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10 septembre 2023 7 10 /09 /septembre /2023 13:55
L’APPEL DE LA ROCHELLE pour une véritable transition agricole et un plan de sortie des pesticides de synthèse !

La dangerosité des pesticides est aussi un problème de santé publique... nous exigeons une véritable transition agricole !

Pesticides en Charente-Maritime : « les études scientifiques ne font pas bouger les pouvoir publics[0] »

Avenir Santé Environnement et plus de 40 autres organisations lancent appellent à manifester le 16 septembre 2023 à 14h devant la Gare de La Rochelle !

 

 

Pétition à l'adresse de Emmanuel Macron - Président de la République Française, Elisabeth Borne - Première Ministre, Marc Fesneau - Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, Christophe Béchu - Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, François Braun - Ministre des Solidarités et de la Santé, Mesdames et Messieurs les Eurodéputé.e.s de France, Mesdames et Messieurs les Député.e.s, Mesdames et Messieurs les Sénatrices et Sénateurs par Avenir Santé Environnement[1]

 

 

Sources : Avenir Santé Environnement | mis à jour le 24/09/2023

- Le pourquoi du comment

L’association Avenir santé environnement[1] située sur l’agglomération de La Rochelle s’est constituée en 2018 à la suite de la multiplication de cancers pédiatriques sur la commune de Saint-Rogatien et de l'alerte sanitaire lancée par le CHU de Poitiers à l'Agence régionale de santé (ARS) concernant ce territoire.

Pesticides près de La Rochelle : 33 molécules chimiques détectées dans l’air en 2019

 

Dès 2018, une étude épidémiologique a révélé un excès de risques pour la tranche d’âge des 0-24 ans sur la commune de Saint-Rogatien[3].

  • Pesticides près de La Rochelle : 33 molécules chimiques détectées dans l’air en 2019[5] ;
  • Qui en sera étonné ? : En Charente-Maritime : les ventes de pesticides explosent depuis dix ans[6] est dénoncé en 2018.... et en 2023 " Pesticides en Charente-Maritime : toujours sur la première marche du podium pour le glyphosate[9] "

 

Depuis maintenant trois ans, les résultats d’études mettent en évidence la présence massive de pesticides autour de La Rochelle et plus particulièrement dans la plaine d’Aunis.

- La Charente-Maritime détient de bien tristes records en termes de pollution de l’air et de l’eau aux pesticides (NDLR : le Fleuve Charente, le plus pollué de France grâce au glyphosate et autres pesticides[7]) ;

- Et qu’en est-il de la pollution des sols ? 

- Qu’en est-il de l’effet cocktail occasionné par l’exposition multiple à des substances dont les niveaux dépassent les normes sanitaires (NDLR : « Peu importe les quantités, ces substances sont dangereuses »[8]) ?

- Quel risque de développer des maladies chroniques et des cancers (NDLR : Agglo de La Rochelle : pourquoi le cancer frappe-t-il plus fort qu’ailleurs ?[10]) ?

 

 

- Nous exigeons une véritable transition agricole qui passera par :

  • L’organisation d’un plan de conversion de notre modèle agricole et de ses filières ;
  • Un engagement concret portant sur un plan de SORTIE des pesticides de synthèse avant 2030 ;
  • Un investissement massif avec éco-conditionnalité à destination des agriculteurs ;
  • L’application immédiate et systématique du principe de précaution lorsque l’impact des pesticides sur les populations est prouvé ;
  • L’interdiction immédiate d’utilisation de tous les pesticides de synthèse sur les aires d’alimentation de captages d’eau potable ;
  • La révision immédiate des textes réglementaires censés encadrer l’usage des pesticides notamment le décret dit de Protection des personnes pour qu’il protègent vraiment les populations fragiles ;
  • La mise en place immédiate d’un Registre Territorialisé des Cancers sur l’ensemble du territoire français ;
  • La publication obligatoire et publique de l’interaction de toutes les molécules présentes dans la formulation d’un pesticide avant de valider une autorisation de mise sur le marché ;
  • La prise en compte du cumul des facteurs d’exposition et de la toxicité chronique des pesticides dans les recherches d’impacts.

 

 

- Pourquoi c'est important ?
En septembre 2022, plus de 80 associations, collectifs, syndicats et personnalités ont répondu favorablement à l’appel de l'association Avenir Santé Environnement en signant une tribune commune intitulée “ Nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas ”[2].

  • Cette tribune établissait alors un constat glaçant de l’impact de notre système agricole et de l’usage des pesticides sur les milieux, la biodiversité et la santé humaine.
  • Les autorités ont été interpellées, les ministères et les ministres informés mais malheureusement nos dirigeants n’ont pas saisi l’urgence dans laquelle nous nous trouvons.

 

- Et pourtant nous les avions prévenu !
Nous avions alors dressé, en nous appuyant sur plus d’une trentaine d’études, un état des lieux des savoirs en matière d’impact des pesticides en France.

Ces faits sont toujours d'actualité : 

  • La France est à l’heure actuelle l’un des principaux consommateurs de pesticides en Europe ;
  • L’air est contaminé ;
  • Les sols sont contaminés ;
  • La quasi-totalité des cours d’eau en France est contaminée ;
  • L’eau du robinet est concernée par la contamination aux pesticides ;
  • Les pesticides impactent la biodiversité ;
  • Les pesticides contaminent les cultures biologiques et menacent l’apiculture ;
  • Les plans de réduction d’usage des pesticides sont en échec ;
  • Certaines pathologies développées suite à une exposition aux pesticides sont désormais reconnues comme maladies professionnelles ;
  • Il existe de fortes présomptions entre l'exposition aux pesticides et la survenue de certains cancers pédiatriques ;
  • Récemment, il a même été démontré que les pesticides contiennent des résidus de pétrole et des métaux lourds non déclarés ce qui peut aggraver leurs toxicités[4].

Chacun de ces points est développé dans la version longue de notre tribune a retrouver juste ici[2].

 

 

- Les données scientifiques sont suffisamment avancées pour agir immédiatement !
L’Etat Français ne peut donc plus les ignorer, ni renier perpétuellement ses engagements !

  • Pour rappel, à l’automne 2021, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies reconnaissait dans la résolution 48/13 que disposer d’un environnement propre, sain et durable est un Droit Humain[11].
  • En juillet 2022, L’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré à son tour que tous les habitants de la planète ont le droit à un environnement sain[12].
  • La France a cosigné ces deux résolutions et s’est engagée à travailler à ce que tous les Français et Françaises aient le droit à un environnement sain.

     

Conformément à ses engagements, nous demandons à l’Etat Français de reconsidérer sa position sur les pesticides de synthèse qui dégradent la santé, l’environnement, et l’avenir de nos générations futures. Le modèle agricole dominant se soucie plus de la balance commerciale que de son impact sur la société.

  • Cela ne peut plus durer.
  • Parce que nous ne pourrons pas dire à nos enfants que nous ne savions pas,
  • Soyons tous au rendez vous !

 

 

 

- Écoutez ou réécoutez bien les scientifiques de  l’INRAE et du CNRS !

Les démonstrations étayées scientifiquement sont implacables

 

 

- La trop lente substitution des pesticides dangereux

Dans un rapport publié mardi 12 septembre, l’association Générations futures remet en question l’expertise rendue par deux agences réglementaires de l’Union européenne, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) sur la toxicité du glyphosate, herbicide le plus utilisé dans le monde.

 

Comme le montrent ces données compilées par la Fondation Heinrich Böll, Friends of the Earth Europe, BUND, le Pesticide Action Network Europe et La Fabrique écologique dans leur Atlas des Pesticides[13], en 2021, 44 pesticides qui devraient être remplacés selon la réglementation de l’UE étaient toujours utilisés en France. Ils étaient à peine moins nombreux à être utilisés en Allemagne (39), et c’est en Hongrie qu’on en trouvait le plus (51).

 

La lente substitution des pesticides dangereux

 

Notes :

[0] Pesticides en Charente-Maritime : « les études scientifiques ne font pas bouger les pouvoir publics »

[1AVENIR SANTÉ ENVIRONNEMENT

[2] " Nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas " : 80 organisations exigent la fin des pesticides de synthèse

[3Etude épidémiologique actualisée 2008-2018.

[4] Seralini, Gilles-Eric, and Gerald Jungers. " Toxic compounds in herbicides without glyphosate.

[5] Pesticides près de La Rochelle : 33 molécules chimiques détectées dans l’air en 2019

[6Charente-Maritime : les ventes de pesticides explosent depuis dix ans

[7le Fleuve Charente, le plus pollué de France grâce au glyphosate et autres pesticides

[8] Pesticides près de La Rochelle : « Peu importe les quantités, ces substances sont dangereuses »

[9Pesticides en Charente-Maritime : toujours sur la première marche du podium pour le glyphosate

[10Agglo de La Rochelle : pourquoi le cancer frappe-t-il plus fort qu’ailleurs ?

[11Texte intégral de la résolution 48/13

[12] L'Assemblée générale des Nations Unies reconnaît le droit de l'homme à un environnement propre, sain et durable

[13] ATLAS DES PESTICIDES Faits et chiffres sur les substances chimiques toxiques dans l’agriculture 2023

 

Pour en savoir plus :

- Pollution du fleuve Charente : glyphosate et autres pesticides font de la Charente le fleuve le plus polluée de France

France insoumise : SDHI : les pesticides poisons qu’il faut interdire !

- En 2018, les parlementaires France insoumise ont déposé un projet de loi visant à protéger la population des pesticides par l'instauration d'une zone tampon de 200 mètres autour des lieux accueillant des publics vulnérables, ainsi qu’autour des lieux d’habitations et des établissements accueillant du publicelle a été rejetée, ce sera 5 mètres Zones sans pesticides : la protection des populations passe après les lobbys "

- 23/08/2019 : Contre les pesticides, ces maires se rebiffent

Le Val-de-Marne devient le premier département de France à bannir le glyphosate

Face aux lobbys empoisonneurs, la France insoumise en première ligne pour l’interdiction du Glyphosate et autres pesticides

juillet 2022 : Pesticides près de La Rochelle : les habitants inquiets se réunissent

la France insoumise dénonce l'échec d’un État sans projet pour son agriculture et ses agriculteurs

la France insoumise exige qu'il soit mis fin à l’utilisation massive de pesticides

- Le droit à un environnement sain est un droit humain fondamental : la Résolution du CDH des Nations Unies

- Septembre 2023 : La Commission Européenne propose scandaleusement de renouveler l’autorisation du #glyphosate pour 10 ans de plus, et donc de continuer à empoisonner les gens et tout le vivant. 

 

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24 janvier 2022 1 24 /01 /janvier /2022 15:34
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !

Il faut augmenter les salaires pour pouvoir payer le bio...

Le modèle agricole doit changer de A à Z.

 

Primaire populaire, inflation, salaires, retraites, dette Covid…

 

Sources : Sud-Ouest |

- SUD OUEST : Une centaine d’artistes a appelé les candidats de gauche à participer à la primaire populaire. Vous qui ne souhaitez pas y être associé, que pensez-vous de cette initiative ?

Jean-Luc Mélenchon : Je suis choqué par la violence de ces procédés, comme mettre M. Jadot, Mme Hidalgo ou moi-même candidats contre notre gré. Je n’en dis pas plus. Trois cent mille personnes me parrainent, des dizaines de syndicalistes et personnalités. Donc je ne me sens pas concerné par cette initiative.

 

 

- SUD OUEST : Face à l’inflation, vous proposez le blocage des prix alimentaires. Comment défendre cette mesure et une juste rémunération des producteurs ?

Jean-Luc Mélenchon : Il n’y a pas de contradiction. Pour un euro que dépense le consommateur, 8 centimes vont à l’agriculteur. Le blocage sera donc répercuté sur la grande distribution qui baissera ses marges. Nous appliquerons un coefficient multiplicateur qui limitera par combien elle peut multiplier le coût de production réel à la vente. Et il n’y aura pas de vente à perte. Le blocage des prix a déjà été fait par Michel Rocard en 1991[1] sur les carburants et par Emmanuel Macron en 2020 sur les masques et le gel hydroalcoolique.

 

 

- SUD OUEST : Les produits bios sont plus chers. Comment les rendre plus accessibles ?

Jean-Luc Mélenchon : Il faut augmenter les salaires pour pouvoir payer le bio. Le modèle agricole doit changer de A à Z. L’actuel a épuisé la terre et contaminé 99 % des Français aux pesticides. Je veux supprimer le ministère de l’agriculture et le remplacer par un ministère de la production alimentaire. Produire n’importe quoi pour le marché mondial, c’est fini. Il faut produire bien pour manger tous et manger mieux.


 

- SUD OUEST : Dans le Sud-Ouest, les éleveurs de volailles sont confrontés à l’influenza aviaire[2]. Que leur proposez-vous ?

Jean-Luc Mélenchon : C’est la quatrième vague de grippe aviaire. Les élevages hyperintensifs, au-delà de la souffrance animale, facilitent les zoonoses[3], c’est-à-dire le passage des virus des animaux sauvages aux animaux domestiques puis aux êtres humains. Il faut les interdire. Pour l’instant, en France, il n’y a pas d’exemple de passage du virus de la grippe aviaire à l’être humain, mais en Asie oui. Les producteurs doivent se reconvertir. L’État doit le financer.

 

 

- SUD OUEST : Face à l’envolée des prix de l’énergie, le gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire. L’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence a touché ses limites ?
Jean-Luc Mélenchon : La démonstration est faite que le marché créé le chaos.

 

 

- SUD OUEST : Emmanuel Macron propose de miser sur le nucléaire avec le développement de mini-réacteurs…
Jean-Luc Mélenchon : Le nucléaire ne nous rend pas indépendants. Nous n’avons pas d’uranium en France[4]. Nous allons le chercher au Kazakhstan, dont le régime a montré ses limites, ou au Niger. D’ici à 2030, le nucléaire sera plus cher que les autres sources d’énergie. Je rétablirai notre indépendance énergétique grâce aux énergies en mer ou à l’hydraulique sur les rivières. Macron veut installer des mini-réacteurs nucléaires ? Qui en voudra près de chez soi ?

 

 

- SUD OUEST : L’éolien est aussi controversé…

Jean-Luc Mélenchon : L’éolien terrestre a du mal à être accepté. Et les gens ont raison de considérer importante la beauté d’un paysage. Mais dans la baie de Saint-Nazaire où ont été installés les premiers modèles d’éoliennes offshore, il n’y a pas de problèmes. Elles se trouvent au large. La mer contient 64 fois l’énergie dont nous avons besoin à terre. C’est incontournable.

 

 

- SUD OUEST : Vous plaidez la hausse du smic. Mais quid des autres salaires ?
Jean-Luc Mélenchon : On a 9 millions de pauvres et 8 millions de personnes à l’aide alimentaire. On ne peut pas vivre avec les revenus actuels. En France, cinq personnes détiennent autant que 27 millions. Il faut donc partager la richesse. Je suis pour la hausse du smic à 1 400 euros net. Quant aux autres salaires, je convoquerai en urgence les négociations annuelles obligatoires avec deux ajustements : elles auront lieu au niveau des branches et non des entreprises et devront être obligatoirement conclusives. Il faudra aussi bloquer les loyers.

 

 

- SUD OUEST : Un des marqueurs de la gauche, c’est la dépense publique. Le « quoi qu’il coûte » d’Emmanuel Macron, c’est une approche de gauche ?

Jean-Luc Mélenchon : Ce n’est pas le marché mais l’État qui a sauvé l’économie. C’est grâce au financement du chômage technique que l’appareil productif ne s’est pas effondré. Monsieur Macron a découvert un keynésianisme[5] assez classique.

 

 

- SUD OUEST : Le gouvernement maintient qu’il faudra rembourser la dette du « quoi qu’il en coûte »…

Jean-Luc Mélenchon : C’est absurde. Comment rembourser la dette ? Avec 10 milliards d’euros d’excédent budgétaire chaque année, il faudrait 270 ans. Avec 1,5 % de croissance, 248 ans. Prétendre qu’on va un jour rembourser cette dette est juste un prétexte à diminuer l’intervention de l’État. C’est pourtant le levier de développement le plus puissant. Ma proposition : annuler la dette déjà rachetée par la Banque centrale européenne[6]. Pas un épargnant privé ne serait lésé.

 

 

- SUD OUEST : La crise sanitaire prouve-t-elle qu’il y a une alternative à l’austérité ?
Jean-Luc Mélenchon : L’austérité ne sert à rien sinon à répandre du malheur. On me demande combien coûte mon programme, j’y répondrai. Mais quel est le coût du malheur ? Combien ça coûte de reculer l’âge de la retraite pour la santé ? Je rétablirai la retraite à 60 ans.

 

 

- SUD OUEST : Un candidat à la présidentielle peut-il affirmer « La République, c’est moi » ou « ma personne est sacrée » ?
Jean-Luc Mélenchon : ​​​​​​​La preuve ! Ces deux formules ont eu un très grand succès, on en a fait des t-shirts et des mugs. Comme l’a rappelé, il y a peu, le président de l’Assemblée nationale à propos des menaces de mort qui ont pesé sur les députés, les élus sont statutairement inviolables[7][8]. Ces deux phrases rappelaient dans un moment de grande tension des principes fondateurs de l’État républicain.

 

 

- SUD OUEST : Samedi, vous avez mis en cause un institut de sondage affirmant qu’il était lié au chef de l’État, ce qui est faux. Depuis vous avez effacé ce tweet. Une erreur ou vous craignez une manipulation ?
Jean-Luc Mélenchon : Un sondage qui oublie de préciser qu’il exclut de son résultat tous ceux qui ne sont pas sûrs à 100 % d’aller voter 3 mois avant est à mes yeux une manipulation. Il exprime le rêve d’une élection dont les milieux populaires très hésitants aujourd’hui s’excluraient eux-mêmes.
 

Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !

- Et pour aller plus loin....

Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !
Jean-Luc Mélenchon à « Sud Ouest » : L’austérité ne sert à rien !

 

- Et à votre disposition

 

L'HARMONIE DES ÊTRES HUMAINS ENTRE EUX ET AVEC LA NATURE.

 

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2 janvier 2022 7 02 /01 /janvier /2022 14:23
La centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis les pieds dans l’eau après la tempête fin décembre 1999

La centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis les pieds dans l’eau après la tempête fin décembre 1999

Au moment ou la Commission européenne s’apprête, avec le soutien de la France, à classer le nucléaire comme énergie verte[0]... carte sur table à l'adresse de ceux qui défendent le nucléaire au nom de la réduction de l'empreinte carbone du pays !

 

A souligner que les raisons de sortir du nucléaire sont multiples :

  • l'indépendance énergétique : il n'y a pas d'uranium en France, nous l'importons ;
  • la  vétusté des installations : deux d'entre elles (Fessenheim et Bugey) ont plus de 40 ans, treize autres ont plus de 30 ans, parmi lesquelles Tricastin, Gravelines, ou encore Blayais et Paluel ;
  • le manque de sécurité vis à vis des risques extérieurs[01] ;
  • la gestion des déchets : il n’existe toujours pas de solution durable et sûre pour gérer les déchets nucléaires[03] ;
  • le coût de la remise à niveau des installations qui pourrait contribuer à financer la transition énergétique ;
  • la militarisation de l'espace[2] à laquelle participe la France[02] et qui fait des centrales nucléaires des cibles potentielles (il suffirait d’un tir sur la centrale de Nogent et il n’y aurait plus de France. Nous serions totalement désorganisés par le déménagement de 12 millions de personnes) ;
  • le changement climatique qui menace nos installations nucléaires....👇

Lorsque l’on parle de l’énergie nucléaire et de l’évolution du climat, c’est généralement dans un certain contexte : elle peut nous fournir suffisamment d’énergie en remplacement des combustibles fossiles. Et sur le plan de la productivité, les centrales atomiques ont leur mot à dire. Mais l’énergie nucléaire n’est certainement pas le pari le plus sûr pour l’avenir. L’élévation du niveau de la mer et d’autres effets du changement climatique menacent déjà le fonctionnement de cette industrie.

 

 

Le débat sur le nucléaire civil en France

-Introduction : le Nucléaire c'est 1000 incidents par an en France
1000 incidents par an sur les installations nucléaires, en France[2bis]. Ce sont les chiffres de l’Agence de Sûreté Nucléaire, qui les répertorie. Son classement va d’un niveau 0 (incidents mineurs) à un niveau 7 (« accident majeur »), correspondant aux catastrophes de Fukushima et Tchernobyl.

 

Des incidents… parfois dissimulés ou minimisés. Ainsi, un cadre de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) a déposé plainte contre EDF[2ter]. Ses accusations sont graves. Il accuse sa direction de l’avoir écarté « pour avoir dénoncé la dissimulation d’incidents de sûreté ». Il dénonce plusieurs cas d’incidents dissimulés. Le plus flagrant a eu lieu en 2018, lorsqu’une inondation a eu lieu dans l’un des bâtiments électriques de la centrale. Ses supérieurs l’auraient dissuadé de prévenir l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Un mois et demi plus tard sortait un rapport traitant de l’incident : celui-ci était largement minimisé.

 

  • En mars 2023, une importante fissure découverte à la centrale nucléaire de Penly[3bis], complique encore plus la situation d’EDF... et la pertinence du nucléaire.

 

 

Sources : newsmonkey | mis à jour le 08/01/2024

-Pourquoi le réchauffement climatique et l’énergie nucléaire ne font pas bon ménage ?

On attribue souvent à l’énergie nucléaire le mérite d’assurer la sécurité énergétique en période de changement climatique. De plus, les centrales sont peu émettrices de CO2. Mais, ironiquement, ce sont précisément les effets de ce changement climatique qui les sapent.


La grande majorité des centrales nucléaires en activité aujourd’hui ont été mises en service bien avant que la science du changement climatique ne soit bien établie. Deux centrales nucléaires sur cinq se trouvent sur la côte, et au moins 100 ont été construites à quelques mètres seulement au-dessus du niveau de la mer. L’énergie nucléaire est littéralement en première ligne du changement climatique – et pas dans le bon sens.

 

Des données scientifiques récentes indiquent que le niveau mondial des mers augmentera davantage et plus rapidement que ne le laissaient supposer les prédictions précédentes[3]. Dans les décennies à venir, alors que les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront plus fréquents et plus destructeurs, les vents forts et la faible pression atmosphérique provoqueront des ondes de tempête plus importantes qui pourraient menacer les installations côtières.

 

 

-Environ 516 millions de personnes se trouvent dans un rayon de 80 km autour d’une centrale nucléaire en service
Les centrales nucléaires doivent puiser dans de grandes sources d’eau pour refroidir leurs réacteurs, c’est pourquoi elles sont souvent construites près de la mer. Celles situées plus à l’intérieur des terres seront confrontées aux mêmes problèmes d’inondation dans un monde qui se réchauffe. Et les sécheresses et les incendies de forêt[4] de plus en plus graves ne font qu’accroître la menace.

 

L’élévation du niveau de la mer et d’autres effets du changement climatique menacent déjà le fonctionnement de l’industrie nucléaire. Au Moyen-Orient, par exemple, l’eau de mer devient trop chaude pour refroidir correctement les réacteurs nucléaires. En France et aux États-Unis, les rivières se sont tellement asséchées que les centrales nucléaires ont dû être fermées à des moments où leur puissance était nécessaire de toute urgence.

 

Dans le monde, environ 516 millions de personnes vivent dans un rayon de 80 kilomètres autour d’une centrale nucléaire en activité et 20 millions de personnes vivent dans un rayon de 16 kilomètres. Ces personnes sont confrontées aux risques pour la santé et la sécurité de tout futur accident nucléaire. Les efforts visant à construire des installations capables de résister au changement climatique augmenteront considérablement les coûts déjà importants liés à la construction, à l’exploitation et au démantèlement des centrales nucléaires, sans parler des déchets radioactifs..

 

 

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60% de la capacité nucléaire est menacée par l’élévation du niveau des mers, les tempêtes violentes et les pénuries d’eau de refroidissement

On attribue souvent à l’énergie nucléaire le mérite d’assurer la sécurité énergétique en période de changement climatique. Mais, ironiquement, ce sont précisément les effets de ce changement climatique qui la sapent. Les inondations, sécheresses[5] et tempêtes extrêmes, autrefois rares, deviennent de plus en plus fréquentes, rendant de plus en plus obsolètes les mesures de protection prises par l’industrie, élaborées à une époque antérieure.

 

Les risques climatiques pour les centrales nucléaires ne seront ni linéaires ni prévisibles. L’élévation du niveau des mers, les tempêtes et les fortes précipitations affectant les défenses des eaux côtières et intérieures, les barrières naturelles et artificielles atteindront leurs limites.

 

La Commission de réglementation nucléaire américaine[6] a déjà conclu que la grande majorité de ses sites nucléaires n’ont jamais été conçus pour résister aux effets climatiques futurs auxquels ils seront confrontés, et beaucoup ont déjà subi des inondations (en France ce fut le cas de la centrale du Blayais en 1999[7]).

 

Un récent rapport de l’US Army War College[8] indique également que les centrales nucléaires risquent fort d’être fermées temporairement ou définitivement en raison des menaces climatiques. En effet, 60% de la capacité nucléaire américaine est menacée par l’élévation future du niveau des mers, les tempêtes violentes et les pénuries d’eau de refroidissement. Il n’existe pas encore d’analyse de ce type pour l’Europe....

 

  • Mais les experts du climat ont, en septembre 2019, présenté leur rapport sur les océans, les régions polaires et les glaciers, selon lequel le niveau marin pourrait monter de plus d’un mètre et les inondations côtières se multiplier d’ici la fin du siècle (rapport du GIEC)[9]. D'autres scénarios argumentés considèrent que la catastrophique montée des océans ne sera pas pour dans trente ou cinquante ans, que ça ne se passera pas dans un siècle..., non, c’est pour 2030, autant dire demain[10].
  • Sans céder au catastrophisme, un courant océanique majeur de l'Atlantique menace de se détraquer, et c'est inquiétant... notamment parce-que le niveau de l'océan Atlantique connaîtra une forte hausse[11]. 

 

 

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En France, Jean-Luc Mélenchon rétablit la réalité de la situation :

“ Je voudrais débarrasser la question du nucléaire d’un aspect idéologique qui n’a rien à y faire. Je ne suis pas pour sortir du nucléaire parce que je ne supporterais pas le nucléaire. Le sujet, c’est que c’est très dangereux[12] ”. Nous sommes un pays d'une petite superficie. Je m'oppose à ce qu'on reste dans ce danger. Je veux qu'on en sorte.

 

  • " Plusieurs centrales nucléaires sont dans des zones qui vont être inondées : à Blaye, estuaire de la Gironde, ou Gravelines, dans le Nord[1][1ter]. "

« Mesdames et messieurs, s’il arrive pour notre malheur, qu’il se passe quoi que ce soit à la centrale de Gravelines, il faudra quitter Lille, Roubaix, Calais pour 10 000 ans. S’il arrive quoi que ce soit à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine qui est en amont de la capitale [Paris], il faudra évacuer 12 millions de personnes et ne pas revenir dans le secteur avant 20 000 ans », a dit le leader de la France insoumise, évoquant d’abord des accidents liés à l’âge et l’entretien des centrales[1bis] ».

 

  • " Ce que montre la militarisation de l’espace... autant de raison de démanteler le réseau des centrales françaises qui sont autant de cibles destructrices pour notre pays[2]. "

L’espace était démilitarisé par un accord signé notamment par la France et les États-Unis. Les Américains ont décidé de le déchirer et de créer un état-major de l’Espace. Macron en a fait autant.

« La menace militaire vient dorénavant de l’espace. Nous sommes de cibles. Nous présentons 58 cibles à portée de l’espace. Voilà pourquoi on ne peut pas continuer comme ça[1bis] ». 

 

  • " La guerre en Ukraine, un danger pour notre pays[18]. "

Cet événement sur lequel nous avions alerté en temps utile[19] nous rappelle que le nucléaire civil est une cible militaire possible et facile d’atteinte dans les guerres. En France, 40 millions d’habitants vivent en zone de contamination possible à moins de cent kilomètres d’une centrale. C’est 60 % de la population de notre pays. Dans l’immédiat, en temps de guerre en Europe, je demande le renforcement des mesures militaires et civiles de protection des sites nucléaires de notre pays...

 

Ukraine nucléaire – Communiqué de Jean-Luc Mélenchon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • A méditer en ce qui concerne l'indépendance énergétique de la France :

 

Le débat sur le nucléaire civil en France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2017, Jean-Luc Mélenchon dénonçait la dictature au Khazakstan... La macronie, elle, la félicitait[13].

  • Et en Août 2021 " Macron et le Président Tokaïev convenaient de renforcer encore le partenariat entre la France et le Kazakhstan, notamment dans le domaine économique.[14] " ;
  • Vive le nucléaire nous dit Macron : En 2016, plus des deux tiers de la production mondiale d’uranium provenaient des mines de trois pays dont le Kazakhstan (39,4% de la production mondiale) et alimente la France à partir des mines de Muyunkum et Tortkuduk[15]... et ce alors que la dictature poursuit son œuvre avec l’escalade de la violence et de la répression[16]... mais chut !

 

Pourquoi le réchauffement climatique et l’énergie nucléaire ne font pas bon ménage et Jean-Luc Mélenchon veut en sortir ?
Pourquoi le réchauffement climatique et l’énergie nucléaire ne font pas bon ménage et Jean-Luc Mélenchon veut en sortir ?
Pourquoi le réchauffement climatique et l’énergie nucléaire ne font pas bon ménage et Jean-Luc Mélenchon veut en sortir ?
Pourquoi le réchauffement climatique et l’énergie nucléaire ne font pas bon ménage et Jean-Luc Mélenchon veut en sortir ?
Pourquoi le réchauffement climatique et l’énergie nucléaire ne font pas bon ménage et Jean-Luc Mélenchon veut en sortir ?
Pourquoi le réchauffement climatique et l’énergie nucléaire ne font pas bon ménage et Jean-Luc Mélenchon veut en sortir ?
Pourquoi le réchauffement climatique et l’énergie nucléaire ne font pas bon ménage et Jean-Luc Mélenchon veut en sortir ?
Pourquoi le réchauffement climatique et l’énergie nucléaire ne font pas bon ménage et Jean-Luc Mélenchon veut en sortir ?

 

 

- Mélenchon défend l’éolien en mer : bientôt moins cher que le nucléaire

Le débat sur le nucléaire civil en France

L’éolien sera 30 % moins cher que le nucléaire d’ici 2030...
Lors de son déplacement au Croizic, le 15 janvier 2022, Jean-Luc Mélenchon a rappelé qu’avec le vieillissement du parc nucléaire français, les temps d’arrêts des centrales sont de plus en plus longs et de plus en plus fréquents. Le facteur de charge des éoliennes en mer est désormais équivalent à celui du nucléaire, c’est-à-dire 60 %. Il a aussi rappelé que les scientifiques étaient désormais certains que d’ici 2030 l’énergie éolienne serait 30 % moins cher que le nucléaire[17].

 

Le candidat de l’Union Populaire à l’élection présidentielle a vanté les changements apportés par une bifurcation sur l’éolien : « fabriquer, installer, entretenir, aller et venir, construire les bateaux nécessaires, former du personnel, ce sera un monde nouveau avec des activités nouvelles ». Et Jean-Luc Mélenchon conclut : « On sait le faire, ce n’est qu’une décision politique. Tout est dans la politique à cette heure. »

 

 

- Et un outil à votre disposition

 

Organiser le 100% d'énergies renouvelables en 2050 et la rénovation énergétique

 

 

-

Nucléaire : Macron un président sous influence

Sûreté, coûts, souveraineté, pollution... Mathilde Panot, députée france insoumise, rétablit la vérité sur le nucléaire dans le dernier épisode d'Expression Direct.

 

 

 

Notes :

[0LA COMMISSION EUROPÉENNE S’APPRÊTE À CLASSER LE NUCLÉAIRE COMME ÉNERGIE VERTE

[01un rapport de l’ONG Greenpeace pointe avec inquiétude la vulnérabilité des centrales françaises face au risque d’attaques extérieures

[02Un état-major de l’espace pour l’OTAN a été installé à Toulouse.

[03] En France, il n’existe toujours pas de solution durable et sûre pour gérer les déchets nucléaires

[1] Jean-Luc Melenchon : Plusieurs centrales nucléaires sont dans des zones qui vont être inondées : à Blaye, sur l’estuaire de la Gironde, ou Gravelines, dans le Nord

[1bis] Jean-Luc Melenchon : La question du nucléaire n'est pas une question idéologique mais une affaire de danger pour les êtres humains. 

[1terCLIMAT : VOICI LES VILLES DE FRANCE QUI DEVRAIENT ÊTRE ENGLOUTIES PAR LA MONTÉE DES EAUX

[2] Jean-Luc Melenchon : Ce que montre la militarisation de l’espace... autant de raison de démanteler le réseau des centrales françaises qui sont autant de cibles destructrices pour notre pays.

[2bis1000 incidents par an sur les installations nucléaires

[2ter] un cadre de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) a déposé plainte contre EDF.

[3le niveau mondial des mers augmentera davantage que ne le laissaient supposer les prédictions précédentes.

[3bis] L’importante fissure découverte à la centrale nucléaire de Penly complique encore plus la situation d’EDF

[4] les sécheresses et les incendies de forêt de plus en plus graves ne font qu’accroître la menace

[5] Le point de basculement est proche: les chaleurs extrêmes feront bientôt plus de morts que les vagues de froid

[6] la grande majorité de ses sites nucléaires n’ont jamais été conçus pour résister aux effets climatiques futurs

[7Inondation de la centrale nucléaire du Blayais en 1999

[8] Récent rapport de l’US Army War College

[9rapport du GIEC

[10Le niveau des océans pourrait s'élever de 25m dés 2030

[11] Climat : un courant océanique majeur de l'Atlantique menace de se détraquer, et c'est inquiétant

[12Le sujet, c’est que le nucléaire c’est très dangereux

[13] Le président du groupe « La France insoumise » a rappelé quelles étaient les conditions de vie de l'opposition dans ce pays et combien Nazerbaïev était un tyran qui pratique la torture, l'emprisonnement et la répression. Il a dénoncé l'hypocrisie de ceux qui, en France, parlent dans ce pays de « progrès démocratiques ». 

[14Août 2021 " Macron et le Président Tokaïev convenaient de renforcer encore le partenariat entre la France et le Kazakhstan, notamment dans le domaine économique.

[15] En 2016, plus des deux tiers de la production mondiale d’uranium provenaient des mines de trois pays dont le Kazakhstan (39,4% de la production mondiale en 2016)

[16] Au Kazakhstan, l’escalade de la violence et de la répression

[17] Mélenchon défend l’éolien en mer : bientôt moins cher que le nucléaire

[18Ukraine nucléaire – Communiqué de Jean-Luc Mélenchon

[19] Guerre en Ukraine : Jean-Luc Mélenchon " pro-Poutine " ? Remettons les pendules à l'heure !

 

Pour en savoir plus :

- Le débat sur le nucléaire civil en France

- L'alternative au nucléaire : Scénario négaWatt 2022

Jean-Luc Mélenchon : « Éviter le black-out nucléaire » – Tribune dans le JDD

- « Des milliards et des milliards d’euros », voilà ce que coûtera… l’enfouissement des déchets nucléaires

- LA DISPONIBILITÉ DES CENTRALES NUCLÉAIRES FRANÇAISES AU PLUS BAS

- NUCLÉAIRE. 4 QUESTIONS APRÈS LA FUITE À LA CENTRALE DU TRICASTIN (DRÔME)

- L’Écosse a utilisé les énergies renouvelables pour 97% de ses besoins électriques en 2020

- Stéphane Lhomme, le directeur de l'Observatoire du nucléaire : « Mali : la France " a absolument besoin d'être là pour protéger ses mines d'uranium au Niger " »

- Le débat sur le nucléaire civil en France

- Nucléaire : une information judiciaire ouverte après la plainte visant EDF pour des « dissimulations » d’incidents à la centrale du Tricastin

- Surchauffe au coeur de la machine nucléaire : la série podcast

- Corinne Lepage, ancienne ministre de l’environnement : « Le nucléaire est l’une des énergies les plus coûteuses »

- Yves Mestas – Relance du nucléaire à marche forcée

- juin 2023 : Appel de scientifiques contre un nouveau programme nucléaire

- Plus de 1000 scientifiques lancent un appel contre la relance du nucléaire en France

- Les Français plus que jamais favorables à l'énergie nucléaire

- (GÉO)POLITIQUE : LE NUCLÉAIRE, UNE ÉNERGIE ANTIDÉMOCRATIQUE ET NÉOCOLONIALE

 

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6 novembre 2021 6 06 /11 /novembre /2021 13:55
L'Avenir En Commun un programme écosocialiste ?
L'Avenir En Commun un programme écosocialiste ?
L'Avenir En Commun un programme écosocialiste ?

Jean-Luc Mélenchon : « Assez de bavardage écologique : contraintes et sanctions sont nécessaires... Sans obstacles, les multinationales poursuivent leur saccage »[0!

 

Jean-Luc Mélenchon : " Trente ans de conférences internationales et de rapports scientifiques ont sonné l’alarme climatique. Pour quel résultat ? 60% d’émissions de CO2 supplémentaires en 26 ans. Le changement climatique est commencé. Il est irréversible. On ne se bat plus en réalité que pour empêcher davantage de dégâts. Car de nouveaux points de non-retour climatiques seront franchis très bientôt. En effet les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître et un réchauffement de 4 degrés à la fin du siècle semble assuré. "[0]

 

Sources : Eric Durand & Matthieu Le Quang | mis à jour le 27/03/2022

- Introduction

Face à l’urgence climatique, sociale et démocratique, face aux politiques d’austérités, aux logiques de délocalisation et de libre-échange, de perte d’indépendance des Etats, l’écosocialisme[1] se présente comme un concept unificateur et une alternative politique puissante pour notre civilisation, et, en France est porté par une seule force politique, le Parti de Gauche[2].

 

La crise sanitaire actuelle (coronavirus[3]) est bien la conséquence du mode capitaliste d’exploitation, de production, de consommation et d’échanges. Son caractère prédateur a martyrisé la nature, la biodiversité et a bouleversé notre rapport au vivant, aux espèces animales et végétales. Les effets sont amplifiés par les pressions austéritaires, les coupes sombres sur les services publics, la santé et   les conséquences sociales sont considérables. Cette crise a clairement démontré que le capitalisme est incompatible avec l’intérêt général de l’avenir de la vie sur terre et de la planète elle-même.

 

Au-delà et en deçà d’un programme de gouvernement, une ligne d’horizon doit être visible pour tous : un projet de société fondé sur une conception de l’Humain qui ne soit pas contradictoire avec les données de la science contemporaine.

 

 

 

-

Qui l'eût cru ? Les français écosocialistes sans le savoir !

  • Le système capitaliste est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique pour 52% des Français ;
  • 81% favorables au "refus d'accorder les aides de l'Etat aux entreprises polluantes sans contreparties écologiques contraignantes"... ce que propose la France insoumise[4]

Enquête réalisée en ligne entre le 27 mai et le 1er juin 2020 auprès d'un échantillon représentatif de 1.003 Français âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas[5].

 

 

 

- Caractéristiques générales de l’écosocialisme (selon Matthieu Le Quang)
Si l’écosocialisme se positionne comme héritier de la longue tradition socialiste, il cherche à apprendre des erreurs du passé et condamne particulièrement ce qu’on a appelé le « socialisme réel » c’est-à-dire la tentative d’application des thèses marxistes dans l’ex-Union Soviétique. Il y a donc une volonté de refonder le socialisme en prenant en compte l’écologie et en le libérant ainsi de ses scories productivistes.

 

L’urgence écologique ne peut pas laisser de côté les grandes inégalités sociales et, inversement, les exigences d’équité sociale ne doivent pas être pensées indépendamment des impératifs écologiques. Il faut donc à la fois repenser les rapports des êtres humains avec la nature et transformer les rapports des êtres humains entre eux : « L’enjeu planétaire de ce processus de transformation radicale des rapports des humains entr’eux et avec la nature est un changement de paradigme civili­sa­tionnel, qui concerne non seulement l’appareil productif et les habitudes de consommation, mais aussi l’habitat, la culture, les valeurs, le style de vie. »[6] Ce programme ambitieux de changement de société ne peut se faire sans une planification qui doit être à la fois écologique, sociale et démocratique. Cette planification a pour but de penser simultanément le court terme et le long terme, de ne pas les opposer, afin de mettre en place une transition qui soit la plus courte et la moins douloureuse possible.

 

 

- Une planification écologique

  • La planification écologique doit abandonner la notion de « maîtrise humaine de la nature »[7] et réorganiser la production en fonction des besoins sociaux et de la protection de l’environnement. Cela doit passer notamment par la subordination de la valeur d’échange à la valeur d’usage. On doit aller vers la réorientation écologique de l’économie et de l’appareil de production avec un changement radical de mentalité qui aurait comme objectif la baisse de la consommation, ce qui entraînerait de manière simultanée la baisse de la production. Cette baisse est d’autant plus nécessaire que la production de nouveaux objets suppose aussi la production de déchets liés à ces objets. Si les techno-scientistes pensent que le problème du réchauffement climatique va se résoudre avec de nouvelles technologies et les sciences, le pic pétrolier nous démontre que ces technologies ne pourront pas tout remplacer. D’autant plus que ce pic pétrolier commence à s’enchevêtrer aussi avec le déclin des réserves mondiales de métaux (or, argent, uranium, cuivre, zinc, etc.)[8].

 

  • Cette planification doit penser la transition vers une société post-pétrolière, une société qui ne dépendrait plus des énergies fossiles, ce qui ne signifie pas qu’elle n’utilisera plus de pétrole ou autre ressource naturelle non renouvelable. Il parait nécessaire de se préparer dès maintenant à cette société post-pétrolière, davantage à cause des changements climatiques drastiques, dont est en grande partie responsable l’utilisation du pétrole, que pour l’inévitable épuisement des réserves pétrolières. En d’autres termes, il s’agit à partir de maintenant de laisser le plus de réserves de pétrole sous terre au lieu de les exploiter.[9] Sans cela, l’adaptation va coûter de plus en plus chère et va amener de plus grands risques. Ce qui démontre la nécessité d’une planification écologique afin de préparer les conditions pour une transition non traumatisante.

 

  • La réduction de plus en plus importante des réserves de matières premières exige une réduction drastique de la consommation d’énergie mais aussi de la consommation d’objets matériels. Le capitalisme se base sur la production et la consommation d’énergies non renouvelable, en bénéficiant en plus d’un prix d’exploitation infime, même si celui-ci est de plus en plus élevé en ce qui concerne le pétrole et le gaz. La réorientation de la production énergétique vers le développement des énergies renouvelables ne devrait pas tenir compte du coût économique plus important de ces énergies, mais considérer leur apport pour l’environnement et les êtres humains en baissant les émissions de gaz à effet de serre. L’important est de diversifier ces sources d’énergies renouvelables (éolienne, solaire, bioénergie, géothermie, hydrolien, biomasse, eau, etc., selon les pays) pour ne pas dépendre des aléas possibles liés seulement à l’une d’entre elles, et de bien planifier leur complémentarité. L’imprévisibilité et la variabilité naturelle de ces sources entrainent une génération fluctuante d’électricité. Il faut aussi tenir compte des impacts de ces énergies sur l’environnement, l’agriculture, l’eau, la production, l’emploi et la planification urbaine. Il existe une interaction entre tous ces secteurs au moment de penser la planification énergétique. La décentralisation de ces projets est un impératif afin de ne pas reproduire les grands projets qui sont souvent nocifs en termes environnementaux.

 

Cette réorientation énergétique, qui passe aussi par l’interdiction des centrales nucléaires (et donc la planification de la fermeture des centrales en fonctionnement), permettra la décarbonisation de l’économie et des transports. En effet, ces deux secteurs sont basés sur l’utilisation des énergies telles que le pétrole, le charbon ou le gaz, émettrices de gaz à effet de serre. Au niveau des transports, en plus de décourager l’utilisation de la voiture individuelle dans les déplacements quotidiens, la société écosocialiste devra promouvoir les transports publics bon marché ou gratuits. La gratuité ou non de ces transports devra faire l’objet d’une décision démocratique de la population.

 

 

 

- Une planification sociale

  • La planification sociale suppose la propriété collective des moyens de production, une égalité sociale et la fin des inégalités économiques. Les différentes crises actuelles nous obligent à penser de nouvelles émancipations collectives des dominés tout en les articulant avec les exigences de protection de l’environnement. Comme le constate Hervé Kempf, « le système social qui régit actuellement la société humaine, le capitalisme, s’arc-boute de manière aveugle contre les changements qu’il est indispensable d’opérer si l’on veut conserver à l’existence humaine sa dignité et sa promesse »[10]. La lutte contre l’oligarchie démontre que les classes sociales, et donc la lutte des classes, n’ont pas disparu.

 

  • La réappropriation des moyens de production et la transformation des rapports sociaux est un des débuts pour l’émancipation collective. Les formes de propriété peuvent être publiques, collectives, coopératives voire privées. Ici il ne faut pas tomber dans l’erreur commise par les socialismes réels qui ont compris « propriété collective » comme étatisation de certaines entreprises, la plupart considérées comme stratégiques, alors que l’Etat peut aussi être un puissant instrument de domination.

 

  • Selon Roger Rashi, l’écosocialisme doit « chercher à révolutionner les rapports sociaux ainsi que les forces productives. En d’autres termes, il se doit de changer la façon de travailler et de vivre (ce qui constitue les rapports sociaux) ainsi que la façon de produire et d’agir sur la nature (autrement dit, les forces productives). »[11] Cette transformation des rapports sociaux passe par le fait de changer radicalement les forces productives et donc de passer du « travail mort », symbolisé par la mécanisation de multiples secteurs comme l’agriculture par exemple, à un « travail vivant » qui permettrait de créer des emplois et d’humaniser les rapports de travail. L’appareil productif n’est pas neutre : en plus de viser à l’expansion illimitée du marché, il essaie de contrôler la vie des personnes en organisant leur temps de travail et même leur temps libre. La lutte contre le travail qui domine la vie ne signifie pas la fin du travail, mais penser à un travail solidaire, un travail libre dans une volonté de construire collectivement les nouvelles forces de production.

 

  • La transformation du travail mort en travail vivant générera de nouvelles sources d’emploi qui devra se combiner avec une réduction du temps de travail, comme possible réponse au chômage. Cette réduction du temps de travail a pour corollaire l’augmentation du temps libre. Dans une société capitaliste, le temps libre est pris en charge par la société de consommation[12] et le marché. Selon Michael Löwy, « l’écosocialisme est fondé sur un pari, qui était déjà celui de Marx : la prédominance, dans une société sans classes, de « l’être » sur « l’avoir », c’est à dire la réalisation personnelle, par des activités culturelles, ludiques, érotiques, sportives, artistiques, politiques, plutôt que le désir d’accumulation à l’infini de biens et de produits. »[13]

 

  • Un indicateur de richesse alternatif au PIB et autres indicateurs économiques capitalistes pourrait être la mesure du temps. Selon René Ramírez, « le thermomètre le plus adéquat pour mesurer le Bien Vivre d’une société est celui qui nous permet de connaître combien de temps sa population vit en bonne santé en faisant ce qu’elle désire faire ; ou combien de temps dans la journée est dédié à la production de socialisation (être avec des ami-e-s, la famille, communauté politique), pour contempler de l’art, le produire et s’en délecter, pour s’auto-connaître, pour donner et recevoir de l’amour ; ou combien d’année de vie gagne un territoire en évitant la perte de forêt native ou grâce à la reforestation de son environnement naturel »[14]. Avec la mesure du temps libre, bien vécu ou vécu en plénitude, on sort de la logique économique capitaliste où la richesse se mesure à partir de l’accumulation de biens matériels ou immatériels, pour étudier plus particulièrement « la génération/jouissance de biens relationnels »[15].

 

  • La notion de « bien relationnel » doit être pensée en dehors de la logique capitaliste. Selon Bolívar Echeverría, un bien est un objet pratique qui s’intègre dans un processus social de production et de consommation et de reproduction d’un sujet social. Cet objet pratique peut être « n’importe quel élément de la nature, qu’il soit physique, chimique, vital, psychique ; n’importe quel fait, qu’il soit matériel ou spirituel, etc., n’importe quelle parcelle de réalité extérieure ou intérieure, n’importe quel bout de matière, qu’importe sa matérialité »[16]. Le but d’un bien est de satisfaire un besoin, c’est un élément de la richesse objective d’un sujet social qui possède une valeur d’usage pour la consommation.

 

  • Les êtres humains et les sociétés ont des besoins vitaux qui vont au-delà des besoins sociaux basiques (eau, alimentation, habitat, santé, éducation, etc.) et qui se satisfont dans les relations sociales. La reproduction de la vie passe par la sociabilité avec les autres êtres humains, la participation politique, la contemplation, les loisirs gratuits, etc. Les biens relationnels sont ainsi des biens dont l’accès à leur consommation ne passe pas nécessairement par la médiation de l’argent. Reprendre le contrôle de son temps, c’est aussi reprendre le contrôle de sa vie et s’émanciper des relations marchandes afin de participer à ces activités non marchandes.

 

  • Selon René Ramírez[17], les biens relationnels sont surtout des biens immatériels dont la production et la consommation sont conditionnées par les conditions matérielles de la société c’est-à-dire lorsque les besoins matériels de base sont satisfaits (même si leur insatisfaction n’empêche pas la génération et jouissance de biens relationnels dans certains cas). En s’appuyant sur une éthique aristotélicienne, Ramírez décrit quatre types d’activités pour la production et consommation de biens relationnels : le travail émancipateur, la contemplation (culture, art, récréation, sport, lecture, la réflexion, la contemplation de la nature, etc.), la création de société (les relations familiales, l’amitié, l’amour) et la vie publique (participation politique, associative, syndicale, activité sociale, etc.). Ainsi l’être humain est un être social qui partage son temps avec les autres, ce qui implique la génération d’espaces de rencontre, de débats, de délibération, la participation dans des actions collectives, la récupération de l’espace public. Ces activités ne peuvent que radicaliser la démocratie.

 

- Une planification démocratique

  • La planification écologique et sociale ne peut se faire que de manière démocratique afin d’obtenir le soutien de la grande majorité de la population. Michael Löwy affirme que l’écosocialisme implique une éthique démocratique afin de ne pas laisser l’avenir de la société et les décisions importantes dans les mains de l’oligarchie et de technocrates. Ces décisions démocratiques doivent se prendre sur les objectifs de la société, sur les buts et les nécessités de la production, afin de sortir du productivisme : « les grandes décisions concernant la production et la distribution ne sont pas prises par les « marchés » ni par un Politburo, mais par la société elle-même, après un débat démocratique et pluraliste, où s’opposent des propositions et des options différentes »[18].

 

  • Cette transformation impliquera forcément une décroissance de la consommation et donc le renoncement à un certain nombre de biens et habitudes ancrés dans la vie quotidienne de la population. Cela ne se fera pas sans résistance si ces besoins créés par le capitalisme ne sont pas remplacés par d’autres désirs. Le concept de « socialisme gourmand » développé par Paul Ariès appelle à cette prise de conscience que l’émancipation sociale et la transition vers le socialisme ne peut s’effectuer si elle est synonyme de manque. Selon lui, « il ne s’agit plus de combler un manque mais de développer les liaisons sociales » à partir d’un socialisme qui veut « chanter la vie au temps présent »[19].

 

  • Un thème fondamental qui mérite réflexion est celui de la gratuité et plus particulièrement de la gratuité des services de base correspondant aux besoins sociaux : eau, énergie, santé, éducation, etc. Selon Paul Ariès, penser la gratuité bouleverserait les consciences et amènerait à des comportements antiproductivistes et anticonsuméristes. Toutefois cette gratuité ne serait que pour le bon usage de ces services c’est-à-dire celui qui correspond aux nécessités humaines. Le mésusage ou la surconsommation devront faire l’objet d’un renchérissement, voire d’une interdiction si le peuple l’a décidé démocratiquement.[20] L’exemple type est celui de l’utilisation de l’eau : si nous avons besoin de l’eau pour boire, cuisiner et assurer l’hygiène quotidienne, et que donc cet usage devrait faire l’objet de gratuité, cela est moins vrai pour le fait de remplir sa piscine qui correspond à un mésusage. Ce thème de la gratuité, du renchérissement ou de l’interdiction du mésusage doit faire l’objet d’un débat et d’une prise de décision démocratiques.

 

  • La société écosocialiste ne peut donc reposer que sur une véritable démocratie qui dépasse la seule démocratie représentative. Cela n’est pas possible sans l’instauration d’une participation active au sein d’une réelle démocratie participative et l’instauration de différents mécanismes pour que les élus rendent des comptes à intervalles réguliers, pour que les citoyens puissent participer à l’élaboration des lois et proposer des projets de lois et pour que ces lois soient soumises régulièrement au vote à travers le référendum ou des consultations populaires.

 

- EN CONCLUSION...

L’écosocialisme est la jonction d’une écologie anticapitaliste et d’un socialisme débarrassé du productivisme, dans un projet de société alternatif porteur d’espérance.

  • Il est la réponse humaine raisonnée à la double impasse capitaliste et productiviste ;

Nous combattons donc les moteurs du système : le consumérisme sacrant l’accumulation matérielle, le creusement des inégalités sociales ; le productivisme qui épuise les écosystèmes, la mondialisation qui permet le dumping social et environnemental.

Nous désignons les vrais coupables : l’oligarchie financière, les idéologues de la concurrence « libre et non faussée » et du libre-échange.

 

 

 

Alors, pour moi, aujourd'hui, en, France, l'écosocialisme, c'est L'AVENIR EN COMMUN et Jean-Luc Mélenchon qui le porte !

 

L'écologie politique ne saurait passer sous silence la nécessaire rupture avec le capitalisme sans s’attaquer aux logiques productivistes qui dévastent, non seulement l’environnement, mais aussi les conditions d’existence de milliards d’êtres humains :

  • Notre projet vise une économie au service des besoins sociaux qui rompt avec la doxa libérale et qui passe par la désobéissance aux directives de l’Europe libérale ;
  • Notre projet impulse la réalisation d'un « compromis inédit entre bleus de travail et souci de la planète » en s'appuyant sur l'action populaire des salariés et autres citoyens porteurs de projets alternatifs au libéralisme car la remise en cause du système ne peut résulter d’une simple alternance électorale et de décisions venues d’en haut.

 

Jean-Luc Mélenchon : « Assez de bavardage écologique : contraintes et sanctions sont nécessaires... Sans obstacles, les multinationales poursuivent leur saccage » !

 

Notes :

[0] Assez de bavardage écologique : contraintes et sanctions sont nécessaires !

[1] Écosocialisme

[2] Le Parti de Gauche

[3Coronavirus

[4Pas d’argent magique sans contreparties éthiques, sociales et écologiques

[5Le système capitaliste incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique pour 52% des Français

[6] Michael Löwy, 2009, « Scénarios du pire et alternative écosocialiste », Nouveaux Cahiers du Socialisme.

[7] Daniel Tanuro, 2012, L’Impossible capitalisme vert, Paris, La Découverte, 2ndeédition (2010), p. 207.

[8] Voir l’article de Matthieu Auzanneau sur le blog Oil Man : « Raréfaction des métaux : demain, le “peak all” », 8 mai 2012.

[9] Voir Matthieu Le Quang, 2012, Laissons le pétrole sous terre ! L’initiative Yasuni-ITT en Equateur, Paris, Omniscience ; 2016, « La trajectoire politique de l’initiative Yasuní-ITT en Équateur : entre capitalisme vert et écosocialisme », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, n° 130, p. 105-121

[10] Hervé Kempf, 2007, Comment les riches détruisent la planète, Paris, Seuil, p. 8.

[11] Roger Rashi, 2008, « Capitalisme de désastre ou écosocialisme », Nouveaux Cahiers du Socialisme, mars.

[12] La base de la société de consommation et donc du capitalisme est la publicité qui devra être remise en cause et remplacée par l’information fournie par les associations de consommateurs. La publicité qui pousse à la consommation et à créer des besoins illusoires devra être fortement régulée voire interdite.
[13] Michael Löwy, 2009, « Scénarios du pire et alternative écosocialiste », Nouveaux Cahiers du Socialisme, août.

[14] René Ramírez Gallegos, 2012, La vida (buena) como riqueza de los pueblos. Hacia una socioecología política del tiempo, Quito, IAEN, INEC, p.15.

[15] René Ramírez Gallegos, 2012, La vida (buena) como riqueza de los pueblos. Hacia una socioecología política del tiempo, Quito, IAEN, INEC, p.Idem, p. 16.

[16] Bolívar Echeverría, 1998, op. cit., p.13.

[17] René Ramírez Gallegos, 2012, op. cit.

[18] Michael Löwy, 2011, op. cit., p. 124.

[19] Paul Ariès et Simon Lecomte, « Entretien autour du socialisme gourmand », Le Sarkophage, 17 mars/19 mai 2012, p. 10

[20] Paul Ariès, 2007, Le Mésusage. Essai sur l’hypercapitalisme, Lyon, Parangon.

 

Pour en savoir plus :

- Jean-Luc Mélenchon: Il est temps de mettre fin à la dictature du court-termisme

- Éco. quoi ? Écosocialisme ! Mais de quoi parle t-on ?

- « La planification c’est pas Staline c’est de Gaulle » : la victoire idéologique de Mélenchon

- « La lutte contre la dégradation de l’environnement est aussi une lutte anti-impérialiste »  Thomas Sankara

- Les mots de la campagne : La «planification écologique» de Jean-Luc Mélenchon, un sillon bien creusé

- Martine Billard : le climat ne sera pas sauvé par des yakafokon mais par une planification écologique qui s’émancipe réellement des politiques libérales et porte une vision globale des solutions pour éviter de proposer des solutions inapplicables ou entraînant d’autres dégâts que ceux censés être supprimés. 

L'Avenir En Commun un programme écosocialiste ?
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13 juin 2021 7 13 /06 /juin /2021 20:40

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Mis à jour le 25/10/2021

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14 juin 2020 7 14 /06 /juin /2020 19:20
Éco. quoi ? Écosocialisme ! Mais de quoi parle t-on ?
Éco. quoi ? Écosocialisme ! Mais de quoi parle t-on ?
Éco. quoi ? Écosocialisme ! Mais de quoi parle t-on ?

L’écosocialisme comme alternative politique, sociale et écologique à l’impasse capitaliste[4] ?

 

2020, le Parti de Gauche engage de nouvelles assisses pour l’écosocialisme[9]

 

Qu’est-ce que l’écosocialisme et comment l’envisager en pratique, notamment du point de vue de la planification ?

 

Face à l’urgence climatique, sociale et démocratique, face aux politiques d’austérités, aux logiques de délocalisation et de libre-échange, de perte d’indépendance des Etats, l’écosocialisme se présente comme un concept unificateur et une alternative politique puissante pour notre civilisation.

 

La crise sanitaire actuelle (coronavirus[2]) est bien la conséquence du mode capitaliste d’exploitation, de production, de consommation et d’échanges. Son caractère prédateur a martyrisé la nature, la biodiversité et a bouleversé notre rapport au vivant, aux espèces animales et végétales. Les effets sont amplifiés par les pressions austéritaires, les coupes sombres sur les services publics, la santé et   les conséquences sociales sont considérables. Cette crise a clairement démontré que le capitalisme est incompatible avec l’intérêt général de l’avenir de la vie sur terre et de la planète elle-même.

 

Le Parti de Gauche[1] travaille à faire de l’écosocialisme une doctrine centrale face au capitalisme contemporain, mais aussi pratique pour présenter des solutions, des campagnes concrètes aux mouvements populaires et formations politiques françaises et internationales.

 

Au-delà et en deçà d’un programme de gouvernement, une ligne d’horizon doit être visible pour tous : un projet de société fondé sur une conception de l’Humain qui ne soit pas contradictoire avec les données de la science contemporaine.

 

Sources : Eric Durand | mis à jour le 02/06/2023

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Qui l'eût cru ?

  • Le système capitaliste incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique pour 52% des Français ;
  • 81% favorables au "refus d'accorder les aides de l'Etat aux entreprises polluantes sans contreparties écologiques contraignantes"... ce que propose la France insoumise[8].

Enquête réalisée en ligne entre le 27 mai et le 1er juin 2020 auprès d'un échantillon représentatif de 1.003 Français âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas[7].

 

C'est Yannick Jadot et EELV qui vont faire la tête, eux pour qui, l’écologie doit aussi passer par l’économie de marché Jadot voulant, à l'occasion des élections européennes, incarner " l'écologie de gouvernement ", favorable à " la libre entreprise et l'économie de marché "

 

 

-Pour Corinne Morel Darleux : l’écosocialisme, réponse à l’impasse capitaliste[3]

Cliquer sur l'image pour accéder au manifeste à télécharger

Nous savons dorénavant que l’émancipation humaine ne peut être atteinte par la croissance sans fin : l’écosystème ne le permet pas. Ce constat nous oblige à repenser le système de production et d’échanges, et plus globalement l’ensemble de l’organisation sociale et politique. Dans ces conditions, nous proposons un nouvel énoncé de notre stratégie pour le futur de l’humanité : l’écosocialisme.

 

Ses méthodes sont la radicalité concrète, la planification écologique et la révolution citoyenne. Il est fondé sur la répartition des richesses, la prise en compte des contraintes écologiques, le refus des dominations et des oppressions de toutes sortes, la souveraineté populaire et le caractère démocratique, républicain et laïque de l’État.

 

  • L’écosocialisme est la jonction d’une écologie anticapitaliste et d’un socialisme débarrassé du productivisme, dans un projet de société alternatif porteur d’espérance.

Il n’est pas une utopie à laquelle le réel devrait se conformer, mais la réponse humaine raisonnée à la double impasse capitaliste et productiviste. Nos pensées et actions politiques sont radicales : elles vont à la racine des causes.

- Nous combattons donc les moteurs du système : le consumérisme sacrant l’accumulation matérielle, le creusement des inégalités sociales ; le productivisme qui épuise les écosystèmes, la mondialisation qui permet le dumping social et environnemental.

- Nous désignons les vrais coupables : l’oligarchie financière, les idéologues de la concurrence « libre et non faussée » et du libre-échange.

 

  • Nous devons sortir des mystifications socialistes et écologistes.

- Notre écologie à nous est sociale, liée aux combats historiques de la gauche. Elle est incompatible avec le libéralisme, qui, sous couvert de développement durable, fait perdurer la recherche du profit maximal, la dynamique impérialiste et le « court-termisme ».

- Elle réfute l’impasse sociale-démocrate qui voudrait que toute redistribution passe d’abord par la relance de la croissance. Les richesses existent, il n’y a pas lieu d’attendre pour les redistribuer. Et ce modèle d’expansion infinie est un suicide de notre civilisation. Nous n’attendons donc ni la croissance à tous crins ni les « bénéfices » de l’austérité, et ne croyons ni à l’une ni aux autres.

 

  • Notre projet implique, au contraire, une économie au service des besoins sociaux qui rompe avec la doxa libérale.

- Elle passe par la désobéissance aux directives de l’Europe libérale et engage la révision en profondeur du système productif par les « 4 R » : relocalisation, réindustrialisation, reconversion industrielle et redistribution du travail. Pour pallier les limites du PIB à mesurer le « bien-vivre », elle instaure la règle verte comme critère systématique d’empreinte écologique.

- L’écosocialisme est un combat internationaliste et universaliste, il reconnaît la dette écologique et sociale de l’industrialisation effrénée, et ses effets sur le climat, le pillage des ressources naturelles, l’accaparement des terres et la responsabilité des règles imposées par la Troïka.

 

  • Nous devons réaliser un « compromis inédit entre bleus de travail et souci de la planète 1 » .

- Des salariés en lutte sont porteurs de projets alternatifs impliquant déjà les principes de la planification écologique : prise en compte du temps long, contrôle des travailleurs et des usagers, maîtrise publique.

- Si la collectivité et l’État sont à refonder dans une VIe république assurant la souveraineté populaire, ils restent indispensables pour planifier la rupture, construire un cadre émancipateur et garantir l’égalité d’accès. Les biens communs comme l’eau, l’énergie, les services publics, qui jouent un rôle social et écologique essentiel, doivent être nationalisés en repensant l’articulation entre État, syndicats, associations et usagers.

 

  • Il faut lutter et résister pour inventer à travers des alternatives concrètes et des actions de désobéissance civique non-violente.

- En parallèle, il nous faut mener le combat idéologique par l’éducation populaire pour « décoloniser l’imaginaire » et dénoncer la vision d’un individu-consommateur docile. Nous en combattons les bras armés que sont la publicité, avec son cortège de marchandisation des corps et de sexisme, la mode et les médias, avec leur injonction d’achat permanente.

 

  • La remise en cause du système ne peut résulter d’une simple alternance électorale et de décisions venues d’en haut.

- Elle exige que les majorités parlementaires écosocialistes conjuguent leur action avec des mouvements d’implication populaire dans tous les domaines. Cette réappropriation de l’initiative politique dans le but de déterminer quel est l’intérêt général, c’est ce que nous nommons la révolution citoyenne.

- Elle est indispensable pour éviter que le désespoir et la colère ne basculent du côté de la haine, et pour faire fleurir la révolution écosocialiste.»

 

L'écologie politique ne saurait passer sous silence la nécessaire rupture avec le capitalisme sans s’attaquer aux logiques productivistes qui dévastent, non seulement l’environnement, mais aussi les conditions d’existence de milliards d’êtres humains.

 

 

-Pour Jacques Généreux[6] aux Assises pour l'écosocialisme : " l’écosocialisme est la quatrième voie ! "

  • Les 1er et 2 décembre 2012[5] le Parti de Gauche organisait des assises pour l'écosocialisme, retrouvez ci-dessous son intervention en vidéo

A cette occasion, il a expliqué, avec son talent pédagogique habituel, comment il concevait une société de développement humain, autrement dit, une société écosocialiste

 

L’écosocialisme est la quatrième voie qui consiste à considérer simultanément l’existence de tous les liens  : ceux existants entre individus, entre individus et société, entre les individus et la Terre, entre les communautés et la société. L’individu n’est plus prisonnier d’une communauté car il multiplie la diversité de ses liens sociaux. Être avec soi et être avec les autres ne sont pas contradictoires mais elles sont deux tendances qui se nourrissent l’une de l’autre. De la même manière, solidarité et autonomie ne sont pas antagoniques.

 

  • Une société écosocialiste n’est donc pas fondée sur la compétition mais sur la coopération.

Si la compétition doit exister, elle ne peut être que ludique et en aucune manière être source de pouvoir. Une telle société attache plus d’importance à l’accumulation des liens qu’à l’accumulation des biens. La transition écologique nécessite une expansion sans précédent des services publics mais aussi une décroissance de l’accumulation des biens matériels.

 

-Pour François Delapierre : L'écosocialisme est une bataille culturelle pour faire sauter les verrous idéologiques

  • Intervention de François Delapierre aux Assises pour l'écosocialisme  de 2013

 

- Congrès de Bordeaux du parti de gauche de mars 2013,  présentation du manifeste écosocialiste

  • Lors de son congrès de Bordeaux en mars 2013, le Parti de gauche adopte un manifeste pour l'écosocialisme composé de 18 thèses, rattachant ainsi le Parti de gauche au courant écosocialiste. Ce manifeste présenté par Corinne Morel Darleux revendique un « socialisme débarrassé de la logique productiviste », ainsi qu'une « écologie farouchement anticapitaliste »

 

-A télécharger :

 

Cliquer sur l'image pour accéder au manifeste à télécharger

 

 

-Qu’est-ce que l’écosocialisme par Chaire de Michael (Institut La Boétie) 2023
Diffusée en direct le 31 mai 2023
L’écosocialisme a pour point de départ les analyses critiques de Marx sur le « progrès destructif » capitaliste, responsable de la « rupture du métabolisme » entre les sociétés humaines et la nature. On peut considérer Marx et Engels comme des précurseurs de l’écosocialisme...

 

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14 décembre 2017 4 14 /12 /décembre /2017 15:41
« Un crime social » ?

Ne serait ce pas le nom de ces politiques qui laissent s'échapper les richesses nécessaires aux besoins sociaux et à la transition écologique ?

 

Sources : Pascal Anger : Pascal.anger@univ-angers.fr

Des faits: le volume des richesses augmente et l'inégalité de leur répartition ne cessent de s'aggraver, ce qui constitue non seulement un problème moral, mais également économique. Aujourd'hui, les 8 personnes[1] les plus riches du monde possèdent autant que la moitié la plus pauvre de l'humanité. Selon l'OCDE et le FMI la théorie du ruissellement[7] des riches vers les pauvres ne fonctionne pas. Au contraire, ces inégalités et fraudes nuisent à la croissance économique.

 

Le magazine Challenges publiait en juin 2017 son classement annuel, qu'il fait depuis 1996, des 500 premières fortunes de France. On y constate une augmentation du nombre de milliardaires de 11 à 91 ( plus 700 %) entre 1996 et 2017. Le montant des 500 premières fortunes a été multiplié par 7 pour passer de 81 milliards (Mds) à 570 Mds d’euros. Ce total de 570 Mds représente 25 % du PIB national, contre 6 % en 1996!

 

Ce gouvernement avec le budget[2] 2018 (386 Mds) organise un choc fiscal jamais vu où plus de 10 milliards de recettes sont abandonnées en faveur des plus riches et des multinationales ; pendant que l'on demande à la sécurité sociale de faire 4,5 Mds d'économie sur l’hôpital et les malades, ou qu'il faudrait selon la StraNES[3], 3 Mds supplémentaires par an sur dix ans pour mettre à niveau et démocratiser l'ESR, etc.

 

La fraude et l'optimisation fiscale représentent des sommes considérables en France, dans l'UE et le monde[4]. Le livre de G. Zukman sur « La richesse cachée des nations » réactualisé en octobre 2017 ou de Antoine Peillon « Ces 600 Mds qui manquent à la France » sont là pour nous le rappeler ainsi que bien d'autres rapports officiels. Nous pourrions ajouter nombre d'éléments dont le surcoût du capital [5].

 

Une grande partie de toutes ces richesses qu'elles soient des très riches ou des multinationales est la somme manquante pour financer les besoins sociaux de l'humanité et la transition écologique nécessaire afin d'éviter la catastrophe. Là est le problème fondamental et la solution pour régler les défis auxquels est confrontée l'humanité. Ne pas mener politiquement à tous les niveaux la ré orientation de cette richesse n'est ce pas le nom d'un crime social et plus ? Le sociologue Bruno Latour (sur le site du nouvel Obs) lui émet l'hypothèse que les très riches auraient renoncé à faire société commune avec le reste de la population[6]. Nous ne pouvons accepter ces décisions politiques.

 

D'autres choix doivent se faire.

 

Note

[2] Source PLF 2018 – Pointons aussi que le gouvernement met fin le 31/12/2017 au service de régularisation des avoirs à l'étranger (fraude fiscale) et que les différents gouvernements ont diminué considérablement le nombre d'agents au ministère des finances.

[3] Rapport 2016 de la stratégie nationale sur l'enseignement supérieur.

[4] Selon l'enquête de G Zucman, en 2017 on en serait à minima à 7900 Milliards d'Avoirs dans les paradis fiscaux.

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 14:51
Selon une équipe de chercheurs de l’université de Berkeley, depuis 1980, l’augmentation des températures en Afrique subsaharienne a accru de 11/% le risque de guerres, comme au Darfour.

Selon une équipe de chercheurs de l’université de Berkeley, depuis 1980, l’augmentation des températures en Afrique subsaharienne a accru de 11/% le risque de guerres, comme au Darfour.

Climat... le réchauffement amplificateur de menaces nécessitant des réponses urgentes globales

 

Étudiés depuis quinze ans, les liens entre réchauffement global et risque de conflits restent sujets à débats scientifiques. Ils existent, mais gare au simplisme, alertent doublement beaucoup de chercheurs.

Mais dans le même temps, comme le propose les insoumis avec l'Avenir en commun[1] (version 2016 mise à jour), il nécessite des réponses urgentes comme :

  • mettre en œuvre la planification écologique (la France devant devenir un modèle en a matière ;
  • sortir des traités commerciaux comme l'OMC qui régissent le " commerce libre et non faussé " ;
  • instaurer un protectionnisme solidaire ;
  • étendre les protections du droit international à de nouveaux domaines ;
  • Instaurer l’indépendance de la France dans le monde au service de la Paix ;
  • ce qui revient dans le même temps s'attaquer aux causes des migrations...

 

Sources : l'Humanité par Marie-Noëlle Bertrand | mis à jour le 17/10/2021

« On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique.  » Début juillet, Emmanuel Macron déclenchait une volée de réactions, parfois vertes, parfois moqueuses, en prononçant ces mots en conclusion du sommet du G20. Quelques mois plus tôt, en 2016, Climate Diplomacy, une plate-forme d’échanges et de réflexions promue par le gouvernement allemand, avait publié un rapport analysant ce lien. Katharina Nett et Lukas Rüttinger, ses auteurs, y notifiaient que ces dernières années des «  organisations armées non étatiques  », telles que Boko Haram ou Daech, ont prospéré dans des régions touchées de plein fouet par le changement climatique, grâce, justement, aux conditions météorologiques exceptionnelles qui y règnent. Mais «  les liens entre changement climatique, conflits et fragilité étatique ne sont ni simples, ni linéaires  », soulignaient également les auteurs.

 

«  Les conséquences de plus en plus importantes du changement climatique ne provoquent pas forcément plus de fragilité étatique et de conflits  », concluait leur rapport. Ainsi, le président de la République n’avait-il pas tort sur le fond. Le péché résidait en revanche dans la forme, maladroite et trop prompte à simplifier une problématique complexe débattue depuis quinze ans.

 

Dans quelle mesure le réchauffement climatique aggrave-t-il, voire génère-t-il, les situations de conflits  ? La question a été posée sur le tapis pour la première fois en 2002. Discrètement, d’abord, dans un document allemand. Puis, avec un impact bien plus retentissant, dans un texte publié en 2003 par la CIA. Mais, depuis tout ce temps que le sujet est à l’étude, «  les recherches ont produit plus d’incertitudes que de certitudes sur la r&