Aujourd'hui, nier le réchauffement climatique ou lui attribuer des origines naturelles s’avère de plus en plus rare. Toutefois le décalage est grand entre les discours et les solutions nécessaires. Or face à un péril majeur l'heure n'est plus ni aux demi-mesures ni au rafistolage d'un système en faillite.
Au niveau mondial, et malgré le protocole de Kyoto, les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de plus de 40 % depuis 1990. C'est dire le bilan plus que décevant.
Par rapport au milieu du 19ème siècle, la hausse de la température moyenne atteint désormais 0,85°C avec des disparités selon les régions du globe. Nous en voyons les conséquences.
Continuer sur cette trajectoire nous amènerait à une situation incontrôlable alors que le seuil d'un maximum de 2°C de hausse, fixé sur la base des éléments scientifiques disponibles il y a 20 ans, s'avère maintenant trop élevé. L'objectif de la COP21 n'a pourtant pas été modifié alors que 1,5°C serait plus approprié. Cela impliquerait d'émettre à l'avenir moins de 900 milliards de tonnes de CO2, soit la moitié de ce qui a été émis jusqu'ici.
Cette limite sera atteinte dès 2040 au rythme actuel ! Si rien n'est fait d'ici 2020, le réchauffement à long terme sera d'au moins 3°C car le CO2 a une durée de vie d'une centaine d'années et pour les quantités déjà émises, nous ne pouvons que nous adapter. Mais il faut absolument réduire les émissions des années à venir.
Les objectifs fixés à la COP21 ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux. Il y a urgence à modifier en profondeur notre mode de production et de consommation.
Le Parti de gauche met à votre disposition le Kit climat à télécharger ci-dessous
Pour en savoir plus :
- Le réchauffement climatique va frapper les plus pauvres, la preuve
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