profils issus du Parti socialiste : Julien Denormandie, Emmanuelle Wargon, Olivier Klein et Patrice Vergriete.

 

Cette fois, c’est un libéral, un vrai, qui portera la politique du logement. Sans états d’âme.

 

Notes :

[1]  wikipedia

[2] GUILLAUME KASBARIAN AU LOGEMENT: "COMME SI ON METTAIT DEPARDIEU À L’ÉGALITÉ HOMME-FEMME", TACLE FRANÇOIS RUFFIN

[3TRIBUNE. Trêve hivernale : " Ne laissons pas les locataires et les propriétaires à la rue! "

[4 rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre : « La bombe sociale du logement a explosé. »

[5] Un décret paru fin juillet va « faciliter la location » de logements dont la hauteur est de 1,80 m, contre 2,20 m selon la norme générale, dénonce la Fondation Abbé Pierre, qui y voit « un recul ».

[6] Guillaume Kasbarian nommé ministre délégué au Logement : "C'est une véritable gifle à tout le secteur du logement", dénonce le président de la CNL

 

Pour en savoir plus :

Logement social – Loi SRU : 64% des communes sont hors-la-loi

-  Élections du 9 juin : LFI organise la résistance face au ministre du Logement et sa chasse aux pauvres

 

Guillaume Kasbarian au logement : le coup de fouet libéral d’Emmanuel Macron
Partager cet article
Repost0
2 février 2024 5 02 /02 /février /2024 17:16
Nordine Raymond : Colère des agricultrices et agriculteurs

Nordine Raymond candidat #Nupes (affilié à LFI) pour les législatives 2022 #Circo1702[1] s'adresse aux agriculteurs et agricultrices.

Retrouvez le courrier que j'adresse aujourd'hui aux agricultrices et agriculteurs du territoire.

 

Source : Nordine Raymond |

 

" Chère agricultrice, cher agriculteur, 

 

Je suis Nordine Raymond, j’étais candidat sur la deuxième circonscription de Charente-Maritime pour la NUPES. J’ai échangé avec beaucoup de paysannes et paysans pour cette occasion. Je suis un enfant de la côte, petit fils de marin et actuellement restaurateur. Si je le précise, c’est parce que vous comprendrez aisément que je sais ce que c’est que de travailler près de 100 heures par semaine sans parfois pouvoir se payer.

 


- Je vous écris aujourd’hui non pas pour parler de moi, mais pour parler de nous.
Je connais votre colère, je la comprends, je la soutiens !

 

Je ne suis pas homme à faire semblant. Je ne vais pas cacher qu’on ne s’est pas toujours compris.

 

Pour que ce système puisse exister il lui faut nous diviser. Alors, on a laissé croire que nous n’aimions pas vos traditions, que nous étions contre l’agriculture ou encore que les problèmes que vous rencontrez n'étaient pas liés à un système global qui broie les êtres humains et la nature. 

 


- Il est là le sujet, le système économique !
Pourtant, maintenant que votre colère explose, on voit bien qui est là pour vous soutenir et quels ont été les votes des différents partis politiques ces dernières années. 

 

On ne va pas se mentir non plus : je suis pour une transition agricole !


Ce système est dangereux. Il ne vous assure pas des prix rémunérateurs et met en danger votre santé. Au bout de combien de lymphomes, de leucémies, de mélanomes, de tumeurs du système nerveux que vous développez allons-nous réagir ? On notera d'ailleurs que ceux qui vous vendent les pesticides d'une main vous vendent les médicaments de l'autre ! Et pourquoi donc risquer sa vie ? Pour toujours plus de rendements, en appauvrissant les terres et en ne pouvant pas vivre dignement. On vous a demandé de vous endetter toujours plus, et vous avez dû le faire.

 

  • Ce système est défendu par des mouvements politiques qui essaient actuellement de vous enfumer.

🔴 La macronie : c’est dégueulasse !
Vous leur faites peur et c’est tant mieux. Alors, ils vous caressent dans le sens du poil. Regardez un peu ce qu’ils ont voté ces dernières années et la considération qu’ils ont pour les gens comme vous.

 

Il y’a peu, le député insoumis Manuel Bompard a proposé à l’Assemblée Nationale une loi pour des prix planchers. C’est simple à comprendre : obtenir que personne ne puisse vous payer moins cher que ce que vous a coûté votre production. À 6 voix prêts cette loi était votée[2]. Aucun des députés macronistes de notre territoire ne l’a voté. Pas un. Et surtout pas Anne-Laure Babault qui ne s’intéresse à l’agriculture que pour la photo. 

 

Au parlement européen, où tout se décide en ce qui vous concerne puisque nous avons cédé notre souveraineté nationale à l’Europe, ils votent pour tous les traités de libres échanges. 

 

La liste serait longue de tous les coups bas qu’ils vous ont fait subir. Vous les connaissez mieux que moi. Vous les subissez directement. Sur la formation professionnelle, sur la fin de certaines aides à l’installation, sur les tonnes de paperasse qu’ils vous font remplir, sur le non accompagnement dans les transitions, sur le manque d'ingénierie de projet, sur la fermeture des services publics de proximité…

 

🔴 Le Rassemblement National : des hypocrites !
Dans le tas des politiciens, il y’a toujours les plus véreux. L’extrême droite, avec ses belles cravates, ses mots doux et ses élus bourgeois qui ignorent tout ce qu’est l’agriculture, obtient la première place. Ils tiennent des doubles discours, essaient de nous diviser par des contres feux et ne font aucune proposition concrète pour notre modèle agricole. 

 

Ceux-là sont les pires ! Ils disent ici vous défendre et votent main dans la main avec les macronistes à Bruxelles pour la PAC ou les traités de libres échanges[3]. Et quand certains s’aperçoivent de leur erreur alors ils se divisent au sein de leur groupe au parlement européen pour satisfaire tout le monde. Ceux qui doivent montrer un blanc-seing à la finance internationale, et qui votent pour importer toujours plus de viande d'Amérique du sud, et ceux qui veulent vous faire croire qu’ils sont là pour vous et votent contre. Des tartuffes en somme, aucune ligne claire.

 

Quand votre seul moyen d’expression devient les blocages alors ils fuient et ne vous soutiennent plus.

 

Dans leur France fantasmée, les agriculteurs s’opposeraient aux habitants des villes ou à ceux qui rencontrent des difficultés dans la vie parce qu’ils ne savent pas que la paysannerie c’est justement l’entraide et le partage.

 


-  Nous les insoumis avons une ligne claire. 
Nous pensons qu’il faut sortir de l’agriculture intensive et productiviste. Celle-ci vous a mené à votre perte.

 

Nous pensons qu’il faut vous garantir des prix rémunérateurs, qu’il faut sortir des traités de libre-échanges, qu’il faut aider les jeunes à l’installation, qu’il faut développer la formation professionnelle notamment dans la bio, qu’il faut un partage de l’eau équitable entre tous ses usages pour garantir que tout le monde y ait accès, qu’il faut créer de l’emploi paysan en masse, qu’il faut arrêter avec les aides à l’hectare…

 

Je pourrais vous faire un catalogue complet de nos propositions mais là n’est pas le but de ce courrier. Vous les trouverez aisément sur nos réseaux et elles ne datent pas d’hier.

 

Mais par-dessus tout, nous pensons qu’il faut garantir une souveraineté alimentaire nationale. C’est le prix de notre liberté. La guerre en Ukraine l’a très bien illustré. Il faut donc arrêter d’importer des produits avec des normes qui ne sont pas les nôtres sur notre territoire et consommer ceux que vous produisez.

 

Si je vous écris aujourd’hui c’est que j’ai l’impression que d’une certaine manière nous nous sommes retrouvés. Grâce à votre mouvement, l'agriculture, et l’alimentation, sont devenus un sujet central et les politiciens dégoûtants et hypocrites apparaissent pour ce qu’ils sont : des gens laids qui ne s'intéressent pas à vous.

 

Vous nous trouverez toujours à vos côtés pour dialoguer et trouver des solutions concrètes à ce que votre métier soit considéré autrement !

 

Un très vieux proverbe français dit : “ Paysan debout met noble à genoux ”, ne lâchez rien !

 

Je suis disponible pour échanger plus en profondeur.

 

Vous pouvez compter sur nous !

 

Fraternellement "

 

 

 

 

 

 

 

Notes :

[1] résultat 1er tour élections législatives 2022 circo1701 

[2Prix planchers pour les agriculteurs : LFI va redéposer une proposition de loi

[3] Le #RN par les actes : la stratégie du double-langage est une arnaque (suite) !

 

Pour en savoir plus :

- Comment nous allons : BIEN NOURRIR TOUT LE MONDE

La France insoumise - NUPES répond aux #AgriculteursEnColère

Agriculture et alimentation - livret thématique - Mélenchon 2022

 

Partager cet article
Repost0
1 février 2024 4 01 /02 /février /2024 18:45
Le #RN par les actes : la stratégie du double-langage est une arnaque (suite) !

Le national-socialisme porté par le RN est le fruit du capitalisme en décomposition et vise à opposer au capitalisme « mondialiste », sans racines et parasitaire, un capitalisme national, « enraciné » et industriel pour assurer sa survie[11] !

 

Ils se prétendent dans l'opposition au pouvoir, ils en sont les complices !

 

Nouvelles illustrations du double discours du Rassemblement National : la bataille des agriculteurs pour vivre de leur travail... et seulement la moitié des élus RN vote pour le droit à l’IVG dans la Constitution[7]

 

 

 PREMIER ARTICLE SUR LE COMPORTEMENT POLITIQUE DU RN 👉 : " LE RN PAR LES ACTES : LA STRATÉGIE DU DOUBLE-LANGAGE EST UNE ARNAQUE "

 

 

Sources : Eric DURAND | mis à jour le 27/06/2024

- Agriculture : les discours et les actes

  • janvier 2024 : Le Pen et la bataille des agriculteurs pour pouvoir vivre de leur travail

Depuis des semaines, les #AgriculteursEnColeres luttent pour le droit de vivre dignement de leur travail[1]. Côté Macronie, aucune réponse.
Et au RN ?
Derrière un soutien de façade, leurs votes trahissent une véritable croisade contre les travailleurs agricoles
[0]👇

 

 

  • 25 janvier 2024 : Pourquoi le RN s’est absenté lors du vote sur l’accord de libre-échange entre le Chili et l’Union européenne ?

En plein mouvement #AgriculteursEnColere qui dénonce les accords de libre-échange, 80% des députés UE ont approuvé l'accord UE-Chili le mercredi 25 janvier... 
Ont voté POUR : les libéraux dont Renaissance, le PPE, alliés de les Republicains, les S&D, 
l'extrême-droite (et le RN était absent) !

 

Alors, quelles sont les conséquences du traité de libre-échange avec le Chili : transporter des pommes sur 10 000 kilomètres[4] ?

 

🔴 Le RN, #Bardella hypocrites et menteurs !

Le 23 novembre 2021, le RN a voté main dans la main avec les macronistes pour la Politique agricole commune 2023-2027 sans prix garantis pour les paysans, sans encadrement des marges de la grande distribution, sans aide pour les petits agriculteurs.

Le #RN par les actes : la stratégie du double-langage est une arnaque (suite) !

Alors que les agriculteurs se mobilisent pour vivre dignement de leur travail, que fait le Parlement européen ? Tous les groupes politiques qui y siègent (Renaissance, RN, Socialistes et autres libéraux), à l’exception des insoumis, ont voté pour de nouveaux accords de libre-échange avec le Chili et le Kenya[2]

 

  • 26 février 2024 : Prix planchers pour les agriculteurs : Bardella se dit contre, panique au RN

« Une trappe à pauvreté », voici comment Jordan Bardella a qualifié, au salon de l’agriculture, l’instauration de prix planchers pour les agriculteurs, se positionnant vivement contre. Une improvisation qui n’a pas tardé à provoquer chaos et confusion dans les entrailles du RN. Marine Le Pen l’a sèchement recadré pour ce revirement programmatique[5].

 

Prix planchers pour les agriculteurs : chaos au RN après la passe d’armes entre Bardella et Marine Le Pen

 

  • 29 février 2024 : Le Parlement européen vient de voter 2 nouveaux accords de libre-échange, avec le Kenya et le Chili !

Une provocation et un coup fatal à nos paysans en lutte : l​​​​es groupes européens du RN, des macronistes, et du PS ont voté en majorité POUR un nouveau débridage des échanges commerciaux (Plus précisément, le groupe de la gauche radicale, mené par Manon Aubry, est le seul à avoir voté en bloc contre les deux traités. Certes les écologistes, les sociaux-démocrates, et l’extrême droite française ont tous voté contre. Mais leurs groupes respectifs se sont divisés : 100% du groupe de gauche (LFI) a voté contre, MAIS SEULEMENT ; 27% du groupe écologiste ; 5% du groupe socialiste ; 45% du groupe d'extrême droite (auquel appartient le RN) ont voté contre)[6]. 

 

 

- Le double comportement du RN concerne tous les domaines

  • 29 janvier 2024 : à l'Assemblée nationale comment le RN se prononce pour la défense du logement stable et durable , ça donne ça...

Une première grande victoire pour les habitants permanents vis à vis des locations de courte durée de type #airbnb, malgré l'opposition du #RN, la proposition de loi sur la règlementation/fiscalité des meublés de tourisme a été votée à l'Assemblée et adoptée. Elle contribuera à limiter les marges, donc les profits du marché Airbnb.

 

Analyse du scrutin n° 3261 Première séance du 29/01/2024 Scrutin public sur l'ensemble de la proposition de loi visant à remédier aux déséquilibres du marché locatif (première lecture).

 

  • 4 février 2024 : Conditionnement du RSA : Bardella « parfaitement d’accord » avec Macron

Invité de l’émission « Dimanche en politique » le 4 février 2024, Jordan Bardella a affirmé être « parfaitement d’accord » avec le conditionnement du RSA à 15 heures « d’activité », défendu par Emmanuel Macron et Gabriel Attal. Autrement dit, au travail forcé pour espérer obtenir la bagatelle que constitue le RSA : « Je pense qu’il faut des contreparties aux prestations sociales de ce type qui sont versées », a expliqué le président du parti d’extrême droite.  

 

@J_Bardella  est d'accord pour la mise en place de 15 heures de travail pour toucher le #RSA "car il faut des contreparties aux prestations sociales".

 

  • 5 février 2024 : à l'Assemblée nationale, le RN alliè des LR complice d'Attal, refusent de voter la motion de " défiance ".

Déposée par les quatre groupes de gauche, protestant notamment contre le fait que Gabriel Attal n'a pas sollicité de vote de confiance de l'Assemblée à la suite de son discours de politique générale, la motion n'a recueilli que 124 voix[3]. En l'absence du soutien des députés LR et RN, elle échoue donc loin des 289 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement.

 

Scrutin public sur la motion de censure déposée en application de l'article 49, alinéa 2, de la Constitution par Mme Mathilde Panot, M. Boris Vallaud, Mme Cyrielle Chatelain, M. André Chassaigne et 146 membres de l'Assemblée.

 

  • 28 février 2024 : à Bruxelles, la même bande : RN, LR et macronistes protège la finance

Pour faire baisser la dette Bruno Le Maire nous impose 10 milliards € d'austérité.
Une solution simple existe : la BCE doit transformer en dette perpétuelle à taux nul la dette des Etats qu'elle détient !

Mais aussi : Instaurer un ISF européen, ou encore créer une véritable taxe sur les transactions financières qui s'attaquerait également aux produits dérivés, prolonger la taxe sur les super-profits afin qu'elle soit permanente et s'applique à tous les secteurs !

🔴 Mais qui protège les riches ? Mais main dans la main, à Bruxelles, RN, LR et macronistes refusent...

 

Pour faire baisser la dette @BrunoLeMaire  nous impose 10 milliards € d'austérité.

 

  • 4 avril 2024 : le RN, l’imposture de ceux qui se disent défenseurs de l’agriculture française

Le 30 novembre 2023, les macronistes avaient rejeté (à 6 voix près[8]) la proposition de prix planchers formulée par La France insoumise...

Mais le 4 avril 2024 au soir, le parlement a adopté ces prix planchers pour les agriculteurs !

Et le RN, il était ou et ceux qui étaient là ont voté quoi ? 12 députés RN présents sur l’ensemble de leur groupe, 12 sur 88... et ils s'abstiennent[8bis]  !
🔴  Voilà l’imposture de ceux qui se disent défenseurs de l’agriculture française.

 

Scrutin public n°3653 sur l'ensemble de la proposition de loi visant à garantir un revenu digne aux agriculteurs et à accompagner la transition agricole (première lecture).

 

  • 11 juin 2024 : s'il arrive au pouvoir,...

 le RN, n'abrogera pas la réforme des retraites d'Emmanuel Macron

Le 9 juin 2024, suite aux élections européennes, Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée Nationale[9]. 

 

Interrogé sur RTL au sujet de la réforme des retraites, le Président du Rassemblement national Jordan Bardella est revenu sur ses promesses d'abroger cette loi s'ils arrivent au pouvoir[10] (loi rejetée par 90 % des actifs et adoptée en force par un recours à l'article 49.3).

« Nous avons des économies à faire », a déclaré Jordan Bardella en justifiant son accord avec Emmanuel Macron.

🔴 Jordan Bardella valide ainsi le vol de deux ans de vie pour tous les Français, décision actée par Emmanuel Macron contre l'avis de 93% des actifs, de l'Assemblée national, et du plus grand mouvement social depuis 1968.

 

Jordan Bardella annonce qu'il n'abrogerait en aucun cas la réforme des retraites d'Emmanuel Macron

 

  le RN, liquidera la Poste pour la remplacer par Amazon

Jean-Philippe Tanguy, député RN, élu de la commission des finances, qui avait déjà joué un rôle trouble dans le scandale de la vente d’Alstom à General Electric, a en effet répondu au journal l’Opinion : « l’État verse 300 millions pour le service public postal. On peut très bien trouver un arrangement en reportant cela sur Amazon ou autre »[12].

C’est donc très clair : Le RN a l’intention de remplacer la Poste, un service public universel et essentiel dans la ruralité, par une multinationale états-unienne

 

Le plan budgétaire du RN s’il arrive au pouvoir

 

  le RN, sur TF1, le 25 juin, le Bardella défend la retraite à 66 ans…

Jordan Bardella fait face à Gabriel Attal, Premier ministre macroniste en sursis, et Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise. La position du candidat du Rassemblement national sur les retraites, devant plusieurs millions de téléspectateurs, est attendue... et là, en direct sur TF1, le président du parti lepéniste, se retrouve à défendre la retraite… à 66 ans[13]...

🔴 L'arnaque sociale du RN une nouvelle fois dévoilée aux yeux de tous les Français. Et pour celles et ceux qui ont la mémoire courte, en février 2023, Marine Le Pen défendait la retraite à 67 ans[14].

 

Jordan Bardella défend la retraite à 66 ans en direct sur TF1  L'arnaque sociale du RN dévoilée aux yeux de tous les Français.  #LeDébatTF1

 

 

 

TROISIÉME ARTICLE ICI

👉 : LE #RN PAR LES ACTES : LA STRATÉGIE DU DOUBLE LANGAGE EST UNE ARNAQUE (SUITE) !

 

 

Notes :

[0Le RN, soutien des agriculteurs ? Ces votes qui prouvent le contraire

[1Depuis près d'une semaine, des milliers d'agriculteurs se mobilisent aux quatre coins de la France pour alerter sur leurs conditions de travail et de rémunération

[2] Alors que les agriculteurs se mobilisent pour vivre dignement de leur travail, que fait le Parlement européen ? Tous les groupes politiques qui y siègent (Renaissance, RN, Socialistes et autres libéraux), à l’exception des insoumis, ont voté pour de nouveaux accords de libre-échange avec le Chili et le Kenya

[3Les députés rejettent la motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement de Gabriel Attal

[4] Alors, quelles sont les conséquences du traité de libre-échange avec le Chili : transporter des pommes sur 10 000 kilomètres ?

[5« Prix planchers » : la volte-face de Jordan Bardella trouble le RN

[6] Des traités de libre-échange avec le Kenya et le Chili votés par le camp Macron, l’opposition critique ce choix

[7] Détail du vote : 11 ont voté contre, 20 se sont abstenus, et 11 n’ont même pas pris la peine du déplacement en optant pour la politique où excelle le parti d’extrême droite, celle de la chaise vide

[8] Proposition de loi du 30 novembre 2023 : le texte avait été rejeté par 168 voix contre 162 alors que ses différents articles avaient été approuvés individuellement.

[8bis12 présents sur 88... et ils s'abstiennent 

[9Législatives anticipées « Cette décision s’imposait » : Emmanuel Macron s’explique sur la dissolution

[10] Jordan Bardella annonce qu'il n'abrogerait en aucun cas la réforme des retraites d'Emmanuel Macron

[11] POURQUOI L’EXTRÊME-DROITE S’INTÉRESSE AUX THÉORIES DÉCOLONIALES

[12Le RN veut liquider la Poste pour la remplacer par Amazon

[13] Sur TF1, Bardella défend la retraite à 66 ans… Et sort les rames ce matin

[14] Retraites : France info 6 février 2023, la vidéo qui démasque Marine Le Pen

 

Pour en savoir plus :

Mégabassines : les députés macronistes, LR et RN s’allient contre les agriculteurs

- Le RN, soutien des agriculteurs ? Ces votes qui prouvent le contraire

- L’extrême droite allemande (AfD) veut déporter 2 millions de personnes,.. Le Pen et Bardella lui fait un « accueil chaleureux »

IVG. Les visages de la honte. Le 4 mars 2024, la moitié du groupe du Rassemblement National s’est opposée à l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Détail du vote : 11 ont voté contre, 20 se sont abstenus, et 11 n’ont même pas pris la peine du déplacement en optant pour la politique où excelle le parti d’extrême droite, celle de la chaise vide

- 11 mars 2024 : Le Conseil d’État confirme : le Rassemblement national est bien d’extrême droite

- Le Pen chez Les Echos : amie des patrons, ennemie du peuple

- CGT : Le RN ment et on le prouve

 

Le #RN par les actes : la stratégie du double-langage est une arnaque (suite) !
Partager cet article
Repost0
5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 17:44
Adopté : " L'Union Populaire jusqu'à la victoire ! "

92,80% des Insoumis ont adopté la stratégie de « l’Union populaire jusqu’à la victoire »

Aux élections européennes 2024, faisons grandir l'Union Populaire

 

 

Le samedi 16 décembre, les participant·es à l’Assemblée représentative de la France insoumise[1] ont adopté la stratégie « L’Union populaire jusqu’à la victoire », ainsi que la feuille de route du mouvement pour 2024.
Ces deux textes ont ensuite été soumis à la votation de tou·tes les insoumis·es ayant rejoint notre mouvement avant le 16 décembre 2023, entre le 16 décembre et le 3 janvier.
Au total, 57 409 insoumis·es ont participé à cette votation.
- 92,80% ont adopté la stratégie de « l’Union populaire jusqu’à la victoire »
- 90,25% ont validé la feuille de route du mouvement pour 2024
Découvrez le texte stratégique de « l’Union populaire jusqu’à la victoire » ci-dessous.

 

 

Sources : La France insoumise | mis à jour le 06/09/2024

Le moment de l’histoire est celui d’une montée en tension des sociétés humaines. En combinant leurs effets, plusieurs données mondiales étendent leur impact sur la vie de chacun·e. Ainsi avec le dérèglement climatique, la recrudescence des conflits armés, l’extension sans fin du domaine de la marchandisation, la bascule dans les procédés numériques entremêlent leurs conséquences et réorganisent tout, toujours plus vite et toujours davantage.

 

Aucun sujet ne se traite séparément. Une cause commune les domine tous : le déploiement du mode de production capitaliste et productiviste irresponsable, animé par un objectif absurde d’accumulation sans limite de profits au bénéfice d’une petite minorité et au détriment d’une grande partie du peuple qui s’enfonce dans la pauvreté, et de la planète.

 

 

- Un monde en crise, des peuples en lutte

Le meilleur comme le pire peuvent résulter de ce contexte. Un nouvel élan de la civilisation humaine, ou son effondrement ? En toute hypothèse, la solution est dans le peuple et dans sa capacité à se mettre en mouvement. Encore faut-il qu’il se donne les moyens d’agir. Il le tente de multiples manières sous toutes les latitudes. Nous sommes totalement engagé·es en son sein dans ses efforts d’insoumission. Pour y répondre, nous proposons un programme, l’Avenir en commun, une stratégie, l’union populaire pour la Révolution citoyenne, avec un mouvement évolutif et tourné vers l’action, la France insoumise, et une source de décryptage intellectuel et de formation, l’Institut La Boétie.

 

En épousant à chaque étape les causes du peuple, nous avons contribué à de magnifiques avancées. En Europe, elles confèrent à l’action du peuple de France une singularité d’audace et de combativité. La percée électorale aux élections présidentielles et législatives de l’an passé en sont un signal. Il a été amplifié par la mobilisation sociale la plus importante depuis cinquante ans dans la lutte pour le droit à la retraite à 60 ans.

 

Nous connaissons nos forces, les moyens par lesquels nous les avons acquises et par lesquels nous continuons à avancer. Mais nous connaissons aussi nos difficultés et nos faiblesses. Nombre se règlent sur le terrain par la pratique, l’initiative et la créativité de l’action militante. Le chemin se construit par nos pas.

 

Il se construit à l’heure où les idées d’extrême droite et fascistes progressent partout dans le monde et gangrènent une grande partie de l’arc politique et des médias, tenus par une poignée de milliardaires. L’idée du “ redressement moral ” de la France, la lutte “ du bien contre le mal ” chère à la théorie du choc des civilisations, le racisme, la stigmatisation des étranger·es ou d’un “ ennemi de l’intérieur ” comme boucs émissaires des difficultés sociales, la montée en puissance des politiques sécuritaires et de répression comme réponse à toute revendication légitime ne sont plus aujourd’hui l’apanage de la seule extrême droite politique.

 

La droite dans son ensemble et le président de la République lui-même souscrivent à ces idées, jusqu’à les traduire dans leurs propositions comme l’ont montré les débats sur la Loi Immigration et à réprimer toute contestation sociale ou écologique. Leur objectif est de diviser le peuple pour maintenir ce système à bout de souffle, qui engendre toujours plus de misère, de pauvreté et la destruction de nos écosystèmes, et contre lequel les contestations sociales légitimes s’unissent et se multiplient. Cette banalisation des idées d’extrême droite se traduit dans les rues où des groupuscules violents profitent d’un climat d’impunité pour défiler aux cris de slogans racistes ou pour intimider une partie de la population

 

Dans ce contexte :

  • il est de notre responsabilité d’opposer à ces logiques de division le regroupement du peuple autour de causes communes en rupture avec l’ordre établi, comme l’a fait en son temps le Front populaire et le mouvement ouvrier face à la menace des ligues fascistes.
  • C’est notre rôle de démonter l’arnaque sociale du Rassemblement national, en particulier dans les secteurs géographiques où l’extrême droite a réussi à renforcer son implantation.
  • Et c’est notre devoir de nous doter des moyens d’auto-défense nécessaires pour garantir notre capacité à défendre nos idées dans la société.

 

Il n’y a aucune fatalité ! Là encore, la victoire du Front populaire sur la base d’un grand programme social en 1936 et en pleine montée des idées d’extrême droite montre que le succès est possible. Le pays balance entre la mobilisation collective et le repli sur soi. Tout est possible. Notre devoir est d’offrir une alternative au macronisme déclinant et à l’extrême droite menaçante. Nous refusons la survie d’un pouvoir qui ne tient qu’à travers des 49.3 à répétition et nous voulons bâtir une 6ème République écologique et sociale.

 

Dans cette optique, notre tactique d’action est confrontée à l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la NUPES. L’Union populaire, c’est-à-dire le rassemblement du peuple autour de causes communes et d’une politique de rupture avec le système, reste notre stratégie. Nous devons donc nous demander simplement et concrètement comment la faire vivre dans de nouvelles conditions plus durables, en lien avec les grandes forces sociales du pays et celles et ceux qui résistent politiquement à la normalisation de toute vie par un système injuste et prédateur de notre planète.

 

Nous devons faire l’union populaire dans des formes comprises du grand nombre pour qui la crédibilité commence par la clarté des méthodes, des objectifs et le respect mutuel dans l’action. Sans rancune ni procès contre celles et ceux qui portent la responsabilité de cette impasse, en conservant toujours la possibilité de les faire changer d’avis, nous nous en tiendrons à un choix positif : comment continuer à travailler à l’Union populaire ? Ce texte se concentre sur cette seule question et propose une façon d’agir concrète.

 

 

- Les insoumises et insoumis, premiers artisans et partisans de la Nupes

En mai 2022, après le résultat de 22 % de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle, nous avons constitué la NUPES[2]. Sa mise en place fut un événement inédit. Pour la première fois de l’histoire, nous avons présenté, sur toutes les circonscriptions de l’hexagone, des candidatures communes porteuses d’un programme de gouvernement[4], en rupture avec le capitalisme et le productivisme.

 

Il s’en est fallu de peu, en voix comme en pourcentage, pour qu’elle obtienne l’élection d’une majorité de député·es à l’Assemblée nationale. La NUPES est arrivée en tête du premier tour et elle a multiplié par trois le nombre de député·es de l’opposition de gauche. Elle a donné l’espoir d’une véritable alternative pour des millions de citoyennes et de citoyens face au macronisme et à la menace de l’extrême droite.

 

Depuis lors, les insoumis·es se sont mobilisé·es, nationalement comme localement, partout en France pour travailler au renforcement de la NUPES à travers des initiatives communes, car c’est bien l’action de terrain qui convainc et fédère.

  • Nous avons ainsi proposé d’initier partout des “ assemblées de la NUPES ” à l’échelle des communes ou des circonscriptions permettant de réunir toutes celles et tous ceux qui voulaient défendre son programme.
  • Nous avons souhaité faire vivre et grandir le Parlement de la NUPES[3], mis en place pendant les élections législatives afin de réunir des figures syndicales et associatives, les intellectuel·les et les personnalités du monde de l’art et de la culture.
  • Nous nous sommes battu·es pour construire la NUPES aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat en proposant un groupe commun à l’Assemblée nationale et des listes communes pour les élections sénatoriales.
  • Nous avons milité et soutenu toutes les initiatives pour former une liste commune aux élections européennes dont celles des jeunes de la NUPES et avons proposé aux écologistes de conduire cette liste de rassemblement.
  • Nous avons souhaité préparer ensemble les élections municipales.

Nous nous sommes mobilisé·es sans cesse pour renforcer la NUPES, plus court chemin pour permettre la prise du pouvoir en 2027 et gouverner pour l’intérêt général.

 

 

- Les blocages de la " gauche d'avant "

Malheureusement, malgré tous nos efforts et les attentes populaires, notre volonté d’approfondir la NUPES s’est heurtée aux blocages des appareils de la « gauche d’avant ». Ainsi, nos différentes propositions ont toutes, sans exception, été refusées par une partie ou par l’ensemble des autres forces de la NUPES. Et à aucun moment, il ne nous a été fait de contre-propositions permettant de dépasser des situations de blocage. Si certains de nos partenaires ont pu y contribuer, c’est bien souvent la persévérance des insoumis·es qui a permis que des assemblées locales se réunissent ou que des actions conjointes se fassent sur le terrain.

 

De fait, face à cette obstruction organisée, notre rassemblement inédit s’est vite réduit à une simple structure de coordination entre groupes parlementaires à l’Assemblée nationale. Et les derniers mois ont révélé les tentations de certains de nos partenaires à rompre avec le programme de la NUPES pour revenir aux logiques de la gauche d’avant, qui soutient et se compromet, qui s’aligne avec les théories du choc des civilisations en excluant la France insoumise.

 

Nous connaissons la suite :

  • début octobre, le PCF, après maintes déclarations hostiles, a pris la décision de quitter la NUPES ;
  • le PS a suspendu sa participation aux réunions de l’intergroupe à l’Assemblée nationale avant d’effacer toute référence à notre alliance dans le nom de son groupe parlementaire ;
  • quant à EELV, sa direction persiste à empêcher toute liste commune de la NUPES aux élections européennes et a refusé la poursuite du Parlement de la NUPES.

 

 

-  L’Union Populaire jusqu'à la victoire !
Mais les raisons qui ont conduit à vouloir la NUPES demeurent. Tout comme les espoirs qu’elle a suscités. Ils ne peuvent pas être effacés par le refus de telle ou telle formation politique de poursuivre sur le chemin de l’unité. Tout comme il ne peut pas être question de remettre en cause des engagements programmatiques pris devant les électrices et les électeurs.

 

Peut-on poursuivre et renforcer la démarche ? Oui, en élargissant l’adhésion populaire autour du programme de la NUPES, en combattant sans relâche l’abstention, la résignation et le repli sur soi. C’est à l’ensemble des groupes politiques, personnalités, militant·es engagé·es dans une organisation politique, syndicalistes, militant·es du monde associatif, citoyen·nes que nous nous adressons.

 

Nous leur disons que le refus objecté par des appareils politiques de la gauche d’avant ne doit pas empêcher de nous réunir pour préparer ensemble la grande confrontation démocratique de 2027. Et pour cela nous devons faire de chaque rendez-vous électoral un rendez-vous d’adhésion avec notre programme de rupture et notre méthode d’implication populaire à la base. Nous leur proposons :

  • de nous retrouver ensemble dans un nouvel espace, inspiré du Parlement de l’Union populaire, pour faire vivre notre démarche de rassemblement ;
  • de nous regrouper partout en France dans des assemblées de l’Union populaire ouvertes à toutes celles et tous ceux qui se retrouvent dans le programme ;
  • de poursuivre le travail programmatique des jeunes de la NUPES[5], à partir du programme partagé déjà signé entre les partis en 2022, pour porter un programme commun pour les élections européennes de juin 2024 ;
  • de bâtir ensemble une liste commune de candidat·es pour porter ce programme dans cette élection ;
  • d’œuvrer ensemble dans le cadre de cette Union populaire à la préparation de tous les scrutins suivants, à commencer par les élections municipales et consulaires de 2026 ;
  • de réunir une Convention de l’Union populaire le week-end des 16 et 17 mars prochain afin de lancer ensemble cette dynamique.

 

 

-  Aux élections européennes, faisons grandir l'Union Populaire !
Les élections européennes de juin 2024 auraient dû être l’occasion d’une liste commune de la NUPES. C’était là se donner les meilleures chances de battre les macronistes et l’extrême droite, de prolonger l’espoir de notre victoire au premier tour des législatives et de préparer la prise du pouvoir en 2027. Mais cette possibilité a été refusée par les appareils écologistes, communistes et socialistes, malgré le travail programmatique et la démarche formidable engagée par les jeunes de la NUPES. Cela ne doit pas nous arrêter. L’union peut se faire sans ceux qui la divisent. C’est notre devoir de l’entreprendre.

 

C’est pourquoi, en cohérence avec notre démarche de construction de l’Union populaire, nous porterons une liste ouverte, porteuse du programme commun de la NUPES[4]. Manon Aubry, co-présidente du groupe de la Gauche au Parlement européen, sera en charge de la coordination du travail préparatoire à ces élections, en lien avec Nathalie Oziol et Paul Vannier, pour l’espace Batailles électorales, et avec Clémence Guetté et Hadrien Clouet, pour l’espace Bataille des idées.

 


-  Défendre le programme commun de la Nupes
Pendant cette campagne, nous défendrons les propositions du programme commun de la NUPES[4], comprenant notamment un chapitre entier sur les questions européennes, autour duquel ont été élu·es 151 député·es à l’Assemblée nationale. Nous nous appuierons également sur le travail programmatique des jeunes de la NUPES[5], sur le travail des groupes thématiques de la France insoumise et sur les propositions des syndicalistes, activistes, militant·es associatifs, intellectuel·les ou artistes qui s’associeront à cette démarche.

 

Ce programme présentera les combats concrets que mèneront les eurodéputé·es de l’Union populaire, dans la continuité du travail effectué depuis 2019 par la délégation insoumise au Parlement européen : pour la conquête de nouveaux droits écologiques, féministes, sociaux et démocratiques, face à l’arc réactionnaire qui se constitue à Bruxelles et à Strasbourg alliant une partie des néolibéraux jusqu’à l’extrême droite.

Face à l’explosion des prix, à la maltraitance sociale qui frappe les peuples en Europe, à la multiplication des catastrophes climatiques, notre programme porte une rupture avec le cours actuel néolibéral, productiviste et anti-démocratique de l’Union européenne. Nous devons rompre avec les dogmes néolibéraux d’austérité, de libre-échange et de marché : cela devra nécessairement passer par des rapports de force et par la désobéissance pour revoir les traités européens en profondeur.

 

Fidèles à notre doctrine du non-alignement, nous serons également les défenseur·es de la paix, du respect du droit international et de la justice pénale internationale en toute circonstance contre les invasions, les crimes de guerre et le crime organisé au niveau mondial. C’est pourquoi nous porterons l’exigence de cessez-le-feu immédiat et permanent en Palestine et la demande de sanctions contre le gouvernement israélien responsable des massacres à Gazaet des exactions des colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

 

-  Une liste à l'image de l'Union Populaire
Notre liste sera bien évidemment à l’image de l’Union populaire, en regroupant des organisations politiques, des syndicalistes, des militant·es des associations, des intellectuel·es et des figures engagées dans les combats sociaux, écologistes, féministes, antiracistes ou altermondialistes. Elle sera à l’image du peuple dans toute sa diversité.

 

Elle s’appuiera sur le travail et l’expérience de la délégation des eurodéputé·es insoumis·es et sera ouverte à toutes celles et ceux qui souhaitent une rupture avec les politiques européennes actuelles pour répondre aux défis du chaos climatique, à l’explosion des inégalités et à l’instabilité géopolitique que notre continent doit d’urgence relever. Elle le fera en lien avec nos allié·es à travers toute l’Union européenne, rassemblé·es au sein de la coalition « Maintenant le Peuple » que nous voulons élargir à de nouveaux partenaires européens.

 

En pratique, et dès le mois de janvier 2024, un appel à candidatures sera adressé aux insoumis·es souhaitant s’engager comme candidat·e dans notre campagne européenne. Les candidatures reçues seront transmises aux boucles départementales du département de résidence de ces candidat·es, chargées de les examiner entre le 17 et le 25 janvier 2024 en vue de transmettre un avis au Comité électoral de la France insoumise.

 

Parallèlement, nous travaillerons à l’ouverture de notre liste à des candidatures d’Union populaire hors des rangs actuels de la France insoumise. Au cours du mois de février, le Comité électoral de la France insoumise élaborera et ordonnera notre liste de 83 candidat·es puis proposera cette liste à l’approbation des insoumis·es par un vote en ligne. Le programme et la liste seront présentés en mars 2024 lors de la Convention de l’Union populaire.

 

 

🔴 A votre disposition en téléchargement : La Stratégie : « L’union populaire jusqu’à la victoire » !

Partager cet article
Repost0
29 décembre 2023 5 29 /12 /décembre /2023 17:31

Cet article est reposté depuis Allain GRAUX.

Javier Milei, en campagne le 25 septembre 2023 pour le scrutin 19 novembre, brandit sa tronçonneuse dont il fait un symbole. PHOTO CHRISTINA SILLE/REUTERS

Javier Milei, en campagne le 25 septembre 2023 pour le scrutin 19 novembre, brandit sa tronçonneuse dont il fait un symbole. PHOTO CHRISTINA SILLE/REUTERS

Partager cet article
Repost0
25 décembre 2023 1 25 /12 /décembre /2023 14:04
STOP ! Car avec Raphaël Glucksmann, un autre Macron est possible
STOP ! Car avec Raphaël Glucksmann, un autre Macron est possible

Les médias ont essayé Roussel pour contrer Mélenchon. Ça ne marche pas. Maintenant c'est Gluckmann pour contrer LFI aux européennes...

Ça ne marchera pas, car il est le nouvel enfant prodige de la bourgeoisie de gauche[6] !

Nous avons besoin d'une gauche radicale, pas d'un Macron Bis, d'un va-t-en-guerre, partisan de l'adhésion de l'Ukraine à l'UE pour le plus grand plaisir du marché[7]  ! 

 

 

Raphaël Glucksmann, l’eurodéputé, qui copréside le petit parti Place publique, nouvel espoir de la gauche réformiste, libérale à la sauce Cazeneuve, Hollande, en passant par la présidente d'Occitanie Carole Delga... ou déçus de Macron[1] qui ne se retrouve pas dans le bruit et la fureur : « Il faut que nous devenions un aimant politique » dit le tenant d’une « social-démocratie molle ».

Outre ses ambitions pour les européennes de 2024, la candidature commune en gestation PS PCF EELV pour 2027 qu'annoncent les TRACTATIONS en cours confirmées par Tondelier[2], travaillée par Faure, Autain, Guedj, Bayou, Faucillon, Ruffin[5], adoubé par l'ex-eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit, fera pschitt.

 

 

Sources : Pierre Rimbert | mis à jour le 11/06/2024

-  Il a 44 ans, des diplômes clinquants, un regard habité et des envies de changement.

Entouré de jeunes chefs d’entreprise et de « porteurs de causes » issus de la « société civile », en 1018, il lance un « mouvement politique » destiné à « sauver les démocraties libérales » menacées par l’« insurrection populiste » [NDLR : pour ne pas dire #Populaire]. Parce que c’est notre projet, exhorte-t-il, « à nous, désormais, de marcher ».

 

 

-  Après la formation de M. Emmanuel Macron, voici " Place publique ", fondée en novembre par l’essayiste Raphaël Glucksmann.

L’un domine le centre droit ; l’autre investit le centre gauche, où la désintégration du Parti socialiste laisse un vide et des classes moyennes cultivées désemparées. D’où va-t-on désormais proclamer que rien ne va plus et qu’il faut tout changer — sauf l’essentiel : les structures économiques et sociales ? Avec Les Enfants du vide (publié en 2018 Allary Éditions), livre-manifeste publié cet automne, Glucksmann a d’un coup comblé la béance. De L’Obs à L’Humanité en passant par Mediapart, on s’arrache l’homme providentiel. Il est chez lui sur France Inter, louangé permanent au Monde, en « une » de Libération, en couverture de Politis. Des personnalités socialistes, écologistes ou communistes projettent sur son visage souriant leurs aspirations ravalées. Glucksmann a compris que son public cible n’aimait rien tant que battre sa coulpe, triturer sa mauvaise conscience, ruminer ses échecs et y remédier au moyen de recettes toujours identiques, mais ripolinées aux couleurs du jour — le vert, en l’occurrence. Cela tombe bien : Raphaël, qui s’est souvent trompé, met en scène confessions et conversion. À L’Obs (4 octobre 2018), il confie : « Je dois réapprendre à m’oublier. » Ambitieux programme.

 

Lui qui fut tour à tour de rôle :

  • admirateur de M. Nicolas Sarkozy en 2008 ;
  • animateur de la revue néoconservatrice Le Meilleur des mondes ;
  • conseiller du président géorgien néolibéral et atlantiste Mikheïl Saakachvili, lui qui admettait volontiers : « Ça ne m’a jamais fait vibrer de manifester pour les retraites » (M Le magazine du Monde, 22 mars 2014)[4] ;

Les réformes de Saakachvili en Géorgie – conseillé par Glucksmann de 2005 à 2012 – sont pourtant loin d’être anodines : abolition du salaire minimum, licenciement de 60 000 fonctionnaires, abaissement de l’impôt sur les sociétés de 20 % à 15 %, et de l’impôt sur les dividendes de 10 % à 5 %. En 2009, la Géorgie était d’ailleurs considérée par Forbes comme le quatrième pays avec la pression fiscale la plus faible au monde.

  • et se déclarait au printemps 2017 « fier » de l’élection de M. Macron, revendique à présent Occupy Wall Street et dit « nous » quand il parle de la gauche. « On a zappé complètement la question sociale », admet-il. « Mon logiciel de pensée a contribué à former l’impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui » (Mediapart, 14 novembre 2018). La mise à jour dudit « logiciel » copie-colle les constats effectués depuis des lustres par ceux que combattait hier Raphaël : « On voit les entreprises multinationales refuser les lois des nations et chercher à leur imposer les leurs. On voit les banques sauvées par l’argent public maquiller leurs comptes et cacher leurs fonds dans des paradis fiscaux. » À tout cela s’ajoute la menace d’un anéantissement de la planète par le réchauffement climatique ;
  • veut unifier la gauche (sans La France insoumise) en vue des élections européennes de 2019, mais sa proposition est rejetée par Europe Écologie Les Verts et n’aboutit ni avec Génération.s ni avec le Parti communiste français ;
  • est le 16 mars 2019, soutenu par la direction du Parti socialiste à la tête d'une liste d'alliance avec PP et Nouvelle Donne aux européennes. Cette décision suscite des critiques au sein de PP, que décide de quitter Thomas Porcher, dénonçant une « trahison » et l'absence de « vote en interne » sur la question. Claire Nouvian quitte également le mouvement et expose huit mois après les élections européennes les motifs de son départ lors d'une interview accordée à L'Obs décrivant des « pratiques politiques exécrables » et une incompatibilité de personnalité avec Raphaël Glucksmann[3]...

se retrouve, le 26 mai 2019, élu député européen, sa liste étant arrivée en sixième position, avec 6,2 % des suffrages exprimés et six élus.

 

 

-  Alors, que faire ?

Contre « les anciennes idéologies, les vieux partis, les antiques structures », contre les inégalités et le gaz carbonique, Glucksmann propose plus de participation citoyenne, plus d’écologie, plus d’Europe. « Nous assumons l’horizon d’une République européenne », écrit-il. Des « porteurs de causes » aussi frétillants que MM. Valéry Giscard d’Estaing, François Bayrou, Daniel Cohn-Bendit et Bernard-Henri Lévy ânonnent les éléments de ce credo depuis bientôt quatre décennies. Les papys du vide ont trouvé leur héritier.

 

 

-  A nous de construire l'Avenir avec l'Union Populaire

 

 

🔴 dont on a déjà le programme 👇

 

Programme partagé de gouvernement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale

 

 

-  Raphaël Glucksmann : " un autre Macron est possible "

Dès le début de sa campagne. Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti socialiste pour les élections européennes du 9 juin prochain, a expliqué, pour défendre sa candidature, qu'elle devait permettre de sortir de ce qu'il appelait le triptyque Macron, Mélenchon, Le Pen. Il suggérait ainsi que le débat public, à quelques mois de ces élections, valorisait principalement les macronistes, les insoumis et l'extrême droite. Mais la réalité est un peu différente.
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, par Sébastien Fontenelle.

 

 

-  Macron - Glucksmann : combien de points communs ?

Mais a quelle heure est il censé être de gauche ? Aucune, la preuve ci-dessous

 

 

Notes :

[1] Jamais encarté dans un parti, le député européen sera la tête de liste des socialistes aux élections européennes de juin

[2] PRÉSIDENTIELLE 2027: MARINE TONDELIER ANNONCE QU'UNE CANDIDATURE COMMUNE DE LA GAUCHE " SE PRÉPARE "

[3] « Dégoutée » par la politique, Claire Nouvian dégomme Glucksmann, Place publique et le PS

[4] Dans la famille Glucksmann, le fils est conseiller du chef d'Etat géorgien, Mikheïl Saakachvili.

[4bis] RAPHAËL GLUCKSMANN, NOUVEL ENFANT PRODIGE DE LA BOURGEOISIE DE GAUCHE

[5] « Ruffin fait du bien à la politique »

[6RAPHAËL GLUCKSMANN, NOUVEL ENFANT PRODIGE DE LA BOURGEOISIE DE GAUCHE

[7Raphaël Glucksmann “ Si vous votez pour nous, nous soutiendrons l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. ”

 

Pour en savoir plus :

2019, le Conseil national du PS a approuvé une résolution désignant l'essayiste comme tête de liste pour les européennes.

Raphaël Glucksmann, nouvel espoir de la social-démocratie ?

Européennes 2024 : une « large majorité » de la gauche est pro-européenne estime Raphaël Glucksmann

- Manuel Bompard LFI élections européennes 2024 : “ Il est hors de question de se ranger derrière Raphaël Glucksmann”. L’eurodéputé “ participe d’un groupe au Parlement européen qui gouverne l’UE avec les macronistes et la droite. Nous sommes dans l’opposition. ”

- Martine Billard : Enjeux des européennes à gauche

- Le hollandisme, la gôche anti-Mélenchon, c’est non. Belle mise au clair de François Ruffin sur Raphaël Glucksmann !

- Raphaël Glucksmann : un " humaniste " à géométrie variable

Raphaël Glucksmann, l’imposture de la gauche du dollar ?

- À quoi sert Raphaël Glucksmann ?

- L'union de la gauche sans Mélenchon ? Réponse de Manon Aubry à Gluxmann

RAPHAËL GLUCKSMANN, NOUVEL ENFANT PRODIGE DE LA BOURGEOISIE DE GAUCHE

Pour Glucksmann et le PS, maintenant c'est la confrontation

- Raphaël Glucksmann, fossoyeur du nouveau front populaire : « Il n’y aura pas d’accord avec LFI »

 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2023 5 22 /12 /décembre /2023 14:22

Faire la politique de Le Pen pour éviter que Le Pen fasse sa politique... 

C'est la guignolade macroniste à la mode : sauter dans la piscine pour ne pas être mouillé par la pluie.

Résultat, le 19/12/2023 avec le projet de loi pour " contrôler l'immigration ", en faisant adopter ce texte Macron a œuvré à une " victoire idéologique " pour l'extrême droite dont le RN, sans qui ce texte aurait été retoqué[2] !

 

 

Largement durci par Les Républicains et approuvé par le Rassemblement national (RN), le projet de loi relative à l’asile et à l’immigration porté par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a été adopté le 19 décembre :
- Durcissement des conditions d’accès à la nationalité ;
- La préférence nationale pour les allocations familles et APL ; 
- La déchéance de nationalité ;
- La remise en cause du droit du sol ;
- Les quotas d’immigration ;
- La remise en cause de l’AME...
Toutes les digues qui protégeaient le pays depuis 1945 contre le retour du fascisme ont été dynamitées par la droite lepénisée.
Le texte final suscite indignations et condamnations jusqu’à la majorité dont vingt des députés ont voté contre
[1]. Le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, a démissionné au lendemain du scrutin. Quant au RN, il jubile et revendique une « victoire idéologique » car l
e projet de loi « immigration » a bien été adopté avec les voix du Rassemblement national... il aurait été retoqué sils avaient voté contre[2].
« Clé de voûte de tous les programmes d’extrême droite », la préférence nationale faisait jusque-là l’objet d’« un vif rejet sur le reste de l’échiquier politique ». Mais les digues ont sauté.

Pourtant, « le durcissement continu de l’accès aux prestations sociales n’a eu aucun effet sur le volume des flux migratoires », écrivait Benoit Bréville en novembre 2021

 

Sources : Eric Durand | mis à jour le 13/01/2024

 

🔴 Pour lire la suite de l'article cliquez sur cette image 👇

 

 

Quand l’extrême droite occupe le terrain  Préférence nationale, un remède de charlatan

 

 

-  Loi immigration : " Élus du peuple : refusez de défigurer la France ! "

Jean-Luc Mélenchon s' adresse aux parlementaires :

  • Il débute en soulignant l'importance de cette décision pour l'image de la France et pour les personnes concernées par cette loi. Il évoque la complexité technique du texte et sa cruauté envers toutes les personnes, y compris les jeunes et les enfants visés par ses dispositions. Il pointe les mesures absurdes qui aboutissent à davantage de souffrances pour les personnes impliquées et à une confusion administrative accrue.
  • Il fait le lien entre ce projet de loi et les propositions historiques du Rassemblement National en soulignant que les mesures de ce texte reflètent le programme du RN depuis des décennies. Il appelle tous les élus du peuple à réfléchir sérieusement avant de voter cette loi, sans laisser de côté la dignité humaine, l'image et les principes de la France.
  • Il dénonce certaines dispositions du texte, telles que la restriction du regroupement familial, la remise en cause du droit du sol, la déchéance de nationalité, qui rendent la vie des gens plus difficile sans aucun bénéfice concret pour la société.
  • Il s'oppose aux mesures concernant le droit du sol soulignant que la nation française se construit à travers les générations, par l'éducation des enfants dans la langue et les lois communes. Il remet en question l'idée de la nation française comme nation ethnique et insiste sur les principes de liberté, égalité et fraternité.
  • Il critique également d'autres mesures comme la mise en place de cautions pour les visas des étudiants étrangers, exprimant la nécessité d'accueillir des personnes de différentes origines et de ne pas se couper du monde francophone.

 

Il conclut en appelant à ne pas voter cette loi et en incitant le peuple à contacter ses parlementaires pour exprimer son opposition à cette législation. Il en va de l'idée collective que l'on se fait de la patrie commune.

 

 

-  Loi immigration : Comprendre l'absurdité et la cruauté de la loi immigration adoptée par le parlement 

Jean-Luc Mélenchon :

  • commence par critiquer le contournement du processus démocratique par l'utilisation du 49.3 par le gouvernement ;
  • s'inquiète de la banalisation de cette pratique et souligne le fait que la loi de finances a été adoptée deux années de suite sans être votée, ce qui crée une ambiance particulière à la fin de l'année parlementaire ;
  • exprime ensuite sa déception quant à l'échec de la proposition de loi insoumise pour bloquer les prix, et critique le rejet des députés insoumis de commissions d'enquête parlementaires qu’ils avaient pourtant proposés, notamment celles sur les crèches publiques de William Martinet et celle de Jean-Philippe Nilor sur les conditions dans lesquelles l’Etat agit face au dérèglement climatique ;
  • enfin, il revient sur la nouvelle loi immigration, la jugeant absurde et cruelle et remet en question l'existence d'une prétendue " vague migratoire " et souligne que la nationalité ne devrait pas être définie par la couleur de peau, la langue ou la religion ;
  • il termine en détaillant les différentes mesures absurdes de la loi immigration.
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2023 7 10 /12 /décembre /2023 12:25
Au delà des justificatifs médiatiques & politiques fallacieux pourquoi est-il la cible ?

🔴 Parce qu'il est membre fondateur et stratège de la seule force de gauche, la France insoumise, qui porte un programme en rupture avec le système néolibéral[1] & approuvé par 22% des citoyens[2], et se met au service du peuple ;

 

🔴 Parce qu'il est le seul leader politique a prôner une politique migratoire humaniste et réaliste, et fera face aux gens qui sont obligés de quitter leur pays (tout faire pour qu’ils n’aient pas à partir et les accueillir dignement et humainement dans notre pays)[7]


🔴 Parce qu'il est l'un des principaux acteur de la seule force politique qui incarne la colère du peuple, et, sans ambiguïté combat l'antisémitisme, le racisme[3] et défend la laïcité[6] ;


🔴 Par