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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 07:21
Je pars, mais je reviens !

Ces quelques lignes sont un message amical à ceux qui se donnent rendez-vous sur mon blog. Les dernières heures avant mon départ ont été bien remplies.

 

Sources :  blog de Jean Luc Mélenchon

J’ai beaucoup participé aux discussions qui se menaient entre nous à propos de la façon de manifester notre solidarité avec les gazaouis. Il fallait agir. Mais il fallait aussi éviter de tomber dans les pièges que Manuel Valls et François Hollande ont tendus sans relâche pour provoquer des incidents et criminaliser le mouvement de soutien. Dans tout le pays, à l’heure à laquelle j’écris, nous avons tenu le chemin de crête. L’admirable c’est évidemment le sang-froid magnifique des manifestants et en particulier des jeunes. Les provocateurs sont restés isolés et aucun des reportages, évidemment à charge, n’a pu mieux faire que de montrer des marginaux. Je renvoie aux textes et compte rendus publiés par le site du Parti de Gauche pour apprécier le travail accompli.

 

 

- D’un autre côté, toutes sortes d’évènements privés m’ont aussi tenu éloigné de mon clavier.

Au point d’avoir oublié de poster mon compte rendu de séance au parlement européen qui va donc aller rejoindre la masse des discours et articles non prononcés et non publiés. Une année d’absence pour fait de réunions, meeting et cavalcades électorales m’a encore laissé une masse de paperasses à traiter. Car, bien sûr, j’ai aussi une vie d’ayant droit et de contributeur divers. J’ai intérêt à avoir tout en ordre.

 

 

- Un avatar récent m’a rappelé à l’ordre !

L’administration du Parlement n’avait pas enregistré à temps ma « déclaration d’intérêts financiers ». Je fus aussitôt traîné au pilori médiatique. En effet passait par là une de ces hyènes médiatiques qui tournent en permanence autour du troupeau pour voir s’il n’y a pas des bêtes malades à harceler. Elle se fit un devoir de publier « l’affaire ». Je fus donc dénoncé sur deux radios et par trois brèves (avec photos immondes cela va de soi) comme n’ayant pas rendu ma « déclaration d’intérêts financiers » avec tout ce qu’un tel terme peut susciter de sous-entendu. Ce fut mon accueil médiatique pour l’installation du nouveau Parlement ! Bien joué coco !

 

Bien sûr, j’avais rendu cette « déclaration ». Pourquoi ne l’aurais-je pas fait ? Elle est passionnante ! Je n’ai aucun intérêt financier à déclarer ! Et ainsi de suite. Si j’ai le blues ce n’est pas du combat politique, de ses difficultés et cruautés. C’est de devoir subir ça. Les photos pourries, les papiers insultants sans relâche, la bêtise à front de bœuf de ces gens malveillants et suintant d’aigreurs et de haine, qui ne lisent rien, ne s’intéressent à rien vraiment, et résument tout aux quatre phrases qu’ils arrivent à comprendre tout en prétendant que ce sont les « gens qui ne s’intéressent pas ».

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 22:46
29&30 août..... nouveaux rendez vous de Mobilisation à La Rochelle avec SOS GAZA Palestine Solidarité

En ce 19 août ou nous commémorons l'insurrection parisienne pour se libérer du joug allemand, il ne saurait venir à l'idée de refuser le droit aux palestiniens de résister et de se battre contre l'occupation illégale et illégitime de la Palestine.
 


- Mais le prix à payer de la liberté est lourd pour les palestiniens et la solidarité internationale s'impose plus que jamais !

La seule centrale électrique de Gaza est détruite, conséquences : plus d'eau potable, plus d’assainissement, plus de réfrigération, plus d'hygiène, le choléra fait son apparition..... il faut que cela cesse !
  • solidarité pour venir en aide aux victimes les plus fragiles des frappes à l'aveugle de l'armée israélienne : les enfants.

Signez et faites signer la pétition pour que LA ROCHELLE soit solidaire des enfants martyrs de GAZA en leur faisant une place dans nos hôpitaux !

 

 

- Avec le Collectif La Rochelle Palestine Solidarité je vous appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation :

- en se retrouvant tous les SAMEDI, Place de l'Hôtel de ville de La ROCHELLE à 17H00.

- en participant à la MOBILISATION RÉGIONALE : VENDREDI 29 et SAMEDI 30 Août à l'occasion de l'Université d'été du PS (dés 11h le vendredi 29 rendez vous gare de La Rochelle)

A cette occasion nous interpellerons les élus, les ministres présents afin :

  • qu'ils s'engagent et agissent afin que la France entre en action pour la reconnaissance des droits des palestiniens pour une paix juste et durable en Palestine ;
  • qu'ils prennent une initiative diplomatique et sanitaire urgente en direction des enfants de GAZA pour leur faire une place dans tous nos hôpitaux !

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Palestine

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 10:29

Frédéric Lordon est un économiste et philosophe français d'inspiration spinoziste né le 15 janvier 1962. Il est directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne. Il est membre du collectif « Les Economistes atterrés »

 

Difficile de résumer en une phrase tous les propos que Frédéric Lordon peut aborder en 10 mn.

Mais plus que jamais ici sa parole est de salubrité publique.

- Et pendant que nous y sommes...... comment se debarasser du capitalisme ?

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 08:29
Le Parti de Gauche : l’heure de la réflexion et des choix nouveaux

Sources :  Blog de Raoul Marc Jennar  le 18 août 2014

Le Parti de Gauche va se réunir pendant quatre jours à Grenoble. Ces « remue méninges » arrivent à point, après deux scrutins qui clôturent un cycle ouvert en 2009.

 

Le PG s’est créé comme un « parti creuset » dont la volonté était de contribuer au rassemblement de la gauche de gauche. Les divisions de celle-ci garantissaient son impuissance à offrir une alternative aux politiques néo-libérales imposées tantôt par la droite décomplexée, tantôt par cette droite complexée formée par le PS et ses alliés.

 

Le PG a voulu que se crée le Front de Gauche avec le PCF. Le succès des élections européennes de 2009 – qui montrait au NPA qu’il se trompait dans sa démarche solitaire, mais qui avait raison de se méfier du PCF – a créé une dynamique que le formidable résultat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour des présidentielles a accentuée. Trois courants issus du NPA (Gauche unitaire, Gauche anticapitaliste et Convergences et alternatives), les Alternatifs et la FASE se sont rassemblés pour constituer la troisième composante du FdG, Ensemble.

 

Et tout s’est fracassé lorsque le PCF, pour les municipales, a fait le choix de s’allier avec un PS dont il prétend combattre les politiques. Le message du FdG s’est brouillé, sa crédibilité a fondu comme neige au soleil. Le résultat des municipales, puis des européennes fut à l’inverse des attentes suscitées par le premier tour des présidentielles. A l’heure où le PCF annonce la présence de son principal dirigeant à la prochaine université d’été du PS, il ne faut plus se voiler la face : le Front de Gauche est mort.

 

 

- Une faiblesse initiale

On ne s’est pas assez interrogé sur la différence entre le résultat du premier tour des présidentielles et celui du premier tour des législatives, en 2012.

 

Bien des électeurs de Jean Luc Mélenchon n’ont pas voté pour un candidat du Front de Gauche aux législatives lorsque celui-ci appartenait au PCF. Pourquoi ? Voilà la question qui fut esquivée et à laquelle il importe aujourd’hui de répondre.

 

Pour moi, la réponse est évidente. Au XXIe siècle, un défi nouveau s’inscrit dans les esprits : l’écologie. Les disciples de Marx ont occulté la pensée de celui-ci lorsqu’il affirmait que « le capitalisme exploite les hommes et la terre ». Ils n’ont retenu que l’exploitation des humains. Ils ont cru, avec la foi du religieux, dans les bienfaits sans limite des progrès scientifiques, oubliant totalement que ce qui importe, c’est l’usage qu’on fait de ces progrès. Le PCF porte la marque de son adhésion au programme nucléaire, de sa culture productiviste. Au nom d’une conception à court terme de la défense de l’emploi, il défend les industries d’armement au lieu d’encourager leur reconversion. Il défend des projets inutiles, coûteux et anti-écologiques comme celui de ND des Landes. Par contre, il multiplie les arguments de mauvaise foi pour démolir l’écosocialisme.

 

Pour des centaines de milliers de femmes et d’hommes qui ont une exigence égale à l’égard de la justice sociale et des exigences écologiques, il est impossible d’apporter leur soutien au PCF.

 

Si on ajoute que le PCF tient un discours ambigu sur le sujet capital de l’Union européenne, laissant entendre qu’on peut la réformer de l’intérieur, qu’une Europe sociale est possible dans le cadre institutionnel et légal actuel et qu’il n’adhère que timidement à l’exigence d’une VIe République restaurant la souveraineté populaire comme primat de la démocratie, on comprend le résultat misérable des européennes.

 

Il faut être conscient que pour un électorat en attente d’une véritable alternative, le Front de Gauche, avec le PCF en son sein, n’est pas la réponse.

 

Je l’écris avec une infinie tristesse. Parce que je ne confonds pas le PCF et les communistes. J’en connais beaucoup. Des militants d’un dévouement sans bornes, d’un engagement sans failles, d’un savoir faire étendu, qui ajoutent souvent une dimension culturelle très riche à l’engagement politique, qui gardent une vraie conscience de classe. Et qui sont aujourd’hui désolés et malheureux en voyant le mal qu’a fait la direction de leur parti au Front de Gauche en s’alliant dans de nombreux endroits avec le PS. J’en connais qui quittent actuellement le PCF parce que, me disent-ils, ils veulent rester fidèles à l’idéal communiste.

 

 

- Et maintenant ?

On ne change pas une structure de l’intérieur. Encore moins un parti politique. N’est-ce pas cette conviction qui explique le résultat du congrès de Tours  en 1920 ? Mais à quoi assistons-nous depuis tant d’années aussi bien au PS qu’au PCF ? Des militants de qualité, lucides, attachés aux objectifs au point de ne pas les sacrifier par des reniements, se sont épuisés et s’épuisent encore pour tenter d’ancrer leur parti dans la fidélité au socialisme. En vain. Des milliers d’heures de débats, de rencontres, de motions, pour rien. Car jamais, ni au PS, ni au PCF, ils n’ont été en capacité d’infléchir la ligne directrice du parti.

 

Beaucoup ont quitté le PCF à telle enseigne que le parti le plus nombreux de France demeure celui des anciens membres du PCF. En 2008, Jean Luc Mélenchon et ses amis ont tiré les conséquences de leur incapacité à changer le PS et l’ont quitté.

 

Le PCF nous montre qu’il ne change pas. Il a choisi l’objectif qui consiste à sauver à tout prix ses élus locaux, régionaux, nationaux et européens et adopte à cette fin une stratégie à géométrie variable : avec le FdG s’il peut éviter qu’apparaisse sa véritable force (1,93% en 2007), avec le PS partout où il a des sièges à sauver. Et d’oublier que sa stratégie d’alliance avec le PS se traduit à chaque scrutin depuis 1981 par un recul de son influence et une perte d’élus. La lutte des places a remplacé la lutte des classes même si le seul résultat est qu’il y a de moins en moins de places sauvegardées. Sans que la participation du PCF à des exécutifs dominés par le PS ne parvienne à infléchir les choix de ce dernier.

 

 

- Il faut en prendre acte. Les choix actuels du PCF mettent fin aux raisons d’être du Front de Gauche. Il doit en assumer la responsabilité.

 

« Il faut pouvoir, parfois, être unitaire pour deux » va-t-on rétorquer. Mais à quoi sert une unité qui nous fait passer de 11,10 % en 2012 à 6,33 en 2014 ? L’unité n’est pas une fin en soi ; c’est un outil pour réaliser des objectifs. Il est manifeste que l’outil FdG n’est plus pertinent et qu’il faut trouver une autre forme d’unité de la gauche de gauche.

 

  • N’est-il pas temps de se rendre compte que les accords d’appareil, respectueux des logiques d’appareil, sont mortifères ?
  • N’est-il pas temps de se rendre compte que le peuple est fatigué des combines pour se réserver des mandats ?
  • N’est-il pas temps de se rendre compte que les gens attendent non plus des instructions venues d’en haut, mais d’être décideurs ?
  • N’est-il pas temps de se rendre compte qu’une dynamique pour une alternative de gauche ne peut plus naître de l’adhésion du grand nombre aux choix de quelques-uns ?
  • N’est-il pas temps de se rendre compte que la crédibilité d’un projet passe par la cohérence entre le dire et le faire ?

 

- Reprenons l’idée initiale du PG : un parti creuset.

Quel est son bilan ?

Sur le plan conceptuel, le PG laisse un double legs : l’écosocialisme et la VIe République : un projet de société et le cadre institutionnel dans lequel l’inscrire. C’est énorme. Nous sommes trop modestes, trop discrets et nous communiquons mal sur cet apport essentiel du PG au débat politique.

 

Sur le plan structurel, le PG a construit une organisation certes encore faible, mais présente sur l’ensemble du territoire national.

 

Le temps n’est-il pas venu de dépasser cette organisation ? De faire franchir au PG une nouvelle étape ? Celle de mettre cette organisation à la disposition d’un rassemblement plus large, ouvert à toutes celles et tous ceux, d’où qu’ils viennent, qui veulent porter ensemble le projet écosocialiste et la VIe République ?

 

N’est-il pas temps d’annoncer que le PG est prêt à se fondre dans un rassemblement beaucoup plus vaste pourvu que ses membres adhèrent à ce double projet et s’engagent à refuser tout compromis programmatique, toute alliance électorale (du local à l’Europe) avec des forces politiques qui adhèrent à ce que l’on combat ?

 

N’est-il pas temps de démontrer que la fin se trouve déjà dans les moyens et qu’on ne peut proposer une société qui donne le pouvoir au peuple si on n’est pas capable de le donner à ses propres adhérents ?

 

N’est-il pas temps de faire preuve de créativité et de rechercher tous ensemble des formes d’organisation où les décisions ne sont plus le fait d’états-majors parisiens, mais d’une délibération collective décentralisée ?

 

Telles sont les questions que je soumets à mes camarades dans l’espoir que nous en débattions à Grenoble. Tous ensemble.

 

 

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 12:30
Résolutions de l’ONU non respectées par Israël... quel État pourrait se permettre un tel palmarès en toute impunité ?

De 1947 à nos jours......

 

Par sa politique de colonisation, Israël porte atteinte au droit à l'autodétermination du peuple palestinien.

 

 

Sources : Eric DURAND | mis à jour le 14/02/2023

 - Assemblée générale (ayant alors fonction d’organe décisionnaire)

1 - Résolution 181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.

 

2 - Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins »  ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.

 

3 - Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

 

4Résolution du 30 décembre 2022. L'Assemblée générale de l'ONU appelle Israël à mettre fin aux colonies et demande à la Cour internationale de Justice (CIJ) de se pencher sur la question de l’occupation israélienne de territoires palestiniens (la France s'abstient[1]).

 


 - Conseil de sécurité

1 - Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.

 

2 - Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.

 

3 - Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.

 

4 - Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».

 

5 - Résolution 251 (2 mai 1968). Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.

 

6 - Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.

 

7 - Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».

 

8 - Résolution 340 (25 octobre 1973). A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.

 

9 - Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.

 

10 - Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales » les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.

 

11 - Résolution 476 (30 juin 1980). Le Conseil de sécurité déclare «  nulle et non avenue » la décision d'Israël de modifier le statut de Jérusalem. En effet l'assemblée législative d'Israël vient de voter la loi de Jérusalem. Cette loi institue Jérusalem comme capitale « une et indivisible » de l'État d'Israël.

 

12 - Résolution 478 (20 août 1980)Le Conseil de sécurité demande à Israël de mettre fin à l'occupation de Jérusalem. Elle demande aussi de mettre fin aux modifications du caractère juridique et géographique de la ville. Cette résolution fait suite au non-respect par Israël de la résolution 476 du 30 juin 1980. Une décision condamnant la loi de Jérusalem votée par la Knesset la même année.

 

13 - Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.

 

14 - Résolution 605 (22 décembre 1987). Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».

 

15 - Résolution 607 (5 janvier 1988). Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.

 

16 - Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.

 

17 - Résolution 636 (6 juillet 1989). Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.

 

18 - Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.

 

19 - Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées - le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.

 

20 - Résolution 673 (24 octobre 1990). Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.

 

21 - Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.

 

22 - Résolution 694 (24 mai 1991). Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.

 

23 - Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.

 

24 - Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.

 

25 - Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.

 

26 - Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la « cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.

 

27 - Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».

 

28 - Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».

 

29 - Résolution 1435 (24 septembre 2002). Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».

 

30 - Résolution 1515 (19 novembre 2003). Le Conseil de sécurité se déclare « attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.

 

31 - Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».

 

32 - Résolution 1850 (16 décembre 2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure susceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».

 

33 - Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.

 

34 - Résolution 2334 (23 décembre 2016). Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une résolution condamnant la colonisation israélienne constituant une sanction contre la promotion décomplexée de la colonisation par la droite israélienne
Cette résolution a recueilli quatorze voix en sa faveur, passant grâce à l’abstention américaine ; une décision historique qui a suscité la réprobation d’Israël.

 

La communauté internationale acceptera t-elle encore longtemps que sa crédibilité soit remise en cause sans réagir ?

C'est pourtant l'une des causes de la situation au Moyen Orient !

 

 

 

 

 

Notes :

[1L'Assemblée générale de l'ONU demande à La Haye de se pencher sur l'occupation d'Israël en Palestine

 

Pour en savoir plus :

- Israël, l'éternel dissident international

- La perception qu'Israël a de l'ONU

- Israël. Cinquante ans d’impunité (Monde diplomatique)

- La Palestine en cartes, citations, faits et chiffres.

- L'AUSTRALIE RENONCE À RECONNAÎTRE JÉRUSALEM-OUEST COMME CAPITALE D'ISRAËL

- Cisjordanie : Israël va légaliser neuf colonies

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 13:57
Dans son livre L'Imposteur, Jacques Cotta décortique la politique de François Hollande

Dans cet ouvrage, l'auteur et journaliste [1] dévoile le résultat d'une enquête récente auprès de sénateurs et députés afin de « démontrer l'imposture de la politique de François Hollande, basée sur les mêmes actions que son prédécesseur avec des promesses éléctorales toutes autres ».



- Document choc
Dans cet ouvrage, de nombreux enjeux sont analysés par l’auteur : chômage, rapport entre maintien de l’emploi et compétitivité des entreprises, éducation, démocratie et répartition des pouvoirs, mais aussi Europe et place de la France dans le monde aujoud’hui.

 

- Témoignages de députés et sénateurs
À mi-chemin du mandat Hollande, ce document nourri de cas concrets et de témoignages récents, s’appuie notamment sur les révélations de députés et de sénateurs de la majorité expliquant les raisons de leur déception face à la politique du gouvernement en place.


Fort de son travail auprès des concitoyens en difficultés comme des privilégiés, Jacques Cotta partage les conclusions brûlantes d’une enquête de terrain récente, permettant d’évaluer les engagements et promesses du Président Français. « Le changement, c’est maintenant ! »

 

Note :

[1] Jacques Cotta, journaliste en charge de la série de documentaires « Dans le secret de… » sur France 2, a réalisé de nombreux films d’investigation dont Front national, la nébuleuse (7 d’Or) et rédigé plusieurs ouvrages parus aux éditions Fayard et J.C. Gawsewitch

- L'imposteur, un livre de Jacques Cotta (entretien avec l'auteur)

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 13:49
Traité transatlantique : la cour de l’UE condamne la Commission à la transparence
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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 10:16
Kroll (Belgique), Télémoustique, Bruxelles, 2001-11-25

Kroll (Belgique), Télémoustique, Bruxelles, 2001-11-25

Rien ne va plus sur la planète. Plus du tout. Guerres, massacres, famines, épidémies, affrontements interethniques, immigrations sanglantes, ventes d’armes inégalées et autres calamités se multiplient dans un monde au bord du gouffre.

L’ONU est figée, tétanisée, les institutions internationales comme le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale du commerce discréditées.

 

Sources :  Le blog de José Fort [1] l'Humanité

Le monde offre un spectacle de désolation. La recherche du profit à n’importe quel prix quitte à dévaster la planète, l’exploitation des richesses des plus pauvres, le maintien de peuples sous domination, une génération de dirigeants incapables de dépasser leurs calculs mesquins et de penser l’avenir, des menaces de plus en plus graves contre la paix avec en bout de course une possible folie nucléaire. Le temps est à l’orage. Il peut devenir cataclysme incontrôlable.

 

Regardez, écoutez. Massacres à Gaza, en Syrie, en Irak, au Congo ; affrontements sanglants au Mali, dans le Maghreb, en Birmanie, en Thaïlande ; intégristes de tous poils semant la terreur ; populations déplacées ; encouragements au surarmement. Désormais, la menace plane aussi sur l’Europe, l’Ukraine étant devenue la pièce avancée de l’Otan dans son projet d’étouffer la Russie. Une vieille ambition nazie et napoléonienne dont l’issue – la déroute - devrait faire réfléchir les stratèges qui ont toujours fait la guerre avec la peau des autres. La menace, cette fois, peut devenir nucléaire. Les Etats-Unis jouent les va-t’en guerre en lançant contre Moscou leurs supplétifs de l’Union européenne.

 

Le monde apparaît hors de contrôle. Devant un précipice. Affirmer que le pire est à craindre ne relève pas d’un alarmisme exagéré mais d’une éventualité à ne pas – à ne plus - écarter désormais. Le monde apparaît hors de contrôle et il est urgent que les peuples s’investissent directement pour bloquer la course vers l’abîme. La prétendue « communauté » internationale n’existant pas, le temps est venu de réorganiser le monde et les structures de concertation internationale en procédant, en premier lieu, au démantèlement des alliances militaires telle l’Otan, en remettant sur le chantier de nouveaux traités de désarmement et surtout en refondant l’Onu. L’Organisation des Nations Unies ne peut plus être verrouillée par cinq puissances dans un Conseil de sécurité décidant pour tous. Le monde a changé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. L’Assemblée générale de l’ONU doit être le véritable lieu de décision, le Conseil de sécurité, élargi, chargé de l’exécution. Un organisme de mise en œuvre et de suivi doit être instauré afin d’en finir avec l’inaction et la politique du deux poids, deux mesures.

 

Il souffle un vent mauvais sur le monde. Les dirigeants occidentaux en sont responsables eux qui nous affirmaient que l’écroulement du bloc de l’Est ouvrait une nouvelle ère. Ils ont tout négligé pour asseoir leur domination avec une fringale sans égale. Pour eux, c’était Noël tous les jours. Ils ont tout saboté. Tout méprisé. Tout calculé à la petite semaine sans penser avenir un seul instant. Un désastre. Il est temps de se poser, au delà des différences et de nos divergences, la question de construire un rempart pour la paix. Et pour la justice. Tant il est vrai qu’il ne peut y avoir de paix sans justice.

 

Note

[1] José Fort est un internationaliste passionné du monde, journaliste, ancien chef du service monde de l’Humanité

José Fort est un internationaliste passionné du monde, journaliste, ancien chef du service monde de l’Humanité. - See more at: http://www.humanite.fr/blogs/le-monde-au-bord-du-gouffre-un-sursaut-simpose-549103#sthash.xOS0zRkH.dpuf
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Le monde au bord du gouffre, un sursaut s’impose
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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 09:30
L'historien israélien Zeev Sternhell « ne voit pas la fin » de la guerre à Gaza sans accord global

 

 

 

 

 

 

Né en Pologne en 1935, Zeev Sternhell a vécu enfant les horreurs de la seconde guerre mondiale, qui l'ont conduit à se réfugier en France. Après-guerre, il a choisi de prendre la nationalité israélienne. Devenu historien, il s'est spécialisé dans l'histoire du fascisme et la montée du nationalisme en France. Considéré comme la « conscience de la gauche d'Israël », il pose un regard désabusé sur la situation politique de son pays. Pour Zeev Sternhell, la guerre en cours à Gaza n'est qu'une conséquence logique de l'échec des accords d'Oslo.

 

Sources :  M Proche-Orient  - propos recueillis par Hélène Sallon Le Monde.fr le 08.08.2014

- LeMonde.fr : Quel est votre sentiment sur le conflit qui oppose actuellement Israël aux factions armées palestiniennes dans la bande de Gaza ?

Zeev Sternhell : Si les choses s'étaient passées normalement, Gaza aurait dû être évacuée au moment des accords d'Oslo[2] en 1993 et devenir une partie intégrale du futur Etat palestinien. C'est ce qui se serait passé si les accords d'Oslo avaient été mis en œuvre tels qu'ils avaient été pensés par Itzhak Rabin [assassiné le 4 novembre 1995 par l'extrémiste de droite Yigal Amir] et Shimon Pérès – bien que ce dernier soit un opportuniste qui, pour des raisons obscures, est considéré comme un grand homme. Si ces accords avaient été appliqués, les colonies juives de Gaza, entre 6 000 et 8 000 âmes à l'époque, auraient été évacuées. Cela aurait été un formidable signal pour mettre fin à la colonisation.

 

Tout se serait passé différemment car l'évacuation aurait eu lieu dans le cadre d'un accord entre l'Organisation de libération de la Palestine (OLP, de Yasser Arafat) et Israël. Et non pas unilatéralement, comme l'a fait le premier ministre Ariel Sharon en 2005. Le but de son directeur de cabinet de l'époque, Dov Weissglass, était de mettre fin à toute discussion entre Israéliens et Palestiniens : on quitte Gaza parce que c'est une épine dans le pied et qu'il faut une division entière de l'armée pour protéger les colons.

 

C'est dans ce contexte que le Hamas s'empare de la bande de Gaza par un coup de force en 2007[3]. Ce mouvement, qui ne reconnaît pas Israël, en fait la base de son projet de reconquête palestinienne. A ses yeux, le Fatah et son chef, Yasser Arafat, sont des traîtres pour avoir signé les accords d'Oslo. Depuis ce moment-là, le Hamas est en guerre contre Israël. Celle qui a cours actuellement est désastreuse à tous les égards et on n'en voit pas la fin.

 

 

- LeMonde.fr : Que faut-il faire ?

Zeev Sternhell : Il faut profiter de l'énorme fossé entre nos moyens et ceux du Hamas, qui restent des moyens primitifs par rapport à notre armée hypermoderne et superpuissante, pour lancer l'idée d'un accord global. Pas quelque chose qui nous oblige dans six mois ou deux-trois ans à revenir à Gaza. Mais c'est précisément ce que notre gouvernement, qui est le plus à droite qui ait existé en Israël, ne veut pas. La droite israélienne ferait passer Mme Le Pen et le Front national pour une bande de gauchistes à côté d'elle.

 

Le gouvernement Nétanyahou n'a pas voulu négocier avec Abou Mazen [le président palestinien, Mahmoud Abbas], alors que, Dieu nous est témoin, lui voulait négocier. Nous avons grandement contribué à l'échec des négociations menées par le secrétaire d'Etat américain John Kerry, entre novembre et avril 2014, et nous retrouvons finalement face à un gouvernement de réconciliation palestinien. Et que fait le premier ministre Benyamin Nétanyahou ? Au lieu de saisir cette occasion, il explique que ce gouvernement palestinien est un nouveau danger et qu'Abou Mazen ne veut rien entendre.

 

Puis est arrivé le kidnapping de trois jeunes israéliens. Il a été vite clair que le Hamas n'était pas responsable et qu'une de ses cellules locales a agi de son propre chef. Mais pour Nétanyahou, c'était l'occasion d'incriminer le Hamas, de lancer une opération pour intimider Mahmoud Abbas et la population palestinienne et de montrer ses muscles. Il a fait ratisser la Cisjordanie et arrêter les militants du Hamas libérés en échange de Gilad Shalit. Tout cela au prétexte de retrouver les trois adolescents enlevés alors que, dès le lendemain, la police savait qu'ils n'étaient plus en vie.

 

De son côté, le Hamas a commencé à tirer des roquettes et ça a été l'escalade vers un conflit dont personne ne voulait. Ce qui se passe est un désastre à tous égards. Il est vrai que le Hamas utilise des écoles, des hôpitaux, des mosquées pour entreposer et lancer ses roquettes. Mais nous répondons par des bombardements qui ne peuvent que toucher la population civile, même si ce n'en est pas l'intention.

 

Maintenant que le premier ministre Nétanyahou s'est empêtré dans une situation dont il ne sait pas comment sortir, il avance l'idée de démilitarisation [de la bande de Gaza]. Lever le blocus sur la bande de Gaza est une mesure décente et politiquement payante, car cela montrerait à la population de Gaza, qui n'est pas toute gagnée au Hamas, qu'il est payant d'abandonner le terrorisme. Je pense que Nétanyahou pourrait accepter une mesure pareille car cela assurerait sa survie politique jusqu'aux prochaines élections. Il est en mauvaise posture.

 

 

- LeMonde.fr : Que veut Benyamin Nétanyahou ?

Zeev Sternhell : Nétanyahou veut éviter la création d'un Etat palestinien viable[4]. C'est son objectif historique et il le fait de différentes façons. Il refuse de négocier avec Abou Mazen et l'Autorité palestinienne. C'est dans ce cadre que s'inscrit sa demande que les Palestiniens reconnaissent Israël comme Etat juif. En quoi est-ce leur problème ? C'est une exigence que nous n'avons jamais présenté par le passé. On dit bien Etat d'Israël ou Israël. Il n'a jamais été question d'Etat juif. Cela revient à obliger les Palestiniens à reconnaître que les juifs sont propriétaires de cette terre qui leur appartient par l'histoire et à reconnaître leur défaite historique en 1948. Si l'Etat est juif, il n'est donc pas arabe.

 

Certains, comme le président Reuven Rivlin, pensent qu'on pourrait un jour annexer la Cisjordanie et donner la citoyenneté israélienne à tous les habitants juifs et arabes dans un même Etat. Ils sont très peu nombreux. Mais pour la droite dure, l'annexion n'implique pas l'octroi de la citoyenneté à tous du Jourdain à la mer. Cela revient à un Etat d'apartheid.

 

  • Nétanyahou, lui, veut empêcher la création d'un Etat palestinien, sans créer un apartheid mais en gérant une situation coloniale qui ne dit pas son nom. Du fait de son idéologie et du jeu politique interne, il ne peut pas accepter l'idée de deux Etats vivant sur une base égalitaire. Il ne peut pas accepter que les droits de l'homme soient des droits universels qui s'appliquent aux autres. Pour lui et les siens, les droits historiques sont supérieurs aux droits naturels. Même le centre de l'échiquier politique n'est pas vraiment acquis à cette idée.

 

 

- LeMonde.fr : Pensez-vous que la solution des deux Etats n'est plus envisageable dans le contexte actuel ?

Zeev Sternhell : J'ai peur de dire que c'est fichu et que par la force des choses, on va en arriver à un Etat binational. Comment faire pour que ce ne soit ni un Etat d'apartheid, ni une guerre civile permanente ? C'est pour ça que je m'accroche toujours à la solution des deux Etats. La véritable forme de coexistence, ce sont deux Etats voisins, avec une union économique et douanière, et une coopération sur les dossiers importants.

 

La question est de savoir si nous, Israéliens et Palestiniens, acceptons l'état de fait créé en 1948-1949, et les frontières de 1949 ? Et est-ce que les Palestiniens sont prêts à abandonner tout espoir d'un retour en Israël, car cette revendication signifie la destruction de l'Etat d'Israël ? Après, il ne reste que des problèmes solvables et non existentiels.

 

 

- LeMonde.fr : Observez-vous une droitisation de l'opinion publique israélienne ?

Zeev Sternhell : Au début de la première guerre mondiale, en France et en Allemagne, 95 % de la population était favorable à la guerre. En situation de guerre, les opinions sont patriotiques et soutiennent leur gouvernement. En Israël aussi.

 

Le phénomène de droitisation remonte toutefois à plusieurs dizaines d'années, depuis 1967 exactement. Le nationalisme exacerbé est le fruit de la colonisation, qui pourrit notre société. Les jeunes hommes qui font la guerre à Gaza sont nés après Oslo. Toute leur expérience en tant que soldat est celle d'une armée dont le but est de contrôler la population des territoires occupés et de favoriser la colonisation juive en Cisjordanie. Quand je compare avec ma génération, c'est terrible.

 

La droitisation se traduit aussi par une perte de respect pour la vie humaine. Même les pertes israéliennes ont été moins durement ressenties au cours de cette guerre.

 

 

- LeMonde.fr : On dit souvent que le camp de la paix a disparu en Israël.

Zeev Sternhell : Les gens sont là, mais ne sont pas organisés. Ils sont démoralisés et ont le sentiment de ne servir à rien, de ne pas avoir de véritable influence. C'est la raison pour laquelle les manifestations n'attirent pas plus de quelques milliers de personnes, alors qu'en 1982, après le choc de Sabra et Chatila au Liban, il y avait eu des centaines de milliers de manifestants.

 

 

- LeMonde.fr : N'y a-t-il pas au sein de la classe politique israélienne une personnalité ou un courant qui puisse apporter une solution politique ?

Zeev Sternhell : Personne aujourd'hui n'a la solution et c'est un drame. Nous n'avons pas d'élite politique, pas de leadership. La politique n'attire pas les gens bien. C'est dû en partie au système politique, en partie au fait que les gens qui se présentent aux primaires dépendent des apparatchiks du parti et que le monde offre tellement de possibilités pour les talents de s'exprimer différemment… La politique est une « via dolorosa », qui n'en finit pas. Lors de la création de l'Etat d'Israël, beaucoup de gens bien allaient vers la politique car c'était un cadre où l'on pouvait réussir et avancer...

 

Notes :

[1] Lire son portrait (en édition abonnés) : Zeev Sternhell, une passion française

[2] Lire notre sélection d'archives (en édition abonnés) : 13 septembre 1993 : Accords d'Oslo

[3] Elections législatives 2006 : Le Hamas obtient la majorité absolue]

[4] Lire l'analyse : Benyamin Nétanyahou à nouveau dans le piège de Gaza

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Palestine

- Israël a-t-il perdu la guerre ? Entretien avec l’historien israélien Shlomo Sand

- Gaza : sans levée du blocus, les espoirs de paix sont faibles, par James Rawley, coordinateur des opérations humanitaires de l'ONU dans la bande de Gaza

- La Paix, c'est la levée du blocus et la fin de l'occupation israélienne, et basta !

- Dossier : Oslo, 20 ans après

Alors que la trêve fragile est prolongée, les négociations piétinent, notamment à cause de la question du blocus, Zeev Sternhell[1] présente sa vision de la situation et des solutions à mettre en œuvre.

Excellent article qui permet un éclairage différent et ouvre des perspectives et ce malgré un titre des plus pessimistes et oublie le rapport de force international qui peut évoluer positivement et faire bouger les lignes !

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 10:16
Nous avons un gouvernement qui mène une politique "imbécile"

Le Conseil constitutionnel a censuré une partie du volet social du pacte de responsabilité. Jacques Généreux, économiste, ancien secrétaire national à l’économie du Parti de gauche et maître de conférences à Sciences Po Paris, nous décrypte cette décision dans le contexte économique français actuel.

- Politique économique : le changement ça doit être maintenant

Pour Guillaume Duval dans Alternatives Economiques l'Europe, menacée par la déflation, retombe dans la stagnation. Il faut d'urgence arrêter la course au moins disant social et l'austérité budgétaire excessive qui plombent la demande intérieure en France et en Europe. Et c'est possible.

 

Explication en six points..... lire la suite ICI

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 07:58
Info ou Intox ? Un lobby israélo-américain "aurait" financé François Hollande pour battre Martine Aubry lors des primaires du PS

Si cela s'avérait exact, quelles conséquences sur la politique étrangère de la France ?

 

Un homme d'affaires américain dévoué à la cause sioniste affirme que François Hollande avait reçu de l'argent via son organisation lors des primaires socialistes de 2011.

 

Sources : PANAMZA le 28.02.2014 à 19h12 par Hicham HAMZA

Le 4 décembre 2013, le site d'un hebdomadaire de la communauté juive californienne, dénommé The Jewish Journal, a publié un article détonnant -et jusqu’alors passé inaperçu- à propos de l'activisme pro-israélien en France.

 

Intitulé "Pouvoir juif (sic) and French concerns over the nuclear deal", le papier de Rob Eshman postule l'idée suivante: la position intransigeante de Paris envers Téhéran -sur la question nucléaire- s'expliquerait partiellement par le lobbying efficace et discrètement pratiqué par ELNET (European Leadership Network), une organisation sioniste fondée en 2007. Son président et cofondateur, Larry Hochberg, est un entrepreneur américain qui, après avoir fait fortune dans le commerce des jouets et des vêtements sportifs, s'est investi dans la cause pro-israélienne en rejoignant l'AIPAC (groupe de pression auprès des parlementaires) et en dirigeant l'association des "amis des forces de défense d'Israël" (FIDF). Comme il le confia lors d'un entretien antérieur, sa prise de conscience envers le sort du "peuple juif" daterait de la guerre des Six-Jours de 1967.

 

Larry Hochberg, à droite de l'image, lors d'un dîner annuel du FIDF

 

Interrogé par The Jewish Journal, Larry Hochberg se vanta ainsi, sans vouloir donner des détails spécifiques, d'avoir influencé -avec succès- des dirigeants européens et notamment français. Il expliqua que la position française sur l'Iran, largement alignée sur celle de Tel Aviv, n'était "pas accidentelle": selon lui, elle trouvait son origine dans la proximité cultivée par ELNET-France (fondée en 2010) avec l'Élysée.

 

 

Après avoir relaté le mode de financement des antennes européennes d'ELNET (500 000 dollars destinés aux programmes "éducatifs", le reste collecté sur place auprès des "contributeurs" locaux) et estimé à 1,5 million de dollars l'ensemble de la somme annuelle collectée par des donateurs pro-israéliens à destination des candidats en France, Larry Hochberg confia incidemment un exemple inattendu, rapporté de la sorte par son interviewer: 

Les donateurs pro-israéliens ont donné un tiers de l'argent pour aider Hollande à battre Martine Aubry lors des primaires.

 

Aubry ? Il est vrai que la maire de Lille et rivale de François Hollande au second tour des primaires avait alors mauvaise presse auprès des faiseurs d'opinion pro-israéliens. À l'inverse, Hollande bénéficiait, depuis plusieurs années, d'une image relativement favorable aux yeux de la mouvance sioniste hexagonale.

 

 

- Lobbying dans l'ombre

Pour démontrer l'influence de son organisation auprès du chef de l'État, Hochberg précisa également que le directeur exécutif d'ELNET-France, dénommé Pour démontrer l'influence de son organisation auprès du chef de l'État, Hochberg précisa également que le Arié Bensemhoun, avait accompagné Hollande lors de sa visite officielle en Israël, en novembre dernier. Un séjour au cours duquel le Président français s'était déclaré prêt à entonner "un chant d'amour pour Israël et pour ses dirigeants" comme l'avait révélé Panamza.

 

 

Hochberg et Bensemhoun font également tandem pour expliquer leur volonté de rapprocher l'État hébreu et l'Union européenne comme en témoigne cette interview croisée des deux hommes, réalisée en juin 2012.

 

 

Ex-candidat malheureux à la présidence du CRIF, le dentiste toulousain Arié Bensemhoun avait songé, dès 2010, à "s'inspirer des méthodes" de l'AIPAC comme il confia à ses camarades lors d'un entretien interne. Au lendemain de la mort de l'ex-Premier ministre israélien Ariel Sharon, l'homme avait également exprimé en des termes méprisants sa vision de la société palestinienne.

Info ou Intox ? Un lobby israélo-américain "aurait" financé François Hollande pour battre Martine Aubry lors des primaires du PS

Il convient ici de souligner que Roger Cukiermann, président du CRIF, est également membre du conseil d'administration d'ELNET-France comme en témoigne l'en-tête d’une lettre officielle que s'est procuré Panamza.

 

Info ou Intox ? Un lobby israélo-américain "aurait" financé François Hollande pour battre Martine Aubry lors des primaires du PS

Qu'en est-il des fonds collectés par François Hollande en 2011? Une enquête du Parisien, publiée fin 2012 et consacrée au financement des primaires socialistes, soulignait leur relative opacité. Voici ce que rapporta également le Lab d'Europe 1 à propos de François Hollande :

"Il est le seul à avoir respecté la règle initiale du PS : 50 000€ de dotation. Normal, celui qui allait devenir chef de l’Etat quelques mois plus tard n’a pas eu besoin de coup de pouce de Solférino, fort qu’il était d’un important réseau de récolte de donsFrançois Hollande a fait une campagne des primaires très dépensière pour un budget total largement supérieur à celui de ses concurrents : 730 000 euros".

 

ELNET (également co-dirigée par Raanan Eliaz un ancien collaborateur Ariel Sharon) peut-elle encore avoir une influence sur les prochaines échéances électorales de l'Hexagone? Rappelons ici un fait important : loi du 11-10-2013 - relative à la transparence de la vie publique- fixe à 7500 euros par personne, par parti et par an le montant maximum d'un don.

 

Il n'est pas exclu que des donateurs pro-israéliens, réunis ou fédérés via ELNET-France, puissent, sur le modèle américain de l'AIPAC cher à Bensemhoun, tenter de donner un coup de pouce aux candidats des prochaines élections (surtout européennes) en échange d'un engagement public envers l'État hébreu. En juin 2013, ELNET-France avait déjà organisé le discret voyage en Israël et dans les Territoires palestiniens d'élus Europe Ecologie-Les Verts.

 

En toute logique, le Parti socialiste est aussi dans leur ligne de mire: ceci pourrait expliquer la présence d'Arié Bensemhoun aux côtés de Manuel Valls, hier soir au dîner du CRIF Midi-Pyrénées.

 

Si la participation du Toulousain semble évidente, il n'en va pas de même pour celle de Pierre Dassas, président d'ELNET-France: l'homme aux cheveux blancs est visible sur cette photographie capturée hier soir (deuxième rangée, à gauche de l'image). Bensemhoun apparaît, quant à lui, à la droite de Valls.

 

Info ou Intox ? Un lobby israélo-américain "aurait" financé François Hollande pour battre Martine Aubry lors des primaires du PS

Pierre Dassas est cet homme particulièrement discret qui a organisé -en avril 2012- le "Congrès des amis d'Israël", soirée de célébration de l'État hébreu dans laquelle l'auteur de ces lignes s'était glissé. Le but de l’évènement: faire signer aux élus présents (parmi lesquels Manuel Valls, alors député-maire d'Évry) la "Charte des amis d'Israël", un document ultra-sioniste si l'on en juge par le ton lyrique de son texte.

 

Info ou Intox ? Un lobby israélo-américain "aurait" financé François Hollande pour battre Martine Aubry lors des primaires du PS

Nulle surprise quand on sait que l'un des conseillers d'ELNET, dénommé Steven Rosen, est connu outre-Atlantique pour avoir été soupçonné par les autorités fédérales d'avoir espionné les coulisses du pouvoir américain au profit d'Israël.

 

Manuel Valls, un ministre en charge des cultes qui a déclaré son "engagement absolu pour Israël", n'a pas incommodé ses hôtes, hier soir à Toulouse. Son discours,consultable sur le site de la préfecture de Haute-Garonne, témoigne, si besoin est, de son rapport singulier aux représentants de la communauté juive et/ou sioniste. Sortant du cadre de son texte, l'homme a également tenu, une nouvelle fois, à rendre hommage à la mémoire d'Ilan Halimi, victime du " gang des barbares" tout en passant sous silence le calvaire parallèle de Saïd Bourarach, victime -en 2010- d'extrémistes juifs toujours impunis à ce jour (Panamza reviendra prochainement sur le dernier rebondissement judiciaire et ambïgu de l'affaire).

 

- Omerta

- À ce stade, vous pourriez vous interroger : comment se fait-il que les grands médias de la presse écrite et audiovisuelle ne nous aient jamais relaté -en détail- l'existence et les activités d'ELNET en France depuis 2010 ?

 

Hormis la paresse intellectuelle des uns et l'indifférence des autres, une troisième explication peut être avancée : la compromission.

 

- De nombreux journalistes ont participé à des voyages en Israël qui ont été financés par ELNET :

  • Ainsi, en décembre 2012 et novembre 2013, le lobby sioniste a convié Alain Frachon (Le Monde), Christine Ockrent (France Culture), Jean-Dominique Merchet (Marianne) et bien d'autres titulaires de la carte de presse (Le Figaro, Libération, Le Nouvel Observateur, Le Point, L'Express, RFI, BFM TVà venir -sur place- découvrir les enjeux stratégiques du régime israélien (Iran, Hezbollah, Syrie).
  • Il en va de même auprès de chercheurs universitaires : Gilles Kepel, Thèrese Delpech, Justin Vaïsse et Bruno Tertrais collaborent ainsi aux journées du " dialogue stratégique France-Israël" co-organisées (en partenariat avec le ministère de la Défense) par ELNET.

 

- Bref : contrairement aux apparences, le CRIF ne constitue pas nécessairement le seul bras armé du lobby pro-israélien en France. Discrètement, un nouveau venu dénommé ELNET ambitionne d'influencer la donne du jeu politique.

  • À vous, cher lecteur, de déjouer l'omerta des grands médias à ce sujet et de faire passer l'info.

 

--------------------------------------

 

Un article qui fait débat et pose questions qui n'ont pas été "creusées"

 

 

- Pour les INFOS D'ALMANAR le témoignage-clé a été censuré.

"..... Particulièrement relayé sur les réseaux sociaux et les sites participatifs, le scoop de Panamza publiè le 28 février 2011 et réactualisé avait, par contre, été totalement passé sous silence par l'ensemble des grands médias de la presse écrite, web et audiovisuelle. Aucun journaliste installé dans un organe de presse reconnu n'avait rédigé un papier sur le sujet, ne serait-ce que pour en contester la validité. Pour paraphraser une ancienne citation de Laurent Joffrin, les principaux médias hexagonaux ont visiblement « choisi la tactique de l'édredon, pariant sur la gêne générale et sur l'amnésie de l'opinion. Le refus de l'omerta est la réponse logique à cette tentative »......."

 

--------------------------------------------

 

- Pour ce qui me concerne

 

Si cela se révèlait extact, cela pourrait expliquer pour partie le revirement de la politique de la France au Moyen Orient et notamment vis à vis de la Palestine et de son peuple.

  • Le sujet est suffisamment grave pour qu'il nécessite une enquête approfondie.
  • La France ne saurait définir sa politique en fonction des cabinets occultes, groupes de pressions et généreux donateurs.

 

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 15:30
Comprendre le traité de libre échange transatlantique (TAFTA) en quelques images

- Échec et mat pour le CETA ?

Comprendre le traité de libre échange transatlantique (TAFTA) en quelques images

L'horizon s'assombrit pour le (CETA) petit frère du Grand Marché Transatlantique (traité de libre-échange avec les Etats-Unis dit TAFTA) !
En effet, le CETA est un accord en négociation entre l'Europe et le Canada... si CETA s'écroule, c'est le
TAFTA qui a du plomb dans l'aile !

 


- François Hollande aurait-il décidé de résister ? Se serait-il souvenu qu'il en va de l'avenir de la France ?

  • Hollande défendre les intérêts de la France ?... NON ! En cela, il n'y a rien de nouveau !
  • Mais Angela Merkel défendre les intérêts de la l'Allemagne ?... SI ! Ce n'est pas nouveau et, en la matière, elle n'entend pas remettre en cause le principe de souveraineté de l'Allemagne !

On va finir par regretter de ne pas avoir Merkel à la place de Hollande !

 

 

- Journée européenne d’action contre le TAFTA le 11 octobre 2014

Journée européenne d’action contre le TAFTA : Réclamons la démocratie ! Renversons le pouvoir des multinationales ! Les peuples et la planète avant les profits !

Appel à une journée d’action décentralisée contre le TAFTA, le CETA et le TiSA [1] et l’agenda des multinationales – 11 octobre 2014

 

Consulter le texte de l'appel et les 1er signataires....  ICI

 

Pour en savoir plus :

Comprendre le traité de libre échange transatlantique (TAFTA) en quelques images

Notes

[1Le projet de partenariat transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis est appelé Tafta (Transatlantic Free Trade Agreement), PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement), TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership ) ou encore grand marché transatlantique. L’accord entre l’Union européenne et le Canada est appelé AECG (Accord économique et commercial global) ou Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement). Le TiSA ou Accord sur le commerce des services (ACS) est quant à lui un accord plurilatéral négocié entre 23 parties (22 États et l’Union européenne au nom des 28, soit 50 États au total).

 

 

Sur le même sujet lire aussi :

- Dossier TAFTA - TISA

- L’Europe impose à l’Afrique un traité pire que le TAFTA

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 15:27

Les thémes :

- Exigeons des actes forts pour sortir de la crise ;

 

- Maintenant ça suffit ! Le gouvernement doit entendre les Retraités

30 Août - La Rochelle - Journée d'action CGT

- Tract d'appel à la participation à l'initiative à télécharger ci dessous :

Tract d'appel à la participation à l'initiative

30 Août - La Rochelle - Journée d'action CGT
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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 11:23
Palestine : il y a un choc, mais il n’est ni religieux ni culturel. Il est politique.

Les chrétiens de Palestine : « Le Hamas nous protège »

 

Tranchant sur le pessimisme ambiant, Michel Sabbah ancien patriarche latin de Jérusalem, 77 ans, veut toujours croire à la cohabitation harmonieuse avec l’islam. Un entretien réalisé en 2010 qui reste pleinement d'actualité.

 

Sources : "Lavie.fr" par Laurent Grzybowski le 01/04/2010

 - Lavie.fr : Quelle est la situation des chrétiens de Palestine ?
Elle est la même que pour tous les Arabes de Palestine. Chrétiens ou musulmans, nous faisons partie d’un même peuple, d’une même culture, d’une même histoire. Un peuple qui est en conflit avec un autre peuple. Un peuple occupé militairement qui n’a pas besoin de compassion, mais de justice. Dans un contexte politique très tendu, nous essayons de faire face au même défi. Qu’est-ce qu’être chrétien ? C’est être envoyé à une société, à un monde que nous n’avons pas choisi parce qu’il nous est donné. Notre vocation est donc d’être chrétien dans une société arabe et majoritairement musulmane. C’est une expérience que nous connaissons bien, nous avons plusieurs siècles d’histoire commune derrière nous.

 

 

- Lavie.fr : Pourtant, aujourd’hui, on parle de persécutions antichrétiennes...
Des incidents individuels entre musulmans et chrétiens peuvent parfois prendre une dimension communautaire. Dans ce cas, il existe des médiateurs, des familles reconnues pour leur sagesse et leur autorité, capables de régler les conflits. Mais je peux en témoigner, en Palestine, cela n’est jamais allé plus loin. Aucun massacre, aucun attentat contre les églises, aucune persécution ouvertement antichrétienne. Même à Gaza, les chrétiens sont protégés par le Hamas, souvent présenté comme une organisation terroriste.

 

 

- Lavie.fr : Est-ce la même chose en Irak ?
Non, là-bas les chrétiens sont victimes de la violence et sont tués parce qu’ils sont chrétiens. Mais il s’agit de motivations politiques, pas religieuses. Les extrémistes espèrent ainsi déstabiliser le pays. Beaucoup de sunnites ou de chiites sont tués pour les mêmes raisons. Il ne sert à rien d’accuser l’islam de tous les maux. Travailler à la paix et à la justice, en Irak comme ailleurs, est le meilleur moyen d’éviter un exode massif des chrétiens d’Orient. Un problème politique doit trouver une solution politique.

 

 

- Lavie.fr : Que répondez-vous à ceux qui défendent l’idée d’un choc des civilisations ?
Il y a un choc, mais il n’est ni religieux ni culturel. Il est politique. L’Occident traite l’Orient, et ceux qui y habitent, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, comme des mineurs. Tant qu’il y aura ce rapport de dominant à dominé, on ne sortira pas de la spirale de la violence. Les racines du terrorisme mondial sont là. L’Orient n’est pas libre de son destin, il est soumis à la domination occidentale. Le problème, ce n’est pas l’islam ; c’est la confrontation entre l’Orient et l’Occident. Le colonialisme historique a cédé la place à un autre colonialisme, plus larvé, mais non moins réel.

 

 

- Lavie.fr : Vous n’avez donc pas peur de l’expansion de l’islam ?
C’est un fantasme alimenté par ceux qui ne comprennent pas l’Orient en général, et l’islam en particulier. Tant que les Palestiniens se sentiront opprimés, tous les musulmans du monde se sentiront solidaires avec eux et pourront causer des perturbations à l’intérieur des sociétés où ils vivent. Il faut mettre fin à ce rapport du fort au faible entre l’Occident et le monde musulman, et mener des actions d’éducation à la citoyenneté, au respect de l’autre. Développons une culture de coexistence active, apprenons à nous connaître, à vivre et à agir ensemble.

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Palestine

- Palestine, débat entre un député et un sioniste à la BBC : "les juifs ont toujours été protégés par les musulmans"

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 09:15
Gaza : 6 raisons de NE PAS être solidaire (explications pour les RÉFUTER)
On l'entend souvent : "Ce conflit existe depuis si longtemps, ces gens ne peuvent tout simplement pas vivre ensemble.", "Les Palestiniens ont aussi recours à la violence avec leurs tirs de roquette, cela aussi doit être condamné", "Israël a quand même le droit de se défendre", "Nous ne pouvons rien faire concrètement". Qu'en est-il vraiment ?

 

Sources : "tous ensemble pour la santé" par Marc BOTENGA l le 27 juillet 2014

 - 1. "Ce conflit existe depuis si longtemps, ces gens ne peuvent tout simplement pas vivre ensemble."

Le 'conflit' traîne en effet depuis longtemps. En 1948, la fondation de l'Etat israélien s'est accompagnée de l'expulsion de 800.000 Palestiniens et de la destruction de plus de 400 villages arabes à l'intérieur de ses frontières. L'historien israélien Ilan Pappé a écrit un livre: "Le nettoyage ethnique de la Palestine." Après la Guerre des Six-Jours de 1967 qui a commencé avec une offensive israélienne sur l'Egypte, Israël s'est accaparé jusqu'à 78% de la Palestine historique.

http://www.amazon.fr/nettoyage-ethnique-Palestine-Ilan-Papp%C3%A9/dp/2213633967

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Tout cela n'appartient pas au passé. L'écrivain israélien Gideon Levy déclare: "1948 est toujours là. 1948 vit encore dans les camps de réfugiés. 1948 appelle encore une solution" et "Israël fait précisément la même chose maintenant… déshumaniser les Palestiniens où c'est possible, et procéder à un nettoyage ethnique quand c'est possible. 1948 n'est pas terminé. Et ne le sera pas avant longtemps encore." Aujourd'hui, la politique israélienne n'a pas changé : alors qu'Israël s'efforce d'expulser les derniers Palestiniens de Jérusalem-Est au moyen d’une politique ciblée, il ne se passe presque pas un mois sans qu'Israël n’annonce "de nouvelles colonies" quelque part. Gaza, qui en termes de longueur correspond grosso modo à la distance entre Bruxelles et Anvers, subit depuis 2007 déjà un embargo israélien étouffant et se fait maintenant bombarder pour la troisième fois en 6 ans. Près de 2 millions de gens se retrouvent piégés comme des rats dans leur trou. Israël a construit un mur contre les Palestiniens et les Palestiniens se voient refuser le droit de retourner dans leur patrie d'origine.

 

 

- 2. "Les Palestiniens ont aussi recours à la violence avec leurs tirs de roquette, cela aussi doit être condamné"

Tandis que 35 des 37 victimes israéliennes sont des soldats, près de 78% des 690 victimes (NDLR : chiffre dépassé aujourd'hui) palestiniennes sont des civils, et ce malgré qu'Israël dispose des armements parmi les plus sophistiqués au monde. Que les Palestiniens résistent à l'occupation les armes à la main n'est pas une surprise. L'écrivain israélienne Amira Hass met le doigt sur la question: "Qui sème l'étranglement, le blocus et l'isolation récolte des tirs de roquette." Il y a deux ans, Leilä Shaid, représentante de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), constatait déjà que la stratégie pacifique des Palestiniens a échoué : Israël n'a jamais cessé sa politique de colonisation.

 

Gideon Levy remarque : "Les vingt premières années de l'occupation se sont passées dans le calme, et nous [Israël] n’avons pas levé le petit doigt pour y mettre fin. Au lieu de cela, profitant du silence, nous avons développé une gigantesque et criminelle entreprise de colonisation." Ce n'est qu'après ces vingt premières années d'occupation et de violence, de nettoyage ethnique et d'oppression que les Palestiniens ont commencé à réagir violemment, mais, demande Levy, que se serait-il passé si les Palestiniens n'avaient pas tiré de roquettes sur Israël ? "Est-ce qu'Israël aurait levé l'embargo sur Gaza ? Foutaises. Si les habitants de Gaza étaient restés calmes, comme Israël l'aurait voulu, leur cause aurait sombré dans l’oubli. Personne n'aurait même songé au sort de la population de Gaza s'ils n'avaient pas usé de violence.

 

Au final, est-ce qu'on se pose suffisamment  la question de pourquoi des roquettes sont tirées ? On peut dire beaucoup de choses sur les Palestiniens, mais ce ne sont pas idiots. Les roquettes qui sont actuellement tirées depuis Gaza causent des dégâts mineurs. Personne à Gaza ne s’imagine que ces tirs puissent mettre à genoux une puissance militaire comme Israël. Par ces roquettes, les Palestiniens essaient avant tout de poser un acte politique

 

 

- 3. "Israël a quand même le droit de se défendre"

Se défendre contre qui, demande Hanan Asrawi, membre du Comité exécutif de l'OLP: "Contre des civils innocents? Plus de 80 enfants ont été mis en pièces. C'est cela, la légitime défense?" Dans une guerre, l'argument de légitime défense pourrait être recevable, mais l'écrivain belge Inge Neefs, qui a longtemps vécu à Gaza, souligne : "Nous ne pouvons pas parler d'une guerre ou d'un conflit s'il ne s'agit pas de deux parties belligérantes équivalentes. Il s'agit ici d'une oppression structurelle et systématique intégrée dans l'occupation militaire d'un peuple. Les Palestiniens, avec leurs combattants de la résistance, ne disposent pas de la même force militaire qu'Israël : les Palestiniens n'ont pas de marine, pas d’armée de terre, pas d'armée tout court."

 

La question est naturellement de savoir si Israël a le droit de se défendre : les Palestiniens n'ont-ils pas ce même droit ? 

D'après le droit international aussi, tout n'est pas si clair. Le professeur américain Norman Findkelstein déclare : "Le droit international interdit à une force d’occupation d'user de violence pour réprimer la lutte pour l'autodétermination, alors qu’il n’est pas interdit à un peuple qui se bat pour son autodétermination d’user de violence. Dans un Avis consultatif de 2004, la Cour internationale de justice a stipulé que les droits du peuple palestinien englobent "le droit à l'autodétermination" et que "Israël est tenu de respecter le droit à l'autodétermination du peuple palestinien". 

 

 

- 4. "Le Hamas est responsable de la mort de beaucoup de victimes civiles car il utilise la population comme bouclier humain"

Le fait que plus de 80% de toutes les victimes du côté palestinien soient des civils serait de la faute du Hamas qui se cache parmi les civils. Le journaliste britanique Richard Seymour a dressé une liste. Si on en croit la propagande israélienne, le Hamas se cacherait "dans l'hôpital Al Wafa, l'hôpital Al Aqsa, sur la plage où des enfants jouaient au football, dans le jardin de Muhammad Hamad (75 ans), dans les zones résidentielles de Shujaya, dans les quartiers de Zaytoun et Toffah, à Rafah et Khan Younis, dans la maison de la famille Qassan, dans la maison du poète Othman Hussein, dans le petit village de Khuzaa, dans les milliers de maisons endommagées ou détruites, dans les 84 écoles et les 23 centres médicaux, dans un café où des habitants de Gaza suivaient la Coupe du Monde, dans les ambulances qui tâchaient de secourir des blessés, dans les 24 cadavres gisant sous les décombres, dans la jeune femme aux tongs roses étendue sur le trottoir, abattue alors qu'elle fuyait, dans deux frères de 8 et 4 ans qui se retrouvent dans l'unité des grands brûlés à Al Shifa, dans le petit garçon dont les parties du corps ont été emportées par son père dans un sac plastique, dans une vieille dame, gisant dans une mare de sang sur le sol de pierre."

 

Dans The Independant, Mark Steel le résume de façon sarcastique, le Hamas serait coupable parce que: "Ils placent des civils dans des lieux qui sont des cibles. Ces cibles semblent être toutes les zones bâties de Gaza, et c'est vrai que les Palestiniens n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes, en s'obstinant à vouloir habiter dans des zones bâties." Même sur la plage, écrit Steel, Israël a tout fait pour limiter le nombre d'enfants tués à quatre: "La plage était sans conteste une cible militaire légitime, des photos de surveillance ont dû montrer une série de châteaux miniatures, tous édifiés à une vitesse inquiétante avec un seau et une pelle, pour devenir des forteresses constituant une menace terrifiante, alors que pouvait faire une armée rationnelle sinon tuer là quelques enfants?" 

 

 

- 5. "Nous ne pouvons rien faire concrètement"

Des actions concrètes peuvent vraiment faire la différence. D'une part, il y a le soutien humanitaire dont des organisations d'aide médicale à Gaza ont un besoin urgent. L'union of Heath Work Committees (UHWC), l'organisation partenaire de M3M à Gaza, s’efforce coûte que coûte de continuer à faire tourner l'hôpital Al-Awda, au nord de la bande de Gaza. Dans les situations d'urgence, l'hôpital Al-Awda est considéré comme un hôpital de première ligne. D'autant plus car il offre des services gratuits pendant ce genre de crises dans une région d'environ 335.000 habitants. Vu la situation actuelle, UHWC explique que les réserves limitées de médicaments et de combustibles de l'hôpital sont pour ainsi dire épuisées. Médecin pour le Tiers Monde a donc lancé un appel aux dons financiers.

 

 

- 6. "Manifester contre Israël ici ne fera aucune différence là-bas"

L'attaque israélienne ne serait pas possible sans le soutien que le pays reçoit directement et indirectement de l'Europe et donc aussi de la Belgique. L'Union européenne est le principal partenaire économique d'Israël, et a fait d'Israël, par le biais d’un accord d'association, un quasi Etat-membre et a permis à Israël de s'enrôler dans le programme horizon 2020, un instrument financier de 80 milliards d'euros, que l'Union européenne met à disposition pour promouvoir la recherche et la technologie. Dans ce cadre, la collaboration avec les grandes firmes militaires comme Israël Aerospace Industries (IAI), productrice des tristement célèbres drones qui survolent et bombardent Gaza, est réelle. Les liens européens et le défaut de réglementation contraignante dans les relations avec Israël font aussi que l'entreprise européenne de sécurité G4S, également active en Belgique, est devenu l'un des plus gros fournisseurs en technologie et en services de sécurité d’Israël (y compris dans les colonies illégales).

 

Israël craint les sanctions européennes comme la peste, mais alors que l'UE et la Belgique se remuent en prenant des sanctions contre (voire même une intervention militaire) la Syrie, la Russie, l’Iran, la Lybie, le Mali et d'autres ebcore, il n'y a aucune sanction significative prise à l’encontre d’Israël. C’est là que la pression d'un large mouvement de base peut faire la différence. Sous le titre "Palestine occupée, Dexia impliquée", une vaste plateforme de 85 organisations dont l'organisation de solidarité intal, a mené campagne sur le financement des colonies illégales par la banque Dexia, partiellement détenue par l'Etat, et a ainsi obligé notamment son ancien président Jean-Luc Dehaene à prendre position.

 

Autour de Gaza aussi, il y a moyen de faire bouger les choses. Nous demandons à nos politiques de choisir leur camp. Ils ne doivent plus se cacher derrière l'Europe, mais au contraire s’élever en faveur d’une autre politique européenne. Au parlement fédéral, Dirk Vandermaelen (sp.a), Benoit Hellings (Ecolo) et Wouter De Vriendt (Groen) notamment se montrent très critiques à l’égard de la politique belge. Raoul Hedebouw (PTB) a demandé sans détour que la Belgique réclame une suspension de l'Accord d'association avec Israël. Au parlement bruxellois, le docteur Claire Geeraets (PTB) a demandé sous les applaudissements de Zoé Genot (Ecolo) une suspension de la coopération économique entre la Belgique et Israël et une interdiction pour les entreprises bruxelloises de faire affaire avec Israël tant que le droit international ne sera pas respecté. Des actions et des campagnes réussies ici peuvent, via la politique belge et européenne, faire pression sur Israël et donc contribuer à la justice dans la région. 
 

Note :

Les textes traduits l'ont été avec l'outil Google de traduction en ligne. En cas de doute se rapprocher du texte original.

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Palestine

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 15:50
Le Parti de Gauche solidaire avec la Palestine !

Sources : Groupe Palestine du Parti de Gauche par Ramzi Kebaili

 

Le Parti de Gauche salue les mobilisations partout en France en faveur du peuple Palestinien. Alors que les bombardements israéliens ont repris sur Gaza, Hollande et Valls continuent à se rendre complices de ces crimes de guerre en refusant d’agir concrètement pour la paix et la justice en Palestine par des sanctions contre Israël.

Toutes les poursuites judiciaires contre le mouvement de solidarité avec la Palestine doivent être levées, notamment contre notre camarade Alain Pojolat du NPA.

- See more at: http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/solidarite-parti-gauche-avec-la-palestine-29516#sthash.arTaav91.dpuf

Le Parti de Gauche salue les mobilisations partout en France en faveur du peuple Palestinien. Alors que les bombardements israéliens ont repris sur Gaza, Hollande et Valls continuent à se rendre complices de ces crimes de guerre en refusant d’agir concrètement pour la paix et la justice en Palestine par des sanctions contre Israël.

 

Toutes les poursuites judiciaires contre le mouvement de solidarité avec la Palestine doivent être levées, notamment contre notre camarade Alain Pojolat du NPA.

Le Parti de Gauche salue les mobilisations partout en France en faveur du peuple Palestinien. Alors que les bombardements israéliens ont repris sur Gaza, Hollande et Valls continuent à se rendre complices de ces crimes de guerre en refusant d’agir concrètement pour la paix et la justice en Palestine par des sanctions contre Israël.

Toutes les poursuites judiciaires contre le mouvement de solidarité avec la Palestine doivent être levées, notamment contre notre camarade Alain Pojolat du NPA.
 

PG_MANIF_GAZA

A la manifestation parisienne du Samedi 9 Août, le Parti de Gauche était notamment représenté par ses secrétaires nationaux Alexis Corbière et Delphine Beauvois, ainsi que par Fethi Chouder maire-adjoint d’Aubervilliers.

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Le Parti de Gauche solidaire avec la Palestine !

A la manifestation parisienne du Samedi 9 Août, le Parti de Gauche était notamment représenté par ses secrétaires nationaux Alexis Corbière et Delphine Beauvois, ainsi que par Fethi Chouder maire-adjoint d’Aubervilliers.

 

 

 - Le Parti de Gauche appelle à la poursuite de la mobilisation et réaffirme son soutien aux revendications palestiniennes suivantes :

  • Levée immédiate du blocus de Gaza et démantèlement des colonies en Cisjordanie ;

  • Libération de tous les prisonniers palestiniens, et notamment de Marwan Bargouthi ;

  • Application de toutes les résolutions de l’ONU bafouées par Israël depuis 1948, notamment la résolution 194 sur le droit au retour des réfugiés ;

  • Reconnaissance d’un état palestinien souverain dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-est comme capitale ;

  • Soutien à la campagne "Boycott, Désinvestissements, Sanctions" pour contraindre Israël à se conformer au droit international ;

  • Rupture des accords d’association entre l’Union Européenne et Israël.

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Palestine

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 23:17
Pendant qu'à Gaza Israël tue, la France lui vend pour 200 Millions d'Euros de roquettes et missiles

Le business des ventes d’armes de la France à Israël est 45 fois plus élevé que celui de l’Espagne à Israël !

 

Sources : Israël Valley par Jean Grangier | France-israël

Ces chiffres donnés par la Chambre de Commerce France-Israel montre comment notre gouvernement participe, toute honte bue, aux massacres d’enfants à Gaza.

 

A côté d’une pub pour « aller prendre du bon temps en Israël » pendant les vacances, Igal Klatzmann se vante sur le site, IsraelValley, de la chambre de commercre france-Israel du fait que : « Le business des ventes d’armes de la France à Israël est 45 fois plus élevé que celui de l’Espagne à Israël ! »

 

"IsraelValley connaissait le chiffre des ventes d’armes de la France à Israël depuis fort longtemps, mais nous n’en avions pas la certitude absolue. France24 dans un excellent article précise, preuves à l’appui, ce que très peu de gens connaissaient : “La France a accordé en 2012 des autorisations d’exportations d’une valeur de plus de 200 millions d’euros. Elles concernent, essentiellement, des roquettes, missiles, aéronefs et du matériel électronique (guidage, brouillage de radar etc.)”.....

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Palestine

- Agissez pour que la France ne livre pas d’armes à Israël

- Pourquoi l’Europe n’imposera pas un embargo sur les armes à Israël

- Sur les pas de Hollande en Israël, les requins de l’industrie d’armements se frottent déjà les mains (Electronic Intifada)

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 20:07
Des soldats israé­liens quittent de Gaza le mardi 5 août 2014. REUTERS/​Baz Ratner

Des soldats israé­liens quittent de Gaza le mardi 5 août 2014. REUTERS/​Baz Ratner

Domi­nique Vidal, his­torien spé­cia­liste du conflit israélo-​​palestinien est l’invité de RFI, il répond aux ques­tions de Flo­rence Thomazeau (Extraits)

 

Sources : Association France Palestine Solidarité  par Florence Thomazeau, RFI, le 6 août 2014 - mis à jour le17/05/2021

- RFI : La trêve a com­mencé à 7 heures ce matin, heure de Paris. Le cessez-​​le-​​feu a l’air de tenir. Est-​​ce que cette trêve pourrait voler en éclats ?

Domi­nique Vidal : Elle peut évi­demment voler en éclats comme les pré­cé­dentes. Mais du côté israélien, il y a des raisons assez fortes de se retirer. Ce qui est effec­ti­vement en cours.

 

La pre­mière raison, c’est que l’objectif officiel a été atteint ; la des­truction des tunnels du Hamas. L’objectif officiel parce que, selon moi, le véri­table but des Israé­liens était d’empêcher la mise en place du gouvernement d'union nationale palestinien reconnu par les Etats-Unis et l'Union européenne.

 

Mais la deuxième raison, cer­tai­nement la plus forte, c’est la radi­ca­li­sation, ces der­niers jours, de l’opinion inter­na­tionale et en consé­quence le dur­cis­sement de nom­breux gou­ver­ne­ments. En Amé­rique latine, presque tous les pays ont retiré leur ambas­sadeur d’Israël, mais aussi au sein de l’Union euro­péenne. Israël a été menacé d’arrêt de livraison d’armes, mais aussi de boycott économique et commercial. Il a aussi été question de la mise en place d’une com­mission d’enquête sur les crimes de guerre, et même d’une démarche auprès de la Cour pénale inter­na­tionale auprès de laquelle l’autorité pales­ti­nienne essaie de s’accréditer. On a quelque chose qui com­mence à être inquiétant et qui confirme l’isolement d’Israël sur le plan international.

 

Et puis la troi­sième raison, c’est le fait que l’armée israé­lienne ne peut pas continuer sous peine de se mettre le monde entier à dos. Elle ne peut pas non plus occuper – réoc­cuper – la bande de Gaza. C’est une tâche abso­lument impossible.

 

Il aura fallu cependant une nou­velle tra­gédie avec 1 900 morts et près de 10 000 blessés, pour vérifier une nou­velle fois la leçon de sept décennies de conflits. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de solution mili­taire. La solution ne peut être que poli­tique. Elle dépend au fond de la fermeté de la com­mu­nauté internationale.

 

 

- RFI : Le dia­logue est dif­ficile, à la fois avec l’ONU, Israël et le Hamas. Pensez-​​vous que les condi­tions aujourd’hui posées par le Hamas sont-​​elles accep­tables pour Israël ?

Domi­nique Vidal : Cer­tai­nement pas au premier abord. Sim­plement, il faut bien que chacune des parties au conflit sorte avec quelque chose qu’elle puisse pré­senter comme un acquis. Et du point de vue du Hamas, cet acquis ne peut être que la levée du blocus qui d’ailleurs est un blocus illégal de la bande de Gaza par Israël et par l’Égypte.

 

 

- RFI : La levée du blocus est-​​elle envisageable ?

Domi­nique Vidal : Elle est envi­sa­geable dans un certain nombre de condi­tions qui seront l’essentiel des négociations du Caire.

Par rapport aux réac­tions inter­na­tio­nales qui sont très fortes, on a eu ce mardi 5 août la démission d’une secré­taire d’État en Grande-​​Bretagne. Pensez-​​vous que d’autres actions, d’autres réac­tions peuvent se pour­suivre malgré cette trêve qui ne dure que 72 heures ?

 

Quand on entend les diri­geants bri­tan­niques parler d’un arrêt des livraisons d’armes à Israël, on sent quand même que la Com­mu­nauté inter­na­tionale est vraiment à bout de nerfs. Ça ne peut pas continuer comme ça. Et je ne crois pas sim­plement à la bonne volonté des diri­geants poli­tiques. Je crois qu’ils ont conscience du caractère extrê­mement insup­por­table, révoltant de cette offensive pour les opi­nions publiques.

 

 

- RFI : Le Premier ministre Benyamin Neta­nyahou a des ministres qui le poussent à agir contre le Hamas. Va-​​t-​​il résister à cette pression de déposer les armes ?

Domi­nique Vidal : Que pourrait-​​il faire d’autre ? Quel type d’action autre que continuer à bom­barder, à tuer tous les jours des civils, des enfants, des femmes, des vieillards… Je ne pense pas que même Avigdor Liberman qui en avait parlé long­temps soit favo­rable tou­jours à une réoc­cu­pation de la bande de Gaza. Ce dernier sou­haite aujourd’hui que ce soit l’ONU qui gère la bande de Gaza.

 

On sent là l’impasse dans laquelle se trouve au fond Israël. Il faut main­tenant négocier, comme il a tou­jours fallu négocier, au terme de ces opé­ra­tions extrê­mement sanglantes.

 

 

- RFI : La trêve n’aurait-elle pas lieu sans la pression internationale ?

Domi­nique Vidal : Je crois effec­ti­vement que c’est grâce à la pression inter­na­tionale que la trêve a eu lieu et qu’elle tiendra. Mais c’est aussi une leçon. C’est à dire si l’ensemble des diri­geants – et je pense en par­ti­culier aux nôtres ; à François Hol­lande, à Manuel Valls – avaient été aussi fermes dès le début, sans doute l’opération, j’en suis per­suadé, n’aurait pas duré un mois et l’on aurait eu beaucoup moins de morts.

 

 

- RFI : Vous parliez tout à l’heure en effet, du boycott, d’éventuellement pour­suivre une action en justice. Jus­tement, après le bom­bar­dement d’une école de l’ONU, est-​​ce envi­sa­geable que la cour de justice inter­na­tionale soit saisie ?

Domi­nique Vidal : Abso­lument. Ce qui faci­li­terait cette démarche c’est l’adhésion de l’autorité pales­ti­nienne, donc de l’État de Palestine à la CPI. Cela per­met­trait d’engager plus faci­lement des démarches de pour­suites, à com­mencer d’ailleurs par ce qu’a proposé le secré­taire général de l'ONU Ban Ki-​​moon, à savoir une Com­mission d’enquête inter­na­tionale qui per­mette de mesurer l’ampleur des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité commis pendant ce mois.

 

Pour en savoir plus :

- Israël vise l’annexion de la Cisjordanie et la consolidation du système d’apartheid

- «Pour Israël, l’ennemi, c’est la négociation»

- Des sanctions contre Israël pour arrêter le massacre dans la bande de Gaza

- Leila Shahid: "Il faudra qu'Israël réponde des crimes de guerre dont elle est responsable"

- La cible d’Israël n’est pas le Hamas mais un futur Etat palestinien

- Quand Israël favorisait le Hamas, par Charles Enderlin

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 16:30
Madjid Messaoudene : « L’occupation israélienne est à l’origine de toutes les violences »

Sources : Le Cri du peuple  par Madjid Messaoudene

Madjid Messaoudene préside  l’association Les Observateurs en Palestine. A ce titre, il se rend régulièrement dans les territoires occupés, où il a amené nombre d’élus, dont ma camarade Mounia Benaili, dont j’avais recueilli le témoignage il y a un an.

 

 

- Selon toi, l’opération « Bordure protectrice » est-elle une opération particulière dans l’histoire du conflit israélo-palestinien ?

Non, c’est une intervention comme les autres, fidèle à la stratégie israélienne depuis 1948. Comme en 1948, 1967, 1973, 1982… - hormis la période Rabin -, Israël démontre qu’il fera tout pour empêcher l’avènement d’un Etat palestinien viable. Même si, pour cela, il faut envoyer un fou tuer Yitzhak Rabin ; même s’il faut, pour cela, voler des terres ; même s’il faut, pour cela, perpétrer des assassinats ciblés ; même s’il faut, pour cela, opérer des meurtres de masse.

 

 

- Tu parles d’Israël en tant qu’Etat ?

Pas du tout. Je parle des gouvernements successifs en Israël. Je ne parle aucunement de l’Etat au sens des israéliens ou des juifs, je ne généralise jamais.. C’est pour cela que lorsqu’un drapeau israélien est brûlé, je trouve cela odieux : cela ne fait que blesser des gens dont c’est le pays mais qui luttent contre sa politique.

 

 

- Cette précision faite, revenons à l’intervention militaire en cours.

Nous pensions qu’avec l’opération « Plomb durci », fin 2008-début 2009, on avait assisté au pire : 1 400 morts en 22 jours. Il faut savoir que Gaza est un territoire vingt fois plus petit que la Corse, avec 2 millions d’habitants, soit la densité la plus élevée du globe. Aujourd’hui, nous avons déjà atteint les prés de 2 000 civils tués [NDLR et tous les décombres ne sont pas fouillés]. Aujourd’hui, nous savons que le meurtre des trois jeunes colons n’est pas de la responsabilité du Hamas. Mais l’histoire montre que l’armée israélienne n’a jamais eu besoin de vraie raison pour tuer des Palestiniens à Gaza comme en Cisjordanie. Il ne se passe d’ailleurs pas une semaine sans qu’elle ne pénètre dans les territoires palestiniens pour tuer des gens.

Soldats israéliens Gaza, opé. Bordure protectrice (Crédit : Miriam Alster/Flash 90)

Soldats israéliens Gaza, opé. Bordure protectrice (Crédit : Miriam Alster/Flash 90)

 

- Quel peut être le but de ces opérations ?

Il s’agit de semer le chaos, le sang ; d’empêcher les Palestiniens de s’unir. Il faut relever que l’intervention actuelle se situe après que les Palestiniens aient formé un gouvernement d’unité nationale entre, principalement, le Fatah et le Hamas. Ce faisant, le gouvernement israélien veut choisir ses interlocuteurs.

 

 

- J’ai écrit que ce gouvernement d’unité nationale sanctionnait l'isolement du Hamas sur la scène politique. Qu’en penses-tu ?

Oui, après le coup de force d’al-Sissi, il a perdu le soutien de l’Egypte. Le Qatar s’est aussi fait plus discret, d’autant que c’est un des plus fidèles alliés d’Israël dans la région. Cela vaut aussi pour l’Arabie saoudite ou les autres pétromonarchies du golfe. Le Hamas est également affaibli par le blocus et enfin, tout comme l’Autorité palestinienne, par l’absence d’élection. Le gouvernement d’unité nationale palestinien, assorti d’une convergence de faits avec la politique mise en œuvre par le Fatah et l’Autorité palestinienne, a été reconnu par tout le monde – y compris les Etats-Unis et l’Union européenne -, sauf par Israël.

 

(c) Darren Whiteside/Reuters

(c) Darren Whiteside/Reuters

 

 

- En même temps, le Hamas est une organisation terroriste…

Il faut se rappeler que le Hamas a été inscrit sur la liste des organisations terroristes à la demande d’Israël alors que le gouvernement israélien s’en est servi pour lutter contre le Fatah. Aujourd’hui, Israël considère que ce n’est pas un interlocuteur crédible. Auparavant, Yasser Arafat ne l’a pas été, puis Mahmoud Abbas ne l’a pas été… Il n’y a jamais de bon interlocuteur pour le gouvernement israélien. En divisant la société palestinienne, il gagne du temps ; il implante ou permet l’implantation de colonies qui rendent impossible toute perspective d’Etat palestinien. Enfin, ce que nous montre l’opération militaire en cours c’est que le Hamas n’est pas la vraie cible de l’armée israélienne. Plus de 90 % des victimes sont des civils, notamment des femmes et des enfants. Cela, en toute impunité. Si cela se passait ailleurs, personne ne laisserait faire une chose pareille.

 

 

- Comment envisages-tu la paix entre Israël et la Palestine ?

D’abord, contrairement à d’autres, je me refuse à parler à la place des Palestiniens. Quand je vais sur place, il est facile de se rendre compte que le peuple palestinien veut un Etat avec la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est comme capitale. Ce n’est actuellement pas possible en raison du blocus de Gaza, de l’absence de continuité territoriale mais surtout des colonies, qui bloquent tout. Au regard de l’histoire, y compris récente, je ne crois pas qu’un état binational puisse voir le jour, d’autant que se poserait la question « qui décide ? ». La meilleure solution, si j’en crois ce que l’on me dit là-bas, serait que chacun vive chez soi, dans un Etat viable avec des frontières sûres. Il y a aussi la question des réfugiés et de leur droit au retour qui doit être posée. Bref, mon discours n’a de bases que le droit international et la volonté des Palestiniens. Il faut donc se débarrasser et de l’occupation et de la colonisation.

 

 

Manifestation d'Israéliens contre l'intervention militaire

- Comment as-tu vécu le dialogue entre Palestiniens et pacifistes israéliens ?

J’ai ressenti de la défiance. En clair, mes interlocuteurs ne croient plus en la capacité du camp de la paix en Israël de faire bouger les lignes. Ils sont très peu nombreux aujourd’hui. Certes, il y a des milliers de manifestants en ce moment, parce qu’il y a des massacres à Gaza. Mais, en temps normal, nous ne les voyons plus. Et, hormis le Parti communiste israélien, il n’y a quasiment plus de gauche politique israélienne organisée.

 

 

- Comment construire la paix dans ces conditions ?

La première chose dont la paix a besoin c’est de justice. Plus de 40 résolutions ont été adoptées par l’ONU, condamnant l’occupation, la colonisation. Elles ne sont toujours pas appliquées. A mon sens, il y a donc un préalable à accepter : l’occupation israélienne est à l’origine de toutes les violences. Que l’armée israélienne évacue tous les territoires palestiniens, qu’elle lève le blocus sur Gaza, que le gouvernement démantèle toutes les colonies, le Hamas et toutes les organisations palestiniennes armées disparaîtront puisqu’elles n’auront plus d’objet. Le discours sur la symétrie des souffrances n’est pas acceptable. Oui, de nombreux Israéliens vivent dans la peur des sirènes mais tous les Palestiniens vivent avec la mort.

 

 

Pour en savoir plus :

- Mon : dossier Palestine

- par Mounia Benaili : « l’Etat palestinien ne verra jamais le jour »

- L’Etat d’Israël va-t-il perdre la guerre qu’il mène au peuple palestinien ?

- Israël La guerre, ciment de la société

- Un feu vert européen pour tuer, détruire et pulvériser Gaza

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Rédacteur

  • Pour une Révolution citoyenne par les urnes
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, syndicaliste CGT, conseiller Prud'homme depuis 1978.
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, syndicaliste CGT, conseiller Prud'homme depuis 1978.

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