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4 novembre 2017 6 04 /11 /novembre /2017 10:52
Pierre Bourdieu : L’essence du néolibéralisme

Sources : Le MONDE diplomatique par Pierre Bourdieu Sociologue, professeur au Collège de France.  mars 1998 | mis à jour le 13/07/2020

Le monde économique est-il vraiment, comme le veut le discours dominant, un ordre pur et parfait, déroulant implacablement la logique de ses conséquences prévisibles, et prompt à réprimer tous les manquements par les sanctions qu’il inflige, soit de manière automatique, soit — plus exceptionnellement — par l’intermédiaire de ses bras armés, le FMI ou l’OCDE, et des politiques qu’ils imposent : baisse du coût de la main-d’œuvre, réduction des dépenses publiques et flexibilisation du travail ? Et s’il n’était, en réalité, que la mise en pratique d’une utopie, le néolibéralisme, ainsi convertie en programme politique, mais une utopie qui, avec l’aide de la théorie économique dont elle se réclame, parvient à se penser comme la description scientifique du réel ?

 

 

Cette théorie tutélaire est une pure fiction mathématique, fondée, dès l’origine, sur une formidable abstraction : celle qui, au nom d’une conception aussi étroite que stricte de la rationalité identifiée à la rationalité individuelle, consiste à mettre entre parenthèses les conditions économiques et sociales des dispositions rationnelles et des structures économiques et sociales qui sont la condition de leur exercice.

 

Il suffit de penser, pour donner la mesure de l’omission, au seul système d’enseignement, qui n’est jamais pris en compte en tant que tel en un temps où il joue un rôle déterminant dans la production des biens et des services, comme dans la production des producteurs. De cette sorte de faute originelle, inscrite dans le mythe walrasien [1] de la « théorie pure », découlent tous les manques et tous les manquements de la discipline économique, et l’obstination fatale avec laquelle elle s’accroche à l’opposition arbitraire qu’elle fait exister, par sa seule existence, entre la logique proprement économique, fondée sur la concurrence et porteuse d’efficacité, et la logique sociale, soumise à la règle de l’équité.

 

Cela dit, cette « théorie » originairement désocialisée et déshistoricisée a, aujourd’hui plus que jamais, les moyens de se rendre vraie, empiriquement vérifiable. En effet, le discours néolibéral n’est pas un discours comme les autres. A la manière du discours psychiatrique dans l’asile, selon Erving Goffman[2], c’est un « discours fort », qui n’est si fort et si difficile à combattre que parce qu’il a pour lui toutes les forces d’un monde de rapports de forces qu’il contribue à faire tel qu’il est, notamment en orientant les choix économiques de ceux qui dominent les rapports économiques et en ajoutant ainsi sa force propre, proprement symbolique, à ces rapports de forces. Au nom de ce programme scientifique de connaissance, converti en programme politique d’action, s’accomplit un immense travail politique (dénié puisque, en apparence, purement négatif) qui vise à créer les conditions de réalisation et de fonctionnement de la « théorie » ; un programme de destruction méthodique des collectifs.

 

Le mouvement, rendu possible par la politique de déréglementation financière, vers l’utopie néolibérale d’un marché pur et parfait, s’accomplit à travers l’action transformatrice et, il faut bien le dire, destructrice de toutes les mesures politiques (dont la plus récente est l’AMI, Accord multilatéral sur l'investissement, destiné à protéger, contre les États nationaux, les entreprises étrangères et leurs investissements), visant à mettre en question toutes les structures collectives capables de faire obstacle à la logique du marché pur : nation, dont la marge de manœuvre ne cesse de décroître ; groupes de travail, avec, par exemple, l’individualisation des salaires et des carrières en fonction des compétences individuelles et l’atomisation des travailleurs qui en résulte ; collectifs de défense des droits des travailleurs, syndicats, associations, coopératives ; famille même, qui, à travers la constitution de marchés par classes d’âge, perd une part de son contrôle sur la consommation.

 

Le programme néolibéral, qui tire sa force sociale de la force politico-économique de ceux dont il exprime les intérêts — actionnaires, opérateurs financiers, industriels, hommes politiques conservateurs ou sociaux-démocrates convertis aux démissions rassurantes du laisser-faire, hauts fonctionnaires des finances, d’autant plus acharnés à imposer une politique prônant leur propre dépérissement que, à la différence des cadres des entreprises, ils ne courent aucun risque d’en payer éventuellement les conséquences —, tend globalement à favoriser la coupure entre l’économie et les réalités sociales, et à construire ainsi, dans la réalité, un système économique conforme à la description théorique, c’est-à-dire une sorte de machine logique, qui se présente comme une chaîne de contraintes entraînant les agents économiques.

 

La mondialisation des marchés financiers, jointe au progrès des techniques d’information, assure une mobilité sans précédent de capitaux et donne aux investisseurs, soucieux de la rentabilité à court terme de leurs investissements, la possibilité de comparer de manière permanente la rentabilité des plus grandes entreprises et de sanctionner en conséquence les échecs relatifs. Les entreprises elles-mêmes, placées sous une telle menace permanente, doivent s’ajuster de manière de plus en plus rapide aux exigences des marchés ; cela sous peine, comme l’on dit, de « perdre la confiance des marchés », et, du même coup, le soutien des actionnaires qui, soucieux d’obtenir une rentabilité à court terme, sont de plus en plus capables d’imposer leur volonté aux managers, de leur fixer des normes, à travers les directions financières, et d’orienter leurs politiques en matière d’embauche, d’emploi et de salaire.

 

Ainsi s’instaurent le règne absolu de la flexibilité, avec les recrutements sous contrats à durée déterminée ou les intérims et les « plans sociaux » à répétition, et, au sein même de l’entreprise, la concurrence entre filiales autonomes, entre équipes contraintes à la polyvalence et, enfin, entre individus, à travers l’individualisation de la relation salariale : fixation d’objectifs individuels ; entretiens individuels d’évaluation ; évaluation permanente ; hausses individualisées des salaires ou octroi de primes en fonction de la compétence et du mérite individuels ; carrières individualisées ; stratégies de « responsabilisation » tendant à assurer l’auto-exploitation de certains cadres qui, simples salariés sous forte dépendance hiérarchique, sont en même temps tenus pour responsables de leurs ventes, de leurs produits, de leur succursale, de leur magasin, etc., à la façon d’« indépendants » ; exigence de l’« autocontrôle » qui étend l’« implication » des salariés, selon les techniques du « management participatif », bien au-delà des emplois de cadres. Autant de techniques d’assujettissement rationnel qui, tout en imposant le surinvestissement dans le travail, et pas seulement dans les postes de responsabilité, et le travail dans l’urgence, concourent à affaiblir ou à abolir les repères et les solidarités collectives[3].

 

L’institution pratique d’un monde darwinien de la lutte de tous contre tous, à tous les niveaux de la hiérarchie, qui trouve les ressorts de l’adhésion à la tâche et à l’entreprise dans l’insécurité, la souffrance et le stress, ne pourrait sans doute pas réussir aussi complètement si elle ne trouvait la complicité des dispositions précarisées que produit l’insécurité et l’existence, à tous les niveaux de la hiérarchie, et même aux niveaux les plus élevés, parmi les cadres notamment, d’une armée de réserve de main-d’œuvre docilisée par la précarisation et par la menace permanente du chômage. Le fondement ultime de tout cet ordre économique placé sous le signe de la liberté, est en effet, la violence structurale du chômage, de la précarité et de la menace du licenciement qu’elle implique : la condition du fonctionnement « harmonieux » du modèle micro-économique individualiste est un phénomène de masse, l’existence de l’armée de réserve des chômeurs.

 

Cette violence structurale pèse aussi sur ce que l’on appelle le contrat de travail (savamment rationalisé et déréalisé par la « théorie des contrats »). Le discours d’entreprise n’a jamais autant parlé de confiance, de coopération, de loyauté et de culture d’entreprise qu’à une époque où l’on obtient l’adhésion de chaque instant en faisant disparaître toutes les garanties temporelles (les trois quarts des embauches sont à durée déterminée, la part des emplois précaires ne cesse de croître, le licenciement individuel tend à n’être plus soumis à aucune restriction).

 

On voit ainsi comment l’utopie néolibérale tend à s’incarner dans la réalité d’une sorte de machine infernale, dont la nécessité s’impose aux dominants eux-mêmes. Comme le marxisme en d’autres temps, avec lequel, sous ce rapport, elle a beaucoup de points communs, cette utopie suscite une formidable croyance, la free trade faith (la foi dans le libre-échange), non seulement chez ceux qui en vivent matériellement, comme les financiers, les patrons de grandes entreprises, etc., mais aussi chez ceux qui en tirent leurs justifications d’exister, comme les hauts fonctionnaires et les politiciens, qui sacralisent le pouvoir des marchés au nom de l’efficacité économique, qui exigent la levée des barrières administratives ou politiques capables de gêner les détenteurs de capitaux dans la recherche purement individuelle de la maximisation du profit individuel, instituée en modèle de rationalité, qui veulent des banques centrales indépendantes, qui prêchent la subordination des Etats nationaux aux exigences de la liberté économique pour les maîtres de l’économie, avec la suppression de toutes les réglementations sur tous les marchés, à commencer par le marché du travail, l’interdiction des déficits et de l’inflation, la privatisation généralisée des services publics, la réduction des dépenses publiques et sociales.

Sans partager nécessairement les intérêts économiques et sociaux des vrais croyants, les économistes ont assez d’intérêts spécifiques dans le champ de la science économique pour apporter une contribution décisive, quels que soient leurs états d’âme à propos des effets économiques et sociaux de l’utopie qu’ils habillent de raison mathématique, à la production et à la reproduction de la croyance dans l’utopie néolibérale. Séparés par toute leur existence et, surtout, par toute leur formation intellectuelle, le plus souvent purement abstraite, livresque et théoriciste, du monde économique et social tel qu’il est, ils sont particulièrement enclins à confondre les choses de la logique avec la logique des choses.

 

Confiants dans des modèles qu’ils n’ont pratiquement jamais l’occasion de soumettre à l’épreuve de la vérification expérimentale, portés à regarder de haut les acquis des autres sciences historiques, dans lesquels ils ne reconnaissent pas la pureté et la transparence cristalline de leurs jeux mathématiques, et dont ils sont le plus souvent incapables de comprendre la vraie nécessité et la profonde complexité, ils participent et collaborent à un formidable changement économique et social qui, même si certaines de ses conséquences leur font horreur (ils peuvent cotiser au Parti socialiste et donner des conseils avisés à ses représentants dans les instances de pouvoir), ne peut pas leur déplaire puisque, au péril de quelques ratés, imputables notamment à ce qu’ils appellent parfois des « bulles spéculatives », il tend à donner réalité à l’utopie ultraconséquente (comme certaines formes de folie) à laquelle ils consacrent leur vie.

 

Et pourtant le monde est là, avec les effets immédiatement visibles de la mise en œuvre de la grande utopie néolibérale : non seulement la misère d’une fraction de plus en plus grande des sociétés les plus avancées économiquement, l’accroissement extraordinaire des différences entre les revenus, la disparition progressive des univers autonomes de production culturelle, cinéma, édition, etc., par l’imposition intrusive des valeurs commerciales, mais aussi et surtout la destruction de toutes les instances collectives capables de contrecarrer les effets de la machine infernale, au premier rang desquelles l’Etat, dépositaire de toutes les valeurs universelles associées à l’idée de public, et l’imposition, partout, dans les hautes sphères de l’économie et de l’Etat, ou au sein des entreprises, de cette sorte de darwinisme moral qui, avec le culte du winner, formé aux mathématiques supérieures et au saut à l’élastique, instaure comme normes de toutes les pratiques la lutte de tous contre tous et le cynisme.

 

Peut-on attendre que la masse extraordinaire de souffrance que produit un tel régime politico-économique soit un jour à l’origine d’un mouvement capable d’arrêter la course à l’abîme ? En fait, on est ici devant un extraordinaire paradoxe : alors que les obstacles rencontrés sur la voie de la réalisation de l’ordre nouveau — celui de l’individu seul, mais libre — sont aujourd’hui tenus pour imputables à des rigidités et des archaïsmes, et que toute intervention directe et consciente, du moins lorsqu’elle vient de l’Etat, par quelque biais que ce soit, est d’avance discréditée, donc sommée de s’effacer au profit d’un mécanisme pur et anonyme, le marché (dont on oublie qu’il est aussi le lieu d’exercice d’intérêts), c’est en réalité la permanence ou la survivance des institutions et des agents de l’ordre ancien en voie de démantèlement, et tout le travail de toutes les catégories de travailleurs sociaux, et aussi toutes les solidarités sociales, familiales ou autres, qui font que l’ordre social ne s’effondre pas dans le chaos malgré le volume croissant de la population précarisée.

 

Le passage au « libéralisme » s’accomplit de manière insensible, donc imperceptible, comme la dérive des continents, cachant ainsi aux regards ses effets, les plus terribles à long terme. Effets qui se trouvent aussi dissimulés, paradoxalement, par les résistances qu’il suscite, dès maintenant, de la part de ceux qui défendent l’ordre ancien en puisant dans les ressources qu’il recelait, dans les solidarités anciennes, dans les réserves de capital social qui protègent toute une partie de l’ordre social présent de la chute dans l’anomie. (Capital qui, s’il n’est pas renouvelé, reproduit, est voué au dépérissement, mais dont l’épuisement n’est pas pour demain.)

 

Mais ces mêmes forces de « conservation », qu’il est trop facile de traiter comme des forces conservatrices, sont aussi, sous un autre rapport, des forces de résistance à l’instauration de l’ordre nouveau, qui peuvent devenir des forces subversives. Et si l’on peut donc conserver quelque espérance raisonnable, c’est qu’il existe encore, dans les institutions étatiques et aussi dans les dispositions des agents (notamment les plus attachés à ces institutions, comme la petite noblesse d’Etat), de telles forces qui, sous apparence de défendre simplement, comme on le leur reprochera aussitôt, un ordre disparu et les « privilèges » correspondants, doivent en fait, pour résister à l’épreuve, travailler à inventer et à construire un ordre social qui n’aurait pas pour seule loi la recherche de l’intérêt égoïste et la passion individuelle du profit, et qui ferait place à des collectifs orientés vers la poursuite rationnelle de fins collectivement élaborées et approuvées.

 

Parmi ces collectifs, associations, syndicats, partis, comment ne pas faire une place spéciale à l’Etat, Etat national ou, mieux encore, supranational, c’est-à-dire européen (étape vers un Etat mondial), capable de contrôler et d’imposer efficacement les profits réalisés sur les marchés financiers et, surtout, de contrecarrer l’action destructrice que ces derniers exercent sur le marché du travail, en organisant, avec l’aide des syndicats, l’élaboration et la défense de l’intérêt public qui, qu’on le veuille ou non, ne sortira jamais, même au prix de quelque faux en écriture mathématique, de la vision de comptable (en un autre temps, on aurait dit d’« épicier ») que la nouvelle croyance présente comme la forme suprême de l’accomplissement humain.

 

Notes :

[1] NDLR : par référence à Auguste Walras (1800-1866), économiste français, auteur de De la nature de la richesse et de l’origine de la valeur (1848) ; il fut l’un des premiers à tenter d’appliquer les mathématiques à l’étude économique.

[2] Erving Goffman, Asiles. Etudes sur la condition sociale des malades mentaux, Editions de Minuit, Paris, 1968.

[3] On pourra se reporter, sur tout cela, aux deux numéros des Actes de la recherche en sciences sociales consacrés aux « Nouvelles formes de domination dans le travail » (1 et 2), no 114, septembre 1996, et no 115, décembre 1996, et tout spécialement à l’introduction de Gabrielle Balazs et Michel Pialoux, « Crise du travail et crise du politique », no 114, p. 3-4.

 

 

-Comment le néolibéralisme défait la démocratie

Pierre Dardot, Christian Laval, présentation: Stanislas D'Ornano.

 

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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 13:38

 

- L'ancêtre de la Sécurité Sociale : la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 24 juin 1793 adoptée par les Montagnards

Article 21
Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.

La sécu : des origines à nos jours, histoire d'une révolution par Mathilde Larrère

 

- En 2007 l'ancien n° 2 du MEDEF et ex directeur chez AXA sonne la charge contre la Sécurité Sociale

La sécu : des origines à nos jours, histoire d'une révolution par Mathilde Larrère

 

- La France insoumise propose la sécurité sociale intégrale

Le 15 janvier 2017, Jean-Luc Mélenchon était l’invité du «Grand Jury» sur RTL et LCI. Il a détaillé son programme sur la Sécurité sociale, proposant le remboursement à 100% des dépenses de santé. Voir le détail dans le livret thématique de l'AVENIR EN COMMUN.

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 10:55
Budget 2018 : La fête de l’oligarchie ? Pas seulement... les députés insoumis sont à l'action !

Le groupe parlementaire de la France insoumise présente son contre budget[1] !

 

Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont disputé pendant dix ans le titre de « président des riches ». Aujourd’hui ils ont un challenger qui risque de rafler la mise. En quelques mois, Emmanuel Macron a engagé une série d’attaques contre notre modèle social d’une violence inouïe.

 

Sources : L'Heure du Peuple

Le budget de l’État pour 2018 (Projet de Loi de Finances, PLF) ne laisse aucune ambiguïté. Il montre que la priorité du gouvernement Philippe et du président Macron est de satisfaire les demandes de l’oligarchie.

 

 

- Rien n’est assez pour les riches

Le candidat Macron avait promis aux plus fortunés deux réformes particulièrement juteuses : la refonte de l’impôt sur la fortune (ISF) et la création d’une flat tax (taxe unique) sur les revenus issus du capital. Des mesures qui représentent un gain de pouvoir d’achat de 5 milliards d’euros pour les plus fortunés selon le Ministère des Finances.

 

Selon le PLF, l’ISF sera supprimé et remplacé par l’IFI (Impôt sur la fortune immobilière) qui taxera seulement la richesse immobilière. Cette mesure, ciblée sur les 1 % plus riches, est censée orienter l’investissement des plus fortunés vers les activités productives et risquées. Elle répond à la fameuse « théorie du ruissellement » selon laquelle les revenus des plus fortunés financent l’investissement et l’emploi des « gens qui ne sont rien ».

 

En fait les études statistiques montrent que la croissance des inégalités nuit à l’efficacité du système productif. Pire, le nouvel IFI proposé par le gouvernement exonère de fiscalité la détention d’actions, d’obligation, mais aussi les fonds placés à l’étranger ou utilisés pour acheter des biens de luxe (yachts, voitures de luxe, etc.). Ainsi, les fonds dégagés par la collectivité pourront se retrouver dans la consommation somptuaire des plus riches ou fructifier dans le paradis fiscal de leur choix.

 

 

- Macron contre l’impôt progressif

Le PLF inclut aussi un Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) sur les revenus du capital. Les revenus issus du capital pourront être taxés au choix au barème de l’impôt sur le revenu ou au PFU fixé à 30 %. Le PFU permettra de se libérer de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux (CSG et CRDS). Comme les prélèvements sociaux sont déjà proportionnels, les gains pour les contribuables dépendront de leur tranche d’impôt sur le revenu qui, lui, est progressif. Ainsi, avec le PFU les gagnants seront ceux qui pourront échapper aux tranches supérieures de l’impôt. Selon une évaluation réalisée par l’OFCE, seuls les 5 % des ménages avec le plus haut niveau de vie auront intérêt à choisir cette « flat tax ».

 

Les choix pour les plus riches et la finance ne s’arrêtent pas à ces deux mesures phares. Du côté des entreprises les grands groupes vont aussi bénéficier de l’attention du président jupitérien. Ainsi, la taxe additionnelle sur les dividendes et le rachat d’actions sera abrogée, tout comme la taxe sur les très hauts salaires dans la finance et l’assurance. Le Ministère des Finances estime que le programme de Macron va augmenter les profits des entreprises de 8 milliards, dont 4 milliards bénéficieront aux grands groupes et 1 milliard aux PME.

 

 

- Les classes populaires au régime sec

Si quantitativement les baisses d’impôts sur le capital sont les plus importantes, le gouvernement centre sa communication sur l’exonération de taxe d’habitation pour 80 % des ménages. Aujourd’hui 15 % des familles sont déjà exemptées de cet impôt. Cette mesure est censée bénéficier aux fameuses classes moyennes. Contrairement à la célérité affichée pour les gestes aux plus riches, cette mesure sera étalée sur 3 ans alors que l’ISF est réformé en un an. La taxe d’habitation est un impôt injuste et rempli de contradictions mais cette étatisation sans garanties peut remettre en question l’autonomie financière des collectivités locales, déjà mise à mal par l’austérité. Et elle ne règle en rien le manque de progressivité de l’impôt sur le revenu. Si le PLF 2018 peut cajoler les riches c’est parce que les classes populaires vont se serrer la ceinture. Les 10 milliards des baisses de fiscalité du PLF 2018 seront financées par des baisses de la dépense publique, et notamment celles qui ciblent les classes populaires.

 

Dans le budget de l’État, deux missions font particulièrement les frais de la foudre jupitérienne : le logement et les emplois aidés. Les APL seront une nouvelle fois baissées pour les résidents dans le parc social (de l’ordre de 50 euros par mois pour réaliser 1,7 milliards d’économies). Le gouvernement explique que les coupes n’auront pas d’impact sur le pouvoir d’achat des familles car les bailleurs sociaux devront réduire leurs loyers. Toutefois, cela obligera les bailleurs sociaux à rogner leur budget d’entretien ou de construction. Et, à la fin ceci se traduira par une perte de qualité de vie pour les habitants des HLM et des familles devront se loger plus cher dans le parc privé.

 

Le PLF, prévoit également une amputation du budget de la politique de l’emploi de 1,5 milliard d’euros. Dans le viseur les emplois aidés jugés inutiles et inefficaces. Or ces contrats aidés solvabilisent des tâches d’intérêt général, notamment dans les associations, et ciblent des personnes éloignées du marché du travail. Leur passage de 320 000 en 2017 à 200 000 en 2018 constituera le plus grand plan social de l’histoire du pays : 120 000 emplois détruits !

 

 

- Le service public dans le viseur

Les économies seront massives aussi pour l’assurance maladie : 4,2 milliards d’euros. L’hôpital public en fera les frais alors qu’il est le dernier filet de protection pour les publics fragilisés par la crise. À ceux qui s’inquiètent de l’augmentation (2 euros) du forfait hospitalier, le Macron réplique que les français ne souffriront pas de cette mesure car ils sont couverts par une assurance complémentaire prenant en charge cette dépense. Il veut ignorer que nombre de français n’ont pas les moyens de cotiser à assurance complémentaire. Et surtout que les mutuelles ont annoncé qu’elles devront augmenter leurs tarifs pour faire face à ce nouveau coût. Ainsi, la contribution sociale (publique) restera inchangée mais les frais de mutuelle (privés) augmenteront.

 

Enfin, les collectivités locales devront à nouveau réduire leurs frais de fonctionnement en 2018 (2,6 milliards). Cette maîtrise sera d’autant plus simple que le PLF prévoit des nouvelles attaques envers la fonction publique : gel du point d’indice, rétablissement du jour de carence et nouvelle baisse des effectifs en vue. Le service public garant de l’intérêt général sera encore fragilisé pour servir les intérêts particuliers des plus nantis.

Robin des bois à l’envers en somme.

 

 

 

-Toujours plus de cadeaux aux riches, Macron aggrave les injustices

Au moment où l’exécutif serre la ceinture du plus grand nombre, plus de 4,5 milliards d’euros vont être offerts aux plus fortunés, en remplaçant l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par un impôt sur la fortune immobilière (IFI), et la mise en place de cadeaux sans garantie, comme la progressivité de l’impôt avec le PFU (prélèvement forfaitaire unique) qui coûtera près de 2 milliards à l’État.

Budget 2018 : La fête de l’oligarchie ? Pas seulement... les députés insoumis sont à l'action !

 

-Jean-Luc Mélenchon : « IL FAUT DÉ-FINANCIARISER L'ÉCONOMIE»

Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 17 octobre 2017. Il a dénoncé la logique du gouvernement qui ne va conduire qu'à augmenter la spéculation boursière et a proposé de définanciariser l'économie pour favoriser l'investissement réel dans les entreprises.

 

-Le contre budget de la France insoumise présenté par le groupe parlementaire [1]

Ce contre-budget a été initié par la France insoumise et ses députés : il a été préparé par la commission du programme de la France insoumise, les économistes et hauts fonctionnaires du mouvement, en lien avec le groupe parlementaire et ses députés.

 

Pourquoi présenter ce contre-budget alors que l’Insee annonce que l’économie française va mieux ?

Les chiffres annoncés n’ont aucun rapport avec la politique menée. Il s’agit d’un rebond mondial correspondant aux cycles classiques du capitalisme avant qu’une prochaine bulle spéculative n’éclate. Même le FMI s’inquiète aujourd’hui de la différenciation entre l’économie réelle et la sphère financière[2].

 

Or, le gouvernement en donne plus à la finance et favorise, par ses réformes fiscales, la spéculation boursière. Nous pensons qu’avec cette politique économique proposée par Emmanuel Macron et son Premier ministre, il existe un vrai risque, au contraire, de ne pas faire bénéficier la France de ce rebond économique. Ils font courir un risque au pays quand arrivera la prochaine crise. C’est la dépense publique qui a permis ces dernières années que la France évite la récession.

 

Nous proposons ainsi de soutenir la demande en augmentant le salaire minimum de 15% et en revalorisant tous les revenus qui découlent du travail (pas une retraite en dessous du Smic, hausse du minimum vieillesse…). Ce n’est pas le travail qui coûte cher mais le capital. Il n’y a donc aucune raison pour que ces revenus ne soient pas imposés comme ceux du travail.

Budget 2018 : La fête de l’oligarchie ? Pas seulement... les députés insoumis sont à l'action !

 

  • Le document complet est disponible en téléchargement, en version PDF ci-dessous
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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 14:32
Populisme. Le fantasme des élites

-En savoir plus

Alors que le terme de « populiste » semble bien établi dans le vocabulaire des commentateurs politiques, on ne peut qu’être surpris par l’absence de points communs entre les partis ou personnalités qui en sont accusés. Comment pourrait-il en être autrement ? Il sert à décrire tout autant des mouvements progressistes, depuis la fin du XIXe siècle, que l’extrême droite européenne. Ne faut-il pas alors voir dans cette confusion la raison d’être d’un concept qui masque avant tout une défiance face au peuple et à la démocratie ?


Il faut entreprendre l’histoire de ce dénigrement pour comprendre la morgue de ceux qui l’utilisent à tort et à travers. Le peuple a toujours fait peur, le libéralisme produit les mécanismes pour le bâillonner. Fantasme des oligarques, le populisme exprime leur haine du peuple.

 

Benoît Schneckenburger, docteur et agrégé de philosophie, est spécialiste de théorie politique et du matérialisme. Membre du bureau national du Parti de Gauche et militant du Front de Gauche, il a publié Apprendre à philosopher avec Épicure (Ellipses) et Hobbes, Léviathan chapitres 13 à 17 (Gallimard Folioplus). Il enseigne la philosophie en lycée à Paris et à l’université Paris 8.

 

- Par : Benoît Schneckenburger

Éditions : Bruno Leprince | éditions

ISBN :  979-10-329-0059-8

: 213

Disponibilité : chez l'éditeur Bruno Leprince | éditions

Prix papier TTC : 5 €

 

 

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Populisme, le fantasme des élites - Entretien avec Benoît Schneckenburger

 

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Le populisme est-il la solution ?
Vendredi 24 août 2018, conférence « Le populisme est-il la solution ? » à Marseille aux Amfis d'été de la France insoumise.

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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 11:12
La " théorie du ruissellement ", fable des années 1980, moteur de la politique à Macron
La " théorie du ruissellement ", fable des années 1980, moteur de la politique à Macron
Partout les inégalités explosent. Est-ce la fin de la théorie du ruissellement ?
29/04/2021 : Joe Biden : « La théorie du ruissellement n’a jamais fonctionné » ![1]
Donner de l'argent aux riches n'a jamais aidé à l'activité. Même le FMI, considéré comme le temple du néolibéralisme, le constate.

 

Sources : Eric Durand | mis à jour le 01/05/2021

En effet, une étude d'économistes du FMI présentée le 15 juin met en cause la théorie du « ruissellement », fondement depuis des dizaines d’années du libéralisme économique, et qui veut que l’enrichissement des plus riches profite à la croissance générale et par ruissellement à l’ensemble des couches sociales. A cette occasion, « Marianne » revient sur quelques théories économiques vendues comme implacables par le FMI et qui se sont révélées de parfaites supercheries, reconnues par le FMI lui-même. Ainsi, par exemple, de l’austérité basée sur une erreur de calcul…

En économie, la " théorie du ruissellement " n'existe pas !

 

Car aucun économiste n’a jamais développé l’idée selon laquelle il serait bon pour l’économie d’augmenter la richesse des plus fortunés (sous forme de baisse d’impôts par exemple). Et il est très étonnant de voir les lieutenants d’Emmanuel Macron tel Bruno Le Maire sur BFMTV, depuis leur forteresse de Bercy, justifier la quasi-suppression de l’ISF en recourant à ce type de logique.

<< Nous disons : 'l'économie française a besoin de capital', eh bien, on taxe moins le capital. Nous disons 'l'économie française doit investir', nous lui donnons les moyens d'investir. >>

 

Même si le mot " ruissellement " n’est pas prononcé, c’est bien l’idée. On allège la fiscalité des riches, ils investiront, et cela développera l’emploi et au final le bien-être de tous les Français.

 

Cette idée, qu’il serait plus " efficace " pour l’intérêt général d’alléger les charges fiscales des plus riches, était à la mode au début des années 1980, à l’époque du triomphe de Margaret Thatcher et Ronald Reagan. Le mot de " ruissellement " (traduction de " trickle down ") est apparu dans le débat public lorsque, fin 1981, le jeune (et critique) directeur du Budget de Reagan, dans une célèbre interview à " The Atlantic ", avait expliqué que la politique du président était en fait le retour de "la vieille doctrine républicaine" :

<< Donner les réductions d'impôts aux tranches supérieures, aux individus les plus riches et aux plus grandes entreprises, et laisser les bons effets " ruisseler " à travers l'économie pour atteindre tout le monde.>>

 

La "théorie du ruissellement". (Mehdi Benyezzar/''l'Obs'')

La "théorie du ruissellement". (Mehdi Benyezzar/''l'Obs'')

Le mot est devenu péjoratif. Plus personne ne s’en réclame aujourd’hui officiellement, y compris ceux qui – de plus en plus rares à mesure que croissent les inégalités de patrimoine – prônent un allègement de la fiscalité sur le patrimoine et les revenus du patrimoine. Mais l'idée n'a jamais disparu. En 2015, le FMI a voulu en avoir le cœur net. Des économistes du fonds (considéré comme le temple du néolibéralisme) ont étudié de près les effets sur la croissance de changements de revenus, selon leur niveau. Résultat, ils ont tordu le cou à la prétendue " théorie du ruissellement " :

<< Nous constatons que l'augmentation de la part du revenu des pauvres et de la classe moyenne augmente la croissance, tandis qu'une augmentation de la part du revenu des 20% supérieurs entraîne une croissance plus faible – c'est-à-dire que lorsque les riches s'enrichissent, les avantages ne se répercutent pas sur le revenu. >>

 

Dans la zone euro, force est de constater qu'il existe beaucoup d’épargne et pas assez d’investissement. Jamais l’écart n’a été si grand entre l'une et l'autre. L’excédent du compte courant de la zone a atteint 360 milliards d'euros en 2016, soit plus de 3% du PIB ! Le sous-investissement ne vient donc pas du fait qu’il n’y aurait "pas assez d’argent qui ruisselle". Il est lié à d’autres facteurs : la faiblesse de la demande, le vieillissement de la population, etc. La faiblesse des taux d’intérêts à long terme reflète cet excès d’épargne : si la demande de crédits pour investir est faible et l’offre est forte, le prix d’équilibre de l’argent est bas.

 

De même, les augmentations de capital et les introductions en Bourse sont rares, comparées à d’autres périodes. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, dit le proverbe. L’épargne file donc à l'étranger ou se déverse sur des marchés d’actifs (actions, immobilier…) dont les prix grimpent de façon stérile. S’ils en avaient la volonté, les pouvoirs publics pourraient résoudre ce problème de déséquilibre entre l’épargne et l’investissement, par de l'investissement public par exemple. Les projets ne manquent pas : transition énergétique, modernisation numérique... Mais cela passe par une explication franche avec l’Allemagne, qui est pour l'heure la principale productrice d’excédents.

 

La &quot; théorie du ruissellement &quot;, fable des années 1980, moteur de la politique à Macron

- Élysée et Matignon : des sorciers à la manœuvre

Le gouvernement français a un deuxième argument pour justifier la baisse de la fiscalité sur le patrimoine et les revenus de ce dernier : le " choc de confiance ". Aucune étude économique sérieuse ne vient non plus corroborer l’existence d’un tel phénomène, mais bon, pourquoi pas ? L’idée est que la baisse des impôts des gens riches – qui se trouvent être ceux qui tiennent les commandes de l’économie – changera leur attitude : ils auront confiance. Les exilés fiscaux rentreront, les chefs d’entreprises embaucheront, les familles d’actionnaires s’entendront, les gros épargnants prendront des risques… Et l’économie repartira.

 

En fait, la théorie du ruissellement sauce Macron au choix
En fait, la théorie du ruissellement sauce Macron au choix

En fait, la théorie du ruissellement sauce Macron au choix

ou à la sauce « Paradise Papers »

ou à la sauce « Paradise Papers »

 

- L'issue passe par le partage des richesses

C'est ce que propose la France insoumise avec son programme L'AVENIR EN COMMUN en son chapitre " PROTÉGER ET PARTAGER " :

<< La France est le pays d'Europe qui compte le plus de millionnaires (plus de deux millions de personnes). Conséquences : la pauvreté gagne du terrain, le chômage se généralise, l'État se disloque, les services publics reculent. Comment sortir de cette spirale ?

L'appauvrissement des classes moyennes et les misères du peuple n'ont rien de fatal. Notre pays n'a jamais été aussi riche. Il est donc temps de se donner les moyens de partager la charge de travail nécessaire.

Protégeons de la finance les salariés et la production en France. Révolutionnons les impôts pour que tout le monde paye, et que chacun le fasse selon ses moyens réels. >>

 

Notes :

[1Biden : « La théorie du ruissellement n’a jamais fonctionné »

 

Pour en savoir plus :

- Partout les inégalités explosent. Fin de la théorie du ruissellement ?

- La "théorie du ruissellement", fable des années 1980

- Le ruissellement ne fonctionne pas, vive le ruissellement !

- La théorie du ruissellement mise à mal : réduire les impôts pour les plus riches n’aide pas l’économie

 

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10 septembre 2017 7 10 /09 /septembre /2017 22:00
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris

- Le 9 septembre, succès de la rentrée politique des insoumis de la Charente Maritime à Tonnay Charente

C'est avec plus de 150 participants, dans une ambiance studieuse et festive que les insoumis de Charente Maritime ont effectué leur rentrée politique.

  • LE MATIN ( l'instant des insoumis à huis-clos) :

    Compte-rendu des  AmFIs des 24 au 27 août à Marseille, puis atelier "boîte à outils" - moment d'échange et de propositions sur la structuration et l'organisation de la FI (parti politique, association, organisation horizontale, quel pérennisation et développement de l'encrage territorial) mais aussi : quelle activité en direction des quartiers et entreprises, etc..... ?.

  • L'objectif : apporter des contributions collectives sur la plateforme nationale (boite à idées).

Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
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  • APRÈS-MIDI : ATELIERS STUDIEUX et intermèdes musicaux

I - Loi travail 2 - " Ce que le gouvernement impose, comment les citoyens s'opposent ", dans une salle pleine, en présence de Caroline AVRIL représentante du syndicat SUD solidaires (l'UD-CGT17 s'est excusée au dernier moment) et du député insoumis Loïc Prud'homme.

Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
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II - Le CETA - " accord de libre-échange avec le Canada appliqué à partir du 21 septembre - et maintenant ? " En présence de membres de Stop tafta et d’Attac

III - Produits sains et circuits court - " la solution s'organise ! " En présence de membres de la confédération paysanne, de producteurs locaux, de membres d'associations de développement de la production alimentaire locale  et du député insoumis Loïc Prud'homme

 

Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
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Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris

IV - Solidarités et initiatives citoyennes - en présence de membres de l'association Zéro déchet et de Pays Rochefortais Alert qui s'oppose à l'hyper-incinérateur d'Echillais

V - Accueil des migrants en Charente Maritime, il y a urgence " - En présence de membres du Comité Anti-Expulsion

 

Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
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Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris

VI - Égalité des chances dans l’école de la République : une rentrée scolaire sous tension - En présence de membres de l'Éducation nationale et de représentants d'associations de parents d'élèves

 

Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris

VII - Soirée conviviale 

- Le Mystère du journaliste jaune, conférence gesticulée de Philippe Merlan[1]

- Chansons d'Alain Lanatrix

Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris

- Et maintenant ? L'heure est à l'action...

  • Le 12 septembre

Les insoumis de Charente Maritime, n'ont pas attendu d'ordre pour inviter les citoyens à participer, aux côtés des syndicats, à l’action du 12 septembre et des jours qui suivront... parce-qu-ils sont dans les entreprises, dans la cité, dans la vie économique sociale.... !

 

Chez les insoumis, la consigne : " c'est n'attendez pas la consigne ! "

Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
  • Le 23 septembre
  • Si le combat contre ce gouvernement et sa politique est syndical et social, il est aussi tout autant politique. C'est pourquoi la France insoumise a décidé de faire de la date du 23 septembre (lendemain de la présentation et de l'adoption des ordonnances en Conseil des Ministres) une marche nationale contre le coup d'état social. Ce sera l'occasion de dire non à la casse du code du travail mais également au monde qui l'accompagne.

     

    Cette marche ne sera pas seulement la marche des insoumis.e.s. Elle est ouverte à toutes celles et ceux qui en partagent les objectifs. Malgré les contraintes d'un déplacement à Paris, il est très important qu'un maximum de personnes y participent car c'est la force du nombre qui fera vaciller le gouvernement.

     

    Le 23 septembre, déferlons sur Paris !

    - Pour participer à la manifestation et aller à Paris en bus, au départ de La Rochelle... c'est ICI

Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris
Après le 9 septembre les insoumis du 17 mobilisés pour l'action le 12, le... et le 23 septembre à Paris

Notes :

[1] Captation de la conférence gesticulée de Philippe Merlant du 24 mai 2014, lors des Rencontres des Médias Libres et du journalisme de résistance à Meymac (Corrèze) en trois parties : partie 1 - partie 2 - partie 3

 

Pour en savoir plus :

- la fête départementale des insoumis du 17 en photos

- Fête insoumise à Tonnay-Charente (17)

- 12 et 23 septembre : conjuguer le politique et le social

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18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 15:25

 

Dernière heure : appel unitaire CGT - FSU - FO en Charente Maritime

Charente Maritime : 12 Septembre appel CGT - FO - FSU à faire converger les revendications locales et nationales par la grève et dans les manifestations

Les choix politiques du Président Macron, de son 1er Ministre et du gouvernement sont porteurs de lourds reculs sociaux et sociétaux, à la grande satisfaction du Medef. Au travers du discours de politique générale, des 8 ordonnances et des préconisations de la cour des comptes, c'est notre modèle social qui est attaqué.


Cette journée doit permettre non seulement de poursuivre la bataille pour en finir avec ces politiques, mais aussi pour porter les revendications spécifiques à chacun de nous.


 

- Pour cela, la CGT, la FSU et FO de Charente Maritime appellent à une journée de mobilisation le 12 septembre 2017.

Charente Maritime : 12 Septembre appel CGT - FO - FSU à faire converger les revendications locales et nationales par la grève et dans les manifestations

- Pour la CGT, ce qui est au cœur de l'action, c'est....

Charente Maritime : 12 Septembre appel CGT - FO - FSU à faire converger les revendications locales et nationales par la grève et dans les manifestations
Charente Maritime : 12 Septembre appel CGT - FO - FSU à faire converger les revendications locales et nationales par la grève et dans les manifestations
Charente Maritime : 12 Septembre appel CGT - FO - FSU à faire converger les revendications locales et nationales par la grève et dans les manifestations

- Abaisser les droits des salariés n’a jamais favorisé la reprise de l’économie !
Ce qui l’affecte, ce sont les somptueux cadeaux aux entreprises sous forme d’exonérations de cotisations à l’image du CICE ou pacte de responsabilité. Ce sont les gigantesques dividendes versés aux actionnaires au détriment de l’investissement, de la recherche et de l’innovation.


C’est un vaste plan de rigueur et de super austérité que nous prépare le Président Macron, c’est tout notre édifice social qu’il entend ainsi faire voler en éclats.


Dans ce contexte et devant la gravité de la situation, la Cgt a décidé de multiplier les initiatives et actions dans les entreprises et d’appeler à une grande journée nationale de grève, d’arrêts de travail et de manifestations le 12 septembre prochain.

 

Dans l’unité et le rassemblement le plus large, bâtissons ensemble partout dans les entreprises, établissements et quartiers, un mouvement capable de barrer la route à ce rouleau dévastateur.
Charente Maritime : 12 Septembre appel CGT - FO - FSU à faire converger les revendications locales et nationales par la grève et dans les manifestations

- Documents à votre disposition : tract de l'UD-CGT du 17

- Communiqué commun CGT-FSU-FO de Charente Maritime en date du 03 juillet..... et après quelle suite commune concrète ?

- Communiqué commun CGT-FSU-FO de Charente Maritime en date du 06 septembre

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9 août 2017 3 09 /08 /août /2017 20:34
FI – FN : deux conceptions diamétralement opposées du peuple
FI – FN : deux conceptions diamétralement opposées du peuple

Entre France insoumise et Front national, de solides divergences..... :

" Un populisme démocratique, soucieux l'amélioration de la gouvernance et respectueux des institutions républicaines,... ou un populisme réactionnaire consistant à monter les perdants de la crise contre ceux qui sont encore plus perdants ? [1] "

 

La lecture de la totalité de l’article montre que Diderot avait aussi une vision classiste du peuple.

Extrait :

"Il ne reste donc dans la masse du peuple que les ouvriers et les Laboureurs. Je contemple avec intérêt leur façon d’exister ; je trouve que cet ouvrier habite ou sous le chaume, ou dans quelque réduit que nos villes lui abandonnent, parce qu’on a besoin de sa force. Il se lève avec le soleil, &, sans regarder la fortune qui rit au-dessus de lui, il prend son habit de toutes les saisons, il fouille nos mines et nos carrières, il dessèche nos marais, il nettoie nos rue, il bâtit nos maisons, il fabrique nos meubles ; la faim arrive, tout lui est bon ; le jour finit, il se couche durement dans les bras de la fatigue.

 

Le laboureur, autre homme du peuple, est avant l’aurore tout occupé à ensemencer nos terres, à cultiver nos champs, à arroser nos jardins. Il souffre le chaud, le froid, la hauteur des grands, l’insolence des riches, le brigandage des traitants, le pillage des commis, le ravage même des bêtes fauves, qu’il n’ose écarter de ses moissons par respect pour les plaisirs des puissants. Il est sobre, juste, fidèle, religieux, sans considérer ce qui lui en reviendra. Lucas épouse Colette, parce qu’il l’aime ; Colette donne son lait à ses enfants, sans connaitre le prix de la fraicheur et du repos. Ils grandissent ces enfants, et Lucas ouvrant la terre devant eux, leur apprend à la cultiver. Il meurt, et leur laisse son champ à partager également ; si Lucas n’était pas un homme du peuple, il le laisserait tout entier à l’ainé. Tel est le portrait des hommes qui composent ce que nous appelons peuple, et qui forment toujours la partie la plus nombreuse et la plus nécessaire de la nation."

 

Sources : Le Parti de Gauche Midi-Pyrénées texte de base par Hervé Debonrivage modifié le 17 juin 2019

Avec l'élection de Macron, l’élection présidentielle de 2017 n'a pas permis à un peuple français fragmenté et démoralisé de se reconstruire en une République nouvelle au service de l’intérêt général.

Rien n'est réglé, bien au contraire.

 

 

- Nous vivons une crise globale

  • 1 – Une crise politique

Les élections de 2017 ont pris un caractère exceptionnel car après 40 ans d’alternance droite – gauche PS, la situation sociale et économique de notre pays n’est guère brillante et pour la première fois, il n’est pas assuré que nos enfants aient de meilleures conditions de vie que nous. Dans un pays considéré comme sixième puissance mondiale par son PIB, la précarité et le chômage touchent toutes les catégories sociales, les services publics, notamment dans la santé, se sont dégradés et dans le même temps les inégalités de revenus et de patrimoine battent des records historiques. Notre pays compte 9 millions de pauvres. Ainsi, les partis et la représentation politiques ont perdu leur crédibilité pour un nombre considérable de nos concitoyens. La social-démocratie européenne est en crise et le PS, qui a détruit la notion même de gauche et se trouve éclaté, écartelé, en est un des symptôme éloquent.

 

  • 2 – Une crise systémique du mode de production capitaliste.

Les politiques néolibérales successives arrivent à une impasse : il suffit de regarder la courbe et le tableau de croissance du PIB depuis 1950. Pour lisser les fluctuations annuelles, on peut calculer les moyennes par tranche de 10 ans. On constate une décroissance de la progression du PIB qui atteint maintenant un taux compris entre 0 et 2 %. Cela veut dire que le mode de production capitaliste qui a été pendant longtemps favorable au développement des forces productives ne l’est plus : il a perdu de son efficacité dans la production de richesses pour des raisons trop longues à expliquer ici. Ainsi, le mode de production capitaliste actuellement fortement financiarisé entre en contradiction avec le développement des forces productives nécessaires à la satisfaction des besoins diversifiés de la population. On assiste ainsi à une paupérisation de larges franges de la société. Un examen de l’histoire économique mondiale depuis les quatre derniers siècles nous indique alors que nous sommes dans une situation prérévolutionnaire.

 

Tel est le fondement de la crise économique, sociale et politique actuelle. Voilà pourquoi les partis traditionnels mettant en œuvre ces politiques économiques plus ou moins ultra–libérales ont perdu de leur crédibilité, sauf pour ceux évidemment qui en font un instrument d’enrichissement personnel ou un système de croyances.

 

  • 3 – La crise de l’État-nation comme matrice constitutive du peuple.

Ce n’est pas tout. Cette crise politique se traduit aussi par une crise de l’État-nation qui est le fondement de la cohérence nationale depuis la mise en place d’un pouvoir royal centralisé, le roi incarnant dans l’ancien régime la souveraineté du peuple. Avec la révolution française, l’État-nation prend son appui sur la République et la souveraineté devient plus abstraite avec la référence à l’intérêt général et à la volonté générale. Le libéral Bertrand De Jouvenel dans son ouvrage "Le Pouvoir" a bien expliqué cela .

 

- a) Crise de l’État

Mais cet État censé représenter l’intérêt général ou du moins arbitrer entre les intérêts privés des possédants et la puissance publique au service du peuple démuni se trouve de plus en plus privatisé. La notion d’homme d’État qui avait un sens pendant les 30 glorieuses (1945 – 1975) finit par se vider de son sens par la soumission de l’État aux intérêts des multinationales. La dette publique envers les puissances privées constitue "la chaîne d’or" de cette soumission selon l’expression de l’économiste Ernest Mandel. Les politiques de privatisation successives font que maintenant le patrimoine public ne représente que 2 % du patrimoine de la France. Par exemple, 95 % de nos rivières, trois quarts de nos forêts sont privés. Crise de l’État et de sa puissance donc.

 

- b) Crise de la Nation.

En même temps, on assiste à une crise de la Nation . Les institutions financières internationales, les institutions européennes remettent profondément en cause la souveraineté nationale et par leur caractère antidémocratique la souveraineté populaire. La mondialisation des échanges, la segmentation de la production d’un groupe industriel dans différents pays font éclater les cadres nationaux.

 

- c) Crise de la République.

Il en résulte une crise de la république elle-même, les intérêts privés dominant l’intérêt général : lobbying, corruption, paradis fiscaux en sont les éléments les plus spectaculaires. Cela s’accompagne d’une crise de la démocratie représentative.

 

 

- Le peuple fragmenté par la crise
Le peuple n’existe pas en soi : seule existe une population sur un territoire donné. Le peuple est une construction politique.

Ainsi la notion de peuple et du vivre ensemble qui reposait depuis longtemps sur l’État-nation républicain est en train de se désagréger sous nos yeux, mais pour le voir, encore faut-il qu’ils soient ouverts. Et la perte des repères républicains pour bon nombre de nos concitoyens devient une menace pour la démocratie. La crise de la politique actuelle dans ses dimensions institutionnelles ne se réduit donc pas simplement à une crise de la Ve République comme on l’entend souvent.

 

À ce délitement du contrat social s’ajoute une fragmentation socio-économique de la société en raison de la diversification et de la multiplication de nouveaux métiers, de l’hétérogénéité des conditions de vie et de travail dans les classes populaires, de la segmentation de production au niveau mondial et tout cela sur un fond de développement de la précarité, du chômage et de la pauvreté contrastant avec l’augmentation du nombre de grandes fortunes.

 

 

- Redéfinir le peuple.
Comment peut ou va se résoudre cette période de crise pré-révolutionnaire à court ou moyen terme ? Par une redéfinition du peuple puisque la matrice d’État-nation ne joue plus son rôle.

 

Se présente alors à la population française le choix suivant de reconstruction :

  • Soit par une révolution brune fondée sur un populisme de droite qui risque de déboucher sur une guerre civile : c’est le choix du FN et et de sa représentante Marine le Pen (MLP) ;
  • Soit par une révolution pacifique citoyenne fondée sur un populisme de gauche. C’est la voie proposée par le mouvement de la France insoumise représenté par Jean-Luc Mélenchon (JLM) auteur du livre "L’ère du peuple". Une telle révolution citoyenne nécessitera l’implication d’un grand nombre de nos concitoyens pour refonder le peuple dans une sixième république mettant en œuvre une assemblée constituante permettant de renouveler la quasi-totalité du personnel politique et de refonder les institutions.

 

La petite bourgeoisie et l’intelligentsia en perdition idéologique n’ont pas compris cette évidence : la neutralisation du populisme de droite ne peut se faire que par la mise en œuvre d’un « populisme » de gauche

 

 

-Mais le terme « populisme » est un mot fourre-tout et souvent péjoratif qu’il faut préciser.
Répétons-le : un peuple est une construction politique. On appellera donc ici " populisme " le processus de construction politique d’un peuple.

 

Mais, évidemment entre ces deux alternatives, il y a la poursuite et l'aggravation de la politique existante (avec quelques correctifs éventuels en fonction des rapports de forces) s’appuyant sur ce qui reste des appareils politiques traditionnels la soutenant directement ou pas (Le PS, L R...) mais surtout sur le mouvement "En marche" d’Emmanuel Macron financé et porté à bout de bras par un réseau important d’hommes d’affaires (voir l’article du Monde diplomatique sur Macron de mars 2017).

 

Une fois les élections passées, il n'en demeure pas moins vrai que jamais en France la probabilité pour qu’un parti d’extrême droite puisse accéder au pouvoir (à plus ou moins long terme) n’a été aussi grande (la politique de macron ne peut qu'accentuer le phénomène de rejet), ce qui explique la nécessité de clarifier la situation.

 

 

-Deux conceptions du peuple à l’ordre du jour.
Pour être plus précis, quelles sont ici les deux conceptions qui s’affrontent ? Deux conceptions antagoniques du Peuple. Un peuple, comme une tribu implique un Eux et un Nous.

 

On assiste actuellement à la confrontation entre des visions du peuple.

  • Pour Marine Le Pen et le FN, le Eux, ce sont les immigrés, les étrangers, les musulmans. Le Nous ce sont les Français de souche avec nos ancêtres les gaulois, les traditionalistes, les catholiques. Une telle vision est diabolique au sens étymologique (diable, du grec diabállô, celui qui divise) puisqu’elle introduit une division au sein de la population entre différentes catégories sociales en tentant de les opposer et cela peut aller jusqu’à la désignation d’ennemis intérieurs pouvant entraîner des "chasses aux sorcières". Cette conception s’appuie sur un terrain favorable : délitement des liens sociaux et une montée de l’individualisme, l’ affaiblissement des organisations syndicales, la diversification des conditions de travail et de vie des classes populaires et aussi, de manière conjoncturelle, sur la peur du terrorisme. Cet esprit de division s’applique aussi à l’absolutisation de la notion de nation placée en opposition avec d’autres : c’est le nationalisme. Celui-ci se nourrit des dégâts sociaux occasionnés par une politique économique néolibérale de l’union européenne . Les principes d’égalité et de fraternité sont alors écrasés par les notions d’identité et de repli sur soi, nourries la peur des autres.

 

Peuple et classes sociales pour l’extrême droite.

Pour l’extrême droite, comme l’ont bien montré différents sociologues , la division en classes sociales dominants/dominés est absente de leur représentation du monde. Pour elle, il n’y a pas les patrons d’un côté et les salariés de l’autre mais simplement "l’économie réelle" où collaborent les uns et les autres sans conflit fondamental d’intérêts. Mais cette conception est plus généralement celle de la droite. La terminologie "élite" pour le FN peut désigner tout à la fois technocrates, intellectuels, journalistes au service de "l’establishment".

 

  • Pour Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise, le Eux ce sont les capitalistes des grands groupes industriels et financiers (mais pas les entrepreneurs de PME, TPE, artisans, petits commerçants), les actionnaires fortunés les grandes fortunes. Le Nous ce sont d’abord les salariés, les classes populaires et les travailleurs indépendants dont les les petits entrepreneurs, les artistes, etc.

 

Peuple et classes sociales pour JL M.

On retrouve une conception d’origine marxiste ou issue de la révolution française (voir la notion de peuple chez Diderot en annexe ) : classe dominante et classe dominée mais corrigée et augmentée : l’exploitation de la force de travail par extraction directe de la plus-value n’étant plus le seul critère. Par subordination réelle, le sous-traitant d’un grand groupe industriel ou financier fait partie de la classe dominée.

 

La classe dominante comprend deux pôles : celui de la propriété et celui de l’organisation – compétence (le savoir) : experts en tous genres à très hauts salaires. Ces gestionnaires sont spécialisés et sont affectés dans les différents secteurs de la société : gestion du capital, gestion industrielle, socioculturelle et idéologique, gestion politique. La classe dominée est constituée des salariés du public et du privé et travailleurs indépendants dont les petites entreprises, professions libérales etc.. On n’introduit pas dans cette optique des divisions entre les salariés en les opposant : entre les salariés du public et les salariés du privé par exemple.

 

Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon n’est rien d’autre qu’un socialiste jaurèsien toujours attaché à cette représentation d’une société divisée en 2 grandes classes qui se sont certes complexifiées mais d’intérêts toujours antagoniques. Ce qui est en cause, ce ne sont pas des capitalistes en particulier, des individus mais un système. La finance n’est pas un bouc émissaire comme le serait l’arabe, le fonctionnaire, l’immigré, etc pour un adepte du FN.

 

En revanche, comme dit plus haut, l’extrême droite n’a pas du tout cette vision " classiste ". En cas de remise en cause du fonctionnement capitaliste, elles ne voit les choses qu’en terme individuel de patrons voyous, de cliques d’affairistes associés en bandes de malfaiteurs pervertissant ainsi un capitalisme à visage humain, un bon capitalisme patriote… Cette manière de voir peut déboucher sur la théorie du complot et des boucs émissaires usuriers comme cela a été le cas avec le nazisme à l’antisémitisme nauséabond et meurtrier.

 

Ainsi pour les classes populaires, au-delà de la confrontation superficielle sur des programmes (d’autant plus que le FN ne se gène pas de pratiquer le copier-coller d’une partie du programme de ses adversaires de gauche. La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon en ont fait les frais en 2017 sans expliquer comment le financer), il y a confrontation entre deux conceptions du peuple.

 

 

-Une conception républicaine contre une conception ethno-nationaliste du peuple.
Il découle de ce qui a été dit précédemment, que le populisme de gauche de Jean-Luc Mélenchon valorise la solidarité entre les salariés par exemple, alors qu’un populisme de droite va au contraire mettre en exergue les différences diverses entre les salariés et voire leur couleur de peau et leur filiation génétique par le sang qui fait alors disparaître le droit du sol.

 

  • Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise défendent l’égalité des droits inscrit dans la déclaration des droits de l’homme alors que Marine Le Pen et le FN défendent la préférence nationale.
  • Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise s’opposent aux dispositions restreignant les libertés (à l’instar de la ligue des droits de l’homme ) comme comme la loi renseignement et le prolongement excessif de l’État d’urgence par exemple, alors que Marine Le Pen et le FN sont favorables à ces restrictions.

 

En bref, le populisme de gauche républicain de Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise défend les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et le droit du sol constitutifs de la république française alors que le populisme de droite de Marine Le Pen et le FN défend une conception nationale-étatiste ethnicisée

 

Fédérer le peuple autour des valeurs de la république, de l’écologie et du progrès social.

Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise n’ont pas une conception nationaliste des droits et de l’intérêt général. Ce "penser global " se déploie simultanément sur plusieurs axes :

  • celui des droits avec la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 héritière de celle de1789 ; l’ONU notamment pour le règlement des conflits, l’OIT pour le droit des travailleur au niveau mondial.
  • celui de la solidarité-fraternité avec la notion d’intérêt général humain dans la protection de l’écosystème global (couche d’ozone, enjeux climatiques, risque nucléaire…) et des écosystèmes locaux (biodiversité, pollution des villes,…)
  • celui de l’harmonie des échanges économiques entre les peuples avec la charte de La Havane reprise par le programme L’avenir en commun. Il s’agit de rompre avec un libre échange sauvage et de concevoir une économie ouverte régulée par une harmonisation fiscale, sociale et environnementale tout en protégeant les productions locales.

 

 

-Entre ces deux pôle populistes, une sphère politique en décomposition
Il est évident que les libéraux, comme Macron ou Bayrou et autres Républicains ne partagent pas non plus la vision classiste de la société de Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise. Il en est de même pour Cambadélis, Hamon et autres PS ou PRG, mais ils partagent un socle de valeurs commun : celui de la République et de la démocratie dans leurs principes..

 

Ce n’est pas le cas du FN. Ainsi, Valls est plus proche du FN que Macron car il a utilisé les mêmes techniques que l’extrême droite pour diviser les salariés, et on se rappelle aussi de sa chasse aux Roms…

 

Pour eux tous, les super riches, les patrons du CAC 40 font partie du peuple puisque pour eux il n’existe pas d’antagonisme irréductible de classes.

 

Macron est à l’image de la crise politique qui l'accompagne : prototype du technocrate arriviste et manipulateur, promu par Attali et Minc, il est soutenu par le monde de la finance. Toujours les mêmes recettes néolibérales dans la continuité aggravée de Hollande et Sarkozi. Pro-européen, l’application de ses recettes économiques conduira en réalité à l’explosion de l’union européenne. Des économistes comme Piketty et Généreux sont d’accord sur ce point.

 

Aux Etats-Unis nous avons récemment assisté à une confrontation Saunders/ Trump entre deux populismes mais les médias ont tout fait pour effacer Sanders et favoriser Clinton. Le résultat a été l’élection de Trump : le populiste de droite.

 

En France, les médias ont, lors de la campagne des élections présidentielles, tenté d'effacer, de caricaturer, d'écraser Jean-Luc Mélenchon en le prenant en étau par la promotion de Hamon et de Le Pen avec le surplomb écrasant de Macron, puis en tentant de le rallier en vain à Macron contre le Pen. Nous avons, cette fois ci, eu Macron.

 

La jonction des populismes n'est pas et ne sera pas à l'ordre du jour !

 

A nous d'œuvrer pour, lors des prochaines échéances électorales, faire triompher le populisme de gauche en rassemblant le peuple.

 

---------------------------

 

- Une troisième conception du populisme fait son apparition : c'est la version " macronienne " !

https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/nous-sommes-des-vrais-populistes-nous-sommes-avec-le-peuple-affirme-emmanuel-macron-devant-les-maires-de-france-1119251.html?fbclid=IwAR11qn1MqX6DDTFuQwM5V7FtbjFkmJGObLNP_48fSIj1oJ-5XW3Yss2Yb8M

https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/nous-sommes-des-vrais-populistes-nous-sommes-avec-le-peuple-affirme-emmanuel-macron-devant-les-maires-de-france-1119251.html?fbclid=IwAR11qn1MqX6DDTFuQwM5V7FtbjFkmJGObLNP_48fSIj1oJ-5XW3Yss2Yb8M

-Les AMFiS - Conférence - Théorie et pratique du populisme de gauche

Conférence du samedi 26 août aux AMFiS d'été de la France insoumise, animée par Manuel Bompard, avec Chantal Mouffe (professeure de philosophie politique) et François Ruffin (journaliste, député de la France insoumise).

Note :
[
1] Iñigo Errejón  (cofondateur et stratège de Podémos )  : « La plus grande réforme qui soit est celle de l'ordre »

 

Pour en savoir plus :

- La gauche et le peuple. Chantal Mouffe. La grande table du 28/03/2017. France culture

- Conférence de Jean-Luc Mélenchon et Chantal Mouffe intitulée "L’heure du peuple" Le 21/10/2016

- Débat entre Jean-Luc Mélenchon et Jacques Julliard. France Culture le 31/12/2011 Le peuple a-t-il toujours raison ?

- La fable du nationalisme de Mélenchon. On trouvera dans cet article quelques développements sur le concept de nation et de nationalisme.

- Construire un peuple de Chantal Mouffe. Editions du Cerf . (paru le 07/04/2017). 248 p . 19 €

- L’ère du peuple par Jean-Luc Mélenchon.. Éditions Pluriel. (Février 2016)

- LFI : de l’Avenir en commun à la reconstruction du Peuple.

- " Ce que l’extrême droite ne nous prendra pas " par Frédéric Lordon

- ' La démocratie a besoin de passion et de confrontation '

- La précarité pour tous : Racisme de l’intelligence par Pierre Bourdieu

- Principes pour une gauche populiste

- Entre France insoumise et Front national, de solides divergences

- Iñigo Errejón  (cofondateur et stratège de Podémos )  : « La plus grande réforme qui soit est celle de l'ordre »

- Thomas Guénolé : “ Les populiste s”, pour en finir avec les amalgames idiots

- Tous populistes !Un mot qui signifie « panique »

- Ralliement d'Andréa Kotarac au RN : non, il n'y a pas de “convergence des populismes”

- LE POPULISME EN 10 QUESTIONS

- Populisme de gauche : prendre le risque d’un avenir

- Le populisme un phénomène social plutôt que politique

FI – FN : deux conceptions diamétralement opposées du peuple
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31 juillet 2017 1 31 /07 /juillet /2017 18:27
Le verrou de Bercy toujours bloqué par la force politique du Capital

La soumission de " la République en marche "

Rejet de la suppression du verrou de Bercy : une occasion ratée de lutter contre la fraude fiscale !

 

Sources : ATTAC France  le 21 juillet 2017

Pour lutter réellement contre la fraude et l’évasion fiscales, Attac propose une série de mesures concrètes, parmi lesquelles la suppression du verrou de Bercy.

 

Le « verrou de Bercy » désigne le monopole du ministère du Budget sur les décisions de poursuites judiciaires pour fraude fiscale : en France, seul Bercy peut engager des poursuites pénales pour fraude fiscale, sur avis de la commission des infractions fiscales, qui filtre les dossiers de fraudeurs susceptibles d’être transmis à la justice. De ce fait, chaque année, seulement 2 % des infractions fiscales sont transmises à la justice, un ratio à faire pâlir d’envie tous les autres délinquant·e·s ! Il faudrait au contraire permettre à la justice et au fisc d’agir en toute indépendance par rapport au pouvoir politique. Faire sauter le « verrou de Bercy », c’est supprimer le monopole du ministre du Budget en matière d’ouverture de poursuites pénales et supprimer la commission des infractions pénales. Cette revendication a une portée symbolique forte. Elle est portée largement par la société civile.

 

Le Parlement a failli voter cette suppression. Le 11 juillet, le Sénat avait adopté – contre l’avis du gouvernement – un amendement demandant la suppression du verrou de Bercy. Mercredi 20 juillet les députés de la « République en marche ! » ont rétabli de justesse en commission des lois ce verrou (25 voix contre 24).

 

Plutôt que de chercher à économiser quelques milliards d’euros en gelant le point d’indice des fonctionnaires, en remettant en cause les APL ou en dégradant encore les services publics, le gouvernement ferait mieux de s’attaquer à l’évasion fiscale : rappelons qu’elle ampute chaque année les budgets publics de 60 à 80 milliards d’euros, soit l’équivalent du déficit public. Pourquoi le gouvernement ne donne-t-il pas la priorité à la lutte contre l’évasion fiscale ? Ne devrait-il pas renforcer les effectifs du fisc et de la justice, notoirement insuffisants pour lutter contre l’évasion fiscale ?

 

Attac se félicite que les débats parlementaires aient fait apparaître un large soutien à cette mesure (votée par des députés de la France insoumise, du Parti communiste, du Parti socialiste, du MoDem, du groupe Les Constructifs et de Les Républicains), qui n’a donc été rejetée que par la volonté du gouvernement suivie par la majorité LREM. Cela montre que les revendications que nous portons ne demandent qu’un peu de volonté politique.

 

Attac poursuivra dès la rentrée ses actions afin d’obtenir de nouvelles avancées concrètes dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

 

ATTAC France

 

Pour en savoir plus :

- Quelques rappels sur l’évasion fiscale par Attac France

 

 

- Les députés de la France insoumise font feu de tout bois pour obtenir la suppression du " verrou de Bercy "

Le 25 juillet 2017 dans le cadre du débat sur le projet de loi pour redonner confiance dans la vie publique, les députés insoumis ont lancé le débat sur le verrou de Bercy. Un débat houleux dans lequel la ministre et la rapporteuse En Marche ont défendu ce verrou qui permet au ministre des Finances de bloquer une enquête sur des fraudeurs du fisc. Sont intervenus pour les insoumis : Alexis Corbière, Éric Coquerel,

Le verrou de Bercy toujours bloqué par la force politique du Capital
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30 juillet 2017 7 30 /07 /juillet /2017 15:46
Les députés macronistes pires que les moutons de Panurge
A l'Assemblée, la majorité rejette un article par inadvertance, le président de séance est consterné

 

Sources : Huffigtonpost par Benedicte Magnier.

- Voilà comment fonctionne l’Assemblée godillote en marche.

Le président de séance annonce le vote d’un article approuvé en commission par la majorité. Mais comme le député Cocquerel, de la France Insoumise, intervient pour l’approuver également, les chèvres de la Macronie confondent article et amendement... et finalement votent contre !

 

Cet article avait pourtant été validé en commission.

Nouveau couac dans l’hémicycle, et cette fois, ce n’est pas une simple histoire de tenue vestimentaire. Dans ce passage, repéré par LCP ce jeudi 27 juillet, la majorité LREM rejette un article, et plus précisément l’article 7 ter du projet de loi pour la confiance dans la vie publique. Il concernait les dispositions relatives au financement de la vie politique, applicables aux partis et aux groupements politiques.

 

Cette mesure, présentée comme un barrage contre les cas comme celui de Thomas Thévenoud, avait pourtant été validée en commission. Elle prévoyait l’élargissement des obligations de transparence fiscale de l’exécutif. En plus de l’ISF et de l’impôt sur le revenu (les seuls concernés pour le moment), auraient pu être ajoutés les impôts locaux ou encore la redevance audiovisuelle.

 

Sacha Houlié, président de la séance, en est resté bouche bée, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Il semble d’ailleurs que son micro ait été coupé quelques secondes, peut-être involontairement ? En tout cas, celui-ci n’a pas hésité à reprendre ses collègues de la majorité, leur rappelant la différence entre un article et un amendement.

 

Alors, que s’est-il passé dans les rangs de l’Assemblée pour que la majorité revienne sur cet article qui mettait tout le monde d’accord ? C’est sans doute précisément là que se trouve la réponse. En effet, Éric Coquerel (député de la France Insoumise), venait de prendre la parole pour approuver cet article. Cela a peut-être déstabilisé les députés LREM, plutôt habitués à être en opposition avec eux.

 

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5 juillet 2017 3 05 /07 /juillet /2017 10:00
Olivier Falorni : la culture de l'ambiguïté pour ratisser large et se mettre au service de la classe dominante
Olivier Falorni : la culture de l'ambiguïté pour ratisser large et se mettre au service de la classe dominante
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Olivier Falorni : la culture de l'ambiguïté pour ratisser large et se mettre au service de la classe dominante

Olivier Falorni parmi les 10 premiers députés Macron compatibles[3]

 

L'illusionniste de " gauche " s'est dévoilé... depuis 2022, il sert aussi de marchepied au RN !

 

 

Sources : Eric Durand | mis à jour le 19/07/2024

  • Pour accéder à l'intégrale des votes d'Olivier Falorni, pour la 15ème législature (2017/2022), c'est ici

- Les citoyens de gauche, à Evry ont mis quasiment Valls à la porte et c'est Olivier Falorni qui tente de venir à son secours

Ainsi, à peine élu, selon Le labpolitique Europe1 Falorni annonce avoir réuni "plus d'une vingtaine de députés" autour de Valls.

Et de huit. Après la création du groupe parlementaire des "constructifs" LR-UDI indépendant du groupe LR, voici venir le groupe des *progressistes*, coincé entre LREM et le PS. Rien d'officiel pour l'instant, mais le député Olivier Falorni (divers gauche, ex-PS depuis sa candidature dissidente face à Ségolène Royal aux législative de 2012) annonce dans Le Parisien, ce dimanche 25 juin, avoir réuni "plus d'une vingtaine de députés" afin de former un groupe à l'Assemblée nationale, autour de la personne de Manuel Valls :

" Je suis confiant car nous avons déjà réuni plus d'une vingtaine de députés. "

 

Le Parisien révèle que le député de Charente-Maritime est à l'initiative de la formation de ce huitième groupe, avec Sylvia Pinel (PRG) et, plus surprenant, François-Michel Lambert, député LREM. Olivier Falorni en explique le but :

" Nous voulons être le troisième pilier de cette majorité, avec La République en marche, le MoDem au centre droit et nous au centre gauche. "

 

Les "constructifs" de droite apprécieront. Dans le JDD du 25 juin 2017, on apprend également que l'ancien Premier ministre a été vu à une réunion au siège du PRG où certains se disent "prêts à l'intégrer".

 

En tout cas, pour que Manuel Valls ne siège pas avec les non inscrits aux côtés de Marine Le Pen, par exemple, il faut trouver au moins 14 élus. Pour cela, il est allé chercher du côté des divers gauche, des radicaux de gauche mais aussi des radicaux de droite, à en croire François-Michel Lambert. Selon lui, "même des radicaux valoisiens" ont vocation à rejoindre le groupe, fâchés qu'ils seraient avec Jean-Christophe Lagarde de l'UDI. Et aller réunir à nouveau les radicaux des deux rives, comme à la création du Parti radical en 1901, ça sent bon le *renouveau*. Mais après tout, pourquoi pas. La réunification des radicaux était déjà en cours.

 

L'entreprise est un échec ! Après s'être fait élire sous l'étiquette " Majorité présidentielle " il siégera parmi les non inscrits !

 

 

- Les actes du député Falorni depuis sa réélection en juin 2017: en parlera t-il à l'heure du bilan ?

2017 :

  • 4 juillet 2017 : Vote de la confiance au gouvernement. C'est confirmé, Olivier Falorni député de La Rochelle/Ré, en votant la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe, s'est mit au service d'une politique... de droite. Il l'a fait en toute connaissance du programme d'En Marche, de Macron, du 1er Ministre (généralisation de l'état d'urgence, casse du Code du travail, baisse des pensions des retraités...). Tout ce qu'il pourra dire ou faire à dater de ce jour sera de la gesticulation médiatique pour rassurer l'électorat qui lui reste à gauche ! La France insoumise est le seul groupe parlementaire à voter unanimement contre la confiance.
  • 6 juillet 2017 : Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi prorogeant l'application de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence (première lecture).Olivier Falorni est absent. La France insoumise, a défendu une motion de rejet préalable sur la prorogation de l'état d'urgence et voté contre le texte du gouvernement.
  • 13 juillet 2017 : Vote de la loi d'habilitation autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnance pour casser le code du travail. Après quatre jours de débat, le projet de loi d'habilitation a été approuvé par 270 voix contre 50. La majorité ainsi que les Républicains et les Constructifs LR-UDI ont voté pour alors que la Nouvelle gauche (ex-PS), les Insoumis et les communistes ont voté contre. Sur ce dossier pourtant essentiel pour les salariés.... Olivier Falorni est absent se rendant complice par défaut de coup d'état social en cours.
  • 24 juillet 2017 : Début pour l'Assemblée nationale de l'examen des projets de loi visant à redonner "confiance dans l'action publique" par la moralisation de l'action publique. Casier judiciaire vierge (de tout crime ou délit atteignant à la probité) obligatoire pour se présenter à une élection ; maintien ou suppression du verrou de Bercy ; conflits d'intérêts chez les fonctionnaires pour limiter la pratique du "pantouflage" ; activité de conseil et mandat électif ; " conflits d'intérêts " pour les ministres ; interdiction que les collaborateurs parlementaires soient rémunérés par les lobbys.... qu'aurait voté Olivier Falorni ? Nous ne le saurons pas Olivier Falorni est absent des débats.
  • 28 juillet 2017Fin du débat et scrutin public sur l'ensemble du projet de loi organique pour la confiance dans la vie publique (première lecture). Qu'en pense Olivier Falorni ? Nous ne le saurons pas Olivier Falorni est absent des débats.
  • 01 août 2017 : vote final sur l'ensemble du projet de loi habilitant le gouvernement à casser le Code du Travail par ordonnances (texte issu de la commission mixte paritaire). Olivier Falorni est absent lors du vote de la motion de rejet préalable, déposée par M. Jean-Luc Mélenchon et s'abstient sur le vote final du texte après avoir boudé les débats. Quel courage politique ! C'est vrai qu'il est plus prompt à s'en prendre aux députés de la France insoumise quand il s'exprime.
  • 09 août 2017 : vote final sur l'ensemble du projet de loi organique pour la confiance dans la vie publique (seconde lecture). Pour la France insoumise "la loi de moralisation est un échec" car ne s'attaquant pas aux causes de la corruption "l'argent ". Les députés de la France insoumise s'abstiendront, Olivier Falorni vote pour.
  • 26 septembre 2017 : Scrutin public sur l'amendement n° 252 de Mr B. Lachaud France Insoumise (amendement anti-Lafarge, soupçonné d'avoir financé Daesh) après l'article 2 du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (première lecture). Olivier Falorni est absent lors du vote.
  • 03 octobre 2017 : Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (première lecture). Voulu par le chef de l’État, c'est le dernier chapitre d’une politique sécuritaire entamée par Sarkozy et poursuivie par Valls. Ce projet de loi intègre l’état d’urgence dans le droit commun, épargne les entreprises qui collaborent avec le terrorisme (amendement anti-Lafarge rejeté) et pour les insoumis passe à côté de l'essentiel. Olivier Falorni vote pour. Son vote indique clairement préférer la finance du business (il n'a pas participé au vote de l’amendement Lafarge) à la sécurité des Français.
  • 20 octobre 2017 : Scrutin public sur la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune et son remplacement par un impôt sur la fortune immobilière (IFI), mesure phare du projet de loi de finances (PLF) pour 2018 contestée, à juste titre, par "la gauche " et notamment les députés de la France insoumise qui votent contre. Olivier Falorni est absent lors du vote.
  • 31 octobre 2017 : Scrutin public sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (budget) 1ére lecture. Avec ce budget, (4,2 milliards de cure d'austérité) la sécurité sociale poursuit sa marche vers un système assurantiel privé par la déconstruction de notre modèle social... Les députés de la France insoumise votent contre, et Olivier Falorni aussi.... ouf !
  • 21 novembre 2017 : l'Assemblée adopte l'ensemble du projet de loi de finances pour 2018 (le pire budget d'austérité que le parlement ait eu à adopter depuis 30 ans). 356 députés ont voté pour, 175 ont voté contre (dont la totalité des élus du groupe de la France insoumise) et 27 députés se sont courageusement abstenus dont Olivier Falorni qui poursuit la culture de l’ambiguïté politique !
  • 28 novembre 2017 : l'Assemblée vote la ratification des  Ordonnances Travail. Sans surprise il se trouve une écrasante majorité pour précariser les gens. La droite est ravie et vote des deux mains avec LREM, et ils s'en félicitent ensemble dans un standing ovation tel un conseil d'administration, précipitant ainsi les salariés dans une précarité massive et organisée. A la fin il ne se trouve que 74 députés pour voter contre (dont la totalité des élus du groupe de la France insoumise) , et tout de même 20 qui n'ont pas d'avis sur le sujet et s'abstiennent.... dont Olivier Falorni comme lors du vote du 1er août en 1ére lecture.
  • 04 décembre 2017 : l'Assemblée adopte le projet de loi de Financement de la sécurité sociale pour 2018 en lecture définitive. Le gouvernement Macron poursuit l’œuvre destructrice de ce qui fut le meilleur système de santé au monde. Les députés insoumis dénoncent les conséquences dramatiques des coups portés à la Sécu et votent contre le budget. Et Olivier Falorni ? Le budget de la Sécu, des hôpitaux... ce n'est pas son souci car Olivier Falorni est absent lors du vote.
  • 19 décembre 2017 : l'Assemblée adopte le projet de loi relatif à l'orientation et à la " réussite " des étudiants (première lecture). Et hop, la sélection à l’université adoptée pour bien finir les 6 premiers mois du bulldozer Macron ! Ce n’était que la première lecture : match retour en janvier. Les députés insoumis dénoncent les conséquences dramatiques pour l'avenir des lycéens et votent contre. Et Olivier Falorni ? Il ne trouve rien à y redire... et vote pour !

2018 :

Manque pas d'air Olivier Falorni !
Ainsi écrit-il dans sa LETTRE D'INFORMATION N°61 - 8 mars 2018

" J'ai été le premier signataire, avec mon collègue Jean-Louis Touraine, d'une tribune publiée dans " Le Monde du 28 février " appelant à légiférer pour donner aux malades en fin de vie la libre disposition de leur corps et de leur destin. .... 156 députés ont accepté de cosigner cette tribune. J’y vois un signe positif pour avancer vers une vraie loi de liberté. Notre Ultime liberté. "

Olivier Falorni et ses amis vont-ils se réapproprier toutes les propositions de Loi de la France insoumise ?

  • 09 avril 2018 : lors du débat sur le projet de loi pour un " nouveau pacte ferroviaire " les députés de la France insoumise considérant que dans le cas d'une transformation du statut de la SNCF en « société anonyme » le risque existe qu'elle soit  vendue au plus offrant, proposent un amendement visant à rendre son capital incessible. La proposition est rejetée par la majorité gouvernementale. Et Olivier Falorni, ou est-il quand il s'agit de défendre les bien communs, ceux de la nation ? Il n'était encore pas là !
  • 17 avril 2018 : l'Assemblée adopte le projet de loi pour un " nouveau pacte ferroviaire " [en clair : l'ouverture à la concurrence qui amènera la privatisation et la fin du statut des cheminots] (1ère lecture). A la fin il ne se trouve que 80 députés pour voter contre (dont la totalité des élus du groupe de la France insoumise, du PCF et de la Nouvelle Gauche [PS] ) , et il y a tout de même 29 qui n'ont pas d'avis sur le sujet et s'abstiennent.... dont Olivier Falorni. Quel courage !
  • 21 avril 2018 : l'Assemblée adopte l'article 16 du projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie (première lecture). Une majorité de députés En Marche se sont alliés à la droite et extrême droite pour maintenir l’enferment des enfants en rétention et rejeter les amendements MoDem-PS-LFI-PCF qui proposent d'interdire l'enfermement des mineurs étrangers en attente d'expulsion.
    Ce texte est inouï de violence pour les enfants et incroyable de mépris pour les conventions internationales. Et
    Olivier Falorni, si prompt à défendre toutes les bonnes causes selon lui, il n'était pas là ! A se demander si la cause animale n'aurait pas plus d'importance pour lui que la cause des enfants !
  • Le 22 avril 2018 :  le projet de loi asile et immigration a été adopté par les députés, et ce après plus de 60 heures de débat et le dépôt d'un millier d'amendements (première lecture). 228 députés se sont prononcés en faveur du texte, quand 139 ont voté contre, et 24 se sont abstenus. Et Olivier Falorni, n'était encore pas là et à fait voter contre  (par délégation) !
  • Le  13 juin 2018scrutin final sur l'ensemble du projet pour un " nouveau pacte ferroviaire"  (seconde lecture). Comme au Sénat, les droites se sont unies pour brader le service public ferroviaire via l'ouverture à la concurrence dont ont connait les effets (Voir : Le bilan libre et non faussé des libéralisations : SNCF, La Poste, EDF...), la fin du statut des cheminots. Et Olivier Falorni, qu'a t'il a dire en la matière ? Une nouvelle fois, nous ne le saurons pas ! La défense et la promotion d'un véritable service public ferroviaire pivot de la transition écologique et de l’aménagement du territoire, ça ne le concerne pas car Olivier Falorni c'est abstenu !
  • 31 juillet 2018 : scrutin public sur les motions de censure déposées, l'une par « Les Républicains » et l'autre par « La France insoumise », « Nouvelle Gauche » et « Gauche démocrate et républicaine », en application de l'article 49, alinéa 2, de la Constitution dans le cadre de l'affaire Benalla qui est le symptôme des dérives de la cinquième République et qui fait voir une « chaîne de turpitudes ininterrompues au sommet de l'État ». Ces deux motions de censure ont été rejetées par le parlementEt Olivier Falorni, qu'elles positions a t-il pris en la matière ?

- sur la motion déposées par MM. André Chassaigne, Jean-Luc Mélenchon, Mme Valérie Rabault et 59 membres de l'Assemblée.... Olivier Falorni était absent !

- sur la motion déposées par M. Christian Jacob et 90 membres de l'Assemblée..... Olivier Falorni était absent !

  • 1er août 2018 : scrutin public sur l'ensemble du projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie (lecture définitive). Derrière les noms pompeux se cache un texte qui va permettre de maintenir jusqu'à 135 jours des enfants en prison, met en place un arsenal juridique d'une grande brutalité et attentatoire aux droits humains fondamentaux., et qui a légitimé tous les discours xénophobes et racistes de l'extrême-droite. Et Olivier Falorni ? La solidarité, les respect des droits humains... ce n'est pas son souci car Olivier Falorni est absent lors du vote. 
  • 1er août 2018 : scrutin public sur l'ensemble du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel (lecture définitive). Les six chapitres de la loi, qui devaient établir des compensations sociales aux ordonnances travail, répondent en réalité scrupuleusement aux injonctions libérales : individualisation des travailleurs et privatisation des financements de la formation professionnelle. Par ailleurs, le compte personnel de formation (CPF) sera désormais crédité en euros – de 500 euros par an à 800 pour les personnes les moins qualifiées – et non plus en heures. Chacun pourra par ailleurs faire valoir ses droits via… une application mobile. Une mesure qui revient à « diviser par deux les droits effectifs à la formation ».  Et Olivier Falorni ? Les droits des salariés... ce n'est pas son souci car Olivier Falorni est absent lors du vote.
  • 1er août 2018 : scrutin public sur l'ensemble du projet de loi d'orientation et de programmation renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (texte de la commission mixte paritaire). Les associations dénoncent un "machine-arrière toute" au travers d'un texte qui fait l'unanimité chez les associations de droit de la femme et de l'enfant, contre lui[1].  Après des mois de discussion, les associations de défense des droits des femmes et de l'enfant dénoncent un texte vidé de son contenu voire dangereux pour les victimes. Et Olivier Falorni ? Les droits des femmes et de l'enfant... ce n'est pas son souci car Olivier Falorni est absent lors du vote.

 

2020 :

  • 22 mars 2020 : l'Assemblée adopte définitivement le projet de loi relatif à l'état d'urgence sanitaire qui s'attaque aux congés payés, aux 35h, au repos dominical.... . Les députés insoumis dénoncent les conséquences sociales, et rejoints par la Gauche Démocrate et Républicaine, 3 du Groupe Socialistes et apparentés et 1 Groupe Libertés et Territoires et votent contre. Et Olivier Falorni ? Il ne trouve rien à y redire... et, de concert avec LREM, Les Républicains, Le Mouvement Démocrates et apparentés, l'UDI et Libertés et Territoires et le RN, il vote pour !
  • 24 novembre 2020 : l'Assemblée adopte en 1ère lecture le projet de loi " Sécurité Globale " loi liberticide de surveillance généralisée, est votée en 1ére lecture, avec sa vision confrontationnelle du maintien de l’ordre et ses dangers pour les libertés individuelles. Dénoncée par l"ONU, dénoncée par la Défenseure des droits, Claire Hédon, qui considère que cette proposition de loi soulève des risques considérables d’atteinte à plusieurs droits fondamentaux, notamment au droit à la vie privée et à la liberté d’information. Le texte est combattu et rejeté par les députés France insoumise. Et Olivier Falorni, qu'a t-il fait ?
    Comme il en a l'habitude pour les sujets sociaux ou sociétaux, à défaut d'être absent,
    Olivier Falorni s'est abstenu alors que 14 autres membres de son groupe votaient contre (14 sur 17).

 

2021 :

  • 16 février 2021 : l'Assemblée adopte en première lecture le projet de loi relatif aux " Principes Républicains " qui s'attaque officiellement au " séparatisme ", mais loi de stigmatisation inutile des musulmans. Les députés France insoumise qui n'ont eu de cesse que de défendre la laïcité et la République Sociale, de dénoncer la suspicion généralisée ont unanimement voté contreEt Olivier Falorni, contre la majorité de son groupe qui vote contre (Contre : 12 : Pour : 2 ; Abstention : 2) il participe à ce scrutin de la honte en VOTANT POUR. Attiser la haine, calomnier nos compatriotes musulmans, diviser le peuple, voilà tout ce LREM et le FN savent faire et dont Olivier Falorni se fait le complice. tout en servant de marche-pied au RN de Marine Le Pen ! A noter qu'à l'image des élus RN qui se sont abstenus, plus divisés, huit élus du groupe communiste se sont abstenus, 7 ont voté contre et 1 pour.
  • 25 mars 2021 : Loi Climat le pire amendement contre la protection de la nature a été déposé par Olivier Falorni !!! Il propose tout simplement de supprimer l'article 56 portant sur la stratégie nationale des aires protégées... motif : " Avec la définition de ces zones, les maires ne pourront plus faire évoluer les PLU alors qu’ils doivent pouvoir avoir la main sur les zones naturelles afin de pouvoir les faire évoluer si besoin."
    Traduction : surtout ne pas contrarier l’appétit de béton des maires qui doivent " avoir la main sur les zones naturelles " ... 
  • 15 avril 2021 : l'Assemblée adopte en seconde lecture le projet de loi relatif aux " Principes Républicains " dite loi de " sécurité globale ". Après avoir voté POUR en première lecture, que fait Olivier Falorni le jour du vote définitif du texte (issu de la navette Assemblée nationale/Sénat) ? Comme bien souvent, Olivier Falorni est absent lors du vote.

 

- Le bilan du quinquennat parlementaire d'Olivier Falorni 2017/2022

  • Olivier Falorni parmi les 10 premiers députés macron compatibles.

Un petit groupe de moins d'une dizaine de députés – en majorité divers droite – se dégage. Au cours de la précédente législature, tous ont voté plus d'une fois sur trois en faveur des projets de loi présentés par le gouvernement.... dont Olivier Falorni qui se dit " divers gauche " 

 

Un petit groupe de moins d'une dizaine de députés – en majorité divers droite – se dégage. Au cours de la précédente législature, tous ont voté plus d'une fois sur trois en faveur des projets de loi présentés par le gouvernement.
Un petit groupe de moins d'une dizaine de députés – en majorité divers droite – se dégage. Au cours de la précédente législature, tous ont voté plus d'une fois sur trois en faveur des projets de loi présentés par le gouvernement.

 

  • Olivier Falorni en musique, c'est ça ! 👇

 

2022 :

  • 19 Juin 2022 : Olivier Falorni est réélu contre le candidat de la #Nupes, Jean-Marc Soubeste, avec le soutien de la droite et du centre
    • Sa thématique de campagne " Je suis un homme de centre gauche. Je considère que les mélenchonistes (sous entendu la France insoumise et la #Nupes) ne représentent pas la gauche, mais l'extrême gauche[2] " ce discours ne vous rappelle t-il rien ? C'est exactement le discours de la droite, de Macron et de l'extrême droite !

 

 

  • Pour accéder à l'intégrale des votes d'Olivier Falorni, pour la 16ème législature, c'est ici

  • 17 juillet 2022Vote de la motion de censure contre le gouvernement déposée par la #NUPES. Celle-ci ne porte pas sur l’orientation politique.... tout le monde peut donc la voter. Il s’agit de faire la clarté : qui est d’accord pour qu’un gouvernement battu aux législatives puisse agir contre la volonté du peuple souverain. Et Olivier Falorni ? Les masques tombent. L'abstention de LR, du RN et d'Olivier Falorni sur la Motion de censure confirme qu'ils soutiennent la casse sociale brutale annoncée par E. Borne. Ils sont bien la béquille du pouvoir de Macron et de la retraite à 65 ans !

  • 19 juillet 2022l'Assemblée adopte en première lecture l'article 1ier du projet de loi portant " mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat ". Pour les députés insoumis, le texte du gouvernement est " dangereux ". Il " acte le refus d'augmenter les salaires, (…) le refus de piocher dans le trésor privé, et préfère piocher dans le trésor public pour gaver le trésor privé ". La #Nupes décline son propre texte " d'urgence sociale " avec hausse du Smic à 1500 euros ou taxation des " superprofits " des grands groupesEt Olivier Falorni ? Il ne trouve rien à y redire au texte à Macron qui refuse la hausse des salaires, propose une prime : anti-salaire, anti sécurité sociale que la majorité des salariés ne toucheront pas... et, de concert avec LREM (Renaissance), le RN, Les Républicains,.. IL VOTE POUR !... et lors du vote de l'article 2 du projet de loi... Olivier Falorni est absent... et lors du vote de l'article 3 du projet de loi... Olivier Falorni est absent... 

  • 20 juillet 2022l'Assemblée adopte en première lecture l'article 4 du projet de loi portant " mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat ".   Plusieurs amendements d'élus LFI, PS, EELV et PCF ayant comme objectif la hausse du SMIC à hauteur de 1500 euros nets ont été rejetés par l'Assemblée nationale... Et Olivier Falorni ?... IL a VOTÉ POUR l'amendement 844 sur la hausse du SMIC à 1 500€ !... et lors du vote global de l'article 4 du projet de loi (qui ne prévoit pas le SMIC à 1 500€)... Olivier Falorni VOTE POUR de concert avec LREM (Renaissance), le RN, Les Républicains ! Conclusion en ce qui concerne Olivier Falorni : Une fois je vote pour et une fois je vote contre ! On retrouve là le culte de l'ambiguïté pour ratisser large et se mettre au service de la classe dominante.

  • 21 juillet 2022dans le cadre du projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat, le titre III vise « à renforcer la souveraineté énergétique ». Les articles 18 et 19 apportent certains aménagements au dispositif de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH) pour en amplifier le rôle. En effet, selon un mécanisme complexe appelé l’ARENH (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), une loi impose aujourd’hui à EDF de revendre 25% de sa production d’électricité à prix coûtant à ses concurrents " concurrence biaisée au bénéfice de fournisseurs privés " ! Ce dispositif inclut un autre problème : EDF vend de l’électricité qu’il n’a pas encore produite. Ainsi, quand il lui manque de l’énergie pour remplir les quotas, EDF doit en acheter sur le marché européen. Peut importe, Olivier Falorni VOTE POUR amplifier le rôle de l'ARENH au travers des articles 18 et 19 du projet de loi.

  • 21 juillet 2022l'Assemblée adopte en première lecture l'ensemble du projet de loi n° 19 portant " mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat "Olivier Falorni VOTE POUR de concert avec LREM (Renaissance), le RN, Les Républicains ! Ainsi, il valide le non blocage des prix, la non hausse du SMIC, la revalorisation des minimas sociaux au dessus du seuil de pauvreté, le non gel des loyers... Olivier Falorni avec le RN et LREM : l'alliance contre les travailleurs.

 

Analyse du scrutin n° 81 Troisième séance du 21/07/2022 Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat (première lecture).

 

  • 23 juillet 2022l'Assemblée adopte en première lecture l'ensemble du projet de loi de finances rectificative nº 17 pour 2022 et notamment l'article 1 : Réforme du financement de l’audiovisuel public qui vise la suppression de la contribution à l’audiovisuel public. Alors que la majorité s’allie avec la droite et l’extrême droite porteurs de l'idée d’Eric Zemmour, supprimer la redevance qui constitue une mesure démagogique et dangereuse car la démocratie a besoin d'un service public, surtout dans un contexte de concentration des médias... Olivier Falorni est absent... pour défendre l’indépendance comme élément de régulation de notre vie démocratique et républicaine , le pluralisme et la pérennité du service public audiovisuel !

  • 23 juillet 2022l'Assemblée rejette de peu une taxe sur les superprofits proposée par la #Nupes. Les députés ont rejeté à 96 voix pour, 114 contre, l'idée d'une taxe sur les « superprofits » ou « bénéfices exceptionnels » des grandes multinationales de transport de marchandises ou pétrolières. Et Olivier Falorni ?... il n'était pas là pour défendre le partage des richesses !

  • 26 juillet 2022 : L'Assemblée nationale a voté, en première lecture, un amendement de revalorisation des pensions de retraite au niveau de l'inflation, soit à 5,5% pour un coût global de 500 millions d'euros, et ce dans le cadre de l'examen du projet de budget rectifié pour 2022. Cette décision qui permet de sauvegarder le pouvoir d'achat des retraités a été adoptée contre l'avis du gouvernementEt Olivier Falorni ?... il vote pour !

    • Volte-face au cours de la nuit
      A 2h40 (soit quelques heures après le 1er vote), nouveau revirement : alors que l'examen du budget rectificatif se prolongeait dans la nuit, le gouvernement organise un second vote pour annuler cette revalorisation des retraites interrompu par des suspensions de séance et de multiples rappels au règlement. ... les républicains de LR, se couchent, le texte rectificatif est adopté... la revalorisation des retraites au niveau de l'inflation est annuléeEt Olivier Falorni ?.... il n'était plus là pour défendre le pouvoir d'achat des retraités !

  • 05 août 2022 : A ceux qui avaient encore un doute sur la réalité " d'Olivier Falorni, votre député au service de Macron ! " 

Les députés de gauche hors-Nupes ont été reçus à Matignon par Élisabeth Borne.

Autour des députés Olivier Falorni ou David Habib, tous les deux opposés à l'alliance Nupes (LFI, PS, EELV, PCF), il s'agissait, pour la délégation, de « poursuivre l'élargissement » de la majorité à Macron, le « dépassement des clivages » en créant un nouveau groupe parlementaire de " gôche "... mais il aurait fallu le concours de certains parlementaires appartenant à l'aile gauche de Renaissance (le groupe de La République en Marche), et Élisabeth Borne ne veut pas.... donc, pas de nouveau groupe parlementaire en vue pour Olivier Falorni.... Les participants se sont dits « surpris » de la position de la cheffe du gouvernement, en considérant que « l'élargissement à gauche est refusé et que la gouvernance restera avec les apports de droite ».

 

Les députés de gauche hors-Nupes reçus à Matignon, mais pas de groupe parlementaire en vue

 

  • 28 septembre 2022 : Enfin les masques tombent ! Macron gagne un député avec la décision d'Olivier Falorni, de passer des non-inscrits au groupe Modem et rejoint la coalition présidentielle " Ensemble " ! Le groupe centriste va ainsi passer de 49 à 50 membres, et la confédération macronielle, baptisée « Ensemble » , avec les alliés Renaissance et Horizons, de 249 à 250 députés, encore loin du seuil des 289 députés pour atteindre la majorité absolue.

 

Assemblée nationale : Olivier Falorni rejoint le groupe Modem

 

  • 04 octobre 2022L'Assemblée nationale a lancé l'examen en 1ére lecture du projet de loi « d'urgence » sur la réforme l'assurance-chômage en séance publique. 

Tous les ultralibéraux, fanatiques de la concurrence sauvage entre les individus nous l’assènent comme une vérité plus absolue que la gravitation : les protections sociales handicapent le système économique, baisser les indemnités chômages permettrait de diminuer le chômage. Sauf que… Cela n’a aucun sens économique. Depuis 2019 et la première réforme impulsée par Elisabeth Borne, des économistes sérieux et réalistes démontent les arguments (peu nombreux) avancés par le gouvernement.

Qu'a fait Olivier Falorni lors du scrutin pour défendre les intérêts des privés d'emploi ? Comme bien souvent, Olivier Falorni est absent lors du vote

  • 11 octobre 2022Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi portant mesures d'urgence relatives au fonctionnement du marché de travail en vue du plein emploi. Alors que l’inflation continue de fracasser la vie des Français, la macronie fait passer dare-dare une réforme déjà contestée, qui ira à l’encontre des objectifs qu’elle se fixe. À savoir, le plein-emploi. Parce que baisser les indemnités chômage n’a jamais fait baisser le chômage. De nombreux économistes ont balayé d’un revers de la main les arguments de la minorité présidentielle. Et Olivier Falorni ? Il ne trouve rien à y redire... et, de concert avec Renaissance, LR, MODEM, Horizons..., il vote pour !
  • 15 novembre 2022Assurance-chômage. Les droits des chômeurs enterrés à l’Assemblée nationale. La nouvelle réforme de l’assurance-chômage a été définitivement adoptée mardi soir par les députés de la majorité et ceux de la droite (LR-MODEM-Horizons). Elle ouvre la voie à la modulation des allocations selon la conjoncture. La Nupes dénonce un texte injuste et inefficace. Initialement, ce texte devait uniquement servir à reconduire l’actuelle convention, issue de la précédente réforme de 2019, qui expirait à la fin du mois. Mais il a été le véhicule d’un nouveau durcissement pour les droits des chômeurs, dans la plus pure logique libérale. Et Olivier Falorni ? Il ne trouve rien à y redire... et, de concert avec Renaissance, LR, MODEM, Horizons..., il vote pour !

 

2023 :

Bataille parlementaire sur la contre-réforme des retraites à la sauce Macron

  • 06 février 2023 : Contre-réforme des retraites. Emmanuel Macron, avec le gouvernement d’Élisabeth Borne, veut imposer aux Françaises et Français de travailler deux années supplémentaires. Repousser l’âge légal de départ à la retraite, de 62 à 64 ans, n’a rien d’inéluctable puisque la trajectoire financière de notre régime est maitrisée[4]. Au nom de la #Nupes, Mathilde Panot dépose motion de rejet préalable du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 (première lecture).  Et Olivier Falorni ? Il ne trouve rien à y redire... et, de concert avec Renaissance, LR, MODEM, Horizons..., il vote contre... et vote pour l'article liminaire du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 !

  • 15 février 2023 : Contre-réforme des retraites. Au nom de la France insoumise François Ruffin dépose un amendement visant à rétablir un ISF renforcé qui aurait rapporté plus que le prétendu déficit du système de retraite (plus de 10 milliards d'euros par an). Et Olivier Falorni Il vote contre... ;

    • et vote aussi contre l'amendement proposant d'augmenter la CSG sur les revenus du capital ;

    • et vote encore contre l'amendement proposant la hausse de la contribution des retraites chapeaux, confirmant sa soumission à la macronie à l'insu de son plein gré au service des riches !

  • 15 février 2023 : Contre-réforme des retraites. Examen du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023. Pour répondre au prétendu déficit de notre système de retraite (et donc ne pas faire cette réforme), les parlementaires France insoumise proposent la création d'une contribution de solidarité de 2% sur le fortune des milliardaires français Et Olivier Falorni ? Toujours au service des riches, il vote contre...

  • 16 février 2023 : Contre-réforme des retraites. Examen du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023. Pour répondre au prétendu déficit de notre système de retraite (et donc ne pas faire cette réforme), les parlementaires France insoumise proposent l'instauration d'une pénalité pour les entreprises qui ne réduisent pas les écarts de salaires entre les femmes et les hommes. Objectif : atteindre l'égalité salariale hommes/femmes ce qui rapporterait a minima chaque année 5,5 milliards d'€ de cotisations retraites en plus. Et Olivier Falorni ? Toujours au service des riches, Il vote contre... ;

 

  • Petit recadrage...

Le gouvernement est passé en force à l'Assemblée Nationale, au Sénat[5] et se trouve face à une motion de censure en réponse à son nouveau 49.3... et comment se positionne Olivier Falorni ? C'est le silence[6] !

  1. Sur la motion de censure, Élisabeth Borne a encadré les choses sur TF1 : « Ce sera le vote de ceux pour ou contre la réforme » dit-elle[7].... Nous voilà prévenue... Olivier Falorni aussi !
  2. Une fois ça dit, un petit retour en arrière est nécessaire.
    Que disait Olivier Falorni (La Rochelle/Ré) sur les retraites en 2010 quand il se revendiquait de gauche ? Pour le savoir 👇
  3. Et aujourd'hui ?
    Si Olivier Falorni ne pas votait pas la motion de censure, ce serait non seulement apporter son soutien au gouvernement, mais aussi dire OUI à la #RéformedesRetraites en totale opposition avec les conceptions des retraites qu'il défendait en 2010.

 

 

  • 20 mars 2023 : Scrutin public sur la motion de censure déposée en application de l'article 49, alinéa 3, de la Constitution. 9 voix ! Il a manqué seulement 9 voix pour faire échec à la réforme des retraites et à la politique de ce gouvernement qui nous entraine dans une crise politique ! Honte aux députés qui n'ont pas le courage de dire non à Macron ! Et Olivier Falorni ?... il n'était pas là pour défendre nos retraites ! Il valide donc cette réforme anti-sociale qui contribue à condamner la masse du peuple à travailler deux ans de plus... la réaction sociale ne s'est pas faite attendre[8] !

 

Analyse du scrutin n° 1240 Première séance du 20/03/2023

 

  • 09 février 2023 : Scrutin public sur l'ensemble de la proposition de loi visant à assurer un repas à un 1€ pour tous les étudiants. Aujourd'hui était votée une proposition de loi, du groupe socialiste #PS - #Nupes, qui permettait à tous les étudiants de pouvoir bénéficier d'un repas à 1€ et de manger à leur faim et qu'ils puissent sortir de cette galère et de cette souffrance. À une voix près, l’Assemblée nationale rejette le repas à 1€ pour tous les étudiants. Et Olivier Falorni ?... il n'était pas là pour sortir les étudiants de la souffrance !
  • 04 avril 2023 : Scrutin public sur l'ensemble de la proposition de loi visant en théorie, à " protéger les logements contre l'occupation illicite ". Or, en prétendant s'attaquer au squat, Macron et ses alliés du #RN facilitent les expulsions, criminalisent les précaires... mais ne propose aucune garantie, aucune mesure en faveur des propriétaires et locataires !
    • Les luttes sociales (actions revendicatives) sont aussi dans le collimateur de ce texte !
      Après avoir criminalisé les squatteurs de logements vides et les locataires en difficulté, la loi " anti-squat " s'attaque aux grévistes : 2 ans d'emprisonnement et 30000€ d'amende pour l'occupation d'un "lieu à usage économique".
      Et Olivier Falorni ?... il vote ce texte avec le RN !... Scandaleux !
  • 31 mai 2023 : Scrutin public sur la proposition de loi visant à " maintenir provisoirement un dispositif de plafonnement des loyers ". Alors que des millions de gens sont étranglés par l'inflation, les défenseurs du système et leur assurance vie rejettent à l’unisson les propositions de la #Nupes d’instaurer un gel des loyers face à l’inflation, et votent l'augmentation des loyers locatifs et commerciaux de 7,1% entre 2022 et 2024. Infâme ! Et Olivier Falorni ? Après avoir, le 4 avril voté pour faciliter les expulsions et criminaliser les précaires.... il vote ce texte avec le RN !... Scandaleux !
  •  18 juillet 2023 : Scrutins publics : 1 - sur l'ensemble du projet de loi organique relatif à l'ouverture, la modernisation et la responsabilité du corps judiciaire ; 2 - sur l'ensemble du projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027. Ces 2 textes sur la justice ont été adoptés à l'Assemblée avec la complicité de LR et du RN. Un énième projet liberticide et sans considération de la macronie pour le service public. Le #PJLJustice prévoit l'activation à distance des objets connectés. Ainsi, toutes les failles de sécurité seront exploitées pour y installer des logiciels qui permettront aux enquêteurs d'en prendre le contrôle. Le but : transformer ces appareils en mouchards ! Les perquisitions de nuit sont jusqu'ici réservées à un champ très limité de criminalité : elles seront étendues pour les "" crimes de droit commun ", au détriment des garanties de libertés individuelles ! Là où il aurait été préférable d'accroître les moyens du juge des libertés et de la détention, le gouvernement transfère ses compétences en matière sociale à des juges non spécialisés !... Une justice au nom du peuple est possible, mais pas pour Olivier Falorni qui vote les deux textes avec le RN et les LR RN ! :  1 - sur l'ensemble du projet de loi organique relatif à l'ouverture, la modernisation et la responsabilité du corps judiciaire ; 2 - sur l'ensemble du projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027... Scandaleux !
  • 10 octobre 2023 : Scrutin public sur la proposition de loi " pour le plein emploi ". Le projet de loi macroniste #FranceTravail « Gratuit » a été adopté en 1ère lecture à l'Assemblée avec l'alliance des macronistes et de LR. Avec cette loi, le gouvernement continue sa chasse aux pauvres et va davantage accroître la précarité ! C'est une brutalité pour les allocataires et la voie ouverte à la baisse du prix du travail (le projet de loi obligera les bénéficiaires du RSA à travailler 15h par semaine, pour 7€ de l'heure) et la porte ouverte au travail gratuit Et Olivier Falorni ?... il vote ce texte avec les macronistes et les LR !
  • 30 novembre 2023 : Scrutin public sur la proposition de loi France Insoumise " pour encadrer les marges des distributeurs, de l'industrie agroalimentaire, et instaurer des prix planchers « plus rémunérateurs » pour les agriculteurs. " afin de lutter contre l'inflation. Le texte a été rejeté par 168 voix contre 162 alors que ses différents articles avaient été approuvés individuellement Et Olivier Falorni ?... il vote contre ce texte avec les macronistes et les LR !
  • 11 décembre 2023 : Scrutin public sur la motion de rejet préalable, déposée par Mme Cyrielle Chatelain, du projet de loi pour contrôler l'immigration, (première lecture). Nous avons rejeté le #PJLImmigration de Gerald Darmanin, malgré la complicité d'Olivier Falorni ?... qui vote ce texte avec les macronistes et les LR  ! Quand l'Assemblée vote, la Macronie est mise en échec ! Camouflet historique ! L'Assemblée nationale ne débattra pas de cette loi dangereuse, raciste, xénophobe et inutile pour notre pays. Non, la France n'a jamais été et ne sera jamais une nation ethnique. Ce n’est pas un refus de débattre d’immigration, c’est un refus des discours déshumanisants et inhumains sur les immigrés et les exilés qui ont des conséquences terribles sur eux et sur notre société.

 

Analyse du scrutin n° 3203 Première séance du 11/12/2023

 

  • 19 décembre 2023Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi pour contrôler l'immigration, (texte de la commission mixte paritaire). Et on y est : la jonction entre l’extrême-droite et le macronisme est faite avec cette loi immigration suite à une dégoûtante négociation secrète LR/Macronie sur le niveau des discriminations et des brutalités que la droite extrême veut infliger aux migrants. La macronie et le Modem sont à vendre au plus mal disant. Le texte et adopté et Olivier Falorni Il s'abstient... reniant les valeurs républicaines au nom desquelles il a été élu. ​​​​​​
    • Honte à ceux qui se sont fait élire soi-disant pour faire barrage à cette politique.
  • 12 mars 2024Scrutin public sur la déclaration du Gouvernement relative au débat sur l'accord de sécurité franco-ukrainien et la situation en Ukraine. « Rien ne doit exclu », a déclaré Emmanuel Macron le 26 février 2024[9], à propos de l’envoi de troupes de notre pays en Ukraine. Un dérapage ? Non, le chef de l’Etat a persisté et signé en déclarant quelques jours plus tard : « il n’y a aucune limite[10] » dans la guerre face à la Russie.... Deux ans après le début du conflit, cette rhétorique guerrière inonde les débats en France et suspecte de complicité ou de connivence avec le régime poutinien toute voix qui porte la négociation pour la paix. Or, ces deux années l’ont démontré de plus belle : l’issue n’est pas militaire mais bien diplomatique. Le texte gouvernemental qui valide cette démarche guerrière est adopté, et Olivier Falorni Il vote pour la guerre...et l'envoi de troupes en Ukraine
  • 14 mai 2024Scrutin public n°3725 sur l'ensemble du projet de loi constitutionnelle portant modification du corps électoral pour les élections au congrès et aux assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie. Alors que les Nations Unies considèrent la Nouvelle-Calédonie comme un « territoire non autonome », c'est-à-dire un territoire dont la population ne s'administre pas encore complètement elle-même, nous assistons à un dramatique retour du refoulé colonialIl aura suffit d'un passage en force de Macron & Attal pour mettre à mal la paix civile en Nouvelle-Calédonie. Leurs complices ? La Macronie, #LR & le #RN qui ont voté à l'unisson.  Et Olivier Falorni ?... il vote ce texte avec eux !
  • 28 mai 2024Gaza. « Censure avec exclusion de 15 jours ». C’est le sort prononcé par Yaël Braun-Pivet contre le député LFI Sébastien Delogu. Son crime ? Avoir brandi le drapeau Palestinien dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale en solidarité des Palestiniens massacrés dans le génocide perpétué par Benjamin Netanyahu. Le bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni, et à la reprise de la séance : tout « l’arc républicain » des macronistes au RN en passant par LR, le MODEM s’est levé pour voter la sanction en photo de famille avec Benjamin Netanyahu comme patriarche. Et Olivier Falorni ?... avec le MODEM il vote pour l'exclusion avec eux devenant complice du génocide à Gaza !

 

- Synthèse de la 16e législature parlementaire d'Olivier Falorni 2022/2024 pour l’Environnement[12]

 

ParlemenTerre Olivier Falorni Ses votes

 

  • Pour accéder à l'intégrale des votes d'Olivier Falorni, pour la 17ème législature, c'est ici (a mettre à jour)

 

  • 07 Juillet 2024 : Olivier Falorni est réélu contre la candidate du RN Emma Chauveau, avec le soutien de la droite et du centre.
  • 18 Juillet 2024 Yaël Braun-Pivet, réélue présidente de l'Assemblée Nationale par le vote illicite de ministres-députés. 17 ministres en exercice sont montés tour à tour au perchoir glisser leur bulletin dans l’urne. Preuve de plus, s’il en fallait une, de l’agonie de la Vème République dont la Constitution prescrit pourtant dans son article 23 que « les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire ». Qu’importe, les 17 ministres ont bel et bien défilé et voté. Et Olivier Falorni qui se présente comme un démocrate et républicain ? Il participe sans rien dire au coup de force d'une clique prête à tout pour garder tous les pouvoirs.

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Notes

- Pour accéder à l'intégrale des votes d'Olivier Falorni, pour la 14ème législature, (2012/2017) c'est ICI

[1] Loi contre les violences sexistes et sexuelles : les associations dénoncent un "machine-arrière toute"

[2] Olivier Falorni : " Je suis un homme de centre gauche. Je considère que les mélenchonistes ne représentent pas la gauche, mais l'extrême gauche "

[3] Quels sont les députés d'opposition réélus les plus "Macron-compatibles" à l'Assemblée nationale ?

[4] Projet Macron contre nos retraites, décryptage du texte de loi

[5] La contre-réforme des retraites de Macron au Sénat

[6] Réforme des retraites : le silence du député Olivier Falorni sous le feu des critiques

[7] Élisabeth Borne a encadré les choses sur TF1 : « Ce sera le vote de ceux pour ou contre la réforme » dit-elle

[8] Réforme des retraites : une manifestation spontanée devant la permanence d’Olivier Falorni à La Rochelle

[9Guerre en Ukraine : " Rien ne doit être exclu ", déclare Emmanuel Macron au sujet de l'envoi de troupes occidentales à l'avenir

[10Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron dit aux partis qu’il n’y a « aucune limite » au soutien à Kiev

[11] Nouvelle-Calédonie : le dramatique retour du refoulé colonial

[12] Synthèse de la 16e législature parlementaire d'Olivier Falorni 2022/2024 pour l’Environnement

 

Pour en savoir plus :

Olivier Falorni.... un homme qui se dit "de gauche " mais se met au service d'une politique... de droite

- Olivier Falorni, un proche de François Hollande

Ordonnances travail : exigez, avec les insoumis, qu'Olivier Falorni vote contre leur validation

- Ou était Olivier Falorni pour signer la motion de censure contre la Loi El Khomri

- Assemblée nationale : Olivier Falorni ne rejoint pas la "caserne" En Marche

- Tous les votes d'Olivier Falorni

- Bilan mensuel du député Olivier Falorni : https://www.nosdeputes.fr/olivier-falorni

- Observatoire de la démocratie : Olivier Falorni

- Olivier Falorni pourrait rejoindre un groupe parlementaire

- A l’Assemblée, O. Falorni rejoint un groupe de députés déçus par Macron : « Libertés et territoires »

- Olivier Falorni : "Il est fort possible que je me présente aux municipales à La Rochelle"

- Août 2022 : Olivier Falorni veut constituer un nouveau groupe parlementaire pour élargir la majorité à Macron

Législatives anticipées à La Rochelle : le député sortant Olivier Falorni de nouveau candidat en 2024 

 

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