- Opération : pour le rétablissement, du président Léon M’ba après un putsch d’une partie de l’armée. Chef de l’État gabonnais : Léon M’ba. Nom de l’opération : ???Opération : lancée contre la rébellion du Tibesti au Tchad. L’armée française enregistre des pertes importantes. 39 tués dans les rangs français durant l’opération « Limousin » ainsi qu’une centaine de blessés. Chef de l’État tchadien : François Tombalbaye. Nom de l’opération : « Bison » et
- 1977 : Opération : intervention conduite de décembre 1977 à juillet 1978 par l’armée de l’air dans le but de repousser le Front Polisario du territoire mauritanien, dans le secteur du train minéralier Zouérat-Nouadhibou et de libérer les coopérants français enlevés quelques mois auparavant.
- 1977 : Opération : en soutien au maréchal Mobutu Sese Seko contre la rébellion du Shaba. (19 mai - 14 juin). .
- 1978 et menée dans la ville minière de Kolwezi envahie au début du mois de mai par les rebelles katangais, soutenus par l’Angola. Nom de l’opération : « Léopard » ou « Bonite ».
- 1978 , la France intervient une nouvelle fois de mars 1978 à mai 1980 pour contrer l’avancée du Frolinat (Front national de libération du Tchad). Chef de l’État Félix Malloum. Nom de l’opération : "Tacaud .
- 1979 : Opération : l’empereur Jean-Bedel Bokassa est renversé. David Dacko est réinstallé au sommet de l’État. Sur décision de la France intervient de septembre 1979 à septembre 1981. Chef de l’État de Centrafrique : Jean-Bedel Bokassa. Nom de l’opération : Barracuda .
Et maintenant ? Quasiment unanimes sur les difficultés qu’ils affrontent, entre divisions et absence de dynamique, les responsables du Front de gauche se sont retrouvés le 15 décembre pour réfléchir à la gauche de demain.
Source : l'Humanité du | et du
S’il n’est pas enterré, les dirigeants de ses principales formations, réunis en coordination[1], s’accordent à dire qu’il doit être dépassé.
« Le Front de gauche enterré par ses responsables », « Régionales fatales pour le Front de gauche », « Le Front de gauche en voie de dislocation »… Depuis lundi, les faire-part de décès se multiplient dans la presse. Réunie , la coordination du Front de gauche n’a pourtant pas acté sa fin mais son nécessaire dépassement, à en croire ses participants. « Le projet, à la création du Front de gauche, était de travailler à un rassemblement majoritaire pour une autre politique de gauche. De ce point de vue, déjà avant les régionales mais plus encore après, il y a échec », estime Marie-Pierre Vieu, membre de la direction du PCF. Un constat que chacun estime qu’il serait « ridicule de nier ». « Un enterrement voudrait dire que ses forces n’ont plus vocation à voir comment elles peuvent écrire quelque chose pour la suite. Mais le Front de gauche ne suffit pas », répond, pour sa part, Éric Coquerel, le coordinateur du Parti de gauche (PG).
Un sentiment d’urgence plane
Si le point de départ peut se résumer en un « On ne peut pas continuer comme ça », la suite s’écrit surtout pour l’heure en questions : « Pourquoi n’y est-on pas parvenu ? Comment dépasse-t-on le Front de gauche ? Y aura-t-il une candidature commune de tout notre espace politique à la présidentielle ? Comment parler à la fois à tous ceux qui se sont abstenus dans les quartiers populaires et à ceux qui ont utilisé un bulletin PS sans partager la politique gouvernementale ? Comment répondre à la fois à la nécessité de rassemblement et à l’exaspération sociale ? » liste notamment le dirigeant du PG. Le tout dans un contexte loin d’être simple, avec la volonté de plus en plus affirmée d’une partie du PS de voir se créer un grand pôle de gauche s’étirant vers le centre. « On est face à une tentative d’en finir avec la gauche tout entière. Nous, on veut se mettre à son service », relève Marie-Pierre Vieu.
Une volonté commune se dessine au Front de gauche, celle de « refonder la gauche ». Reste à savoir comment. « De multiples initiatives ont été prises. M6R, Chantiers d’espoir, Mouvement commun… Aucune n’a fait la démonstration de son efficacité », constate Pierre Khalfa, d’Ensemble, qui voit « deux conditions à remplir : être clair avec le bilan des politiques menées depuis quatre ans et associer les citoyens car la refondation ne résultera pas d’accords d’appareils ».
Un sentiment d’urgence plane, mais l’heure est à la réflexion. Chacune des formations doit réunir ses instances dans les prochains jours avant une nouvelle rencontre commune, la semaine prochaine, qui devrait arrêter les initiatives de la rentrée.
Le Front de gauche entre constat d’échec et recherche de solutions
L’heure est au débat au sein du Front de gauche – sur son propre avenir, mais surtout sur l’avenir de la gauche et du pays –, sept ans après son lancement en 2008 avec l’objectif d’ouvrir une autre voie à gauche. Après les résultats des élections, le constat d’échec est globalement partagé. Malgré un FN écarté des exécutifs régionaux, « le danger persiste et rien ne doit faire oublier la gravité de ce qui vient de se passer », a déclaré Pierre Laurent dès les résultats du second tour connus. « Nous sommes effectivement dos au mur. Je ne parle pas seulement de l’autre gauche, qui est dans un état de catastrophe avancé (...), je parle du camp progressiste et humaniste en général, car pour l’instant une vague brune déferle sur l’Europe », a estimé, de son côté, .
Le diagnostic est d’abord celui de la responsabilité de la politique gouvernementale. « Si le FN est passé depuis le début du quinquennat Hollande de 18 % à 30 %, c’est bien qu’il existe une exaspération » liée à « l’obstination de ne pas changer une politique qui échoue », a analysé, hier, le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, jugeant que « des apprentis sorciers jouent avec le feu » en vue de 2017 « pour arracher une victoire au second tour face au FN ».
Aucun de ses dirigeants n’entend cependant exonérer le Front de gauche de ses propres difficultés. « On est illisible. C’est une série d’échecs depuis les législatives de 2012. On est redevenu un cartel de partis », a de nouveau estimé le coordinateur du Parti de gauche, Éric Coquerel. Si, sur France Info, hier matin, Olivier Dartigolles a jugé que le Front de gauche « s’est planté » et doit « tout revoir du sol au plafond », il ajoute que « cela ne signifie pas que ses objectifs initiaux n’étaient pas les bons ».
Des grandes lignes se dessinent déjà
Sur le plan électoral, le résultat est mince. Au total, la coalition compte désormais 40 élus régionaux (29 PCF, 7 PG, 3 Ensemble et 1 République et socialisme), contre 126 élus en 2010 (95 PCF, 17 PG, 7 GU, 7 apparentés).
- « Le problème est beaucoup plus profond. Soit il y a un sursaut et quelque chose de neuf qui se crée, soit on risque de se marginaliser », alerte Clémentine Autain, porte-parole d’Ensemble.
- Néanmoins, les grandes lignes se dessinent déjà. « Les prochaines semaines doivent ouvrir un débat sur la refondation de la gauche, et non pas de la gauche de la gauche », avance Olivier Dartigolles, tout en prenant « au sérieux » la demande d’« inflexion » de la politique gouvernementale venue de Jean-Christophe Cambadélis.
- « Il faut refonder la gauche », juge également Clémentine Autain. Sa formation a d’ailleurs appelé dès dimanche soir à des candidatures communes en 2017 de ceux qui « aspirent à une alternative politique de rupture avec le libéralisme ».
- Côté PG, 2017 est aussi au centre des attentions. « Il faut que (l’élection présidentielle) soit l’heure du peuple contre l’oligarchie », a prévenu Jean-Luc Mélenchon, appelant à « un véritable front populaire ».
- Et Éric Coquerel (PG) de préciser : « Si on veut éviter le pire, il faut préparer 2017 en construisant un mouvement, en arrêtant de se diviser, en étant capable de s’adresser au plus grand nombre, d’incarner les principes républicains. »
Note :
[1] le 15 décembre 2015
Pour en savoir plus :
- J. L. Mélenchon : De Podemos au Front de gauche : cartel de partis ou mouvement global inclusif ?
- En 2016, PCF et PG veulent tourner la page du Front de gauche
- «La présidentielle doit servir à créer un nouveau rassemblement à gauche» Eric Coquerel, coordinateur du Parti de gauche
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