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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 21:55
Logement : reconquérir La Rochelle pour les familles et jeunes couples

Sur La Rochelle la question du logement est au cœur des problématiques de « la vie en communauté», et si, nombre d'idées sont mises en débat, il y a urgence à passer aux actes.

 

 

Sources : Eric Durand | mis à jour le 17/02/2020

- Partons du constat partagé, y compris par la Fédération des promoteurs immobiliers, les prix des logements neufs ont bondi de 17% depuis 2008, pénalisant les classes modestes, moyennes et les jeunes[13].

Dans ce contexte, La Rochelle arrive en première position en termes de prix du mètre carré loué sur un ensemble de 200 villes du Sud-Ouest, avant même la capitale régionale Bordeaux et la station balnéaire Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). En moyenne, un bien y est loué entre 13,60€ et 15€ le mètre carré[5].

 

Ainsi, sur La Rochelle la question du logement est au cœur des problématiques de « la vie en communauté », et si, nombre d'idées sont mises en débat, il y a urgence à passer aux actes.

 

J'affirme d'entrée que le logement ne saurait être une marchandise dopée par les dispositifs de défiscalisation, mais une condition indispensable à la dignité de l’Homme tel que reconnu par l’article 25 de la Déclaration des droits de l’Homme qui doit relever de l’action publique et des citoyens.

 

On ne change pas la société sans changer la ville, mais cela ne se fera pas sans la prise en main par les habitants de l’avenir de leur quartier et l’exercice d’une vraie citoyenneté urbaine qui nécessite la concertation avec les populations concernées, en amont des projets d’urbanisme, leur association à toutes les étapes de la conception à la réalisation avec pouvoir de décision réel.

 

La crise du logement est réelle, même si La Rochelle est déjà très dotée en la matière, comptant 34 % de logements sociaux (66 % des logements sociaux de Charente-Maritime sont sur La Rochelle alors que la population rochelaise ne représente que 12,6 % du département) l’objectif de 5000 logements sociaux à construire en 12 ans est à atteindre tout en poursuivant la rénovation des quartiers.

 

 

-  Loger c’est impulser une nouvelle politique

Parce que le la politique du logement doit en priorité répondre aux problémes posés à France appauvrie n’est pas périurbaine. La France qui subit le plus lourdement les effets de la crise est bien loin d’être la France pavillonnaire du périurbain. La pauvreté et les inégalités se concentrent dans les grandes villes. Le taux de pauvreté [1] atteint son maximum – 18% - dans les villes de 100 000 à 200 000 habitants. Dans les communes des banlieues défavorisées ou les quartiers populaires des grandes villes, le taux de pauvreté dépasse souvent les 40 %. Les quartiers les plus en difficulté – parfois présentés comme bénéficiaires du dynamisme des métropoles – ne sont pas des ghettos à l’abandon, mais paient un tribut beaucoup plus lourd à la crise que la campagne ou la France pavillonnaire. Le taux de pauvreté y atteint 36 %, trois fois plus que le reste du territoire urbain. Entre 2006 et 2011, ce taux a augmenté de 6 points, contre 0,8 hors des zones urbaines sensibles[2].

- Dans le me même temps, le poids du logement dans les revenus est incontestablement un problème : 30% en France..... contre 18% en Allemagne[6].

 

Cette politique doit se traduire par :

  • l’interdiction des expulsions sans solution de relogement préalable ;
  • la réoccupation des logements vides et la mise en place de « parcours résidentiels » .
  • notamment, la rénovation concertée des quartiers délaissés (ex : Bongraine qui n’a que peu évolué depuis sa création dans les années 1920) ;
  • une action pour une juste répartition de l’effort de logement social sur toutes les communes de la CDA dans le respect de la Loi SRU (Nieul-sur-Mer, Lagord, Puilboreau, Périgny, Aytré, Angoulins, Châtelaillon-Plage) ;
  • le développement d’un habitat de type nouveau dans les projets de construction ou de réhabilitation «  l’habitat coopératif » qui peut être sous forme de «  village vertical » où les résidents de ce type de « village » :

- disposeront chacun d’un logement dans un même immeuble ;
- pourront mutualiser certains espaces et moyens ;
- pourront créer de véritables solidarités de voisinage, dans un projet à taille humaine alliant convivialité, responsabilité, économies, entraide
, écologie et démocratie.
- Les « villageois verticaux » ou autre forme d’habitat coopératif, seront collectivement propriétaires de leur immeuble, et locataires de leurs logements, dans le cadre d’une gestion démocratique interdisant toute spéculation.

 

 

-  Pas de politique du logement sans maîtrise du foncier, c’est une exigence fondamentale !
Alors que La Rochelle se vide de ses populations jeunes et laborieuses, la lutte contre la spéculation foncière est un enjeu prioritaire, pour maîtriser les prix de logements accessibles à tous, mais aussi pour favoriser le développement économique de proximité, facteur d’emploi local.

- La maîtrise du foncier répond à ce double enjeu, car il empêche les promoteurs immobiliers de faire la pluie et le beau temps en matière de prix des surfaces.

- Le sol est un bien commun, et sa maîtrise publique est un enjeu en termes économiques et sociaux, ne serait-ce que pour garantir des coûts accessibles pour les logements, mais aussi en termes écologiques (lutte contre l’étalement urbain…).

 

C'est d'autant plus vrai avec la politique de Transition énergétique impulsée par le gouvernement qui risque de faire un "flop" car Il n'y aura pas de transition énergétique sans une révolution du foncier[3]. Prix du foncier et transitions ne doivent pas se traduire par une augmentation des inégalités sociales, … et nous amener à une reflexion sur la notion de propriété, telle qu’elle existe en France et son abolition éventuelle[4].

 

Le Sénat pour sa part a formulé un certain nombre de propositions discutables visant à favoriser la libération de terrains, à des prix compatibles avec des opérations de logement. Le mécanisme proposé repose sur une cohérence d'ensemble, visant à taxer davantage la détention et, au contraire, à alléger la fiscalité pesant sur les mutations à destination du logement.

 

 

-  Dans ce cadre, la puissance publique doit assumer ses responsabilités par :

  • la constitution de réserves foncières sur ce qui reste disponible, voire en libérant de nouvelles surfaces (ex : parc des expositions) ;
  • parmi les outils à disposition, rendre La Rochelle éligible au droit à l'encadrement des loyers[7], mettre en oeuvre une surtaxe de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires[8] permettraient de remettre dans le circuit locatif des logements inoccupés et de desserrer la pression existante sur le foncier ;
  • la mise en oeuvre du droit de préemption urbain, notamment renforcé aux immeubles en copriopriété[9] permettrait non seulement d'instaurer une mixité sociale très fine, à l'échelle d'une résidence, de revitaliser le caractère populaire du centre ville, de réduire la pression foncière et d'éviter que les familles soient chassées de leur appartement quand celui-ci est mis en vente ;
  • la création, comme proposé par l'association Noéés[10] d’une « charte des promoteurs » qui engagerait ces derniers à modérer leurs prix de vente (voir la charte de Saint-Ouen qui donne d’excellent résultats) ;
  • une action pour maîtriser le développement anarchique de nombreuses offres d’hébergement touristique entre particuliers échappant à toutes fiscalité (taxes de séjours, etc...), via l’économie "collaborative" et internet, en plein développement[11] par la mise en place d'une réglementation locale sur la location entre particulier, et d'outils de dissuasion forts en cas de non respect de ces règles[12] ;
  • la maîtrise de l’espace urbain et péri-urbain, (contrairement à la politique actuelle), dans le cadre du PLU et du SCOT pour s’opposer à toute extension des zones commerciales périphériques et agir pour le développement du commerce et de l’activité de proximité ;

qui sont autant de leviers pour une politiques foncière conforme à l’intérêt général.

 

 

-  Loger, c’est aussi protéger de l’urbanisation, le choix est fait :

  • de protéger et restaurer les zones naturelles du littoral et les zones humides (marais de Tasdon, ...).
  • d’instaurer un périmètre de protection des espaces agricoles et naturels péri-urbains à l’échelle de l’agglomération.
  • de refuser une densification anarchique et irrespectueuses des résidents, par exemple en mettant en œuvre le concept BIMBY.

 

 

-  Loger c'est prendre en compte les « usages » dans la conception des espaces publics urbains

Si l’attention aux usages – notamment piétonniers – dans les aménagements contemporains n’est pas exempte d’idéologie, elle peut être un gage de qualité des projets. Morgane Delarc montre, à travers l’exemple du réaménagement de la place de la République à Paris, que la notion « d’usages [14]» peut constituer un analyseur des formes de coopération entre les différents professionnels mobilisés dans les projets urbains. Loger c'est aussi penser à ce que transportent les gens[15].

Comment l'ensemble de ces questions sont-elles prises localement en compte ?

 

 

-  Loger, c’est enfin la transparence dans les choix d'attribution des logements sociaux

A tord ou à raison, le système d'attribution des logements est trop souvent jugé opaque.

La ville "nouvelle" qui entend remettre le citoyen au centre de ces décisions doit être exemplaire y compris en ce domaine.

 

Quelle solution ? Regarder ce qui se fait ailleurs.

Ainsi après Rennes (Un guichet unique et un système clairement affiché) et d'autres agglomérations, le 1er octobre, Paris adopte, en Commission de désignation des logements sociaux, le système de "scoring" ou "cotation" qui attribue à chaque demande des points en fonction d'une grille de critères préétablis. Fini donc le complexe et fastidieux système obscur.


Ce nouveau système repose sur un barème de points attribués suivant une grille de cotation qui s'intéresse au logement, ses conditions d'occupation ainsi que qu'à des critères familiaux. Le nombre de personnes vivant par pièces, le statut du locataire (concubinage, PACS), la situation personnelle et familiale (violences familiales, handicap, assistante familiale), mais aussi l'état du logement, décent ou non, permettent l'attribution de points. En tout, 25 critères consultables sur le site de la Ville de Paris sont pris en compte dans le nouveau système afin de hiérarchiser les dossiers en fonction des points recueillis par chaque demande. Les cinq dossiers recueillant le score le plus élevé sont alors soumis à la commission de la mairie, qui sélectionne à son tour trois dossiers pour les soumettre au bailleur à qui revient le choix final du locataire.

 

Un nouvel outil à suivre quand à sa mise en oeuvre possible sur l'agglomération rochelaise !

 

En définitive, LE LOGEMENT nécessite une MOBILISATION LOCALE pour UN ENJEU NATIONAL  .

 

 

 

 

 

 

Note :

[1Mesuré ici à 60 % du niveau de vie médian.

[2] Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Auteur de « Déchiffrer la société », éditions La découverte, 2009.

[3] Très cher, la rénovation énergétique… Entre 10 000 et 50 000 € selon l’état énergétique du logement, les matériaux choisis et les coûts de main-d’œuvre. Une facture importante que la baisse de la consommation induite ne permet pas de compenser, car celle-ci ne résiste pas longtemps à la hausse constante du prix du kWh. En cinq ans environ le bénéfice est annulé. D’autant que s’ajoute à la bête mais tenace hausse du coût de l’énergie, l’effet de notre psychologie : j’en ai souvent parlé, l’effet rebond rogne de 30 à 50 % les économies réalisées en raison du fait que nous profitons de celles-ci pour, par exemple, monter légèrement la température de consigne de la chaudière toute neuve.

[4] Il n'y aura pas de transition énergétique sans une révolution du foncier

[5] étude menée par l'Observatoire des loyers "Clameur"

[6] Léon Gendre maire de La Flotte et conseiller général

[7] http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/la-rochelle-reclame-l-encadrement-des-loyers-7774337974

[8] http://www.sudouest.fr/2014/11/04/la-taxe-d-habitation-pourrait-etre-alourdie-de-20-pour-certaines-residences-secondaires-1725577-705.php

[9] http://www.liberation.fr/politiques/2014/12/05/paris-des-logements-sociaux-bientot-crees-au-sein-d-immeubles-en-copropriete_1157520

|10] L’association Noéés propose une charte pour doper le logement « abordable ». Le point

[11] Les locations sur Airbnb : Un système qui inquiète à La Rochelle

[12] voeux de l'opposition adoptée en conseil municipal le 28 septembre 2015

[13] Selon la Fédération des promoteurs immobiliers, les prix des logements neufs ont bondi de 17% depuis 2008, pénalisant les classes modestes, moyennes et les jeunes

[14] Quelle prise en compte des « usages » dans la conception des espaces publics urbains ?

[15] Pour construire la ville durable, il faut penser à ce que transportent les gens

 

Pour en savoir plus :

- Rénover les centres-villes pour réparer les fractures sociales

- Il n'y aura pas de transition énergétique sans une révolution du foncier

- La Rochelle : l'obligation de 30% de logements abordables vous semble-t-elle suffisante ?

- La Rochelle : quelle stratégie commerciale pour l'Agglo ?

- La Rochelle : Beauregard, un quartier en ébullition

- Didier Robineau promoteur à La Rochelle (Eurotim), vice-président de la Fédération régionale des promoteurs immobiliers : Agglo rochelaise : "Décidons d’un moratoire sur le logement social !"

- Comment la France a tué ses villes ?

- Noéés force de propositions pour juguler le prix du foncier à la Rochelle

- Des pauvres relégués à la campagne Exode urbain, exil rural

- Pendant que Paris se contente de les « encadrer », Berlin gèle les loyers pendant cinq ans

- À Lyon, le premier immeuble construit en terre (Nicolas Meunier fait revivre la méthode ancestrale du pisé, totalement écolo et offrant une climatisation naturelle.)

- Stupéfiant rapport de la fondation Abbé Pierre

- en 2016, sur 51 488 logements recensés sur La Rochelle, 3 328, soit 6% étaient vacants...

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 23:36
Mairie_St-Xandre.jpg
Services publics : au cœur de la politique municipale

Pour l’équipe de Jean Marc SOUBESTE, candidat EELV sur La Rochelle la question des services publics est essentielle.

Signataire du
Pacte pour les services publics adopté aux États-Généraux de janvier 2011, elle mettra en œuvre ses objectifs fondés sur le principe d’appropriation sociale, d’égalité et de solidarité, de reconquête du bien commun par le peuple dans le plein exercice de sa souveraineté et sur l’ambition d’un développement humain durable.

 

Il propose d’agir pour maintenir, reconstruire les services publics de proximité, en baisser le coût pour les usagers et tendre vers la gratuité afin que l’égalité d’accès de tous les citoyens soit garantie.

 

1 - A cette fin :
- Un état des lieux des services publics sera réalisé (bilan de ce qui a été délégué ou transféré en SPL ou DSP) ;
- Dans un second temps il s’agira d’agir pour remunicipaliser[
1] (retour en régie publique) : le ramassage et l’incinération[2] des déchets ménagers, les services funéraires, le transport yelo-véolia, la production dénergie de chauffage collectif, mais aussi l’office de tourisme.....

 

2 - Développement et création de nouveaux services publics.
Ils seront définis démocratiquement par les citoyens, les salariés et leurs élus qui en assureront l’effectivité des droits.

- La mise en œuvre du principe des « 3R » est proposée au travers du concept : Récupération, Recyclage et Réutilisation via un réseau de recycleries gratuit adossées aux déchetteries ;
- Nous proposerons la mise en place d’une collecte gratuite, spécifique et individualisée des déchets encombrants et verts (voir CDA du Grand Dijon) ;
- l’évolution vers la gratuité totale d’accès au réseau RTCR et Yelo-Véolia est envisagée et sera mise à l’étude  ;
- L’accès à l’eau potable pour tous dans le cadre des usages domestiques étant un droit universel, il doit être gratuit (suppression de l’abonnement payant, mise à disposition des compteurs à titre gracieux) et les premiers litres d’eau indispensables à la vie ne doivent pas être facturés (3l minimum par jour et par personne)[3] ;

- En matière de santé, il est de notoriété publique que le CCAS examine régulièrement des demandes d’aides d’habitants qui ne bénéficient ni de la CMU ni d’une mutuelle parce qu’ils n’ont pas les moyens d’en souscrire une. Pourquoi ne pas s'inscrire dans une démarche solidaire en regroupant toute la population pour obtenir des tarifs préférentiels permettant à tous d'accéder à une mutuelle intergénérationnelle sans que cela ne se fasse au détriment de la qualité de la couverture santé[4].

 

3 - En vue de favoriser une gestion démocratique des régies publiques, les lieux de décision devront être refondés :
- Les règlements des services en régies seront élaborés ou réactualisés en concertation avec les usagers et soumis à leur avis ;
- Dans le cadre des dispositions légales, les conseils d’exploitation comprendront, parmi leurs membres nommés par le Conseil municipal ou communautaire, et pour moitié de leur composition, des représentants des usagers locaux du service public et personnalités qualifiées dans le domaine concerné (associations) [5] ;

 

Défendre les services publics et leurs personnels dans toutes les instance où la ville siège (exemple conseil de surveillance de l’hôpital....), c’est un engagement pour l’intérêt général.

 

4 - En ce qui concerne plus particulièrement la gestion des personnels territoriaux :
Les collectivités territoriales sont à la fois une structure de démocratie locale, mais également des employeurs qui doivent être exemplaires dans les pratiques quotidiennes.
La satisfaction des besoins des usagers du service public passe évidemment pour les élue (s) d’une part [
5] et par un dialogue social renforcé et des agents territoriaux respectés.
L’équipe de Jean Marc SOUBESTE a la volonté de s’attaquer à l’un des cancers qui mine notre société, « la précarité sociale » tout en contribuant au renforcement de la fonction publique territoriale et, en la matière, La Rochelle devra être exemplaire :

- A cette fin, nous agirons, en lien avec les organisations syndicales, pour qu’un état des lieux de la précarité soit réalisé et qu’un plan de résorption soit mis en œuvre par la titularisation des salariés actuellement en situations précaires ;
- La transparence dans la gestion des personnels sera la régle.

 

Notes

[1] économies liées au coût de la DSP au privé : les frais de siège de la holding et impôts locaux liés, le coût des organismes de recherche, la rémunération des actionnaires (dividendes), les contrats de publicité communication et marketing. Autant de coûts qui disparaissent avec la mise en régie, soit de 20 % à 25 % du prix payé par l’usager.

[2] (Incinérateur UIOM de La Rochelle – Véolia environnement) et  (Incinérateur de Dijon – Régie publique)

[3] http://eric.et.le.pg.over-blog.fr/article-chapitre-ii-des-propositions-pour-la-rochelle-122531479.html

[4] Ces communes qui montent leur propre mutuelle ou Coutras : La mutuelle municipale est lancée

[5] http://www.eaudeslacsdelessonne.fr/pdf/statuts-regie-publique-de-l-eau.pdf

[6] La fonction publique territoriale emploie environ 1.800.000 agents titulaires, non titulaires et emplois aidés. 69% sont titulaires, 26% sont non titulaires, 5% relèvent d’emplois aidés. 9% catégorie A (fonctions de conception et de direction), 14% catégorie B (fonctions d’application), 77% catégorie C (fonctions d’exécution).

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 02:58
Quelques propositions pour mieux se déplacer à La Rochelle dans un environnement de plus en plus mobile

Politique de transports publics : développer, mettre en œuvre la gratuité, pour humaniser et ralentir la ville !

 

Parler de la question des transports dans une collectivité est une question globale qui doit prendre en compte l'intégralité des problématiques posées par les choix économiques, sociaux... des différents acteurs du territoire concerné.

 

Ainsi, on ne peut pas aborder la question de la réponse aux besoins de transport sans, par exemple :

. remettre en cause la politique foncière et immobilière municipale qui a comme résultat le renchérissement du prix du foncier, avec comme conséquences[20] :

- que les jeunes familles partent de plus en plus loin pour faire face au coût de l'immobilier inaccessible... ;

- que La Rochelle est la seconde ville de Nouvelle Aquitaine pour l'augmentations des flux domicile-travail[24] ;

- et est à la source de création de problèmes de mobilité, et de besoins de transports,  ;

. remettre en cause la politique sociale des entreprises qui faisant le choix de la précarisation du travail, de l'éclatement des horaires et lieux de travail, sont à l'origine de la création de problèmes de mobilité, de nouveaux besoins de transports qui ne devraient pas être ;

 

Le 12 février 2014 | mis à jour le 04-02-2020

La question des transports a été centrale à l'occasion des élections municipales 2014.

Il est en effet incontestable que vivre mieux la ville au quotidien c’est aménager la ville des courtes distances ce qui nécessite indiscutablement de s’attaquer à la question des transports urbains et de l’engorgement de la RN137 (la 4 voies ceinturant La Rochelle), deux questions interdépendantes.

 

 

- Une augmentation des déplacements imputable à la périurbanisation et à la concentration des emplois...

Alors que La Rochelle se dépeuple, au profit de la proche couronne [1], une politique des transports de gauche doit s’inscrire dans le schéma d’une alternative au tout routier et permettre une réappropriation du centre ville par les habitants de la périphérie (femmes avec enfants, personnes âgées...) pour qui le coût d’un abonnement représente une somme trop élevée à payer, contribuer à créer du lien social et de la mobilité, (les transports collectifs devenant eux-mêmes des lieux de socialisation, d’échange, de rencontre...) ;

 

En effet, l’essentiel des pôles d’activités se trouve sur la commune de La Rochelle alors que la population est davantage dispersée sur le territoire de la CdA et même au-delà. En 2008, La Rochelle concentre plus de la moitié (54 %) des emplois de l’aire urbaine de La Rochelle mais seulement 33 % des actifs. De plus, près de 57 % des actifs ayant un emploi à La Rochelle n’habitent pas la commune et même 28 % habitent en dehors de la CdA, ce qui génère des déplacements longs[2].
 

 

- La politique de transport participe d’une action dans le cadre d’une conception globale de la ville en lien avec l’arrêt de l’externalisation des activités commerciales à sa périphérie.
- A cette fin, envisager une évolution vers la gratuité totale d’accès au réseau RTCR et Yelo-Véolia est un objectif incontournable[3], la DSP Yelo-véolia devant, dans cet cadre être remise en cause avec réintégration à la régie ;

  • La mise en place de la gratuité des transports en commun vise une politique de développement durable et de rénovation totale du réseau de transport ;
  • Cette politique va dans le sens de l'histoire et  de la planification écologique qui tend à se développer comme à Niort  ou en Allemagne qui envisage la gratuité des transports en ville ;
  • La gratuité ne suffisant pas à rendre un réseau "attractif", sa conception doit être repensée en étroite concertation avec les usagers pour améliorer et diversifier l’offre (dessertes, lignes supplémentaires, cadencement, fréquence...) ;

- Une telle politique nécessite :

  • de mettre des moyens, elle ne peut se faire à budget constant ;
  • de redéfinir, en concertation avec les rochelais un plan de déplacement global, d'étendre la zone piétonne sur le centre ville et au delà du port ;
  • de requalifier la place de Verdun et les cœurs de quartiers ;
  • d'améliorer et créer des voies dédiées aux modes de déplacements actifs (personnes à mobilité réduite, piétons, cyclistes, rollers, skates...)...

 

Ce n'est pas la voie choisie par La Rochelle et la CDA qui poursuivent leur politique par nouvelles routes, nouveaux aménagements... et toujours pas de gratuité des transports urbains et de développement global du réseau[19].

 

 

- Sur la question du financement, tout doit être mis sur la table :

Tout d'abord une question : Combien coûte la route au contribuable ? Selon Routes de France, l’organisation professionnelle des constructeurs de routes, anciennement appelée Union des syndicats de l’industrie routière française, « les dépenses des administrations pour la route » atteignent un montant comparable au coût de la SNCF, 15.2 milliards d'euros par an, dont 12.9 milliards pour les collectivités locales auquel s'ajoute de nombreuses dépenses annexes.
Et une affirmation : globalement, la SNCF coûte moins cher que les accidents de la route[
16].

 

En ce qui concerne les transports urbains, il convient de souligner que les recettes tarifaires ne constituent en moyenne que 20% des besoins en matière de financement des transports publics,  19% à La Rochelle.

 

Quelles mesures envisager ?
  • augmentation du "versement transport" (VT) de 1,7%[21] à 1,8%  ;
  • le report modal permet de réduire les coûts des dépenses de voiries (actuellement l’automobile en milieu urbain mobilise 80 à 90% des budgets publics consacrés aux déplacements) ;
  • économies liées à l'abandon du diesel pour le méthane issu des déchets humains (comme à Oslo ou Stockolm) et pourquoi pas ménagers ;
  • économie liée au coût de la DSP à Veolia Transport Transdev ;
  • économie liée au coût de la production, du contrôle, de la gestion des titres de transport ;
  • action sur le montant de la DGF (dotation globale de fonctionnement), le remboursement par l'État des sommes dues, et la répartition de nouvelles recettes fiscales (suppression de la zone franche[23]) ;
  • taxer les parkings des hypermarchés pour limiter le développement des grandes surfaces. Une telle taxe, assise sur les surfaces de stationnements des entreprises tertiaires et des commerces de plus de 2 500 m², n’est pas une utopie. Elle existe déjà en Ile-de-France et contribue à financer les transports publics. - See more at: http://www.urbislemag.fr/comment-la-france-a-tue-ses-villes-billet-356-urbis-le-mag.html#sthash.9q5LLaoZ.dpuf
    taxer les parkings des hypermarchés pour limiter le développement des grandes surfaces. Une telle taxe, assise sur les surfaces de stationnements des entreprises tertiaires et des commerces de plus de 2 500 m², n’est pas une utopie. Elle existe déjà en Ile-de-France et contribue à financer les transports publics[22].

- d'autres ressources sont possibles par des économies à dégager par :

  • le non subventionnement public direct ou indirect de l’aérien (171 000€ en 2013) [4] ;
  • la non participation au financement de la A831 qui n’est d’aucun intérêt pour la desserte de La Rochelle ;
  • le rejet de tout montage financier associé à un PPP, (Partenariat Public Privé) qui se traduit en fait par la privatisation d’un ouvrage public et, dans ce cadre, la non participation financière publique à la LGV Tours-Bordeaux (9M€ prévus), etc...

 

 

- Une politique des transports qui ignore la RN 137 saturée et devient un véritable cauchemar n'en est pas une !

Selon une étude menée en 2012 par l'INSEE les résidents de la région Poitou-Charentes sont ceux qui utilisent le plus leur voiture pour se rendre à leur travail.
Le véhicule (voiture, fourgonnette, camion) concerne près de 82 % des trajets domicile-travail : ce mode de déplacement est en hausse de 1,2 % depuis 2007. Le Poitou-Charentes est donc en tête des régions, et devance la Province de 5 %.

 

Il convient de partir du constat que 63% des Français utilisent leur voiture personnelle pour se rendre au travail, contre 18% qui ont recours aux transports en commun, selon une autre étude publiée le 6 juillet 2015.[12]

 

La Rochelle, sa zone périurbaine n'est pas épargnée par ce phénoméne, notamment avec la RN 137 qui ne doit pas se transformer en autoroute urbaine (45 000 véhicules par jour en 2004)[5]...... et 65 OOO en 2014[13].

 

En effet, avec ses ses 65 000 véhicules par jour entre Aytré et Périgny, la rocade rochelaise est la plus fréquentée des routes du département une enquête réalisée en 2011 révèlant qu'un tiers des automobilistes circulant à La Rochelle viennent de l'extérieur de l'agglomération. Les bretelles d'accés du boulevard Sautel (64 000 véhicules/jour) et de Périgny/Villeneuve-les-Salines (65 000 véhicules/jour) sont saturées.

 

Les flux de circulation routière sont identifiés :

  • La Rochelle/Rochefort en 2004 : 15 000 véhicules d'agglomération à agglomération[5].
  • La Rochelle/Marans par Usseau : 12000 véhicules par jour[6]
  • Plus de 10 000 voitures en provenance des cantons de La Jarrie et Aigrefeuille se rendent chaque jour à La Rochelle

Quelques propositions pour mieux se déplacer à La Rochelle dans un environnement de plus en plus mobile

Dans ce cadre, il convient d’impulser la concrétisation d’une alternative réelle à la route se traduisant notamment par :

  • les point d'arrêt d'Aigrefeuille le Thou et La Jarrie ayant été ouverts en 2016[15], il convient de procéder mise en place d’un véritable cadencement ferroviaire sur les trajets La Rochelle/Rochefort ; La Rochelle/Niort (ouverture de point d’arrêt à Aytré Gare [7]) ;
  • l'accélération de la réalisation de La Rochelle/Marans[8] (ouverture de points d’arrêt à Dompierre-sur-Mer, Sainte-Soulle et Perigny) et le développement des dessertes La Rochelle/Nantes ;
  • la desserte de la zone industrielle de Perigny dans le cadre d’un futur Tramway, ou en utilisant les infrastructures ferroviaire existantes pour une liaison TER ou Tram /Train, voir trolleybus ou tramway (voir étude de choix modal)[9].

- et aussi la prise en compte de la spécificité de la desserte de l'Ile de Ré

Faut-il rappeler que le pont de Ré supporte 16 500 véhicules/jour en moyenne journalière annuelle, cette valeur dépassant les 28 000 véhicules/jour lors des journées d’été les plus chargées[10] en croissance constante avec 3,347 millions de véhicules qui ont ainsi franchi le péage en 2017, soit +0,6 % par rapport à 2016[17].

La question d'une alternative au tout routier est posée avec force.

Dés lors, celle-ci ne peut se concevoir que dans une logique d'intégration au "grand La Rochelle" et de continuité modale au départ de la Gare de la Rochelle.

En effet, il n’y a pas d’autre dossier plus important pour l’avenir de l’Ile de Ré que celui des transports collectifs car de sa bonne résolution dépendra l’évolution des problèmes d’emploi, de démographie, d’écoles, de nuisances et de pollution, de qualité de vie aussi pour tous, résidents principaux, semi-permanents, secondaires, résidents rochelais ou touristes, en lien avec la question de la RN137.

Des propositions pertinentes existent, notamment pour une desserte en site propre : Ile de Ré : Aménagement du territoire et transports en commun. Ces propositions sont d'autant plus pertinentes que les infrastructures ferroviaires d'approche existent (emprises et plate-forme), dispositif rendu possible, en créant des passerelles piétonnes et cyclistes en encorbellement, sous le tablier.

Ce n'est pas le plan 2019–2024 annoncé le 10 juin 2018 qui améliorera la gestion des flux[18] et constituera une alternative au tout routier.

 


- Parler transport à La Rochelle, c'est aussi agir pour réduire les flux de fret routier

Quelques propositions pour mieux se déplacer à La Rochelle dans un environnement de plus en plus mobile

En effet, la route Nationale 10 concentre l’un des plus forts taux de poids lourds en Europe, la RN 137 qui en est l'une des branches a vu passer près de 4 550 camions par jour en 2014[14].

 

Faut-il rappeler que le Grenelle de l'environnement avait déclaré d'utilité publique le report modal de la route vers le rail, le fluvial et le maritime. Cela est resté sans suite. Le transport, premier émetteur de GES en France (le second dans le monde), doit être au centre de l'action publique contre le réchauffement climatique. Cela suppose de sortir de la logique de marché et de rentabilité.


On estime à 50 km la distance de transport par camion ­ ou par tracteur qu'on ne peut pas réduire. Mais au-delà, sur les moyennes et longues distances, on n'a plus besoin de camions. Sauf que ça revient moins cher aux multinationales de stocker leurs marchandises dans les bennes des camions et de les faire tourner sur les routes. Pendant ce temps, 11 000 km de voies ferrées sont menacées par la réforme ferroviaire.

 

En la matière, une véritable volonté politique doit donc se manifester pour :

  • diminuer les circulations de fret routier au profit du ferroviaire en imposant des contraintes environnementales sévères aux industriels pour leurs approvisionnements ou l’expédition de leurs produits [11] ;
  •  réaliser concrétement le contournement ferroviaire de La Rochelle, et dans l’attente, obtenir la remise à niveau de la voie actuelle.
  • mettre en étude des solutions innovantes pour les dessertes terminales urbaines à intégrer dans une réflexion globale sur la circulation à La Rochelle, mais qui pose des questions, par exemple :

- quelle plateforme mutualisée ou hub extramuros ?

- comment intégrer un tel dispositif dans une recherche de désaturation de la RN137 ?

- Ne pourrait-on réfléchir à un pôle public de desserte terminale qui permettrait d'imposer des règles plus contraignantes aux transports traditionnels.... etc....

 

Je terminerai par une affirmation qui n'est pas une conclusion : une telle politique de transfert modale est totalement incompatible avec la réalisation de la A831 qui n'aurait comme d'autre conséquence que de renforcer les flux routiers et d'aggraver les problèmes de circulation, notamment sur la RN11 et la RN137.

 

 

 

 

 

 

Notes

[1] INSEE : n° 319 juin 2012 : Maintenir le dynamisme rochelais face aux enjeux de la périurbanisation

[2] INSEE : Une augmentation des déplacements imputable à la périurbanisation et à la concentration des emplois...

[3] Comme à : Compiegne - Châteauroux - Aubagne – Gaillac - Castres/Mazamet...

[4] Aéroport de La Rochelle : la ligne vers Paris ferme

[5] Les déplacements entre La Rochelle et Rochefort en quelques chiffres

[6] APS Etude de trafic

 

[7] plus de 10 000 voitures en provenance des cantons de La Jarrie et Aigrefeuille se rendent chaque jour à La Rochelle

[8] Marans, ville de 4 750 habitants, se situe à 23 kilomètres de La Rochelle, au nord de l’Aunis. Environ 70 % des actifs travaillent sur le territoire de la Communauté d’agglomération de La Rochelle.

[9] http://pastel.archives-ouvertes.fr/docs/00/83/48/19/PDF/TH2011PEST1133_complete.pdf

[10] Le Schéma Routier Départemental 2010/2030

[11] Holcim La Pallice : 1,3 million de tonne autorisée par arrêté préfectoral du 6 décembre 2010 limité en premier temps à 500 000T soit 300 camions par jour.

[12] La région dans laquelle on utilise le plus la voiture pour aller travailler est...

[13] Circulation en Charente-Maritime : la rocade de La Rochelle en tête du trafic

[14] - La rocade rochelaise ne désemplit pas

[15] La Rochelle – Niort : deux nouvelles haltes ferroviaires en Aunis

[16] La SNCF coûte moins cher que les accidents de la route

[17Pour ses 30 ans, le pont de l’île de Ré doit-il changer ?

[18] Circulation et bouchons dans l’île de Ré : un plan 2019–2024 censé améliorer les flux

[19] Agglomération de La Rochelle : nouvelles routes, nouveaux aménagements

[20] Noéés force de propositions pour juguler le prix du foncier à la Rochelle

[21] Versement de transport

[22] Taxer les parkings des hypermarchés et zones commerciales pour favoriser les commerces de proximité et réduire la pollution

[23http://larochelle-rebelle.blogspot.com/2010/02/la-rochelle-sous-le-beton-le-paradis.html

[24] Flux domicile-travail : quelles sont les zones les plus dynamiques en Nouvelle-Aquitaine ?

 

Document annexe :

- le SCOT de la CDA de La Rochelle

- Les rochelais investissent le débat sur la mobilité

- Les élus communautaires ont voté hier soir la création d’une halte ferroviaire à La Jarrie

- Un nouveau réseau urbain pour La Rochelle en 2017

- Charente-Maritime : le top 5 des routes les plus fréquentées

- La Rochelle : un boulevard vers le pays d’Aunis

 

Pour en savoir plus :

- Niort : Les transports publics seront gratuits en 2017

- Le transport scolaire toujours plus à la charge des familles

- Transport scolaire, leur gratuité promise pour 2017

- «Au-delà de 50 km de transport, on n'a plus besoin de camions»

- Pontevedra en Espagne : la première ville sans voiture

- Le bus gratuit affiche des résultats épatants à Dunkerque  et gratuité des bus à Dunkerque : "Du pouvoir d'achat, un droit à la mobilité pour tous, et un enjeu environnemental"

- Des bus gratuits circuleront dans l'agglomération de Dinan (Côtes-d'Armor), à compter du 1er décembre 2018

- L'Allemagne envisage la gratuité des transports en commun en ville

- Transports en commun : Le coût des transports publics à travers le monde

- Paris : Hidalgo réfléchit à la gratuité des transports en commun

- Transports publics : la gratuité conditionnée à l’offre et à la structuration des réseaux

- La gratuité, un projet de société : Rôle pilote des villes moyennes

Les achats, deuxième motif de déplacement en France

 

- Prisonniers de la mobilité : " L’idéologie dominante s’appuie sur des notions si communément admises qu’elles finissent par se dispenser de toute mise en perspective. Tel est le cas de la « mobilité ». A première vue, le terme rassemble sous la bannière du bon sens les traits saillants d’une époque où tout bouge, tout change, tout se déplace. Analyser ce qu’il recouvre comme on épluche un oignon révèle pourtant bien des surprises."

 

- Sécurité routière :

- La mortalité routière est une mortalité de classe !

Sécurité routière : quand le libéralisme tue

- données de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière pour 2016

- Davantage de morts au sein des classes populaires : Des accidents de la route pas si accidentels

http://www.sudouest.fr/2015/11/03/charente-maritime-le-top-5-des-routes-les-plus-frequentees-2174450-1391.php#xtor=RSS-10521769

http://www.sudouest.fr/2015/11/03/charente-maritime-le-top-5-des-routes-les-plus-frequentees-2174450-1391.php#xtor=RSS-10521769

Les villes qui ont sauté le pas de la gratuitè... et celles ou elle est à l'étude

Les villes qui ont sauté le pas de la gratuitè... et celles ou elle est à l'étude

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:05
Incinérateur : pas à Echillais, et plus à Port-Neuf !

Le 13 février 2014 - modifié le 30 avril 2015

A Rochefort, 102 médecins se prononcent contre le nouvel incinérateur projeté sur Echillais et signent une lettre aux commissaires enquêteurs chargés de l'enquête publique.

 


- Car un incinérateur est une fabrique à poisons, notamment par les cendres des filtres.

  • Les mâchefers qui contiennent des métaux lourds et des dioxines, représentent un tiers du poids des déchets incinérés et dont on ne sait plus quoi faire, seront probablement à mettre en décharge dans un proche avenir si l'on ne change pas de politique de gestion des déchets ;
  • Les mettre sous les routes (en sous couche) comme le proposent les industriels du recyclage, revient à prendre le risque de diffuser cette pollution dans toutes les nappes phréatiques ;
  • Quant aux rejets gazeux (dioxines et nombreuses autres molécules), les conséquences sur la santé sont loin d'être toutes connues.

Contrairement à une idée reçue, l'incinération n'est pas propre, c'est une solution plus polluante que d'autres mais c'est une opération juteuse pour VINCI ou autres qui les construisent les usines ou les gèrent en DSP.

 

 

- Ce qui est mauvais pour les populations du pays rochefortais l'est aussi pour les rochelais

Voilà une des raisons pour lesquelles, à La Rochelle, le débat doit être lancé visant :

 

[1] économies lièes la DSP au privé : les frais de siège de la holding et impôts locaux liés, le coût des organismes de recherche, la rémunération des actionnaires (dividendes), les contrats de publicité communication et marketing. Autant de coûts qui disparaissent avec la mise en régie, soit de 20 % à 25 % du prix payé par l'usager.

[2] Rapport annuel 2013 de la CDA de la Rochelle sur le prix et la qualité du service public d'élimination des déchets

 

 

Sud-Ouest du 13-2-2014

Sud-Ouest du 13-2-2014

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 11:17

Le Village Vertical.... connaissez vous ?


Au coeur du programme de "La Rochelle VERTE et OUVERTE" http://larochelle.ecologie2014.fr/

http://cdurable.info/IMG/jpg/village-vertical.jpg

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 11:11

L’habitat coopératif.... connaissez vous ?
Au coeur du programme de "La Rochelle VERTE et OUVERTE" http://larochelle.ecologie2014.fr/

 

http://www.habicoop.fr/squelettes/images/bando1_1.jpg

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 00:08
Des propositions pour une autre politique de l'eau sur La Rochelle et la CDA !

Politique de l’eau potable : gratuité d'accès/lutte anti-gaspillage et protection de la ressource

 

Le 13-02-2014 mis à jour le 29-05-2015

Alors que la France est régulièrement mise à l'index par la justice européenne du fait de son incapacité à améliorer la qualité de ses eaux, il convient de réfléchir à une nouvelle politique de l'eau au niveau local.

 

Cette politique doit être cohérente sur l’ensemble du territoire de la CDA sur la base d’un service public non délégué (en régie) et d’une gestion démocratisée.

 

 

-  Inviter les politiques à innover en matière de gestion de l'eau potable

 Alors que La Rochelle a été épinglée pour le prix de l'eau potable il convient d'impulser des politiques se traduisant par  : 

  • L’accès à l’eau potable pour tous dans le cadre des usages domestiques étant un droit universel, il soit gratuit (suppression de l’abonnement payant, mise à disposition des compteurs à titre gracieux) et les premiers litres d’eau indispensables à la vie ne doivent pas être facturés (3l minimum par jour et par personne)... voire plus ![8] ;
  • Une tarification progressive pour l’eau et la lutte contre le gaspillage doit être instaurée (plus on consommera, plus on paiera, le service pour les premiers m3 sera gratuit). Ainsi, familles et entreprises ne paieront pas le même tarif pour le service de l’eau. A cette fin, un système de tarification différenciée devra être mis en place selon qu’il s’agisse de la consommation familiale ou pas ;
  • En dernier, l’eau étant un bien universel, d'instaurer une véritable transparence dans le calcul de la redevance pour prélèvement sur la ressource en eau à usage économique (elle doit être progressive, donc incitative à la modération pour des entreprises qui in fine commercent et font du bénéfice avec une ressource gratuite dans la nature)[1].

 

-  Je n’invente rien !

  • Ce projet est porté par le milieu associatif et notamment CEP17 (voir son projet intégral) qui l’avait mis au cœur de son forum du 24 octobre 2013 à Perigny .
  • Ce projet de droit universel à l'eau s'inscrit dans le mouvement de l'histoire. Ainsi, le Parlement européen vient, le 17 février 2014, de tenir sa première audition officielle sur une initiative citoyenne « l’eau, un droit humain », qui vise à défendre un accès universel à l’eau potable et à l’assainissement et s’oppose à la libéralisation des services de l'eau.
  • Et que l’on ne vienne pas nous dire que ce n’est pas possible, que l’on ne sait pas faire ! Il n’y a qu’a notamment s’inspirer de la régie publique des Lacs de l’Essonne.

 

Le droit à l'eau, c'est aussi :

- L’installation et l’entretien de points d’eau potable destinés à l’accès public, gratuit et non discriminatoire ;
- l’installation et l’entretien de toilettes publiques gratuites accessibles à tous ;
- l'’installation et l’entretien de douches publiques gratuites pour les personnes vulnérables....
pour en savoir plus....

 

Et si certains s'engagent là dessus à l'occasion des élections municipales, je ne m'en en plaindrai pas !

Je ne crierai pas au plagia !

Je m'en féliciterai !

 

 

-  Une telle politique ne peut se concevoir sans une maitrise publique en amont sur la ressource.... et en aval sur le retraitement

  • L’agriculture représente dans de nombreuses régions françaises et européennes la principale source de pollution de l'eau (dont ils n'assument pas les conséquences[2]), devant l’industrie ou les rejets urbains. En conséquence, la France engloutit 54 milliards d’euros par an pour dépolluer l’eau souillée par les rejets de l’agriculture et de l’élevage – engrais, pesticides… C’est à dire une somme équivalente au budget européen de la PAC (politique agricole commune).
  • A l'heure ou, sur la CDA de La Rochelle, la question de l'avenir de l'usine de Coulonges aux mains de la Saur et dont la DSP arrive à son terme en 2017[3], de son efficacité, du service rendu aux usagers (au risque de lourds investissements), du prix de l'eau servie aux usagers[4], de son sur-dimensionnement[5] sont posés, il est urgent :

 

Note :

[1] - En 2000, les dépenses totales de gestion des eaux à usage industriel ne représentaient que 0,4 % du chiffre d’affaires des industries (source agence bassin Seine-Normandie)
- En 2000, !es industries consacraient en moyenne 0,5 % de leurs investissements totaux à la gestion de leurs eaux usées (
source agence bassin Seine-Normandie)
- en 2012, il a été prélevé 1 350 164 m3 a titre industriel en Charente Maritime (forages, étangs...) (
source agence bassin Loire-Bretagne)

[2] À l’heure actuelle, les agriculteurs ne contribuent quasiment pas à la gestion et la dépollution de l’eau. Même après la Loi sur l’eau de 2006, seulement 1 % des redevances perçues par les Agences de l’eau proviennent de l’agriculture – 86 % proviennent des consommateurs. Pire encore, les agriculteurs reçoivent des subventions publiques qui, malgré les réformes de ces dernières années, continuent à encourager indirectement la pollution dans la mesure où elles restent partiellement basées sur la quantité de production. L’instauration de taxes ou de redevances suffisamment dissuasives pourrait constituer une partie de la solution, mais là encore au risque d’un conflit dur avec le secteur agricole......" source : Partage des eaux

[3] L’usine de Coulonges, créée en 1973, appartient à la CDA de La Rochelle et a une capacité maximale de 30 000 m3 par jour. Son fonctionnement est délégué à la Saur. Le contrat avec la Saur a d’ailleurs été renouvelé pour une durée de 7 ans à compter du 1er janvier 20102

[4] On est autour de 22 centimes/m3 pour les captages de Fraise, bois Boulard et variées contre 45 centimes le m3 acheté à la cda (usine de coulonge déléguée à la SAUR). Rapport gestion de l'eau Régie Publique LR 2013

[5]  Nous achetons 3650000 m3 par an à la CDA alors que nos besoins ne sont que de 3 000 000 de m3. Rapport gestion de l'eau Régie Publique LR 2013

[6] La régie a engagé depuis une dizaine d’années une démarche d’acquisition foncière, concrétisée par l’achat de 230 hectares cultivés sous baux ruraux environnementaux, qui imposent a minima les pratiques de l’agriculture biologique ou, à défaut, de l’agriculture intégrée 7. En cinq ans, elle a ainsi multiplié par cinq les surfaces agricoles cultivées en agriculture biologique, qui représentent désormais un cinquième des surfaces agricoles du territoire de la zone de captage et constituent aujourd’hui la plus grande superficie en France en conversion à l’agriculture biologique pour préserver la qualité de l’eau. Lire aussi : Anne Le Strat : « La remunicipalisation a permis à Paris de mener une politique de l’eau plus durable et plus démocratique »

[7] Coûts des principales pollutions agricoles de l’eau

[8] LE DROIT A L’EAU : QUELLE QUANTITÉ MINIMUM ? Henri Smets, membre de l’Académie de l’eau,  évoque la quantité minimale d’eau qui devrait être fournie aux personnes  démunies. L’auteur propose que dans le cas des personnes titulaires du RSA Socle,  chaque membre  d’un couple bénéficie de 75  litres d‘eau potable par jour. Si l’on retient 75 litres par jour comme étant la quantité minimale d’eau à fournir à une personne dans un ménage moyen de deux personnes (27 m3/an), on pourrait  fixer la quantité  minimale pour les besoins élémentaires d’un ménage d’une personne à 100 l/j,  pour un ménage de deux personnes à 150 l /j, pour un ménage  de trois personnes à 180 l/j et pour un ménage de quatre  personnes à 210 l/j. On constate que dans le cas des ménages de quatre personnes, ce choix aboutit à une quantité minimale d’eau de réseau proche de 50 l/j/p ou 18 m3/an/p, c-à-d. à la « norme » de l’OMS. Dans le cas d’un ménage de 4 personnes, la quantité minimale serait de 77 m3/an,  soit bien moins que la consommation normée utilisée en France (120 m3/an).

 

Pour en savoir plus :

- mon dossier Politique de l'eau

- La gestion de l'eau en Charente-Maritime

- Pollution du fleuve Charente : pesticides

- Ils agissent pour que l’eau reste potable dans la région Poitou-Charentes

- La Rochelle "VERTE et OUVERTE : Notre politique de l’eau potable

- CEP17 saisit J.F. Fountaine pour faire avancer la Régie Publique de l'eau sur la CDA

- La France encore condamnée sur l’eau, un secteur sous la coupe d’un lobby

- Coupures d’eau : les multinationales ignorent-elles la loi ?

- L’eau se ressource grâce à l’agriculture bio

- Munich : le « bio » pour une eau non traitée

- La pollution de l’eau d’origine agricole en France et en Europe

- La quasi totalité des réserves d’eau françaises contaminées par les pesticides

- Plus de 180 villes du monde ont tourné la page de la privatisation de l’eau

- Anne Le Strat : « La remunicipalisation a permis à Paris de mener une politique de l’eau plus durable et plus démocratique »

- À Roquevaire, l’eau « vitale » est gratuite

 

 

  • -  Sur les coupures d'eau pour impayés..... la valse du pouvoir et de Ségolène Royal

- Dans le cadre de la discussion au Sénat du projet de loi relatif à la transition énergétique des sénateurs UMP introduisent un amendement, qui annule la loi Brottes.

- Ségolène Royal favorable à la reprise des coupures d’eau

- Coupures d'eau : Ségolène Royal s'engage finalement à ne pas les rétablir

 

Enfin ! Couper l’eau dans des résidences principales est bel et bien interdit, y compris lors de non-paiement du service. C’est ce qu’a statué ce vendredi le Conseil constitutionnel mettant fin à près de deux années de bataille devant la justice.

 

L'association France Libertés s'est immédiatement félicitée de la décision du Conseil constitutionnel: "Le verdict est sans appel", a-t-elle réagi dans un communiqué. "Cette décision est l'aboutissement d'un long combat pour le respect de la loi et de la dignité des plus démunis". "Le droit à l'eau n'est visiblement pas la préoccupation des entreprises, notamment de la Saur et de Veolia", a regretté France Libertés, qui s'était portée partie civile. "Leur acharnement à faire passer leurs objectifs économiques avant les droits humains doit désormais être pris en compte par les collectivités et les élus quand ils prennent les décisions relatives à la mise en œuvre de ce service public. L'eau ne peut pas être traitée comme une marchandise".

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 22:48
Des propositions pour un nouveau développement économique de La Rochelle !

Mettre en œuvre une politique industrielle tournée vers la mer contre le “tout tourisme”

 

Mis à jour le 19 avril 2016

- Cette question est essentielle quand on aborde l’avenir de La Rochelle.

LA ROCHELLE, est le seul port en eau profonde le la façade Atlantique (donc non soumis aux contraintes des marées). C’est un atout unique non valorisé en dehors de l’activité du « Grand Port Maritime » (qui se livre plus à une guerre du tonnage pour figurer parmi les « hubs » des grandes routes maritimes mondiales, qu’à œuvrer au développement économique de La Rochelle).

 

Or l’humanité va s’étendre en mer qui est elle même l’avenir de l’humanité [1]. La construction et la déconstruction navale, les hydroliennes, l’exploitation du mouvement mécanique de la mer, sont donc autant de qualifications, d’usinage, de travail, d’intelligence à valoriser. Les jeunes gens et les jeunes filles à former pour préparer ces métiers… c’est aussi une énorme quantité d’emplois potentiels.

 

. La réflexion porte entre autre sur la nécessité de DÉVELOPPER UNE ÉCONOMIE DE LA MER !
Le développement du grand port maritime ne peut être basé sur la seule course au tonnage dans la cadre de la libéralisation des échanges et sur des activités industrielles polluantes et dangereuses aux portes des résidents de La Pallice.

 

 

- Pourquoi ne pas mettre à l'étude une filière de déconstruction navale ?

  • Les ressources existent : selon le dernier rapport de lONG Robin des Bois ONG Robin des Bois , 1 328 navires ont été démantelés en 2012 (+ 30 % en raison notamment du retrait progressif des pétroliers à simple coque et des surcapacités de la marine marchande du fait de la crise économique) dont 94 % en Asie du Sud dans des installations qui ne répondent pas aux normes. Le premier chantier européen est danois et ne recueille que 2 % du volume annuel. La Région PACA se positionne déjà en Méditerranée, mais également Brest  sur l’Atlantique ;
  • N’y a t-il pas aussi en matière de « DEPOLLUTION NAUTIQUE », nécessité de créer un pôle spécialisée dans la déconstruction et la dépollution des bateaux de plaisance en fin de vie, la filière reste peu structurée, les embarcations hors d’usage sont le plus souvent abandonnées, brûlées ou coulées ?

 

 

- Des idées mises en débat pour une autre AMBITION POUR LA ROCHELLE :

  • pourquoi ne pas impulser une politique permettant de développer toutes les potentialités de la mer en faisant appel et en accueillant toutes les compétences intellectuelles et industrielles ?
  • pourquoi ne pas impulser le développement du PRCN (pôle de réparation et de construction navale) du Grand Port Maritime et des activités telles que le refit (d'autant que celui de Bordeaux fait débat), la gestion des arrêts technique des navires et la réparation porteuses de débouchés en termes d’emploi.... ?
  • pourquoi ne pas impulser l’innovation avec la construction navale biodégradable optimisée  ;
  • pourquoi ne pas impulser la complémentarité entre les professionnels du réseau des PME et PMI et les compétences universitaires ?
  • pourquoi ne pas impulser la formation massive des salariés en l’orientant vers toutes ces filières de la mer à créer ?
  • pourquoi ne pas contribuer à faire de la Rochelle un pôle d’excellence Atlantique dans le développement d’une filière de déconstruction navale maitrisée (respectueuse de l’environnement et des hommes) ?

 

Faire de La Rochelle un pôle d’excellence, c’est aussi se donner les moyens de défendre son environnement marin et exiger, en service public, le stationnement à La Rochelle d’un remorqueur de haute mer pour assurer la sécurité des acheminements maritimes dans le Golfe de Gascogne et remplacer l’Abeille Languedoc, qui a quitté sa station de La Rochelle en septembre 2011 et dont l'urgente nécessité est rappelée en février 2016 par la dérive du "Modern Express".

 

Notes :

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 22:19

Il MANQUE 700 000€ dans les caisses de L’OFFICE de TOURISME de LA ROCHELLEauton2081.jpg

Tout en condamnant les auteurs de telles malversations, et en ayant une pensée à l’endroit des personnels concernés, il n’en demeure pas moins vrai qu’il s’agit notamment la conséquence d’un choix politique de gestion !
Insidieusement, sournoisement, dans de nombreux domaines, la municipalité à transféré ou confié à la gestion privée ce qui aurait dû rester dans le giron du public.

 

Faut-il rappeler qu’un office de tourisme, c’est d’abord un service public ayant des missions obligatoires : accueil, information, promotion....
En effet, pour le Conseil d’État, l’orga­nisme qui se voit confier l’accueil, l’information et la promotion touristique de la commune exerce une mission de service public municipal.

 

Une telle situation ne se serait pas produite (pas plus que celle de l’Astrolabe) si la gestion en avait été confiée à une régie publique.
Il y a urgence, sur l’ensemble du périmètre d’intervention de la collectivité de La Rochelle, à dresser l’état des lieux :
- de ce qui relève de la puissance publique ;
- de ce qui reste en gestion publique ;
- de ce qui a été délégué sous une forme ou une autre.

 

L’office de tourisme doit revenir en régie publique !
Et que l'on ne vienne pas nous dire que cela n'est pas possible ! Les outils juridiques sont à notre disposition. Reste la volonté politique.

C’est ce à quoi devra s’employer une équipe municipale qui veut mener une politique de gauche à La Rochelle.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 10:25
Les conditions de travail des pompiers, c'est l'intérêt général !

Élections Municipales 2014 !

Nous voilà à l'heure des choix !

 
Le discours ambiant est bien connu !
Il faut faire des choix et en période de "disette" budgétaire (notion déjà fortement contestable)..... on connait la suite !
 
Source : le Parti de Gauche 17 le, le 26 septembre 2013 mis à jour le 16 mars 2016

- Sauf qu'ils doivent être guidés par l'intérêt général !

  • Quel est l'intérêt général de financer l'agrandissement du Port des Minimes, si ce n'est que de servir les profits du lobby de l'industrie nautique dont l'un des principaux responsables est aujourd'hui candidat "socialiste" aux municipales.
  • Quel est l'intérêt général de financer le low-cost aérien (171000 € pour 2014) dont aucune étude sérieuse ne démontre la pertinence pour l'économie rochelaise ?
  • Quel est l'intérêt général d'assurer, via des délégations de services publics ou des PPP (partenariat public privé) une rente financière aux grands groupes comme DALKIA, Véolia, Urbaser, VINCI aux frais des contribuables ?

 

On continue ? La liste serait longue des choix politiques rochelais qui servent des intérêts privés particuliers sous le couvert de l'intérêt général.

 

 

- Le service d'incendie et de secours, c'est l'intérêt général !
Aujourd'hui, les sapeurs pompiers rochelais
sont en lutte. Nous sommes solidaires !
Les bâtiments actuels, mis en service en 1972, arrivent à bout de souffle et, n'étant plus adaptés à l'évolution des risques il est urgent de trouver une solution pour la reconstruction rapide d'une nouvelle structure.


Le Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS) de Charente Maritime a budgété les fonds nécessaires à la construction d'un nouveau centre de secours.

 

 

- Alors que revendiquent-ils ?
La mise à disposition, par la CDA, d'un terrain pour permettre la construction d'une nouvelle caserne.
Acquérir des terrains c'est donc une nécessité ! Et que l'on ne vienne pas nous dire qu'il n'y a rien de disponible du côté de Laleu ou de Lagord !


Il manque juste.... la volonté politique de la part de l'équipe municipale en place à la Mairie et de la CDA de la Rochelle !


Le Parti de Gauche considère que cette question doit être mise à l'ordre du jour des engagements à prendre et à tenir par une gauche rochelaise démontrant PAR LES ACTES qu'elle est capable par ses choix politiques de servir l'intérêt général !


Nous avons cette volonté et la manifestons déjà en appelant à signer massivement la pétition qu'ils ont mise en ligne !

 

La Rochelle le 26 septembre 2013

 

----------------------------------------------------

 

Le dénouement ?

Ainsi donc, ce qui hier traînait depuis des années aurait été réglé en 48 heures !

Maxime Bono, Président de la CDA propose un terrain aux pompiers.

Si tel est le cas, qui s'en plaindra !

Cela valide et conforte le rôle essentiel des organisations syndicales et des citoyens dans la résolution des problèmes posés dans la vie de la Cité.

 

 

- Mais la vigilance n'en demeure pas moins nécessaire !

Combien d'engagements pris à la veille d'échéances électorales (qui plus est quand celui qui s'engage ne se présente plus aux affaires) ont été remisés dans les placards...... ?


Les promesses n'engagent que ceux qui y croient !
La vigilance reste donc de mise jusqu'à la réalisation concrète, d'autant que cela risque de se traduire par un gouffre financier !


En effet, on peut s'interroger sur la pertinence de la proposition faite par le Maire ! La parcelle de terrain étant gorgée d'eau, cela supposerait de gros travaux d'assèchement et de consolidation avant même de commencer à construire. Un jour ou un autre, si la caserne est bâtie là, ne risque t'elle pas de bouger.... et tout devrait être à refaire ?

 

Maxime Bono, ancien président de la CDA, maire de la Rochelle ne cherchait-il pas à se débarasser, à bon compte d'un terrain « difficile » sachant que c'est le SDIS (donc le département) qui assume le coût du bâti, et en tout ètat de cause..... le contribuable ?

 

 

- Aujourd'hui, c'est les conditions de travail de l'ensemble des pompiers du SDIS17 qui est à l'ordre du jour !
Est-ce que cela clôt pour autant le dossier des conditions de vie et de travail des combattants du feu sur l'ensemble du SDIS17 ?

 

Faut-il rappeler que depuis la loi de modernisation de la sécurité civile (du 13 août 2004), le président du Conseil d'Administration du SDIS (CASDIS) est désigné par le président du Conseil Général. En Charente Maritime, c'est donc la droite UMP qui assure la gestion du SDIS17 avec à sa tête Dominique Bussereau.


Certaines des décisions prises par le casdis (conseil d'administration du SDIS17) sont des plus obscures sans que cela ne soulève d'exigence particulière de la part des élus de l'opposition socialiste et PRG. Ainsi, sur le site internet du SDIS17 les derniers recueils dataient en 2013..... de 2008. Pourquoi ? Qu'ont-ils à cacher aux autres personnels d'incendie et aux citoyens ?

 

Logement, conditions de travail, emplois sont au coeur des problématiques et l'intérêt général nécessite d'y répondre. Ainsi, l'été, à Saint-Pierre d'Oléron, les saisonniers sont logés dans des locaux insalubres et la caserne ne compte plus que 17 pompiers là où voici 5 ans ils étaient 34, et où selon les normes en vigueur.... il en faudrait entre 32 et 48.

 


- Mais cela ne choque personne ni dans la majorité départementale UMP, ni dans "l'opposition" socialiste/PRG.
Comment s'en étonner sachant que deux propositions de loi sur l'engagement des sapeurs pompiers volontaires ont été déposées en 2011 au parlement (l'une par Pierre MOREL A L'HUISSIER député UMP et l'autre par ROLAND COURTEAU.


Elles organisent un véritable recul de société. Les exposés des motifs de ces deux textes entendent consacrer le principe selon lequel les sapeurs-pompiers volontaires sont des citoyens qui s'engagent librement au service de la communauté et ne peuvent, en conséquence, être qualifiés de « travailleurs » ni bénéficier du droit dutravail.


Elles s'inscrivent dans une stratégie d'ensemble visant à faire fonctionner le service public en ayant recours au caritatif, à l'associatif pour compenser les destructions d'emplois organisées, sous la majorité UMP d'hier dans le cadre de la RGPP etpoursuivie sous la majorité PS sous couvert de la MAP ex RGPP.

 

Une autre politique vis-à-vis de la fonction publique est urgente et nécessaire du « local au national ».
Le parti de Gauche est disponible pour en débattre.

 

Les conditions de travail des pompiers, c'est l'intérêt général !

- Septembre 2015.... rebondissement dans le dossier des locaux des sapeurs pompiers rochelais

En janvier 2015, Jean-François Fountaine, président de la Communauté d'agglomération et Maire de La Rochelle, rencontrait les soldats du feu et leur promettait qu'il étudiait la possibilité qu'une parcelle de l'ex-terrain militaire de Lagord puisse être mise à disposition pour construire un nouveau centre de secours pour l'agglomération de La Rochelle. Les interesés prenaient acte tout en restant vigilants....
 

 

- La vigilance s'imposait à juste titre !

Les pompiers expriment à nouveau leur mécontentement car ils pensaient que leur nouvelle caserne serait construite sur l'ancien site militaire de Lagord (l'actuelle, située dans le quartier de Mireuil, est totalement inadaptée et complètement vétuste), mais finalement un autre terrain est envisagé, de l'autre côté de la rocade...promesse ! promesse !.. la lutte continue pour que les promesses faites soient tenues et que le service public d'incendie et de secours aie enfin des locaux à la hauteur de ses besoins et missions !

 

 

- 30 octobre 2015.... les pompiers interpellent le président de la CDA en réunion pleinière

Ils sont en effet à nouveau venus ce soir exprimer leur mécontentement au président de la CDA J. F. Fountaine qui tergiverse dans l'attribution d'un terrain pour la réalisation d'une caserne digne de leurs missions !

  • Ci-dessous le communiqué de l'intersyndicale CGT - FA SDIS17 des personnels du service d'incendie et de secours de la Charente Maritime

- 15 mars 2016....

Epilogue, La polémique sur l'implantation de la future caserne des pompiers de La Rochelle a alimenté le débat pendant plusieurs mois. Un accord est intervenu et le lieu d'implantation définitivement décidé. Elle sera construite près du rond-point de Lagord en bord de rocade en partie sur un bassin d'orage..... Livraison en 2021 !

 

D'ici là espérons qu'un incident majeur n'arrivera pas sur le site Sevezo haut de La Pallice qui aurait pour conséquence d'impacter la caserne actuelle !

 

Pour en savoir plus :

- L'ouest de La Rochelle posé sur une bombe ?

- Manifestation à La Rochelle : pompiers et agents territoriaux agitent le Grand Pavois

- La Rochelle : les pompiers durcissent le ton contre Jean-François Fountaine

- La Rochelle : toujours pas de site pour les pompiers

- Caserne des pompiers de La Rochelle : Jean-François Fountaine met la pression

- La Rochelle : accord sur l'implantation de la nouvelle caserne des pompiers

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:37
L'ouest de La Rochelle posé sur une bombe ?
Appel aux rochelais à se mobiliser dans le cadre l'enquête publique du PPRT !
 
▶️ ▶️ La Rochelle : où trouve-t-on du nitrate d’ammonium, responsable présumé de l’explosion de Beyrouth, et l'interview de Raymond Bozier[6]
 
Source : le site du Comité Ouest17 du Parti de Gauche | mis à jour le 26/08/2023
Défense de l'environnement, des intérêts des populations, cohabitation entre industries et populations.... PICOTY, HOLCIM, GRATECAP, SEVESO.... LALEU - LA PALLICE, et au delà, LA ROCHELLE même sont au cœur d'un débat qui va franchir une nouvelle étape, avec l'enquête publique dans le cadre du PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques).
La parole est donnée à Raymond BOZIER président de l'association RESPIRE
 
 
- Le Parti de Gauche : quel est votre combat ?
Raymond Bozier : D'avril à septembre à août 2009 l'air de La Pallice déjà passablement encombré de poussières générées par le port et les silos de la SICA, a été empuanti par des odeurs d'hydrocarbures. Malgré une pétition, des lettres recommandées à la préfecture et à la mairie, nous n'arrivions pas à savoir d'où provenait cette pollution et pourquoi.

 

L'ouest de La Rochelle posé sur une bombe ?

C'était silence radio du côté des pouvoirs publics et des industriels pétroliers. Notre mobilisation nous a permis de découvrir, avec stupéfaction, que l'industriel Picoty avait obtenu un permis de construire (accordé tacitement par la mairie) 4 cuves supplémentaires là où sont déjà stockés, à parfois moins de 30 mètres des maisons, 450 000m³ d'hydrocarbures [500 000 en 2020). Nous avons alors décidé de créer une association qui s'est intitulée Rassemblement d'Eco-citoyens pour Sensibiliser, Protéger et inciter au Respect de leur Environnement. Nous sommes donc attentifs aux questions environnementales, mais aussi au rôle des citoyens et des citoyennes dans la cité. J'ajoute qu'il nous a fallu saisir la Commission d'accès aux documents administratifs pour obtenir, plus d'un an après la réponse à notre question : la pollution de l'air d'avril à septembre 2009 avait été provoquée par un défaut sur une cuve de l'entreprise SDLP...

 

 

- Le Parti de Gauche : La Rochelle vivrait-elle sur une bombe sans le savoir ?

 

L'ouest de La Rochelle posé sur une bombe ?

Raymond Bozier : Il y a aujourd'hui sur Port Neuf et La Pallice, dans un périmètre plutôt restreint, cinq sites classés Seveso seuil haut : Rhodia, Gratecap, Envirocat/Sisp, Picoty et Sdlp. Ce n'est pas rien. Aujourd'hui l'accent est mis sur les dépôts d'hydrocarbures Picoty/Sdlp, mais nous n'oublions pas, par exemple, que GRATECAP stocke de l'ammonitrate, le produit industriel qui a produit les dégâts que l'on sait à AZF Toulouse, mais aussi tout dernièrement à West au TEXAS. Pour ce qui concerne l'entreprise Gratecap le PPRT a écarté le risque d'explosion, si tel n'avait pas été le cas il aurait fallu exproprier un nombre important de maisons et la Sirène, voire même la crèche implantée boulevard Denfert-Rochereau n'auraient pas pu être implantées. Ne nous reste donc plus qu'à espérer qu'aucune étincelle ne viendra jamais perturber l'activité de Gratecap...

 

Pour ce qui concerne les dépôts pétroliers oui il y a un danger extrême de surpression liée aux cuves stockant de l'essence. Dans le projet de PPRT la préfecture se satisfait d'avoir fait reculer le risque en transférant les essences stockés chez Picoty dans les quatre nouvelles cuves en cours de construction, cuves qui seront dotées d'une double coque. Certes, mais il n'empêche que les essences stockées sur le site SDLP (très proches et faisant partie du même PPRT), elles, ne sont pas protégées par des doubles coques. Si ça saute chez SDLP ce sont les deux dépôts qui seront touchés avec des effets terribles sur l'habitat.

L'ouest de La Rochelle posé sur une bombe ?

Dernièrement le maire de La Rochelle, soutien constant des intérêts de l'industriel Picoty (il serait intéressant de savoir pour quelle raison, un maire préfère soutenir un industriel pétrolier plutôt que ses administrés pollués et menacés par ce dernier ?), le maire donc a déclaré dans une interview à Sud-Ouest, sans jamais citer les quartiers de Laleu et de La Pallice, qu'il ne laisserait pas de bombe à retardement à son successeur. Comment peut-il oser dire cela sachant ce qu'il sait de la réalité, les pompiers déclarant eux-mêmes que "...s'il y a une déflagration majeure.... le centre de secours actuel (celui de Mireuil) peut-être impacté et il faut qu'on soit sauvegardé » ?

 

 

- Le Parti de Gauche : Qui est responsable de quoi ?

Raymond Bozier : La loi Bachelot qui a conduit, suite à AZF, à la mise en place des PPRT indique qu'il faut réparer les erreurs du passé. A La Rochelle les erreurs du passé sont particulièrement lourdes. Les industriels pétroliers portent la première responsabilité. Ce sont eux qui en 1974 puis en 1989 sont venus s'installer sous les fenêtres des habitants. Jamais ils n'auraient dû s'approcher si près des maisons. Il y avait d'autres terrains plus à distance de l'habitat. En second lieu l'Etat et les collectivités locales ont été complices des industriels, ce sont eux qui ont donné les autorisations, sans jamais consulter les populations ni s'inquiéter de la proximité des stockages avec l'habitat. Les habitants quant à eux ne sont responsables de rien. Il est scandaleux d'entendre dire ici ou là que les m_bonohabitants n'avaient qu'à pas à faire construire près des cuves. C'est faux, les maisons étaient là bien avant, nous l'avons démontré maintes et maintes fois. D'autre part, les industriels, l'Etat et les collectivités n'ont jamais informé les populations qui ont toujours été mises devant le fait accompli. Et il est probable que sans la pollution d'avril à septembre 2009, nous aurions découvert, comme en 1989, les quatre nouvelles cuves de Picoty seulement après leur sortie de terre.

 

 

- Le Parti de Gauche : Les autorités sont-elle défaillantes ?

 

L'ouest de La Rochelle posé sur une bombe ?

Raymond Bozier : Je viens déjà de répondre à cette question. J'ajoute cependant que nous sommes désolés de constater que la majorité des élus au conseil municipal de La Rochelle a voté sans hésiter en faveur du projet de PPRT présenté par la préfecture. Il est même ahurissant de constater que la majorité des élus du Parti communiste soient devenus d'une certaine manière des soutiens des pétroliers rochelais, c'est sans doute une première dans l'histoire de ce parti... Fort heureusement il y a tout de même eu 11 voix contre : Europe écologie les verts, deux élus communistes, le Modem et le directeur de Léa nature.

 

 

- Le Parti de Gauche : Quelle issue pour en sortir ?

Raymond Bozier : RESPIRE a réussi à arracher à la préfecture une deuxième étude sur le recul des cuves. L'Ineris a été chargée de cette étude. D'après elle, il serait tout à fait possible de supprimer toute zone de délaissement (les gens peuvent partir et alors leur bien est acheté par la collectivité, ou rester, mais alors ils doivent bunkériser leur maison...) en enlevant sept cuves de chez Picoty. Ce serait un progrès. Malheureusement le projet de PPRT ne retient pas cette solution au prétexte que le coût, estimé par l'industriel, serait largement supérieur à celui des mesures foncières. C'est un comble, l'Etat dont le rôle premier est d'assurer la sécurité des citoyens se défausse au prétexte du coût trop élevé de la mise en sécurité des riverains !. Le fric (comprendre le budget de l'Etat et la défense des intérêts de l'industriel qui se réfugie derrière le défaut majeur de la loi Bachelot : à savoir qu'il peut refuser des travaux permettant de réduire le risque dès lors qu'ils ne sont pas, pour lui, économiquement acceptables) prime tout...

 

RESPIRE s'appuie sur la deuxième étude Ineris.

Nous demandons un recul des cuves et l'installation d'une zone tampon du côté de l'industriel Picoty.

C'est possible, puisque ce dernier dispose de terrains (chose qu'on nous a cachée pendant longtemps, le maire de La Rochelle ayant même argumenté un jour qu'on ne trouvait pas des terrains comme ça...) sur le site de La Pallice pour installer ses nouvelles cuves.



 

 

 

 


 

 

 

- Le Parti de Gauche : une enquête publique va avoir lieu : pourquoi ? Quels espoirs pour vous ?

 

L'ouest de La Rochelle posé sur une bombe ?

Raymond Bozier : L'enquête publique fait partie du processus normal d'élaboration du PPRT. Elle se tiendra du 30 septembre au 30 octobre. A la suite de cela le commissaire enquêteur aura un mois pour rendre son rapport et la préfète, ou le préfet, un an pour produire un arrêté instituant le PPRT. Nous appelons les Rochelais et les Rochelaises à se rendre à la mairie de Laleu ou à utiliser internet pour s'exprimer sur ce sujet et faire les remarques qu'ils, ou elles, jugeront utiles. En allant sur le site de RESPIRE, vous trouverez en première page le lien vers l'enquête publique qui vous donnera tous les détails (horaires, lieux, lien vers le site officiel internet....).

 

  • Je profite également de cette tribune pour appeler à la solidarité concrète avec RESPIRE. Nous allons engager des frais d'avocat pour contester l'installation des 4 nouvelles cuves Picoty et très probablement le PPRT une fois qu'il sera arrêté. Les frais d'avocat sont très élevés et nous ne disposons que des seules ressources de nos adhérents. La ville de La Rochelle a systématiquement rejeté nos demandes de subvention...

 

  • Nous avons besoin de vous !
    Soutenez-nous en adhérant ou en versant une participation, si modeste soit-elle
    (modalités en ligne). Nous vous en remercions par avance.

 

Mobilisons-nous pour obtenir le recul des cuves et participons à

l'enquête publique sur le projet de PPRT !

 

 

 

 

 

 
- Vous pouvez participer à l'enquête publique :
- soit directement par internet sur le site de la Préfecture ;

 

 

-----------------------------------------

 

 

- 4 Août 2020, le nitrate d'ammonium fait exploser Beyrouth et ravive l'inquiétude rochelaise

Présenté comme l'origine des explosions dévastatrices à Beyrouth[1], le nitrate d'ammonium est, en France et dans le monde, principalement employé comme engrais «azoté» pour un usage agricole. En France, stocké sur différents sites[2], il est à l'origine de la catastrophe d'AZF[3] de triste mémoire.

 

▶️ Sur La Rochelle/La Palice des entreprises travaillent avec ce produit explosif (voir l'image ci-dessous). Et si, en 2013, l'ouest de La Rochelle était posé sur une bombe…..... cela reste vrai aujourd'hui.

 

L'ouest de La Rochelle posé sur une bombe ?

- En France aussi, nous ne sommes pas à l’abri d’un autre AZF ou Lubrizol[4]

Pratiquer l’austérité budgétaire, supprimer les postes d’agents publics tels les postes d’inspecteurs des installations classées est contraire à l’intérêt général. Entre 2009 et 2018, 12 % des effectifs du ministère de la transition écologique ont été supprimés.

 

Par manque de moyens, seulement un tiers des 44 000 sites industriels français les plus dangereux sont contrôlés tous les ans, et le nombre des visites d’inspection a diminué de 36 % en dix ans.

 

 

- L'Etat doit changer de politique

Elle doit en effet, tout à la fois se doter des moyens humains nécessaires au contrôle des installations et, comme le propose la France insoumise[5], s'engager résolument dans une planification de la bifurcation écologique visant à retrouver notre souveraineté agricole et alimentaire ce qui nécessite :

  • de créer des chèques alimentaires pour les 30 % les plus pauvres fléchés vers des produits locaux et écologiques ;
  • de réorienter les aides publiques pour développer l’agriculture écologique et paysanne ;
  • la mise en oeuvre d'une loi foncière pour faciliter l’installation de nouveaux paysans et arrêter l’artificialisation des sols ;
  • d'instaurer des prix planchers pour garantir un revenu agricole décent et des coefficients multiplicateurs limitant les marges de la grande distribution et des intermédiaires...

et donc, ine fine de diminuer, voire supprimer la consommation de nitrate d'ammonium.

 

 

- L'association RESPIRE La Rochelle interpelle le Préfet 

 

L'ouest de La Rochelle posé sur une bombe ?

Monsieur le Préfet,

L’incendie de Lubrizol à Rouen et tout dernièrement l’explosion dramatique à Beyrouth, nous interpellent. Depuis 2009, date de sa création, notre association n’a cessé de dénoncer la dangerosité que représentent, à La Rochelle, la forte proximité entre l’habitat et les sites Seveso, la primauté de l’intérêt économique (le rapport de la commission d’enquête du Sénat parle de complaisance de L’État vis-à-vis des industriels Seveso), la faible représentation des riverains dans les CSS, etc... (Pour lire la suite et télécharger le document, cliquez ICI).

 

 

- L'interview de Raymond Bozier président de l’association RESPIRE La Rochelle qui appréhende une catastrophe comme celle de Beyrouth[7]

 

« Il faut agir maintenant »

 

Le président de l’association Respire (Rassemblement d’écocitoyens pour sensibiliser, protéger et inciter au respect de leur environnement), Raymond Bozier, porte la voix des habitants de la Pallice et de Laleu, jusqu’à Port Neuf, tous voisins de sites Seveso. L’explosion survenue à Beyrouth le 4 août dernier interpelle l’association.

 

 

-  Redoutez-vous une catastrophe comme celle qui a eu lieu au Liban, à La Rochelle  ?

Raymond Bozier : À La Rochelle, il y a deux sites Seveso qui stockent du nitrate d’ammonium, comme c’était le cas dans l’usine qui a explosé à Beyrouth : Borealis, classée en seuil haut, et Poitou-Charentes Engrais, classée en seuil bas. Ces deux entreprises sont mitoyennes. On estime ainsi qu’il y a, au minimum, 6250 tonnes de nitrate d’ammonium stockées sur quelques centaines de mètres. Nous n’avons aucune idée des quantités exactes. Mais à titre de comparaison, 2700 tonnes de ce produit étaient stockées sur le site qui a explosé au Liban. À la Pallice, le problème est qu’il y a à la fois des activités industrielles et des gens qui vivent juste à côté. Le jour où il y a un accident, c’est clairement mortel.

 

 

-  Mais si on se fie à l’État, ces endroits sont sécurisés….

Raymond Bozier : C’est toujours pareil, si on écoute l’État, il ne se passera jamais rien. À Lubrizol (l’incendie survenu à Rouen), le risque était aussi soit-disant infime. Ici, ils tiennent le même discours. Mais nous, en tant que citoyens, on est dans la réalité et on voit bien qu’un jour, il peut se produire quelque chose de grave. Les multiples incendies qui surviennent, entre autres, peuvent en être l’une des causes. On réclame depuis longtemps d’avoir une vision d’ensemble de tous ces sites et un plan global de prévention.

 

 

-  Vous craignez un effet domino ?

Raymond Bozier : Tout à fait. La trop forte proximité entre les sites Seveso, qui vont de Port Neuf à la Pallice, est à nos yeux un vrai souci. S’il y a une explosion de nitrate d’ammonium sur l’un des deux sites qui en stockent, il est évident que les autres dépôts de liquides inflammables, tels que les dépôts carburants de l’usine Picoty, par exemple, vont être touchés. Tout le quartier peut alors exploser.

 

 

-  Qu’attendez-vous des pouvoirs publics, des industriels, et des collectivités territoriales ?

Raymond Bozier : D’abord, nous reprochons à ces acteurs d’avoir instauré entre eux une certaine connivence. À Respire, nous sommes persuadés qu’un certain nombre d’activités peuvent être délocalisées très rapidement en zones hors urbaines. Ce genre de sites n’a plus rien à faire dans un port à côté d’habitations. C’est le cas pour Borealis et Poitou-Charentes Engrais. Quand on veut, on peut. Il faudrait faire comme avec la pyrotechnie, où les sites qui en stockent sont à l’écart des habitations. Arrêtons d’attendre qu’une catastrophe se produise. Il faut agir maintenant, de manière à ce qu’il y ait le moins de conséquences pour les populations, mais aussi pour les personnes qui travaillent sur les sites. Quant aux autres sites, il faut réfléchir à ne plus accroître leur quantité de stockage, et pourquoi pas, les réduire lorsque cela est possible. Cessons d’implanter des sites ICPE et Seveso sur ce secteur, il est saturé.

 

 

-  Pensez-vous que les choses vont évoluer tel que vous le souhaitez dans les années à venir ?

Raymond Bozier : Non, malheureusement, je ne suis pas du tout optimiste concernant l’avenir. Tous les exemples d’incidents qui surviennent nous prouvent que rien ne change. On espère simplement que, la prochaine fois, ce ne sera pas notre tour. Car, s’il y a une explosion, ce n’est pas uniquement les quartiers de la Pallice ou de Port Neuf qui seront touchés. Mais toute la ville de La Rochelle voire plus loin encore.

 

Notes :

[1] Explosions au port de Beyrouth de 2020

[2] Nitrate d’ammonium à l’origine de l’explosion à Beyrouth : 108 sites de stockage en France dont un en Gironde

[3] Les explosions de Beyrouth ravivent "l'apocalypse" d'AZF à Toulouse

[4] Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen

[5] France insoumise : plan de déconfinement économique pour une bifurcation écologique

[7] La Rochelle : où trouve-t-on du nitrate d’ammonium, responsable présumé de l’explosion de Beyrouth

 

Pour en savoir plus :

- le Conseil Régional de Poitou-Charentes émet un vis négatif sur le PPRT

- PICOTY LALEU : il faut garantir les intérêts des riverains !

- Picoty veut trente ans

- La Rochelle : pollution aux hydrocarbures sur le site Picoty

- Fuite d’hydrocarbure à La Rochelle : pourquoi tant de mystère ?

- La Rochelle : l’incendie de l’usine Lubrizol, un sujet brûlant pour l’association Respire

- Lubrizol : cocktail d'une inspection déficiente et d'une déréglementation débridée

- La Rochelle : pas de nitrate d’ammonium au Grand Port maritime

- Respire : Le 6 Août 2020, le premier Ministre s’adresse à l’ensemble des préfets... LA DÉFENSE DES RIVERAINS DOIT SE RENFORCER

- La Rochelle : l’usine Solvay rappelée à l’ordre côté sécurité

- 10/08/2023, incendie des silos à La Pallice : les associations de riverains alertent sur l’importance de la communication

- Incendie des silos La Pallice : L’association respire la rochelle interpelle les pouvoirs publics

- La Rochelle : l’incendie des silos relance la question de la sécurité à proximité de sites Seveso

 

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 21:03