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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 08:05
Heinrich Himmler, le chef de la Gestapo et de la Waffen SS, sur le front russe, en 1942.(1)

Heinrich Himmler, le chef de la Gestapo et de la Waffen SS, sur le front russe, en 1942.(1)

Oui, le RN est « l’héritier de Pétain », le FN a été fondé par des anciens nazis[0] !

Malgré cette histoire, les médias dominants et le camp présidentiel passent leur temps à dédiaboliser le RN issu du FN

 

 

L'idéologie des combattants volontaires des légions nazies contre le «judéo-bolchevisme» a alimenté les idées de l’extrême droite radicale d’après-guerre et lui a donné la capacité de se réorganiser.

 

 

Sources : SlateFR par Nicolas LebourgLebourg | mis à jour le 16/01/2024

En faisant du 8 mai un jour férié, le Président François Mitterrand a voulu souligner comment la victoire contre le nazisme était celle de l’ensemble des Français. Il prolongeait ainsi le récit gaullo-communiste, opposant une France de la Résistance à un gouvernement de Vichy qui n’eût été que trahison de quelques élites. A dire vrai, la défaite de l’Axe fut aussi celle de certains Français.

 

 

- En effet, sur ses 900.000 membres en 1944, la Waffen-SS était composée pour moitié de non-Allemands.

Ce que l’extrême droite radicale nomme «la grande armée européenne» avait attiré son lot de Français, acquis à l’édification du « Nouvel ordre européen » promis par la propagande nazie. Quelles étaient ces unités françaises ? Quels hommes y trouvait-on ?...

 

Avec l'ouverture du front de l’Est le 22 juin 1941, la propagande du IIIe Reich abandonne le nationalisme grand-allemand et affirme prendre la tête d'une croisade pour la sauvegarde de l'Europe. Pour la propagande pro-germanique, l'Alliance des Anglais, des Américains et des Soviétiques implique bientôt de désigner l'unité européenne comme prise entre les mâchoires d'un ennemi unique.

 

Capitalisme et communisme seraient les deux éléments matérialistes désagrégeant les nations et les âmes des peuples au profit de l'instauration d'une ploutocratie juive planétaire. Le discours sur « l’anéantissement » du « judéo-bolchevisme » désigne dorénavant un monstre judéo-américano-soviétique dont «l’impérialisme» agresserait l’Europe.

 

🔴 En France, dès l'ouverture du front oriental, les principaux groupements collaborationnistes lancent ensemble la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme (LVF) qui constitue le 638e régiment de la 7e division de la Wehrmacht (6.000 hommes). Un des cadres de l'Institut des Questions Juives envisage de donner pour symbole à la nouvelle troupe… une croix gammée bleu-blanc-rouge… Le cardinal Baudrillart apporte sa bénédiction à la LVF en considérant que «cette légion constitue une chevalerie nouvelle. Ces légionnaires sont les croisés du XXe siècle». Les volontaires prêtent serment à Hitler le 12 octobre 1941.

 

 

- Les Croisés contre le bolchevisme
Deux des chefs politiques collaborationnistes font le pas de l’engagement: Jacques Doriot et Pierre Clémenti.

  • Le premier est issu du communisme et est le leader du Parti Populaire Français, un parti adepte d’un conservatisme de choc habillé d’un style fasciste.

L’engagement européen mène à une radicalisation de Doriot et du PPF, qui en 1943 n’hésitent plus à se revendiquer « totalitaire » et « européen ». L’engagement de Doriot lui permet d’accroitre son aura auprès des plus ardents collaborationnistes, mais attire force antipathie au PPF. Pour guider le parti durant ses absences, il le confie à Victor Barthélémy (futur secrétaire-général du Front national). Il est abattu en Allemagne en 1945.

  • Le second leader à prendre l’uniforme de la LVF est Pierre Clémenti.

Son Parti Français National-Collectiviste (il s’appelait national-communiste mais l’Occupant lui a demandé de changer de nom) est bien plus modeste et, malgré son nom, relève d’une extrême droite assez classique. Quoique condamné à mort à la Libération, il sera ensuite de tous les coups de l’extrême droite radicale européenne, en particulier au sein d’une Internationale, le Nouveau ordre européen, fondée en 1951 par l’ex-trotskyste, ex-stalinien et ex Waffen-SS René Binet

 

L’anticommunisme est bien le ciment de cet engagement. Il s’agit d’un thème populaire, apte à entraîner le soutien de masses et à susciter des vocations. En 1942, sous l'impulsion des services de propagande allemands, le Comité d'Action Antibolchevique produit une exposition « Le Bolchevisme contre l'Europe », parrainée par les pays européens de l'Axe. Elle reçoit 370.000 visiteurs à Paris, 160.000 à Lille, et encore près de 30.000 à Toulouse où elle se trouve entre le 6 mai et 8 juin 1944.

 

Affiche pour le recrutement des Français.

La LVF dispose de son propre organe de propagande pour mobiliser ses membres : Le Combattant européen. Il est dirigé par Marc Augier, ancien militant de gauche et futur écrivain à succès sous le pseudonyme de Saint Loup. Saint Loup popularisera dans les années 1960-1970 une vision «pop» de la SS, lui inventant une fraction ésotérique prête au coup de force pour imposer une Europe des régions. Mais, dès la guerre, il a le goût de la romance… 

 

Qu’importe que l’action militaire de la LVF soit tout à fait médiocre, Augier excelle à transformer le récit de sa faiblesse combattante en drame épique. Il sait donner une perspective. Membre du « Groupe Collaboration », il a dirigé sa branche des Jeunes de l’Europe Nouvelle. Ses militants diffusent en France, La Jeune Europe, un journal destiné aux jeunes intellectuels, publiant dans ses colonnes toute l’intelligentsia de l’extrême droite européenne, lancé en 12 langues en 1942 afin de représenter la concorde continentale naissant avec la SS européenne. Les militants passent ensuite pour l'essentiel à la Milice ou à la  brigade SS Frankreich.

 

🔴 La Milice est quant à elle fondée en janvier 1943 afin de soutenir l'effort allemand dans le cadre de la répression de la Résistance. Pour la Milice, il n’y a pas de différence entre front de l’Est et guerre civile intérieure : elle ne voit là qu’un seul ennemi. Son chef Joseph Darnand souhaite la transformer en parti unique, et en formation armée unique absorbant la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme qui combat à l'Est. En août, il renforce sa position en jurant fidélité à Hitler et intégrant la Waffen-SS. Avec ses 25.000 miliciens, dont un grand nombre inactifs, il escompte radicaliser le régime de Vichy pour l'entraîner de l'autoritarisme vers le totalitarisme. Il sera exécuté à la Libération.

 

 

- La Waffen-SS française
En 1943, le IIIe Reich accorde aux Français le droit de rejoindre la Waffen-SS au sein de la brigade Frankreich (2.500 hommes). Les brochures promouvant l'engagement alternent l'argumentaire idéologique magnifiant « l'union de la jeunesse européenne contre le nihilisme bolcheviste » et un descriptif sportif (les SS à la plage, à cheval, en motocyclette, etc.) et alimentaire (avec composition des menus... soit un argument de poids en son contexte). 

 

Les hommes de la Frankreich, de la LVF et des Miliciens sont enfin versés dans la Division Charlemagne de la Waffen-SS en novembre 1944 (moins de 8.000 hommes).

 

Selon François Duprat, cadre mais aussi historien des extrêmes droites, le tout premier Français accepté dans la SS fut Jean-Marie Balestre. Il était avant-guerre membre du service d’ordre de la Ligue Internationale contre l’Antisémitisme, mais dès l’été 1940, proche de Clémenti, on le trouve impliqué dans des violences antisémites en compagnie de son ami Robert Hersant.

  • Dans Devenir, (le journal des SS francophones), Balestre trace les grands traits d’une idéologie qui a plus à voir avec celle de l’extrême droite radicale d’après-guerre qu’avec le nationalisme grand-allemand. Le futur président de la Fédération Internationale du Sport Automobile (de 1978 à 1991) certifie alors que les SS français savent qu’Hitler « les conduira au triomphe total, et ils savent aussi que, grâce à eux, la France y aura participé ».
  • Dans les pages de Devenir, on est très loin de l’état d’esprit des croisés de 1941 – d’où d’ailleurs quelques tensions dans la Charlemagne. Ici, on applaudit à la mort des nations grâce à « l’homme nordique qui renaît aujourd’hui », « enraciné » et défait de « l’orientalisme » chrétien. L’écrivain Lucien Rebatet (qui participe après-guerre à la presse d’extrême droite), y salue les Allemands nazis, les Roumains de la Garde de Fer, les antisémites des Etats-Unis, les nationalistes argentins, tous ceux qui ont « l’esprit européen, l’esprit aryen, l’esprit révolutionnaire ». Et de conclure que les engagés du front de l’Est sont « l’élite de cette Internationale aryenne qui refera demain le monde sans Juifs, sans démocrates, sans trusts. Camarades SS de 18 nations, je vous adresse, le bras tendu, notre salut, le salut aryen. Mort aux juifs ! »

 

 

- Les décombres
La sortie de guerre est particulièrement délicate pour ces hommes. Ils ont franchi le Rubicon et, jusqu’au bout souvent, veulent y croire. Ainsi, le SS Marcel Lhomet écrit-il dans une lettre en date du 30 mars 1944 : « C'est un SS qui t'écris. C'est la formation SS qui parle. Nous sommes un ordre de chevalerie, un ordre de soldats, nos lois sont dures. Notre voie est toute droite, sans compromis, et notre but est la victoire européenne, de la Race. [Hitler est] l'homme qui seul est capable de façonner les destinées de l'Occident et de la France ».

 

La Charlemagne est prise dans les tourments de la fin du conflit.

  • Certains de ses hommes sont à Berlin lors de sa chute.
  • D’autres ont été faits prisonniers par les Russes sur le front de l’Est, tel Jean Castrillo, qui s’y découvre slavophile, s’y convertit à l’orthodoxie, et participera après-guerre aux débuts de la Nouvelle droite et sera un cadre du FN. Il sera alors toujours auprès de Pierre Bousquet[2].

 

Face à la débâcle, Bousquet est lui parvenu à se faire passer pour un Français du Service du Travail Obligatoire auprès de l’armée américaine. Le voici engagé par les Américains pour organiser l’arrestation puis le renvoi vers la France des collaborationnistes... Il compte dans l’extrême droite d’après-guerre. Revenu à Paris, il participe en 1946 à un groupe clandestin d’ex Waffen-SS qui tente de placer ses membres dans les mouvements anticommunistes pour pouvoir les manœuvrer.

 

 

🔴 Lorsqu’en 1972 survient la création du Front National, Bousquet n’est pas enthousiaste. C’est alors Georges Bidault, l’ancien président du Conseil National de la Résistance avec lequel il s’est lié, qui l’invite à y participer, même si lui-même préfère demeurer en retrait. C’est avec Bousquet que Jean-Marie le Pen va déposer les statuts du jeune Front National, dont l’ancien de la Charlemagne est le premier trésorier[34]. Même si lui et Castrillo quittent le FN fin 1980 en considérant que, depuis l’assassinat de Duprat, Israël tiendrait Jean-Marie le Pen, de nombreux membres de la Nouvelle droite et du FN seront à ses obsèques en 1991. 

 

En termes militaires, l’apport des Français à la SS n’a pas eu de grande importance....
Mais, en termes politiques, les anciens SS jouent après-guerre un rôle essentiel  dans la reconstruction des extrêmes droites, y faisant montre de capacités d’élaboration idéologique et organisationnelle.

 

 

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

 

 

🔴 Concrètement à titre d'exemple.....

Voici Léon Gaultier[19], chroniqueur à « Radio Vichy », un des fondateurs de la Milice française, il combattit sous l'uniforme allemand de la Waffen-SS avec le grade de Untersturmführer, il commanda une unité française sur le Front de l'Est durant l'été 1944. et fut l'un des co-fondateurs du Front National en 1972.

 

 

Cette photo[1] date de 1943 où il était Waffen SS. Vous savez ceux qui ont participé à l'extermination de juifs, tziganes, homosexuels, handicapés, autistes et j'en passe... Non le FN n'a pas changé, il a juste repeint sa façade...

 

- CONNAISSEZ VOUS LES FONDATEURS DU FN ?

  • Pierre Bousquet, secrétaire général du Parti de l'Unité Française et ancien de la division SS Charlemagne [2] ;
  • Roger Holeindre, ancien résistant, OAS, fait partie du service d'ordre de Jean-Louis Tixier-Vignancour, fondateur du Parti national populaire, participe à la fondation du FN. [3] ;
  • Alain Robert, pour Ordre nouveau et le GUD [4] ;
  • Victor Barthélemy, ancien du Parti communiste français, puis de la LVF, puis secrétaire général du PPF (voir son livre de mémoires " Du communisme au fascisme ") [5] ;
    et comme il faut frapper le fer tant qu'il est chaud, qui sont les politiques suivants ?
  • Jacques Bompard - Membre fondateur du Front national en 1972 - crée OAS Cambronne, un réseau de soutien à l'OAS. Il rejoint par la suite les rangs du mouvement étudiant d'extrême droite Occident dont il intégrera plus tard le secrétariat national puis à Ordre nouveau après la dissolution d'Occident en 1968 [6] ;
  • Jack Marchal - Adhérent du mouvement Occident dès 1966, il rejoint en 1968 le noyau fondateur du Groupe union défense (GUD) et entre à la direction politique d'Ordre nouveau, dont il dirige la presse. Il participera à ce titre à la création du Front national en 1972 avant de rejoindre deux ans après le Parti des forces nouvelles. Il a rejoint le Front national en 1984 [7] ;
  • Jean-François Galvaire - Membre d'Ordre nouveau en 1970, il fut l'un des fondateurs du Parti des forces nouvelles (PFN). Il devient par la suite conseiller régional Poitou-Charentes pour le Front national et président des Amis de National Hebdo [8] ;
  • Pascal Gauchon - ex-rédacteur en chef de Défense de l'Occident, il fut membre d'Ordre nouveau, puis devint secrétaire général du Parti des forces nouvelles, mouvement d'extrême droite, de 1974 à 1981. En mai 1979, il participe, en 4e position, derrière Michel de Saint-Pierre, Jean-Louis Tixier-Vignancour et Jean-Marie Le Pen, à la tentative de liste commune PFN/FN pour les élections européennes [9] ;
  • Martial Bild -organe du Parti des forces nouvelles (PFN), puis adhère deux ans plus tard, en septembre 1980 [10] ;
  • Didier Lecerf - Il fut membre de la direction du Parti des forces nouvelles et l'un des principaux rédacteurs du journal Pour une force nouvelle. Il rejoint, en 1984, le Front national [11] ;
  • Georges-Paul Wagner – Ancien d’Action Française, élu député des Yvelines en 1986, sous les couleurs du Rassemblement national, fondateur avec Roland Hélie et Philippe Colombani, de l'Institut d'histoire et de politique, centre de formation au service du FN [12] ;
  • Georges Theil - condamné en 2001 par la Cour d'appel de Grenoble pour contestation de crimes contre l'Humanité, condamné le 3 janvier 2006 à 6 mois de prison ferme pour des propos tombant sous le coup de la loi Gayssot qui réprime le négationnisme de la Shoah. conseiller régional FN en Rhône-Alpes de 1998 à 2004 [13] ;
  • François Brigneau, ancien milicien, condamné pour collaboration avec les nazis, relaxé, puis à nouveau condamné pour diverses raisons et notamment diffamation [14] ;
  • Dominique Chaboche, ancien de Occident [15] ;
  • André Dufraisse, ancien collaborateur [16] ;
  • François Duprat, journaliste et ancien de Ordre nouveau, diffuseur du négationnisme, assassiné en 1978 [17] ;
  • Roland Gaucher, ancien collaborateur, après-guerre, il est condamné pour intelligence avec l'ennemi [18] :
  • Léon Gaultier, ancien proche collaborateur du Secrétaire général à l'Information du gouvernement du Maréchal [19] ;
  • Pierre Marion, un des fondateurs de la Milice, il a combattu sous l'uniforme allemand de la Waffen- SS sur le Front de l'Est durant l'été 1944 ;
  • Jean-Jacques Susini – Créateur de l’OAS, condamné deux fois par contumace, à la peine de mort par la Cour de sûreté de l'État, pour son appartenance à l'OAS et comme inspirateur de l'attentat manqué contre Charles de Gaulle. Amnistié sur décision du général de Gaulle en 1968, Candidat pour le Front national aux élections législatives de 1997 dans les Bouches-du-Rhône [20] ;
  • Pierre Sergent - participant du putsch d'Alger, chef d'état major de l'OAS-Métropole en 1961, condamné à mort par contumace par deux fois en 1962 et 1964, lors du procès par la Cour de Sureté de l'État des 8 principaux dirigeants de l'OAS, amnistié en 1968. Élu en 1986 député des Pyrénées-Orientales sous l'étiquette du Front national qu'il avait rejoint en octobre 1972 [21] ;
  • Albert Rosset - a déclaré à propos des chambres à gaz (11 octobre 2004, Lyon, conférence de presse du FN, en présence de Bruno Gollnisch) : « Il faut faire la différence entre la mémoire vécue et la mémoire rapportée. Moi, j'ai vu les chambres à gaz, je les ai même utilisées. Elles ont servi à désinfecter des milliers de prisonniers, pouilleux ou atteint du typhus ». Conseiller régional Front National de la région Rhône-Alpes, élu sur le département de l'Ardèche [22] ;
  • Fabrice Robert – Militant de troisième Voie (TV) organisation nationaliste révolutionnaire française, née en 1985 de la fusion du Mouvement nationaliste révolutionnaire avec des dissidents du Parti des forces nouvelles, dissoute en 1992, réactivée en 2010 sous l'impulsion de Serge Ayoub et dissoute de nouveau en 2013. Conseiller municipal du Front national à La Courneuve [23] ;
  • Alain Renault - Secrétaire général d'Ordre nouveau, secrétaire général du Front national (FN) jusqu'en 1980 [24] ;
  • Jean Madiran - décoré de la Francisque, secrétaire de Charles Maurras, collabore à l'hebdomadaire Rivarol et à L’Action Française. Ses écrits expriment sans retenue antisémitisme et antimaçonnisme, “Nous sommes à droite de l’extrême droite.” disait-il, Compagnon de route du Front national [25] ;
  • Guillaume Luyt - Ancien militant royaliste et dirigeant d'Unité radicale, il a succédé à Samuel Maréchal comme chef du Front national de la jeunesse (FNJ) [26] ;
  • Alain de La Tocnaye – OAS , Parti nationaliste français, Mouvement Travail Patrie, condamné à mort le 4 mars 1963. Le 11 mars, sa peine est commuée en prison à perpétuité. Il est gracié et libéré en 1968, Front national, au sein duquel il n'a pas de responsabilité particulière [27] ;
  • Serge Jeanneret - Action française, chef adjoint de cabinet d'Abel Bonnard dans le gouvernement Pierre Laval. En 1986, il adhère au Front national. Il est élu conseiller régional FN d'Île-de-France, puis vice-président du groupe FN [28] ;
  • Gilbert Gilles - intègre la Waffen SS (au sein de la Division Charlemagne, avec le grade de Oberscharführer), a ensuite appartenu à l'OAS, puis adhéra au Front national [29] ;
  • Pierre Descaves -s'engage en 1961 dans l'Organisation armée secrète (OAS), rejoint le Front national en 1984, membre du comité central [30] ;
  • Jean-Pierre Cohen -adhère à 20 ans à l'OAS, Membre du comité central du Front national [31] ;
  • Christian Bouchet -rejoint en 1971 la Nouvelle Action française, cadre dirigeant du mouvement nationaliste-révolutionnaire européen, puis secrétaire-général des mouvements Troisième voie, Nouvelle résistance et Unité radicale, FN depuis 2008 [32] ;
  • Thibaut de La Tocnaye, également militant et membre du front national [33]

 

 


- La proximité du Front national et du nazisme

" Ni de près ni de loin " va répétant Marine Le Pen pour situer son parti par rapport aux mouvements d'extrême droite radicale (nazisme, néo-nazisme, fascisme, etc.). Politproductions montre ici qu'en ce qui concerne tant le passé que le présent et l'avenir, cette antienne est un déni de la part de la Présidente du Front national qui discrédite totalement son entreprise de "dédiabolisation".

 

 

Hommage du RN à Jean-Marie Le Pen, un retour aux sources nazies
Hommage du RN à Jean-Marie Le Pen, un retour aux sources nazies

 

Note :

[0] Oui, le RN est « l’héritier de Pétain », le FN a été fondé par des anciens nazis

[1]  Archive photo du «United States Holocaust Memorial Museum, courtesy of James Blevins»

[2Pierre Bousquet ; [3] Roger Holeindre ; [4] Alain Robert ; [5Victor Barthélemy ; [6Jacques Bompard ; [7Jack Marchal ; [8Jean-François Galvaire ; [9Pascal Gauchon ; [10Martial Bild ; [11Didier Lecerf ; [12Georges-Paul Wagner ; [13Georges Theil[14François Brigneau ; [15Dominique Chaboche ; [16André Dufraisse ; [17François Duprat ; [18Roland Gaucher ; [19Léon Gaultier ; [20Jean-Jacques Susini ; [21Pierre Sergent ; [22Albert Rosset , [23Fabrice Robert ; [24Alain Renault ; [25Jean Madiran : [26Guillaume Luyt ; [27Alain de La Tocnaye ; [28Serge Jeanneret ; [29Gilbert Gilles ; [30Pierre Descaves ; [31Jean-Pierre Cohen ; [32Christian Bouchet ; [33Thibaut de La Tocnaye

[34Proche de Georges Bidault, Pierre Bousquet dépose les statuts du Front national avec son premier président, Jean-Marie Le Pen, à sa fondation en 1972.

 

Pour en savoir plus :

- La collaboration au nazisme en Europe: Pétain et les autres

- La France des fondateurs du FN n’était pas à Londres, mais à Vichy

- Pierre Bousquet, premier trésorier du Front National était un ancien Waffen-SS

- Le Pen et le Vél d’Hiv : « Une tentative de créer du clivage »

- Mais, au fait, qui est l’homme qui déposa les statuts du Front national (FN) il y a 50 ans jour pour jour, le 5 octobre 1972, avec Jean-Marie Le Pen ?

Aux racines du FN. L’histoire du mouvement Ordre nouveau

RN-FN, historique d’un parti fondé par des Waffen-SS que certains veulent réhabiliter

Hommage du RN à Jean-Marie Le Pen, un retour aux sources nazies

 

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  • Pour une Révolution citoyenne par les urnes
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT  de 1978 à 2022.
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT de 1978 à 2022.

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