Mettre en œuvre une politique industrielle tournée vers la mer contre le “tout tourisme”
Mis à jour le 19 avril 2016
Cette question est essentielle quand on aborde l’avenir de La Rochelle.
LA ROCHELLE, est le seul port en eau profonde le la façade Atlantique (donc non soumis aux contraintes des marées). C’est un atout unique non valorisé en dehors de l’activité du « Grand Port Maritime » (qui se livre plus à une guerre du tonnage pour figurer parmi les « hubs » des grandes routes maritimes mondiales, qu’à œuvrer au développement économique de La Rochelle).
Or l’humanité va s’étendre en mer qui est elle même l’avenir de l’humanité [1]. La construction et la déconstruction navale, les hydroliennes, l’exploitation du mouvement mécanique de la mer, sont donc autant de qualifications, d’usinage, de travail, d’intelligence à valoriser. Les jeunes gens et les jeunes filles à former pour préparer ces métiers… c’est aussi une énorme quantité d’emplois potentiels.
. La réflexion porte entre autre sur la nécessité de DÉVELOPPER UNE ÉCONOMIE DE LA MER !
Le développement du grand port maritime ne peut être basé sur la seule course au tonnage dans la cadre de la libéralisation des échanges et sur des activités industrielles polluantes et dangereuses aux portes des résidents de La Pallice.
Pourquoi ne pas mettre à l'étude une filière de déconstruction navale ?
- Les ressources existent : selon le dernier rapport de l’ONG Robin des Bois ONG Robin des Bois , 1 328 navires ont été démantelés en 2012 (+ 30 % en raison notamment du retrait progressif des pétroliers à simple coque et des surcapacités de la marine marchande du fait de la crise économique) dont 94 % en Asie du Sud dans des installations qui ne répondent pas aux normes. Le premier chantier européen est danois et ne recueille que 2 % du volume annuel. La Région PACA se positionne déjà en Méditerranée, mais également Brest sur l’Atlantique ;
- N’y a t-il pas aussi en matière de « DEPOLLUTION NAUTIQUE », nécessité de créer un pôle spécialisée dans la déconstruction et la dépollution des bateaux de plaisance en fin de vie, la filière reste peu structurée, les embarcations hors d’usage sont le plus souvent abandonnées, brûlées ou coulées ?
Des idées mises en débat pour une autre AMBITION POUR LA ROCHELLE :
- pourquoi ne pas impulser une politique permettant de développer toutes les potentialités de la mer en faisant appel et en accueillant toutes les compétences intellectuelles et industrielles ?
- pourquoi ne pas impulser le développement du PRCN (pôle de réparation et de construction navale) du Grand Port Maritime et des activités telles que le , la gestion des arrêts technique des navires et la réparation porteuses de débouchés en termes d’emploi.... ?
- pourquoi ne pas impulser l’innovation avec la construction navale biodégradable optimisée ;
- pourquoi ne pas impulser la complémentarité entre les professionnels du réseau des PME et PMI et les compétences universitaires ?
- pourquoi ne pas impulser la formation massive des salariés en l’orientant vers toutes ces filières de la mer à créer ?
- pourquoi ne pas contribuer à faire de la Rochelle un pôle d’excellence Atlantique dans le développement d’une filière de déconstruction navale maitrisée (respectueuse de l’environnement et des hommes) ?
Faire de La Rochelle un pôle d’excellence, c’est aussi se donner les moyens de défendre son environnement marin et exiger, en service public, le stationnement à La Rochelle d’un remorqueur de haute mer pour assurer la sécurité des acheminements maritimes dans le Golfe de Gascogne et remplacer l’Abeille Languedoc, qui a quitté sa station de La Rochelle en septembre 2011 et dont l'urgente nécessité est rappelée en février 2016 par la dérive du .
Notes :
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