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L'alternative citoyenne à l'incinération est en marche
Le passage en force n'est pas la solution !
Incontestablement, Vincent Barraud président du SIL (Syndicat intercommunautaire du littoral), a décidé de passer en force contre l'avis d'un nombre de plus en plus grand d'élus et de citoyens. Ainsi, ne tient-il aucun compte de la s de la Communauté d'agglomération Rochefort Océan (Caro), le 18 décembre.
pourtant
Mettre en oeuvre d'autres solutions nécessite
- un moratoire immédiat sur le projet d'incinérateur tet que
- la consultation des populations aprés un véritable débat public comme
Mobiliser pour faire entendre d'autres choix que l'incinération
zadechillais@gmail.com |
Charente-Maritime : des Zadistes occupent le site du futur super incinérateur d'Echillais
- Echillais en Charente-Maritime : les premiers "zadistes" sont arrivés
Echillais : occupation du site du futur incinérateur
Ambiance surchauffée hier soir pour soutenir la zone à défendre (ZAD) contre le projet d’incinérateur à Échillais.
| 30 octobre 2014 - modifié 7 novembre 2014
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Incinérateur d'Échillais : feu vert pour l'incinérateur
- Lettre à Ségolène Royal : N’attendez pas les premières échauffourées entre des citoyens ex-pacifistes ! par Pays Rochefortais Alert'
lettre à Madame la Ministre de l'Ecologie par Pays Rochefortais Alert'
13 octobre 2014
Tandis qu'elle affirme spectaculairement ses prérogatives de ministre de l'Écologie, sur le gaz de schiste notamment, étrangement, en son fief de Poitou-Charente, Ségolène Royal cède à Vinci qui veut y construire un hyperincinérateur ! Un projet démentiel contre lequel la population manifestait samedi, dans les rues de Rochefort (17). Reportage et enquête sur une lutte emblématique contre un des « Grands projets inutiles et imposés ».
Faut dire que les militants de l'association n'ont pas ménagé leurs efforts : des dizaines de milliers de tracts distribués à Rochefort (25 000 habitants) et alentours (dans les boites aux lettres, aux carrefours, aux marchés, etc.), une réunion publique d'information, en septembre, qui fait salle comble ... En une année d'existence, Pays Rochefortais Alert' rassemble plus dun millier d'adhérents. Capable de mobiliser la population, de collecter 30 000 euros pour attaquer en justice et de développer expertises et contre-projets, elle est le levain d'un mouvement citoyen avec laquelle le lobby de l'hyperincinérateur doit compter.
Sous la lumière resplendissante de la Charente-Maritime, sur la place Colbert, bordée de demeures aux façades néoclassiques, , la foule rassemblée s'ébranle pour un périple de trois heures dans la ville. Au son du clairon, trompettes, caisses claires, tam tam, poêles à frire, percussions de boites de conserves et bouteilles en plastique, retentissent les slogans : « Non, non, à l'incinérateur ! », « De l'air pour les générations futures ! », « Trop fiers pour être la poubelle du 17 ! »...
L'ambiance est joyeuse mais grave aussi car chacun des manifestants est conscient que Vinci est à deux doigts de réussir son coup. Son projet, porté par le syndicat intercommunautaire du littoral (SIL) qui regroupe cinq communautés d'agglomération (200 000 habitants, le tiers de la population de Charente-Maritime), est de construire un hyperincinérateur des déchets ménagers à Échillais, sur la rive sud du fleuve Charente, en face de Rochefort-sur-mer (17). Il n'attend plus que le feu vert de la préfète. Laquelle, militante de l'UMP et ardente zélatrice du projet Vinci, a les mains libres depuis qu'en septembre, Ségolène Royale, remisant ses prérogatives de ministre de l'Écologie, lui a donné carte blanche.
« Si Ségo ne fait rien, qui fera quelque chose ? » interrogent Paloma et Angela, deux lycéennes en terminale, . « C'est un peu lâche » jugent-elles. Pourtant, tout commence bien quand, en juin dernier, Ségolène Royal ordonne à la préfecture de bloquer le dossier. « L’incinération est une technique com
Étrangement, au fil des semaines, le discours de la ministre de l'Écologie s'édulcore. Ce que Anne, enseignante en micro-biologie venue de Surgères (17), résume ainsi : « Elle change beaucoup d'avis, c'est difficile de connaître sa position. »
Et puis, le 30 septembre, interpellée sur France Inter [2] par un auditeur qui lui reprochait « de ne pas se bouger beaucoup par rapport à la préfète qui doit donner son autorisation d'exploitation du super-incinérateur », Ségolène Royal a cette réponse pour le moins extravagante de la part d'une ministre, par ailleurs notoirement jalouse de ses prérogatives : « Je ne suis pas favorable aux incinérateurs, je considère qu'il y a d'autres solutions (...) si j'étais élue de ce territoire, jamais je ne ferais d'incinérateur. » Pour conclure qu' « on est dans une démocratie (…) les citoyens choisissent leurs élus, les élus prennent des décisions, moi mon rôle de ministre est de leur dire qu'il y a d'autres solutions. »
« Peut-être a-t-elle peur des représailles ? » s'interrogent nos deux lycéennes. Roland Lopez, de Pays Rochefortais alert', également élu d'opposition à Échillais (sans étiquette) et l'unique élu du SIL qui soit hostile au projet Vinci, note que le revirement de Ségolène Royal date de quelques jours avant sa reconduction dans ses fonctions de mi-
« Le risque est d'autant moins acceptable qu'il existe des
alternatives à ce projet d'hyperincinérateur ! » (Joël Anselme)
nistre, le 25 août, à l'occasion du remaniement gouvernemental : « Nous on pense qu'elle a reçu l'ordre de minorer sa position sur ce dossier. » Ségolène Royal, chantre de la « bravitude » n'aurait été reconduite à son poste de ministre de l'Écologie par Manuel Vals et François Hollande qu'à condition de laisser la voie libre au projet d''hyperincinérateur de Vinci ?
À moins qu'il ne s'agisse d'un troc sordide : on se souvient qu'en opposant son véto au projet d'autoroute qui devait dévaster le marais poitevin, la ministre de l'Écologie a déclenché la foudre des élus. Sollicité par ces derniers, Manuel Valls avait tranché en leur faveur... Au final, le projet d'autoroute serait effectivement abandonné mais, en contre partie, Vinci sauverait son hyperincinérateur ?...
Ainsi la Charente-Maritime a-t-elle elle aussi son « GPII », sinistre acronyme qui désigne les Grands projets inutiles et imposés, qui se multiplient en France et en Europe. Comme l'écrivait à leur propos Alain Devalpo, dans un pamphlet à l'humour grinçant : « Pour paraphraser George Orwell, dont l’un des personnages déclarait : “La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force” », je n’hésiterai pas à l’affirmer : l’inutile, c’est rentable ! » [3]
« On n'en a pas besoin » s'exclament Paloma et Angela. Pour elles l'hyperincinérateur est « une invitation à produire encore plus de déchets ». Bénédicte, professeur d' histoire géographie, est là surtout pour « mon enfant (dans la poussette, avec elle), mes élèves et tous les enfants du Pays rochefortais : « En les regardant, je me suis senti obligée de faire quelque chose. »
Le projet Vinci prévoit la destruction des deux incinérateurs actuels (l’un situé à Oléron datant de 1975, l’autre construit en 1990 déjà à Échillais) qui seraient remplacés par un hyperincinérateur pouvant brûler 75 000 tonnes de déchets par an. « Pourquoi détruire deux incinérateurs dont l'un, celui d'Échillais, vient d'être remis aux normes à grands frais, en 2005, et est classé comme le deuxième incinérateur le plus performant de France pour ses qualités thermiques ? » interroge Pays Rochefortais Alert'.
Pour Christophe, « c'est tellement pas le sens de l'histoire que même sans rien savoir on ne peut qu'être contre, et quand on sait que l'avenir c'est diminuer et valoriser déchets ! »« En tablant toujours sur 350 kg de déchets par an et par habitants dans dix ans, le SIL explique la nécessité d'un gros incinérateur », rappelle Roland Lopez. Or si « on trie bien ses déchets, c'est 30 à 40 % de poubelles en moins, et si on trie aussi bien tous les plastiques, emballages compris, c'est 40 à 60 % en moins. La solution est là », explique Xavier Boulard, l'un des animateurs de Pays Rochefortais Alert'. [4] Souriants sous le soleil, Yannou et Éliot, collégiens, soulignent avec bon sens qu' « on paie pour polluer mais si chacun faisait un effort on pourrait polluer moins pour payer moins ! »
Pharaonique, le projet Vinci ferait passer l'usine de 2 000 m2 actuellement à plus de 20 000 m2 et sa hauteur de 16 mètres à 42 mètres ! Sa cheminée dépasserait le fameux Pont transbordeur voisin, le dernier encore en service en France, joyau touristique de l'agglomération de Rochefort, vedette du chef d'œuvre de Jacques Demy, Les demoiselles de Rochefort..
Ainsi défiguré, l'estuaire de la Charente, ne risquerait pas d'obtenir le label Grand site de France pas plus que l'inscription par l'Unesco du Pont transbordeur au Patrimoine mondial de l'humanité que revendiquent les élus... les mêmes qui défendent l'hyperincinérateur ! Lequel aggraverait la pollution, surtout en métaux lourds, de l'air et de l'eau d'une zone humide particulièrement fragile, mettant en péril un écosystème qui abrite de nombreuses espèces animales et végétales (la Ligue de protection des oiseaux (LPO), dont le siège national est à Rochefort, a émis, avec d'autres associations de défense de l'environnement, un avis défavorable au projet Vinci).
Quels ravages provoquerait le « Vincinérateur » dans des secteurs économiquement vitaux pour la région comme l'ostréiculture (8 000 emplois et 245 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel) et aussi le thermalisme à Rochefort (15 000 curistes, 108 salariés, 15 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel ) ?
Un choix « complêtement incohérent » pour Béatrice, cadre dans la Fonction publique, originaire de Bordeaux. « On était des “urbains bordelais” et on a renoncé à certaines choses en venant ici à Rochefort , une ville tournée vers la nature, avec ses marais, sa station de lagunage écologique... et là elle se tire une balle dans le pied ! »
« Il n'y a aucun risque pour la santé » scandent sans relache Vinci et ses affidés. Ce n'est pas l'avis de 102 médecins rochefortais opposés au projet d'incinérateur géant. D'abord regroupés dans un collectif, Santé environnement du littoral (SEL), ils viennent d'élargir leur combat en créant un « collectif de médecins citoyens », Veille santé environnement 17.
L'un de ses animateurs, Paul Delègue, médecin hospitalier sur Rochefort, s'insurge contre de soit-disant « nouvelles normes très très partielles qui ne concernent que 17 produits sur les 2000 sortis des fumées des incinérateurs. On pense aux particules fines, ultrafines, aux nanoparticules, aux perturbateurs endocriniens... Le risque est d'autant moins acceptable qu'il existe des alternatives à ce projet d'hyperincinérateur ! » [5] L'Institut de veille sanitaire (INVS) a publié une étude, en 2008, qui montre que, dans un rayon de 20km à 30 km autour des incinérateurs, il y a un excès de risque de développer des cancers de 6% à 23 %. La Rochelle, Royan, Saintes et Surgères ne seraient pas épargnées.
Enfin, le projet Vinci prévoit la mise en place d'un tri mécano biologique (TMB) destiné à produire un compost aussi dispendieux que nocif... interdit par nos voisins européens. Et, « cerise sur le gâteau », il ne respecte pas les normes de construction parasysmique, dans une région particulièrement à risque !
Un désastre programmé... facturé 100 millions d'euros à la collectivité (pour commencer !...), qui s'endetterait pour au moins 20 ans.
En avril 2013, les deux maires des communes les plus concernées par le futur hyperincinérateur (Échillais et Soubise) sont gracieusement invités, ainsi que leurs épouses, par l'entreprise Vinci à un « voyage d'étude » de quatre jours... en Martinique. Selon le journal Sud-Ouest qui cite, sans le nommer, « un fin connaisseur de la politique locale » , l'attitude des deux élus serait à mettre sur le compte de la « naïveté », quoique « cela laisse à penser que c'est une récompense pour un service rendu » [6].
« Étrangement, les élus sortent tous les mêmes arguments, les mêmes « éléments de langage », du genre : “La cheminée de votre voisin vous pollue également ” », constate Xavier Boulard de Pays Rochefortais Alert'. « Ils semblent insensibilisés à toute opinion contraire, c'est comme s'ils avaient été “programmés” pour défendre coûte que coûte et par tous les moyens le projet de Vinci, et cela quelle que soit leur étiquette politique ».
C'est l'ex-maire PS de Rochefort (1997-2014), Bernard Grasset, ancien préfet et alors président du SIL, champion du cumul des mandats, qui fut à l'initiative du projet d'hyperincinérateur en 2012. Ce sont le nouveau maire d'Échillais, Michel Gaillot, « sans étiquette » et celui de Rochefort, Hervé Blanché, UMP, qui proclament, la main sur le cœur, leur opposition à l'hyperincinérateur lors de la campagne des municipales en 2014 pour, une fois élus, s'en faire les défenseurs les plus véhéments ! Quant aux maires des petites communes, ils font profil bas pour obtenir des subventions auprès du conseil général présidé par l'omnipotent Dominique Bussereau (UMP)... ardent défenseur du « Vincinérateur ».
S'agissant de la « démocratie » et du « dialogue » vantés par la ministre de l'Écologie pour mieux se défausser, le comble est que celle-ci est bien placée pour en juger l'inanité : Ségolène Royal a participé en personne à l'enquête publique sur le projet d'hyperincinérateur où elle s'est positionné contre, à l'instar de 895 autres personnes, dont plus de 100 médecins et une dizaine d'associations. Un avis impudemment ignoré par le SIL, en contradiction flagrante avec la directive européenne qui prévoit la prise en compte de l'avis du public lors de l’élaboration de projets relatifs à l’environnement ... « Ce déni de démocratie n’est pas acceptable ! » avait déclaré Ségolène Royal au sujet de pratiques similaires... concernant l'incinérateur de Fos-sur-mer.
18 heures, de retour place Colbert, contre « l'inacceptable », les manifestants prennent rendez-vous pour les actions futures.
Notes :
[1] Le site de Pays Rochefortais Alert'
[2] France inter, l'interview de Ségolène Royal
[3]« L'art des grands projets inutiles », Le Monde diplomatique, août 2012
[4] « Incinérateurs de Rochefort, les antis ne molissent pas », Kharinne Charov, Sud Ouest, 12 octobre 2012
[5] Le 6 octobre 2014, à écouter sur France Bleue
[6] « Rochefortais : un voyage d'études aux Antilles qui fait jaser », David Briand, Sud Ouest, 26 novembre 2013
• Contactés par mail, Ségolène Royal, Hervé Blanché et Michel Gaillot n'ont pas répondu à nos questions
Pour en savoir plus :
Sources : Eric DURAND | mis à jour le 24/02/2021
!
Le 23 Juin sur France-Inter, elle affirmait son opposition à l'Incinérateur d'Echillais : voir
En effet, Ségolène Royal qu'elle n'était pas favorable à la construction d'un super incinérateur pouvant accueillir 85 000 tonnes de déchets à Echillais près de Rochefort (17). Elle revoit le projet à la baisse et veut inciter à produire moins de déchets ménagers.
Autour de Ségolène Royal, d’abandonner le tri mécano biologique et de réduire le tonnage brûlé dans le futur incinérateur, sans le remettre en cause.
Ségolène Royal de La Rochelle ne connait certaniement pas la
Révélation : les maires de Soubise et d’Échillais sont allés en Martinique, à l’invitation de Vinci, le futur constructeur
revèle que ce sont les journalistes du «Littoral» qui ont vendu la mèche en révélant q'un voyage en Martinique en avril 2013 a été offert par l'entreprise Vinci, constructeur du futur centre, aux maires d'Échillais et de Soubise, Henri Sanna et Robert Chatelier, ainsi qu'à leurs épouses.....
Rien de tel pour indiquer aux élus quel est le bon choix !
Le site de l’Estuaire de la Charente – Arsenal de Rochefort postule pour être "grand site de France"
entend se doter d’une stratégie de conservation, de gestion et de valorisation des richesses patrimoniales, naturelles et culturelles , avec l’Etat et les partenaires associés.
Cette stratégie prend en compte l’ensemble du Grand Site afin d’offrir aux visiteurs les richesses naturelles et culturelles (son incinérateur, son marais, ses oiseaux...) qui sont disséminées sur tout le territoire. Elle s’appuie sur toutes les opportunités de mise en réseau, de circulations douces et d’accueil dans toutes les communes.
Préserver la qualité de vie des habitants afin qu’ils en fassent bénéficier les visiteurs.....
Et hop ! A nouveau Interpellée par un auditeur, la ministre de l'Ecologie renvoie la responsabilité de la construction aux élus locaux.
Ségolène Royal nous repasse le plat de Lionel Jospin sur un air de "l’État ne peut pas tout" !
A qui va t-on faire croire de telles balivernes ! Si l’État, un ministre de la République dans son domaine de compétence ne "peut pas tout" et renvoie la balle aux élus locaux (loin de moi l'idée de les dédouaner de leurs responsabilités)..... à quoi sert le Ministre ?
La Préfète appliquera la politique que la Ministre de tutelle lui aura demandé d'appliquer.... si elle donne son accord..... c'est que Ségolène Royal n'aura fait que de la communication sans volonté politique de s'y opposer !
Et les électeurs déjà passablement écœurés d'avoir à subir une politique de "droite" sous un gouvernement dit "de gauche" auront ce raisonnement basique et contestable, mais fort compréhensible..... a quoi il sert d'aller voter.... puisque les politiques ne peuvent rien !
Pour en savoir plus :
- Non à l'hyperincinérateur d'Echillais !
- Incinérateur : pas à Echillais, et plus à Port-Neuf Chef de Baie La Rochelle !
- Rendement thermique des incinérateurs par installation
- Incinérateur de Rochefort : les anti ne mollissent pas
- De quoi serais-je mort, dans 40 ans ?
- Incinérateur d’Échillais : chronique d’une lutte citoyenne
- Incinérateur d’Echillais : le compost n’était pas aux normes
A l'appel de Pays Rochefortais Alert'
Mercredi 18 juin à 15h00 devant la gare de La Rochelle !!!
Là, IL FAUT QUE VOUS SOYEZ LA EN NOMBRE.
Nous allons rendre visite à madame la préféte. Instruments de "musique" et couleur jaune. Nous ferons nous aussi notre appel du 18 juin, un appel à la résistance citoyenne.
D'autres rendez-vous sont à venir ! Restez vigilants et mobilisés !
Incinération : ni à Echillais, et plus à La Rochelle (Chef de Baie) !
Communiqué du PG
!
Posture politique.... ou engagement a agir ?
En effet, répondant à un auditeur sur , elle indiquait "Je suis hostile à ce projet. Evidemment parce que c'est un incinérateur. Il y a maintenant d'autres technologies beaucoup plus protectrices de l'environnement et beaucoup plus intelligentes sur le plan de la récupération du déchet et de la transformation d'énergie."
En effet, Ségolène Royal qu'elle n'était pas favorable à la construction d'un super incinérateur pouvant accueillir 85 000 tonnes de déchets à Echillais près de Rochefort (17). Elle revoit le projet à la baisse et veut inciter à produire moins de déchets ménagers.
Autour de Ségolène Royal, d’abandonner le tri mécano biologique et de réduire le tonnage brûlé dans le futur incinérateur, sans le remettre en cause.
Ségolène Royal de La Rochelle ne connait certaniement pas la
C'est la politique du ni-ni ou des demi-mesures !
Quelle crédibilité accorder à son discours politique quant elle se déclare contre le système de l'incinération, affirmant, je dite :" L'incinération est une technologie complètement dépassée, il faut s'orienter vers la société zéro déchets".... et dans le même temps autorise un incinérateur réduit de 30% de sa capacité !
Ce n'est pas très sérieux tout ça !
Pour en savoir plus :
La Rochelle avait une longueur d'avance avec ses vélos..... elle a maintenant beaucoup de retard dans bien des domaines !
Et si, sur la CDA de La Rochelle on prenait la question à bras le corps !
Source : | (San Francisco, envoyé spécial)
Le soleil n'est pas encore levé qu'un étrange ballet commence. Chacun à leur tour, des dizaines de camions viennent déverser des tonnes et des tonnes de restes de nourriture, d'herbe coupée, de branchages. Un mois plus tard, ces déchets organiques ressortiront sous la forme d'un riche compost aussi fin que du sable. Ici, à Vacaville, à une heure de route au nord de San Francisco, se joue quotidiennement une partie essentielle de l'objectif que s'est fixé la ville californienne : parvenir, d'ici à 2020, à zéro déchet non recyclé ou composté, évitant ainsi d'utiliser des décharges ou des incinérateurs, très polluants.
Pour parvenir à ce but jamais atteint par une aussi grande ville dans le monde, San Francisco fait preuve de volontarisme politique et multiplie les initiatives législatives. Dernière en date, l'interdiction de la vente et de la distribution de petites bouteilles d'eau en plastique dans les espaces publics de la ville, adoptée à l'unanimité par le conseil municipal début mars et qui entrera en vigueur en octobre (sauf lors d'événements majeurs sur la voie publique, comme la Gay Pride). A la place, seront installées de nombreuses fontaines d'eau et des gobelets compostables pourront être distribués pendant des événements.
« Les bouteilles d'eau en plastique coûtent cher à produire et ont un coût environnemental considérable. Il lui faut mille ans pour qu'elles se dégradent », a justifié le conseiller municipal David Chiu, à l'origine d'une mesure qui mentionne le risque pour la santé, des composés chimiques comme les phtalates pouvant s'infiltrer dans l'eau et « perturber les hormones et ainsi accroître le risque d'infertilité, de cancer et de fausses couches ». « Si nous pouvons les interdire dans l'espace public, que les gens comprennent que c'est totalement faisable, alors nous pourrons aller plus loin », a ajouté M. Chiu. Autrement dit, envisager une interdiction totale.
Lire aussi :
« On nous a traités de fous »
Etape par étape, voilà la méthode qu'a adoptée San Francisco depuis le vote de l'objectif « zéro déchet », en 2002. « La Californie s'était déjà fixé un objectif de 50 % de recyclage d'ici à 2010. Mais nous voulions aller plus loin, raconte Jared Blumenfeld, ancien directeur du département de l'environnement de San Francisco et actuel directeur régional de l'Agence de protection environnementale (EPA). Nous nous sommes mis d'accord sur l'objectif ambitieux du zéro déchet puis sur une date à la fois assez lointaine pour nous donner les moyens de l'atteindre mais aussi assez proche pour que tout le monde se sente aussitôt concerné. » Ce sera 2020, avec un point d'étape de 75 % en 2010.
Tout restait alors à faire. « On nous a traités de fous », sourit-il. Mais une étude menée à ce moment-là avait montré que 90 % des déchets finissant dans les décharges pouvaient être recyclés, et que la part la plus importante était la nourriture. Or « nous ne voyons pas les déchets comme une charge, mais comme une valeur, ils peuvent être utilisés », explique Robert Reed, chargé des relations publiques à , la coopérative qui collecte et traite les déchets de San Francisco.
C'est ainsi que le département de l'environnement a commencé par cibler les hôtels et les restaurants, très nombreux à San Francisco... et qui génèrent beaucoup de déchets organiques. « Nous avons commencé par un hôtel test, le Hilton, qui sert 7 500 repas par jour, et nous avons mis en place un système simple : les poubelles des recyclables et des compostables coûtent beaucoup moins cher, chaque mois sur la facture, que celles des déchets non recyclables, explique Jared Blumenfeld. Si vous recyclez et compostez tous vos déchets, alors vous aurez besoin de moins de poubelles 'normales', ou bien des plus petites. Et vous économiserez de l'argent. »
Le système est une pleine réussite : en un an, le Hilton économise 200 000 dollars (145 000 euros) et l'initiative est alors très vite étendue à l'ensemble des professionnels. Le système est également proposé, sur une base volontaire, aux habitants qui le souhaitent. « En quatre ans, entre 2001 et 2005, nous sommes passés de 42 % à 60 % de nos déchets qui étaient recyclés », se félicite Jared Blumenfeld.
Sacs plastiques bannis
Une des parties peu visibles des déchets, mais néanmoins importante, est l'ensemble des débris générés par le secteur de la construction. Après deux ans de négociations, la ville oblige en 2006 tous les professionnels du bâtiment à recycler au moins 65 % de leurs débris tels le béton, le métal ou encore le bois, dans des centres agréés. Une suspension de six mois est prévue pour les contrevenants. En parallèle, la ville s'engage à n'utiliser que des matériaux recyclés pour des travaux publics comme l'asphalte, les trottoirs ou encore les gouttières.
Mais tout cela ne suffit pas. En 2007 et 2008, le taux de récupération des déchets stagne aux alentours de 70 %, alors que la ville s'était fixé 75 % en 2010. San Francisco passe alors une étape supplémentaire avec deux décisions touchant directement au quotidien des habitants. Les sacs plastiques sont tout d'abord bannis des supermarchés, avec obligation d'utiliser des sacs en papier ou en plastique compostable – payants, pour inciter les clients à ramener leur propre sac.
Puis, en 2009, le recyclage et le compostage sont rendus obligatoires pour tous les habitants. Le même système est appliqué : chaque maison et immeuble reçoit une facture détaillée et peut l'alléger en utilisant de moins en moins la poubelle « normale » pour préférer celles dédiées au recyclage et au compostage. Des contrôles sont effectués régulièrement et des avertissements sont suivis d'amendes pour les contrevenants, pouvant aller de 100 à 1 000 dollars (73 à 730 euros). « Cela a été notre mesure la plus controversée, admet Jared Blumenfeld. On nous a accusés de mettre en place une "police environnementale". Nous avons longuement expliqué que ce n'était pas le cas et que tout le monde avait à y gagner. Si nous l'avions tout de suite rendu obligatoire, cela n'aurait pas marché, il fallait que ce soit progressif. »
« Le compost n'a que des effets bénéfiques »
L'effort paye : la ville atteint 77 % de recyclage en 2010 et a aujourd'hui
Quelque 600 tonnes de déchets organiques sont récupérées chaque jour et envoyées au centre de Vacaville, où est produit un compost très convoité par les agriculteurs. Comme Dave Mella, qui gère le vignoble dans la Napa Valley. « Le compost est très riche car il est constitué de multiples déchets organiques et il n'a que des effets bénéfiques : il fixe le carbone dans le sol et apporte beaucoup de nutriments à la vigne. » Dave Mella utilise le compost de Recology depuis bientôt dix ans. Ce fut d'abord un pari pour ce domaine qui a acquis une notoriété mondiale en remportant une dégustation à Paris en 1976 devant des vins français – et dont un livre, puis raconteront l'histoire. « J'étais terrifié à l'idée de changer le vin, confie Dave Mella. J'ai d'abord testé le compost sur une petite partie du domaine, puis je l'ai progressivement étendu car le vin était meilleur... et c'est meilleur pour le sol ! »
Malgré tout, San Francisco n'a pas encore atteint les 100 % et la dernière partie s'annonce la plus difficile. « Nous y arriverons, assure Robert Reed, de Recology, quand on lui oppose notre scepticisme. La moitié des déchets encore envoyés dans les décharges peuvent être recyclés. Nous devons accentuer notre effort. Par exemple, sensibiliser les habitants sur le fait qu'ils recyclent beaucoup dans la cuisine, mais n'ont souvent qu'une seule poubelle dans la salle de bains, avec des déchets qui se retrouvent à la décharge alors que des éléments pourraient être recyclés. » Et pour le reste ? « Nous devons agir directement à la source, sur le packaging, comme l'interdiction du polystyrène et du cellophane et développer l'usage des couches-culottes lavables et réutilisables, car c'est quelque chose que nous ne pouvons pas recycler. »
Lire
Quel que soit le résultat en 2020, les efforts auront été immenses et San Francisco entraîne désormais d'autres grandes villes américaines dans son sillage. Après Seattle, dans l'Etat de Washington (nord-ouest), la ville de Minneapolis, dans le Minnesota (nord), ne recycle que 37 % de ses déchets mais s'apprête, elle aussi, à adopter l'objectif 100 %.
Pour accéder à la vidéo, cliquez
Note :
(1)
Du même auteur lire aussi :
- L'arsenal législatif de San Francisco pour arriver au « zéro déchet »
- Comment San Francisco fabrique son compost
Pour en savoir plus :
- San Francisco transforme tous ses déchets en montagne d’argent et d’emploi. On l’imite quand ?
A Rochefort, 102 médecins se prononcent contre le nouvel incinérateur projeté sur Echillais et signent une lettre aux commissaires enquêteurs chargés de l'enquête publique.
Car un incinérateur est une fabrique à poisons, notamment par les cendres des filtres.
Contrairement à une idée reçue, l'incinération n'est pas propre, c'est une solution plus polluante que d'autres mais c'est une opération juteuse pour VINCI ou autres qui les construisent les usines ou les gèrent en DSP.
Ce qui est mauvais pour les populations du pays rochefortais l'est aussi pour les rochelais
Voilà une des raisons pour lesquelles, à La Rochelle, le débat doit être lancé visant :
[2] Rapport annuel 2013 de la CDA de la Rochelle sur le prix et la qualité du service public d'élimination des déchets
Pour en savoir plus :
- "Chez nous, les incinérateurs tournent à vide"
- Méthode DIETMANN du nom du Maire de la commune
- Non à l'hyperincinérateur d'Echillais !
- Comment San Francisco s'approche du « zéro déchet »
- Echillais l'incinération c'est toujours NON !
De quoi serais-je mort, dans 40 ans ?
- Usines d’incinération : un danger pour la santé ?
- En Charente-Maritime, Vinci veut construire un hyper-incinérateur... hyper inutile
- Incinération et tri mécano-biologique : les deux mamelles de la pollution
- André Picot toxico chimiste "Les perturbatuerrs endocriniens"
- Record : la Suède recycle 99% de ses déchets ménagers
- 20/11/2017 : L’avenir de l’incinérateur de Port-Neuf a alimenté le débat, les élus Verts claquent la porte du conseil d’agglo (renouvellement du contrat d’exploitation de l’usine de valorisation énergétique construite à Port-Neuf autour de l’incinérateur.)
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