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6 mai 2017 6 06 /05 /mai /2017 09:56
Macron-Le Pen, le piège avait savamment été organisé…

8 français sur 10 n'ont pas voté pour Macron[2]

 

Ces élections présidentielles sont conformes à la volonté de l’oligarchie politico médiatique qui a tout fait pour que le deuxième tour soit celui qui aura lieu le 7 mai. Macron-Le Pen, une affiche qui devrait consacrer le candidat du Cac40, des banques, des médias et de l’union européenne devant lequel il faudrait se prosterner au risque d’être taxés de lepénistes ou de fascistes. Toute résistance, tout refus serait un soutien direct au FN.

Les partisans de Macron vont d’injonction en injonction, accusant de diviseurs tous ceux qui ne veulent se résoudre à donner leur voix au porteur officiel du programme de régression sociale de l’union européenne.

Division ? Mais qui a organisé ce stratagème incroyable qui repose sur une 5ème république moribonde dont le caractère anti démocratique éclate au grand jour dans cette élection présidentielle, voulant contraindre de choisir entre deux candidats qui ne représentent même pas ensemble 40% du corps électoral.

 

Sources : La Sociale par Jacques Cotta | mis à jour le 31/05/2023

- La division, c’est le PS et la gauche bien-pensante qui l’ont organisée.

Ils n’ont de cesse d’injurier sur les « réseaux sociaux » tous ceux qui non seulement ne voteront pas Macron, mais qui même s’ils votent pour lui refusent de faire ses louanges. Après les responsables socialistes, députés, ministres, élus, après l’ancien premier ministre Valls, après Hollande lui-même, mais aussi après les Juppé, Fillon, Raffarin ou autres Madelin, après les caciques du PS ou de LR, il faudrait à tout prix dire « je vote Macron et plus, j'aime Macron ». Mais que cherchent-ils donc ? Une victoire ? Non pas seulement. Ce qui compte à leurs yeux, c’est un plébiscite pour permettre au candidat une fois élu d’appliquer sans contestation aucune le programme terrible qu’il aura évité de développer devant les français. Remise en cause toujours plus de la sécurité sociale, remise en cause aussi des retraites, remise en cause du code du travail jusqu’au bout, ubérisation de toute la société, soumission aux directives de l’union européenne, négation de ce qui reste de notre souveraineté… C’est pour tout cela entre-autres que Macron et son entourage –« gauche » et « droite » d’hier réunis- ne veulent pas qu’une seule voix ne manque. Et c’est précisément pour cela que la grande majorité des insoumis, mais aussi d’autres votants du premier tour, refuseront de se rendre aux urnes pour le second.

La division pouvait être déjouée sans difficulté. Il suffisait à ceux qui clament « vive Macron » aujourd’hui, à ceux qui proposent de « voter pour lui au deuxième tour pour le combattre ensuite », à ceux qui suggèrent de mettre toute réticence de côté car « l’ennemi, c’est Le Pen », bref il suffisait à tous ceux-là d’appeler à voter Mélenchon au premier tour pour avoir le choix au second. Voir aujourd’hui ceux-là même qui portent cette responsabilité vouloir faire la morale est à la fois pathétique et un peu énervant. Ils ont tout fait pour que le scénario soit celui-là. Monsieur Urvoas du parti socialiste, en substituant « l’équité » à « l’égalité » a interdit à Jean Luc Mélenchon, le seul à avoir fait reculer Marine Le Pen, d’être au deuxième tour. 600 000 voix manquaient. A temps d’antenne égal, Mélenchon battait Marine Le Pen ( Voir l’article de Marianne « A temps de parole égal, le deuxième tour aurait opposé Mélenchon à Fillon ». Chaque minute de parole a rapporté 668 voix au candidat de la France Insoumise, 558 à Emmanuel Macron, 517 à Marine Le Pen. Mais du 1er février au 21 avril, Mélenchon a bénéficié de 176 heures et 2 minutes de télé ou radio, Macron 245 heures et 13 minutes soit +56% et Marine Le Pen 247 heures et 22 minutes soit +58%[
1]). 


La presse écrite dans son ensemble qui a consacré plus de 8000 articles à Macron de Janvier 2015 à janvier 2017, dont les plus en vue ont troqué leur carte de presse contre celle de la morale et de la bien-pensance. Tout ce beau monde fait écho au plan machiavélique de François Hollande dont Macron a été un temps le plan B. Mais la popularité du chef de l’état en a fait son plan A, son ombre portée, son double. Ils osent tous faire la leçon alors qu’ils ont travaillé de longue date à ce scénario catastrophe. Les Poutou, Arthaud, ou autre Hamon avec des candidatures de témoignage, leur quart d’heure de gloire à la télévision, feraient mieux eux aussi de garder le silence. Tous ont chacun à leur façon organisé la division et portent donc l’entière responsabilité d’un deuxième tour de dupes, car sur le fond Macron et Le Pen ne sont pas loin l’un de l’autre.

 

 

- Un programme commun Macron Le Pen

Argument choc, il s’agirait de voter Macron car il incarnerait face à Le Pen « le moindre mal ». Mais sur le fond, Macron et Le Pen ont des positions communes, identiques. Et pour cause. Sur toutes les questions, les propositions du FN sont favorables à la finance et aux banques ; Par exemple :

  •  Le FN est partisan de la mise en coupe réglée du mouvement syndical indépendant, partisan de l’amputation du code du travail, de négociations par branches et par entreprises en lieu et place de la loi au niveau national… Comme Macron.
  • Démagogie aidant, le FN propose l’augmentation des salaires des ouvriers (salaire net) sans augmenter le salaire versé par les patrons mais en baissant les cotisations sociales prélevées sur le salaire brut. Donc, comme tous les autres candidats du « système », Le Pen propose la baisse du salaire différé, c'est-à-dire la remise en cause de la Sécurité sociale… Comme Macron.

 

Voilà pourquoi les macronistes ne disent mot du fond de la question. Le Pen et Macron sont chacun à leur manière exactement sur les mêmes objectifs. 

  • Alors que Macron vante « l’esprit entrepreneurial » et l’ambition de « devenir millionnaire », Le Pen vise à opposer les faibles aux plus faibles qu’eux pour permettre au système de perdurer. Les immigrés et la xénophobie de Le Pen trouvent là leur raison d’être. 
  • Alors que Macron annonce la couleur en renforçant la soumission de la France à l’Union Européenne, la souveraineté nationale de Le Pen a bon dos. Le FN est déjà revenu sur « la rupture avec l’UE » dont les institutions sont prêtes à avoir à son égard la même bienveillance qu’à l’égard d’Orban en Hongrie ou du PIS polonais.

 

Les macronistes privilégient l’invective contre Mélenchon et la France Insoumise à la discussion sérieuse car Marine Le Pen et Emmanuel Macron divergent sur l’emballage, mais renferment sur le fond le même contenu au compte du capital et au détriment du travail. L’un et l’autre servent les mêmes maitres. Aussi critiquer Le Pen sur le fond revient à critiquer Macron sur les mêmes questions. Voilà pourquoi Macron n’en dit mot. L’histoire de la peste et du choléra… Voilà pourquoi les deux sont affligeants, d’autant plus affligeants qu’ils sont confrontés l’un à l’autre, comme dans le débat de l’entre-deux tour, qui fait l’unanimité sur sa nullité.

 

 

Ainsi, on aurait tendance à croire que 65% des français ont voté pour Emmanuel Macron, un score non négligeable. Sauf que c’est faux. [2]

Ainsi, on aurait tendance à croire que 65% des français ont voté pour Emmanuel Macron, un score non négligeable. Sauf que c’est faux. [2]

- Un moindre mal ? Non, un mal absolu

Que signifie dans les faits la ligne Macron ? La soumission à l’union européenne dans laquelle s’inscrit la politique de Macron a une histoire. Comme l’indique à juste titre Raoul Marc Jennar, « jamais il n'a été possible de revenir sur une avancée néo-libérale depuis 1983. Jamais, il n'a été possible de revenir sur un traité européen ». Lorsque le peuple français a décidé de mettre un coup d’arrêt à cette politique d’abandon de souveraineté en votant Non au référendum européen de 2005, unis, PS et LR (à l’époque UMP) ont décidé un terrible déni de démocratie en trahissant le vote français et en adoptant en 2007 au congrès le texte qui deux ans plus tôt avait été rejeté. Les directives européennes s’imposent. Tous critiquent par exemple la directive sur les travailleurs détachés qui organise la concurrence déloyale entre travailleurs de différents pays de l'UE, sans pour autant que celle-ci n’ait été révisée . Aucune mesure anti sociale initiée par l'Union européenne n'a pu être contrariée.


Comme l’indique Jennar : « A-t-il été possible de revenir sur les pouvoirs exorbitants de la Commission européenne dont certains membres détiennent tout à la fois du pouvoir législatif, exécutif et judiciaire ? Jamais. A-t-il été possible de modifier les décisions européennes une fois qu'elles ont été intégrées dans le droit national ? Jamais. A-t-il été possible d'empêcher les opérations successives de démantèlement du droit du travail ? A-t-il été possible de revenir sur les reculades successives du régime des retraites ? ».
La position de Macron affirmant qu’ « il ne cédera rien » nous ramène aux années 80 dans la lignée de Margareth Thatcher ou de Ronald Reagan. Fort du soutien de l’oligarchie médiatico-politico-financière, c’est par ordonnance qu’il décidera de mettre en place les mesures dont il se réclame et qui en organisant la dislocation et la paupérisation du peuple français, la démoralisation et le désespoir de couches de plus en plus importantes, préparera l’avènement futur de Le Pen qu’il qualifie pourtant pour l’occasion de mal total.

 

 

- L’argument du fascisme

L’argument ultime qui devrait faire accepter le programme de liquidation de Macron est celui du fascisme. Si en effet le danger fasciste menaçait avec Le Pen, il n’y aurait pas d’hésitation possible. Le vote Macron, comme le vote pour n’importe quel autre candidat se réclamant de la démocratie, s’imposerait pour sauver les libertés démocratiques, éviter la dictature. Encore faudrait-il pour être efficace que la politique suivie ne féconde pas à nouveau et avec force le ventre d’où sort la bête immonde. Que la rupture des solidarités et des protections, que la liquidation du bien commun ne jettent pas plus encore dans les bras du FN des bataillons de démoralisés.

Mais le caractère réel du FN assez rebutant tel quel nécessite-il d’en rajouter avec une caractérisation de fascisme pour le moins discutable.

Le fascisme est une forme de domination du capital qui dans une situation extrême a besoin de détruire physiquement les organisations ouvrières, les syndicats, les associations, les partis, les militants. Lorsque la bourgeoisie ne parvient plus à désamorcer les contradictions explosives de la société, ce sont les bandes armées qui doivent assurer l’essentiel, la centralisation du pouvoir d’état, la destruction des conquêtes ouvrières, la liquidation des organisations ouvrières et démocratiques, l’anéantissement des syndicats, des associations, des partis. Pour exister, pour durer, pour remplir son rôle, un mouvement fasciste doit de plus obtenir le soutien actif d’une partie significative du capital. Il lui faut avant de prendre le pouvoir avoir fait la preuve de l’efficacité de ses bandes armées, de ses milices organisées. Il faut à un mouvement fasciste avoir testé son efficacité dans des épreuves de force contre le monde salarié, contre le monde ouvrier.


Aujourd’hui, la bourgeoisie se trouve fort bien servie par les Hollande et consorts, par le PS ou les LR. Et dans les manifestations du premier mai, ce ne sont pas les chemises brunes qui dominent. Ce constat ne rend pas le FN plus agréable. Son idéologie demeure nauséabonde et la vie dans les villes qu’il dirige des plus inconfortable. Mais cela n’en fait pas pour autant un parti fasciste.

Ce n’est évidemment pas sur une analyse sérieuse que les macronistes qualifient de fasciste le front national. Il s’appuie sur des questions sociétales, sur son racisme, sur sa xénophobie. Mais cela ne fait pas un parti fasciste. Ou alors il faut élargir la liste aux LR, à Fillon, à la manif pour tous, à tout ce qui est particulièrement réactionnaire sur la question des différences, de la vie commune, des mœurs. Non, le front national n’a pas besoin d’être qualifié de fasciste pour être rejeté. Il est un parti semblable au PIS polonais, et madame Le Pen est plus proche du hongrois Orban que de Mussolini. Une fois encore, cela suffit pour un rejet franc et massif. Nul besoin d’en rajouter pour les besoins de la cause.

 

 

- Une seule conclusion

Les diviseurs, les responsables de la situation sont donc clairement ceux-là mêmes qui accusent à longueur de colonnes ou de messages les citoyens qui refusent la politique ultra libérale que veut imposer Macron.


Quel que soit le résultat du deuxième tour, la crise politique, conséquence des institutions anti démocratiques de la 5ème république, va prendre un nouvel élan. C’est cela qui compte. Les élections législatives censées donner une majorité au parlement risquent fort de mener le système à une impasse. D’autant que la décision de ne voter ni pour l’un, ni pour l’autre au deuxième tour est combattante, dans la perspective de concrétiser aux législatives le rejet du système et de ses candidats, Macron et Le Pen, en votant notamment pour les candidats de la France Insoumise.


En attendant donc, sur le simple terrain électoral, Marine Le Pen dont le programme veut opposer les faibles aux plus faibles pour assurer les intérêts du capital ne peut trouver aucun appui de quiconque est attaché aux intérêts du plus grand nombre, des travailleurs, des retraités, des jeunes. Emmanuel Macron, s’il est élu, veut gouverner tout de suite par ordonnance pour faire passer le plus vite possible ses mesures de misère sociale en comptant sur l’anesthésie estivale des français. Il sera sans doute élu. Il veut un plébiscite, et donc que pas une voix ne manque.

 

C’est précisément pourquoi son score, le plus étriqué possible, avec un nombre de bulletins blancs ou d’abstentions le plus élevé possible, pourrait être une première réponse au programme qu’il se propose de mettre en œuvre.

 

Note :

[1] Présidentielle : à temps de parole égal, le second tour aurait pu opposer... Mélenchon à Macron

[2] 8 français sur 10 n’ont pas voté pour Macron: Une autre analyse des résultats

 

Pour en savoir plus :

- Législatives : finalement, Valls pourra être investi par En Marche! sans quitter le PS

- Législatives: Macron renonce à exiger de ses candidats qu’ils quittent leur parti

- Le PS passe à la trappe plusieurs propositions phares de Benoît Hamon dans sa "plateforme législative"

- 100 ans de trahisons socialiste (des origines à nos jours)

- Présidentielles 2022 : MACRON / LE PEN : DU SOIT-DISANT “REMPART” AU MARCHE-PIED

Retour historique

HITLER créature du Capital

- Du barrage au marche-pied : comment Macron a normalisé l’extrême droite

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27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 21:03
100 ans de trahisons socialiste (des origines à nos jours)
100 ans de trahisons socialiste (des origines à nos jours)

Nombre d'entre vous l'ont compris le 24 avril en se réveillant avec la gueule de bois.... trop tard !

L'objectif de tout ce petit monde était de faire gagner Macron, la vraie ligne libérale du PS, Hamon était là pour pomper les voix de Melenchon et l'empêcher d'accéder au 2eme tour, ce qui amène à affirmer, aujourd'hui, que " Le Macronisme, la maladie infantile du Parti Socialiste[1] " !

 

Sources : Le blog de Frico racing par frico-racing le 03 mars 2017 | mis à jour le 11/11/2020

Comme tous les PS d'Europe pour la plupart moribonds, le parti Socialiste Français est en crise, le rejet des peuples de "gauche" pour ces partis est historique. En France la candidature Hamon exacerbe un peu plus leurs contradictions. Ne nous y trompons pas, leur objectif est de sauvegarder, dans ce naufrage, la survie de l'appareil et leurs sièges d’élus, mais aussi leurs revenus en empêchant une poussée de la gauche dite radicale incarnée par Mélenchon et les communistes notamment. A l'image de la droite, certains parlent même de changer le nom de leur parti : En fait "Changer pour que rien ne change"...Sauver les apparences mais conserver sur le fond l’essentiel de leur raison d’être...Ne pas remettre en cause le système en empêchant tout changement de société.

 

La trahison est une constante de la sociale-démocratie et des partis socialiste partout dans le monde...

100 ans de trahisons socialiste (des origines à nos jours)

Liste non exhaustive des trahisons socialistes :

 

- 1914-1918 où, Jaurès à peine enterré, quand, dans tous les pays concernés, ils ont voté les crédits de guerre alors qu’ils avaient dits le contraire...Et ont en plus saboté la grève internationale (contre la guerre)... C’est une des raisons de la scission entre Communistes, (troisième internationale) et Socialistes (deuxième internationale). En France, cette scission après la grande "boucherie" eu lieu au congrès de Tour en 1920, avec la naissance du PCF (majoritaire) et maintien de la SFIO (socialiste minoritaire).

- Après la défaite de l’Allemagne en 1918, la dynastie impériale des Hohenzollern a été démmissionnée et remplacée par la République de Weimar. Les socialistes, une fois au pouvoir en Allemagne en profitèrent pour laisser assassiner Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg qui à limage de l'URSS prônaient une vraie révolution, en cela ils contribuèrent à l'accession du nazisme en Allemagne et ce qu'il s'en suivi. 

 

  • 1936 : c'est l’abandon par le gouvernement de Léon Blum, de l'Espagne républicaine à Franco, soutenu par Hitler et Mussolini, (la non intervention)... ;
  • 1938 : c'est la signature de Munich, puis Pétain, à qui ils accordent, pour une partie d'entre eux les pleins pouvoirs, en votant la déchéance des députés communistes, ce qui conduira à leur emprisonnement puis à leur "livraison" aux nazis ;
  • 1946/47 : les grèves et le mécontentement se développent, c'est le socialiste Jules Moch, qui fait tirer à balles réelles sur les grévistes...A la même époque, les socialistes européens "travaillent" parallèlement avec le patronat et la CIA à organiser des scissions dans les syndicats dits "révolutionnaires" (CGT en tête), ce qui donnera la création de FO en France...Dans le même sens ils cautionnent le limogeage des ministres communistes,  (Belgique, France, Italie, etc...) ;
  • 1956 : François Mitterrand (pas encore "socialiste) mène une belle carrière ministérielle, il sera 8 fois ministre...Au moment de la guerre d'Algérie, ministre de l'intérieur sous la présidence de Pierre Mendès-France, puis ministre Garde des Sceaux ministre d'État sous Guy Mollet ou il fut solidaire de l'envoi du contingent en Algérie le 23 mai 1956 ;
  • 1958 : Suite au coup d'état de De Gaulle et sa 5ém République, les communistes vote contre, la moitié des socialistes votent pour, avec la droite ;
  • 1964 : Comme Mitterand allait le faire avec la SFIO, Eugène Déchamps transforme la CFTC vieillissante en CFDT (future courroie de transmission du PS) ;
  • 1965/1968/1969 :  A l'issue de la présidentielle de 1965, François Mitterrand apparaîssait comme le leader possible de la gauche...Mais les socialistes sont très divisés : il y a la SFIO de Guy Mollet et de Gaston Deferre, le PSU plutôt gauchiste de Rocard, la Convention des Institutions Républicaines de Mitterrand, ainsi qu'une multitude de clubs. Mitterrand était arrivé second de l'élection présidentielle de 1965. Mais son attitude après 1968 l'avait empêché de se présenter aux élections présidentielles de 1969. A cette élection, la gauche avait présenté plusieurs candidats dont Gastion Deferre, socialiste de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière, c'est-à-dire les socialistes) qui a réalisé un score catastrophique de 5%. Seul le candidat communiste Jacques Duclos s'en sortait avec les honneurs en obtenant 21% des voix ;
  • En juillet 1969 : un premier regroupement s'opère entre différents clubs et la SFIO qui change de nom et devient le parti socialiste avec à sa tête Alain Savary en remplacement de Guy Mollet. Mais le processus final de regroupement a lieu à Epinay en 1971, quand  François Mitterrand se rend au congrès du parti socialiste, (il n'en est pas membre) mais il y fait une OPA... C'est dans ces conditions que le 16 juin 1971, François Mitterrand prend la direction du Parti Socialiste avec 43 926 voix contre 41 757 pour Alain Savary. Les socialistes sont désormais unis autour d'un dirigeant "charismatique" prêt à prendre le pouvoir. Reste, pour y parvenir, à conclure une alliance avec les communistes ;
  • En 1970/1971 : Georges Marchais accède au poste de secrétaire général du parti communiste. L'année suivante, les communistes publient un programme de gouvernement qui doit servir de base de travail pour établir un programme commun avec les socialistes ;
  • 1972 : La naissance de l'Union de la gauche, le 27 juin 1972, est un épisode important de l'histoire des gauches et de la vie politique. Le parti socialiste et le parti communiste (majoritaire) adoptent alors un "programme commun de gouvernement". Les radicaux de gauche (MRG à partir de 1973) contresignent le 12 juillet...A la "finance" et aux américains qui s'inquiètent de cette alliance avec les communistes, F Mitterand les rassure en leur disant que c'est pour ramener le PC à 15%...(objectif plus qu'atteint depuis !)  ;
  • 1977 : les reculs socialistes quant aux projets d'application du programme amènent le PCF à conditionner le maintien de sa participation à une application effective des engagements communs. Les négociations s'engagent après les municipales ou la gauche a progressé. Le Parti communiste demande les nationalisations prévues et une augmentation du pouvoir des syndicats dans les entreprises nationalisées. Le PS refuse...C'est la rupture des négociations dans la nuit du 22 au 23 septembre 1977 entrainant celle du programme commun, qui explique la constitution de listes séparées au premier tour des élections de 1978. Malgré un "rabibochage" des trois partis entre les deux tours des législatives de 1978, la droite garde la majorité à l'Assemblée nationale. Pour la première fois le Parti socialiste obtient un score supérieur à celui du Parti communiste, ce qui a pu être interprété comme une validation à moyen terme de la "stratégie" de François Mitterrand ;
  • 1981 : avec la victoire de l'union de la gauche et l'arrivée au Pouvoir François Mitterrand certaines des grandes réformes promises furent mises en oeuvre...(l’augmentation du smic de 10 %, des allocations familiales et logement de 25 %, handicapés de 20 %, la retraite à 60 ans, la cinquième semaine de congés payés, les lois Auroux sur le droit du travail, loi Roudy sur l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, l’abrogation de la peine de mort, etc...Sur le plan économique, l’ensemble du secteur bancaire fut nationalisé ce qui devait logiquement permettre au Pouvoir de réorienter sa politique au service du Pays et de ses concitoyens ;
  • 1982 ; l'embellie n'aura durée qu'un an, en juin 1982, au congrès de la CGT qui se réuni à Lille (dont il est Maire), le premier ministre Pierre Mauroy, à la stupéfaction générale et sous les sifflets annonce "un plan de rigueur"...Ce tournant de la "rigueur" fut le signal du renoncement socialiste à poursuivre une véritable politique de Gauche et le signe annonciateur d’un changement de cap profond par l’alignement de la social-démocratie sur l'Europe et  l'économie de marché, non plus administrée, mais totalement livrée à la finance internationale (le libéralisme)... ;
  • 1984 : départ des ministres communistes...Ces derniers quittent le gouvernement pour n'avoir pu infléchir la politique d'austérité adoptée par le gouvernement Mauroy (voir ci dessus)...Dans la foulée craignant que la droite reprenne quelque vigueur, François Mitterrand voit la mise en avant du Front National comme un "grain de sable" à exploiter contre le RPR et l’UDF. « Pousser le Front National sur le devant de la scène pour rendre la droite inéligible, c’est une chance historique pour les socialistes ! ». Mais le grain de sable s’est aussi glissé dans les machiavéliques rouages mitterrandistes qui dérangeaient tant Roland Dumas, (vidéo ci dessous)...C’est la chance historique des socialistes ». Apparemment l'argument tient toujours l Le monstre façonné patiemment par le "stratège" PS, n’est pas retourné à la poussière sa mission terminée, il s’est fortifié, structuré et s’est émancipé sur le terreau des difficultés quotidiennes des Français ballottés de gauche à droite depuis plus de 35 ans, au gré des promesses non tenues, des désillusions et du désespoir ambiant...En cela le PS ne peut être "un barrage contre le FN, puisqu'il en est "le promoteur" historique !
     

 

  • 1986 : le gouvernement socialiste signait l’acte unique européen, qui allait être l’acte définitif de la construction d’une Europe libérale, qui préfigurait le traité de L’Union Européenne signé à  Maastricht le 7 février 1992 et pour lequel François Mitterrand s’était profondément investi... En définitive François Mitterrand avait choisi son camp, au nom du pragmatisme et du réalisme économique une France acquise au libre échange et à la finance qui allait devenir quelques années plus tard une économie mondialisée, sans garde fou et livrant notre Pays à la libre concurrence quel qu’en soit le prix à payer ;
  • 1992 : avec le soutien socialiste, le traité de Maastricht a été adopté de justesse avec 51% des votes pour. Depuis, on nous a demandé notre avis sur un autre traité européen : le traité établissant une Constitution pour l'Europe (TECE), en 2005. À l'époque, nous avions dit non à 55% par référendum mais le traité a finalement été ratifié par le Congrès en 2008 : il est devenu le traité de Lisbonne (également soutenu par le PS) ;
  • 2002 : avec un programme de droite, (Il avait notamment déclaré, "mon  programme n'est pas socialiste !")...Lionel Jospin candidat du PS est "sorti" dès le 1er tour de l'élection présidentielle, laissant Le Pen Chirac face à face !... ;
  • 2012/2016 : Cinq ans après le discours du Bourget, ("mon ennemi c'est la finance"), les électeurs proches du Parti socialiste ont présenté l’addition à Manuel Valls. Les guerres, Afrique, Libye, Syrie, La loi travail, le 49-3, (à 6 reprises), la déchéance de nationalité, les cadeaux mirifiques au patronat (sans contre partie)…François Hollande avait de bonnes raisons de fuir un vote sanction. L’ex-premier ministre espérait pourtant faire disparaître le passif du quinquennat derrière les masques de son expérience et de son autorité. Échec et un mat...

 

 

- Ne faisons pas table rase du passé :

  • 2017 : La candidature de Benoît HAMON est une véritable ARNAQUE ! Du même type que celle de HOLLANDE en 2012 !... Aux naïfs de gauche qui donneraient la moindre sincérité à HAMON dans son discours de « gôche », je suggère ceci : si vous souffrez des mêmes handicaps que les poissons rouges, si vous avez une tendance à oublier ce qui a été dit et fait hier et avant-hier, vous pouvez vous rafraîchir la mémoire en étudiant, non pas seulement ses paroles, mais ses actes depuis des années. Étudiez par exemple ses votes à l’Assemblée Nationale depuis cinq ans, notamment ceux sur les textes les plus odieux, les plus régressif… Voyez qui il a soutenu dans les choix qui ont sali notre pays et dévasté nos acquis sociaux. Observez son courage politique quand il a préféré si souvent s’abstenir ou jouer les “frondeurs” de pacotille... En cela croire qu'on "pourrait ramener le PS à gauche", comme le défend le PCF depuis 35 ans est une tromperie, qui conduit d'ailleurs celui ci à sa perte et à la déshérence de ses militants et de son électorat !

 

- HAMON n’a qu’un objectif : mystifier une fois de plus un nombre suffisant d’électeurs de « gauche », faire en sorte que ceux-ci ne votent pas cette fois pour MÉLENCHON...

- HAMON a exprimé en 2012 son rôle : constituer un pilier gauche pour le PS en vue d’éviter une fuite des électeurs vers MÉLENCHON. “On assure à Hollande le flanc gauche qui évite que certains électeurs se tournent vers Mélenchon” a-t-il dit au Figaro dès 2012 !

 

"Le moindre mal c’est le mal en sursis"...En effet, voter pour le moindre mal, c'est aussi voter pour le mal. Plus jamais le PS, non je ne voterai pas Hamon, (et ses alliés), j’ai la conviction profonde que rien de nouveau ne repoussera sur les résidus d’une pseudo gauche dévoyée et corrompue...Terminé le coup de nous faire avaler n’importe quel glissement vers le pire pour éviter le pire. Car à ce petit jeu de dérive permanente, on finira par vous expliquer un jour qu’il vaut mieux la blonde que le père ! ...

 

Si on fait abstraction de la " nazillonne " : Méfiez vous et prévenez vos amis... Parmi les 4 autres candidats dont le nom se termine par "ON", il y a 3 pièges à CONS...

 

Melenchon sinon rien et aux 2 tours et aucune alliance avec le PS (et ses alliés) aux législative !

 

PS : Comme le dit JL MÉLENCHON : “ Si vous abandonnez vos convictions dans le bureau de vote, ne vous étonnez pas ensuite de ne plus les retrouver à la sortie ! ” On vote pour ses convictions, pas pour le moindre mal.


 

 

- La trahison de trop ? Dans le livre " un Président ne devrait pas dire ça[2", F. Hollande annonce clairement qu'il a fondé "en Marche", le mouvement d'E. Macron. Édifiant !

 

100 ans de trahisons socialiste (des origines à nos jours)

Note :

[1] Le Macronisme, la maladie infantile du Parti Socialiste

[2] Sous-titré Les secrets d'un quinquennat, " Un président ne devrait pas dire ça... " est un livre des journalistes d'investigation Gérard Davet et Fabrice Lhomme, publié le 12 octobre 2016 par les éditions Stock, consacré aux cinq années d'entretiens privés des deux hommes avec le président de la République française François Hollande. L'ouvrage est à l'origine d'une importante polémique notamment au sein de la majorité du moment, et est considéré comme l'un des facteurs conduisant au renoncement de François Hollande à se présenter à l'élection présidentielle française de 2017.

 

Pour en savoir plus :

- Solfériniens : le PS et le PRG en actes !

- 35 ans de promesses d'Europe sociale en bref

- Hamon ? Ha non ! Il ne veut même plus abroger la loi El Khomri (video)

- Le PS place la gauche de la gauche sous surveillance

- Présidentielle. Hollande craint un second tour Mélenchon-Le Pen 

- Macron-Le Pen, le piège avait savamment été organisé…

- Emmanuel Maurel : « Ce n’est pas un départ du PS, c’est une scission »

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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 20:48
Sud-Ouest du 24 avril 2017

Sud-Ouest du 24 avril 2017

24,33% à La Rochelle ; 22,16% à Nieul-sur-Mer ; 20,91% à Perigny ; 22,81% à Puilboreau ; 20,65% à Saint-Xandre ; 22,73% à Esnandes...

 

Sources : Rue du Blogule rouge insoumis par Patrick Job

- Au vu des résultats électoraux nationaux, la déception était grande hier soir parmi les 444 000 insoumis français.

Car malheureusement, il a manqué des voix pour que Jean-Luc Mélenchon parvienne au second tour, soit élu président et que les mesures indispensables pour atteindre ses objectifs puissent être mises en chantier dès maintenant. Ne doutons pas que leur nécessité s’impose un jour, mais espérons seulement qu’il ne sera pas trop tard.

 

Faut-il parler de colère ?

À l’évocation des politiques proposées par les deux vainqueurs du 1er tour, à celle des turpitudes semble-t-il dédouanées par de nombreux électeurs de Fillon et Le Pen, sûrement !

 

 

- La question urgente qui se pose maintenant aux insoumis appelle une réponse  difficile : c’est celle du deuxième tour.

Pas question évidemment de parler en leur nom. C’est là le rôle de Jean-Luc Mélenchon. Il a d’ores et déjà proposé qu’une consultation des insoumis se tienne sur la plateforme jlm2017 pour décider de l’attitude à adopter pour le deuxième tour.

 

Tordons tout de suite le cou à l’indécente accusation aussitôt proférée par certains, comme Valls. Non, ce n’est pas la critique émanant des frondeurs du PS ni celle venue de la France insoumise qui ont propulsé l’extrême droite lepéniste à la deuxième place du scrutin et provoqué l’éclatement et la quasi disparition du PS, mais bel et bien les politiques de plus en plus droitières menées tant par Fillon sous Sarkozy que par Hollande et ses ministres PS et les trahisons successives de ses dirigeants eux mêmes.

 

Lorsqu’on banalise les mesures prônées par le FN, lorsqu’on enchérit même parfois sur elles, on accrédite l’idée qu’il pourrait avoir raison. Il est trop facile ensuite de le proposer comme l’épouvantail que tous devraient combattre.

 

Lorsqu’on défend le libre échange, les traités commerciaux signés contre l’accord du peuple, lorsqu’on les justifie par une soit disant politique de l’offre, on ouvre la porte à des personnages gonflés à l’hélium des médias mainstream, comme Macron. Il est trop facile ensuite de le présenter comme un vote utile pour éviter l’arrivée au pouvoir de l’extrémiste de droite.

 

 

- Et pourtant, malgré cet échec pour accéder au deuxième tour, les insoumis auraient bien des raisons de se réjouir.

C’est la première fois depuis très longtemps que leur courant de pensée atteint de tels scores. Rappelons que le dernier en date était celui réalisé par Georges Marchais pour le PCF et qu’il dépassait de peu les 15% (15,35% en 1981). Il faut remonter à Georges Duclos (21,27% en 1969) pour trouver mieux ! Et faut-il rappeler les 1,93% obtenus par Marie-Georges Buffet en 2007 ?

 

De presque 4 millions de voix en 2012 et 11% pour le Front de Gauche, la France insoumise est passée à presque 7 millions de voix  (6 792 000) et presque 20% (19, 64%) !

 

Alors, même si ce résultat n’est évidemment pas celui que tous attendaient,  il est loin d’être négatif. Quoi qu’on en ait, un poids électoral proche de 20%, n’est évidemment pas quelque chose de négligeable. Au contraire, quel encouragement pour la suite des combats politiques ! Avec un tel résultat, les insoumis  doivent rester déterminés à ne plus jamais abandonner la lutte idéologique et au contraire appeler tous ceux qui, par leur vote, ont montré leur attachement  aux idées de résistance à l’exploitation, aux perspectives de la paix et à une politique responsable dans l’intérêt du bien commun, à les rejoindre à leur tour dans le mouvement.

 

Ils pourront désormais s’appuyer sur lui pour résister au pouvoir oppressif et destructeur de l’oligarchie des Riches et défendre au contraire les idées de solidarité, de justice sociale, de rationalité écologique, de liberté, d’égalité, de fraternité et de démocratie qui ont constitué les fondations de l’Avenir en commun, le programme de la France insoumise proposé par Jean-Luc Mélenchon.

 

 

- Ce constat s’avère d’autant plus exact dans la région de La Rochelle

En effet, même si, comme souvent, la droite macroniste ou filloniste l’a emporté dans l’Île de Ré, à La Rochelle et dans sa région, les résultats apparaissent nettement meilleurs pour la FI.

 

Les quartiers populaires de Laleu, La Pallice, Port-Neuf et Mireuil ou Tasdon (33.89% et 26,62%), Bongraine (33.53%) et Villeneuve-les-Salines ont propulsé JLM en tête des candidats et une vingtaine de communes de la CDA l’ont placé en seconde position, avec de 20 à 25% des voix, ce qui constitue un événement politique local de première grandeur. Il totalise 9149 voix et 24,3% dans la commune de La Rochelle toute entière, en deuxième position, à 1789 voix et moins de 5% de Macron.

 

Les insoumis des groupes d’appui rochelais peuvent donc remercier toutes les électrices et les électeurs qui ont voté pour JLM lors de ce premier tour. Ce faisant, ils ont indiqué leur volonté de parvenir à une société nouvelle dans un cadre nouveau, celui d’une 6ème République, débarrassée des puissances de l’argent-roi et apte à relever les défis qui s’annoncent, tant dans les domaines de la justice sociale ou de la paix dans le monde que dans celui de la nécessaire mutation du système productiviste et d’une transition énergétique pour la sauvegarde de notre unique écosystème planétaire.

 

 

- De cette campagne électorale, ils peuvent donc, malgré tout, être fiers, même si le résultat n’est pas complètement à la hauteur de celui escompté.

Elle a été menée avec constance, passion et méthode et elle a permis aux idées progressistes de retrouver des couleurs ; une dynamique militante démocratique et solidaire s’est créée qu’il ne faudrait pas laisser retomber.

 

Pour la suite, s’ils devront réfléchir ensemble aux formes organisationnelles à donner à leur mouvement, les insoumis ont d’ores et déjà un objectif électoral qui s’annonce dans l’avenir immédiat : les élections législatives arrivent très vite et ils ont des candidats à proposer prêts à répandre, défendre et promouvoir encore les thèses de l’Avenir en commun.

 

C’est pourquoi ils souhaitent s’adresser à leurs électeurs rochelais :

Rochelais, faites connaître la candidature de Cédric Ruffié dans la 1ère circonscription, associée à sa suppléante, Yhlem Dekkiche et celle de Maud Assila dans la 2ème circonscription associée à son suppléant, Loïc Geffré.

Faites voter pour eux. Ils ont signé la charte du mouvement de la France insoumise. Ce ne sont pas des professionnels de la politique. Ils sont déterminés à vous représenter. Ils vont continuer à considérablement amplifier l’adhésion à vos idées.

Votez et faites voter pour eux !

 

Pour en savoir plus :

- Présidentielle. Hollande craint un second tour Mélenchon-Le Pen

- Insoumis en colère

Déception en France insoumise malgré un score historique
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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 15:16
Élections : Voter « utile », c'est se laisser manipuler !

Voter nécessaire... c'est construire son avenir !

 

« Les gens doivent être détournés vers des buts inoffensifs. Il faut les noyer sous une masse d'informations qui ne leur laisse pas le temps de réfléchir. Il faut les persuader qu'ils sont incapables de provoquer des changements, il faut les convaincre que la révolte entraîne toujours le pire. Il faut les faire voter de temps à autre, leur donner l'illusion de décider, l'illusion nécessaire. » Walter Lippmann (penseur et commentateur politique américain)

 

Sources : Abdessata Klai | le 19 mars 2017

- A 40 jours du premier tour de la présidentielle en France, le vote utile est le refrain servi par les médias à la longueur de la journée  pour servir Emmanuel Macron !

Plusieurs ténors socialistes, ceux qu’on appelle les éléphants, ont choisi de soutenir Emmanuel Macron plutôt que le candidat désigné par leur propre parti. L’ancien maire de Paris Bertrand Delanoë s'est justifié mercredi en disant vouloir « donner le maximum de force au premier tour au candidat qui peut battre Mme Le Pen ». Le ministre Jean-Yves le Drian devrait bientôt suivre. Et le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone choisira lui aussi de voter Macron « dès le premier tour » s’il « estime que la démocratie est en danger et que c’est la seule alternative ».

 

Comme ces trois-là, d’autres socialistes qui ne se retrouvent pas dans le projet et la campagne de Benoît Hamon pourraient faire de même. Avec un argument présenté comme irréfutable : Macron serait le plus à même de se qualifier au second tour de l’élection présidentielle et d’y battre Marine le Pen - la présence de la dirigeante frontiste à ce stade étant donnée pour acquise.

 

Depuis le 21-Avril 2002 et l’élimination de Lionel Jospin dès le premier tour de la présidentielle, les socialistes ont pris l’habitude d’appeler les électeurs de gauche au « vote utile » avec ce message subliminal : « Ne gaspillez pas votre voix au premier tour pour un petit candidat. » La montée du Front national et ses scores de plus en plus élevés aux scrutins intermédiaires ont depuis changé la donne. La notion de « vote utile » a elle aussi évolué. Pour les électeurs de gauche, la question est désormais d’éviter un duel droite - extrême droite. Ce nouveau « vote utile » profite aujourd'hui à Macron.

 

C’est donc aussi la première fois que la notion jusqu’alors mortifère du « vote utile » peut se retourner contre ses utilisateurs patentés. Et si le vote utile à gauche était cette fois un vote qui permet de remettre les pendules à l’heure ? Et si remettre les pendules à l’heure revenait à stopper radicalement une logique de renoncement à gauche engagée depuis plus de trente ans ? Or aucun socialiste en place ne peut incarner ce renoncement. Mélenchon a plus d’arguments pour le faire.

 

 

- C’est quoi le vote utile ?

Dans une élection, on appelle « vote utile » un vote que l'on considère comme le plus efficace pour vaincre un candidat que l'on ne souhaite pas voir élire. Il ne tient pas nécessairement compte des convictions politiques profondes des électeurs. C'est une tendance que l'on rencontre chez une partie des électeurs dans les systèmes où règne un bipartisme de fait. Les électeurs ne votent pas pour le courant politique le plus proche de leur sensibilité, mais pour le parti dominant le plus à même de battre le parti adverse dont ils redoutent l'élection.

 

 

 

- Pourquoi l'argument du vote utile porte-t-il atteinte au principe même de la démocratie, c’est à dire à la souveraineté du peuple ?

  • Tout d’abord, si vote utile il y a, alors de fait existe un vote inutile. Or, en démocratie où le peuple est souverain, il n’existe pas de vote inutile, il n’existe que des idées exprimant une idéologie synthétisées dans un programme politique, porté par une candidate ou un candidat commun d’un appareil politique. Et au risque de choquer les esprits socialistes, une démocratie qui préconise le vote « utile », est-ce encore une « réelle démocratie maintenant » ? Et puis peut-on encore parler de parti de « gauche » pour le parti socialiste ? On peut crier, s’indigner de la misère du monde et des pouvoirs des dictatures reconnues en place, au moins elles ont « le mérite » de porter leur nom sans mauvais jeux de mots.

 

  • Un concept vicieux. Par conséquent, « l’utile » ne renvoie pas à une quelconque « utilité », mais à la peur. Le concept de vote utile est un instrument vicieux, habilement manié par un seul parti politique. Pour un citoyen, il est d’usage de dire que l’instrumentalisation de le peur à des fins politiques est un moyen de développer et de maintenir la non implication citoyenne dans les choix politiques.

 

  • Les électeurs ne doivent pas endosser cette responsabilité. Au lieu d’analyser les causes de l’échec, la peur de l’échec est maintenue en faisant peser sur les électeurs une responsabilité qu’ils ne peuvent supporter ; il s’agit en effet de faire croire à certains électeurs que, si Macron ne gagne pas les élections, ils devront en porter la responsabilité et la culpabilité associée.

 

 

Seulement, en démocratie, le peuple est souverain, c’est à dire qu’il décide son représentant par le vote ; pour cela, les partis politiques ont le devoir d’annoncer clairement leur intentions en matière de gouvernance. Si ces intentions sont jugés mauvaises et non conformes aux intérêts du plus grand nombre, le peuple a le droit de ne pas voter pour celle ou celui qui les défend.

 

  • La manipulation des instituts de sondage. Voter utile, c’est obéir aux instituts de sondages qui n’ont aucune légitimité et aucune objectivité pour nommer ceux qui sont les mieux placés pour gagner. Les instituts de sondages instaurent un cadre normatif qui empêche la démocratie de s’exprimer, qui préfère simplifier celle-ci à un bipartisme quitte à laisser bon nombre d’électeurs dans le désarroi.

 

Le vote utile est un vote instrumentalisé qui repose sur la peur et qui assomme le peuple car il l’invite à culpabiliser en cas de nouvel échec du parti manipulateur. La classe médiatique dominante ainsi que les instituts de sondages usent de ce concept de vote utile pour simplifier le débat démocratique mais aussi par refus de changement.

 

 

- Voter, ce n'est pas « donner sa voix à... », C’est choisir un candidat

La notion de « vote utile » renvoie directement aux insuffisances d'un système électoral à deux tours pour représenter les préférences des citoyens. Le vote « utile » est un obstacle au véritable changement : c'est bien pour ça qu'il est mis en avant par ceux qui ne veulent rien changer ou juste changer un peu mais pas trop (les « raisonnables » comme ils disent).

 

 

Laissons le libre choix aux électeurs en leur demandant de voter, en leur âme et conscience, au plus près de ce qu'ils pensent meilleur pour leur pays et pour les citoyens, que l'on respecte l'idéal démocratique. Voter, ce n'est pas « donner sa voix à... », C’est choisir un candidat. Le vote utile est vraiment inutile et un vrai danger pour les démocraties.

 

Si nous votons utile aujourd’hui, qu’est-ce que ce sera la prochaine fois ? Le vote « forcé », le vote « qui rend service », le vote « opportun », le vote « profitable » ?

 

Walter Lippmann écrivait : « Il faut les faire voter de temps à autre, leur donner l'illusion de décider, l'illusion nécessaire. »

« Qui peut croire que c'est le vote utile ?

Pas utile aux enseignants, pas utile à celui qui a travaillé dur, pas utile à celle qui travaille dans un hôpital… utile à qui donc ? »

 

Élections : Voter « utile », c'est se laisser manipuler !
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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 17:05
Hamon/Mélenchon : l'accord était impossible... sauf... !

Si les électeurs ont en général la mémoire courte, nombre d'entre eux n’oublient pas qu’ Hamon est l’heureux héritier du bilan Hollande, qu'il est le complice de la Loi Travail, de la Loi Macron, auxquelles il s’est opposé bien mollement.

Mais il est surtout responsable, alors au gouvernement, du vote du traité budgétaire européen (TSCG) en 2012 et du CICE (40 milliards offerts gracieusement au MEDEF sans contrepartie).

Erreur de jeunesse diront certains ! Dont acte ! Regardons y néanmoins de plus près !

Quelle crédibilité, quels moyens possède Benoît Hamon candidat président pour mettre en œuvre, aujourd’hui, une politique de justice sociale après avoir été ministre d’un gouvernement qui l’a niée en bloc ?

 

Sources : E. DURAND  et  le blog d'Olivier Tonneau

-

L'ambition de Benoit Hamon n'est pas d'accéder au pouvoir !

La tâche que lui a confié Hollande et le PS est d'empêcher l'émergence d'une force politique à la gauche du PS en capacité de prendre le pouvoir pour remettre en cause la politique qu'il met en œuvre en France et défend à l'échelle européenne : le sociallibéralisme.

 

A cette fin, en 2017, il sert, comme c'était déjà le cas en 2012 de " protection du flanc gauche ". En effet Hamon, déclarait déjà au Figaro en 2012, parlant de Hollande : « On lui assure un flanc gauche qui évite que certains électeurs se tournent vers Mélenchon ». Ce qui était vrai hier l'est encore aujourd'hui, non pas pour protéger Hollande, mais pour protéger le PS.

  • Ainsi, soit il arrive à rassembler les écologistes (qui eux aussi ne voient pas d'un bon œil émerger une force de gauche remettant en cause, entre autre, leur approche européenne) et la France Insoumise sous la bannière d'un PS dominant et..... in fine c'est, la même politique qui continue avec au passage une France insoumise totalement discréditée  ;
  • Soit il n'y arrive pas, les présidentielles sont perdues, et le PS même en lambeau se présente comme la seule force capable de rassembler contre l'extrême droite.... et la droite extrême constituant un socle pour se reconstruire et au passage la France insoumise est mise à l'index pour responsable de la défaite  ;
  • Dans ce dernier schéma Hollande et la direction du PS sacrifient définitivement Hamon et le PS au profit du tandem Macron/Bayrou rejoint par la partie la plus à droite du PS dans la perspective d’un second tour Macron – Fillon...... et le tour est joué au service de la même politique !

Dans les deux cas, toute perspective de transformation sociale pourrait être perdue à long terme. Voilà l'enjeu de la manœuvre Hollande/Hamon/Macron leur permettant d'atteindre par une autre voie l'objectif qu'ils s'étaient fixé dans le cadre de la primaire dite "de la gauche " mais que la France Insoumise a réussi a déjouer en n'y participant pas !

 

 

-

Benoit Hamon n'a pas les moyens de mener une autre politique que celle de Hollande et de la majorité du PS

Si Benoit Hamon comptait que le PS s’épure de lui-même (vers Macron) pour pouvoir garder le logo sans les personnages, avec l'alliance Macron/Bayrou, c’est partiellement raté. Ceux-là même qui comptaient rejoindre Macron sont donc pour l'essentiel désormais assignés à résidence.

 

Enferré dans l’héritage du quinquennat et incapable de trancher et de rompre avec les politiques passée et ses dépositaires, Benoît Hamon va donc devoir gérer en plus l’effet rebond de l’ossification de l’appareil du PS autour de sa candidature. Plus que jamais le PS va être appelé à apparaître en tant que tel pour reconstituer des frontières. Et donc à s’immobiliser sur la politique passée car incapable de recréer la moindre dynamique populaire sur d'autres choix.

 

Benoit Hamon invite au rassemblement de la gauche, sous la forme d’une « majorité parlementaire » qu’il appelle Mélenchon et Jadot à constituer. Cette proposition est louche pour plusieurs raisons.

  • La première, rappelée par J.L. Mélenchon dans sa réponse, est que Hamon, candidat du PS, n’est pas pour autant secrétaire du parti. Il n’a donc pas le contrôle des investitures aux élections législatives, qui sont pour la plupart déjà décidées. Or si la primaire a confirmé que les sympathisants socialistes tendent à gauche, le parti tend à droite : ces candidats, investis sous l'oeil de Cambadélis sont majoritairement à la droite du PS et NE PERMETTRONT PAS L'ÉMERGENCE D'UNE AUTRE POLITIQUE QUE CELLE MENÉE SOUS LE QUINQUENNAT HOLLANDE. Qu’attendre de parlementaires nommés Valls, El Kohmri, Vallaud-Belkacem et consort ?
  • La seconde est que Benoit Hamon ne maitrise pas le Parti Socialiste, la motion B à laquelle il s'est rallié n'a obtenu que 29% au congrès du PS de juin 2015 à Poitiers (le courant qu'incarne Benoit Hamon est minoritaire au sein des parlementaires du PS).
  • Les pseudo " frondeurs " n'ont au maximum rassemblé autour d'eux qu'une cinquantaine de députés.... sur 577...... ça ne fait pas une majorité !

 

- Il serait par exemple incongru d’appeler à voter pour un candidat à la présidentielle dont le parti réinvesti, pour les législatives, les mêmes députés qui sont aujourd'hui majoritaires à l’Assemblée nationale, en faisant croire qu’ils voteront demain l’inverse que ce qu’ils ont voté depuis cinq ans.

- Alors que l'encre de l'accord Hamon/Jadot n'est pas encore sèche qu'il est déjà remis en cause par les pontes du PS, c’est pourtant ce que Hamon, Jadot et d'autres proposent à la France Insoumise et son candidat Jean-Luc Mélenchon au nom du " rassemblement de la gauche " sans se poser la question de " pour faire quoi et avec quelle majorité ? ".

- C'est pourtant ce que certains persistent à vouloir nous imposer à coup de pétitions et autres initiatives publiques en gestation !

 

 

Un fait mérite d’être souligné !

  • Après avoir prêché pendant des mois la loyauté et le rassemblement, le PS voit des députés, des ministres rallier ou être tentés de rallier le duo Macron/Bayrou. Or nous n'avons entendu aucun cacique appeler à ce qu’un tel ralliement soit sanctionné d’une exclusion du PS ou d’une déchéance de l’investiture. Sur la lancée d’une dynamique née d’une éventuelle victoire d’Hamon, le PS ferait donc élire des partisans de Macron aux législatives !
  • On ne saurait mieux se mettre en situation d’impuissance : être un président sans majorité. Qu’en pense Hamon ? Rien - mais son porte-parole Guillaume Balas balaie ces questions d'un revers de main avant de se faire accusateur : " se les poser, ce serait empêcher le rassemblement ".
  • Il faut pourtant être bien naïf pour ne pas s’inquiéter de l’attitude de la majorité du PS face à son candidat...... et tout observateur de la chose politique ou tout être humain échaudé par l'épisode de " mon adversaire c'est la Finance " comprendra qu'avant de s'engager il convient, comme l'a fait J.L. Mélenchon d'exiger des garanties de Benoit Hamon pour que cela ne constitue pas un nouveau coup de poignard dans le dos !
  • D'ailleurs l'accord Hamon/EELV (en vérité PS/EELV) en est le témoignage criant car typique des accords Verts-PS tels que signés depuis 1997 : des formules alambiquées qui cachent le fait que le PS ne compte pas mettre en œuvre ce qu'il signe. Il n'engage que ceux qui croient encore aux promesses en l'absence de rapport de force. Il permettra peut-être à EELV où ce qu'il en restera à la sortie de cette séquence de garder un nombre plus que réduit de députés mais sûrement pas de quoi constituer un groupe. Visiblement les leçons du passé ne sont pas tirées.

 

 

-

Ce n'est donc pas une question " d'égo, de personne " contrairement à ce que certains s'évertuent à vouloir nous faire croire, mais une question éminemment politique !

    L’appel à une majorité parlementaire de Hamon est louche pour une autre raison : si le PS était de gauche, cette majorité parlementaire serait déjà à l’œuvre !

     

    Et pourtant, a t-on entendu Benoit Hamon émettre un désaccord, protester, quand, le 11 janvier 2017 le groupe des sénateurs PS à voté la non abrogation de la Loi El Khomri !  NON ! Benoit Hamon a-t-il désavoué les 99 sénateurs/trices PS qui ont voté contre l'abrogation de la loi travail  El Khomri le 11/01/17 ? La réponse, est NON !

     

    Pendant toute la durée du quinquennat, Mélenchon n’a eu de cesse d’appeler les députés PS à faire bloc avec les écologistes et le Front de Gauche pour voter contre le gouvernement. Le président n’aurait alors eu d’autre choix que de nommer un premier ministre qui aurait eu le soutien de la majorité, ministre choisi sur sa gauche : Hamon ou Montebourg, par exemple. Jamais les députés PS n’ont rompu les rangs, se contentant d’abstentions qui ne remettaient rien en cause.

    • Leur complaisance a été particulièrement évidente lorsque le gouvernement usa du 49.3. Les prétendus frondeurs n’ont jamais envisagé de voter une motion de censure, et se sont justifiés de leur dérobade par un seul argument : faire tomber le gouvernement, c’était remettre la droite au pouvoir.
    • Bien que tous les journaux aient entériné cet argument, il est totalement faux.
    • L’argument suppose que la censure du gouvernement entraînerait mécaniquement la dissolution de l’Assemblée Nationale et donc des élections législatives que la droite aurait gagnées.
    • Or ce n’est pas ce que prescrit l’article 50 de la Constitution : en cas de motion de censure, le premier ministre démissionne et le président doit en nommer un autre, qui forme un nouveau gouvernement.
    • Si les frondeurs avaient censuré le gouvernement, ils auraient tout simplement contraint Hollande à nommer l’un d’eux premier ministre, pour qu’il forme un gouvernement auquel la majorité parlementaire aurait accordé sa confiance.

     

    D'ailleurs les vents contraires ont commencé a souffler sur les promesses d'Hamon qui s'il n'y prend garde pourraient rapidement ressembler à un certain discours du Bourget :

    • Hamon veut " relancer l'Europe " alors que la France doit s'extraire des traités européens & adopter la stratégie prédéfinie planA/ planB ;
    • Hamon veut sortir à terme du nucléaire et atteindre 100% d'énergie renouvelable à l'horizon 2050..... et pour ça continue la construction de l’epr de Flamanville
    • Hamon annonçait vouloir abroger la Loi travail..... On oublie vite que Myriam El Khomri dans le 18ème et Manuel Valls à Evry  sont candidats aux législatives. Cela signifie que la ministre de la Loi Travail, et le 1er ministre du 49-3 se présentent en promettant – via Hamon – d’abroger la Loi Travail et le 49-3, ce qui se traduit aujourd'hui, résultat de cette situation par la promesse d'une "nouvelle loi travail " !

    Hamon/Mélenchon : l'accord était impossible... sauf... !

    -

    Dans ce contexte, l'issue ne pouvait pas être autre !

    COMMUNIQUE de Jean-Luc Mélenchon : "J’ai rencontré Benoît Hamon vendredi soir. Longuement et sereinement nous avons fait l’examen de la situation. Nous avons fait le tour de nos convergences et de nos divergences.... À cinquante jours du premier tour, il n’est pas possible de régler la différence qui par exemple nous sépare sur la question essentielle de l’Europe...."...

     

     

    -

    Conclusion : la mobilisation populaire est la seule issue pour écrire un autre scénario

    Cela fait quatre ans que Benoit Hamon pouvait s’atteler à « tourner la page » et réorienter le gouvernement vers la gauche. Il n’en a jamais rien fait ; il ne s’est livré qu’à quelques déclarations médiatiques, assorties d’abstentions sans conséquence, pour construire une crédibilité de gauche dont il recueille aujourd’hui les fruits. C’est bien joué - un beau bluff. Mais nous aurions bien tort de tomber dans le panneau.

     

    Bien sûr, un gentil Benoit Hamon qui propose de raser gratis avec le revenu universel, promet de renverser la forteresse néolibérale qu’est l’Union Européenne sans douleur ni violence ni éclats de voix, c’est plus agréable qu’un Jean-Luc Mélenchon qui appelle à la révolution citoyenne. Mais il faut voir les choses en face : nous ne vivons pas une époque agréable et les épreuves qui nous attendent ne seront pas une partie de campagne. Il n’y a pas de solution de facilité.

     

    En ces temps extrêmes, c’est la radicalité, et même la promesse de lendemains difficiles (qui imagine que nos adversaires de classe nous laisseraient faire sans réactions politiques, économiques...), qui devraient être les marques de la crédibilité.

     

    • Hamon minoritaire dans son parti n'a pas de majorité pour mettre en œuvre une autre politique que celle mise en pratique par le PS depuis 5 ans !
    • Hamon/Mélenchon : l'accord était impossible... sauf si B. Hamon avait voulu s'affranchir du PS et travailler à rassembler le peuple !
    • En restant dans le giron du PS..... il ne rassemblera rien ! Ni le PS, ni le peuple !
    • Ce n'est pas nouveau :  " Avec des socialistes peut-être... avec le PS non ! "

     

     

    En définitive, notre responsabilité est donc (comme nous y appelle Jean-Luc Mélenchon : de convaincre cette moitié des Français qui n’a pas encore fait de choix de vote. Dans les cités et les entreprises, à la ville et dans le monde rural, par le débat et la formation mutuelle, faisons de cette élection un moment victorieux de mobilisation et d’adhésion à un projet construit..... c’est ce peuple que nous voulons fédérer contre l’oligarchie qui tient tous les pouvoirs. 

     

    Pour en savoir plus :
    -
    Mon dossier : Primaires - Elections présidentielles 2017

    - Congrès du PS : les motions A, B, C et D par le menu

    - Congrès du PS : "majorité absolue" pour la motion de Jean-Christophe Cambadélis, les frondeurs devront s'en contenter

    - Benoit Hamon: chronique d’un renoncement annoncé

    - Chronique d’un rendez-vous manqué !

    - Hamon : Bas les masques !

    - Accord Hamon-Jadot : un accord de dupes

    - Présidentielle: des députés de l'aile droite du PS rejettent l'accord Hamon-Jadot

    - Alliance Bayrou-Macron : à qui gagne perd

    - Tribune : L’unité de la gauche est-elle un mirage ? Par Philippe Légé

    - Le PS à la manœuvre : le vote futile des idiots utiles

    - En amont de l’échec de Mélenchon : Benoît Hamon.

    Hamon/Mélenchon : l'accord était impossible... sauf... !

    Téléchargeable ici : http://www.melakarnets.com/index.php

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    25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 09:15
    Liste des garanties que Benoit Hamon refuse de donner à Jean-Luc Mélenchon

    Sources : Pour tout vous dire

    En meeting à Blois, le 21 février 2017, Benoit Hamon a justifié son refus de toute négociation avec jean-Luc Mélenchon au prétexte que ce dernier avait fait des « propositions rendues publiques dont on sait que l'autre ne peut pas les accepter. »

     

    Outre le fait que Benoit Hamon semble reprocher la publicité, la transparence vis à vis des électeurs, de la démarche de Jean-Luc Mélenchon,  Benoit Hamon s’est bien gardé d’énoncer ces propositions et d’expliquer au public POURQUOI il ne pouvait accepter les garanties que Jean-Luc Mélenchon, dans sa lettre du 17 février, lui demande pour engager une démarche de rassemblement.

     

    Voilà la liste des " exigences " posées par Jean-Luc Mélenchon, que Benoît Hamon dit qu’il « ne peut pas accepter » sans jamais les énoncer clairement … et donc qu’il REFUSE (Refuser [définition Larousse] ne pas accepter ce qui est offert, proposé par quelqu'un) catégoriquement.

     

     

    -

    A vous de juger !

    • Hamon refuse qu’il n’y ait  « aucun accord ni à la présidentielle ni aux législatives avec Emmanuel Macron et son mouvement.  » (Que Benoit Hamon refuse cette exigence s’explique car il a annoncé qu’il « discutera avec E. Macron " s'il est de gauche » )
    • Hamon refuse la mise à l’écart lors des prochaines élections notamment des ministres du Gouvernement qui a imposé cette «loi-travail» à coup de 49/3. (Que Benoit Hamon refuse cette exigence s’explique par le Fait que le PS a déjà décidé et imposé à son candidat une liste des candidats aux législatives 2017 comprenant une large majorité des députés godillots qui ont voté toutes les lois scélérates du quinquennat Hollande)
    • Hamon refuse la convocation d’une assemblée constituante dans les trois premiers mois de la nouvelle mandature
    • Hamon refuse l’augmentation du SMIC, des minima sociaux. l’échelle des salaires limitée de un à vingt, d'abroger le CICE et la loi travail.
    • Hamon refuse l’instauration de la sécurité sociale intégrale, le retour aux 35 heures réelle comme à la retraite à 60 ans avec 40 annuités.
    • Hamon refuse la sortie du nucléaire et le passage au cent pour cent d’énergies renouvelables.
    • Hamon refuse la récupération de l’autonomie économique de notre pays avec l’annonce du retrait de la signature de la France de l’accord CETA
    • Hamon refuse la consultation du peuple sur le CETA,
    • Hamon refuse l’arrêt immédiat de l’application des directives européennes mettant en cause les services publics de notre pays
    • Hamon refuse le passage au plan B SI échec des discussions avec nos partenaires UE pour mettre fin à la politique des traités budgétaires
    • Hamon refuse l’indépendance de notre pays vis-à-vis de l’OTAN et le retour à une politique pour la paix et de désarmement dans le monde.

     

    Si par le plus grand des hasards, dans les médias ou en meeting, Benoit Hamon affirmait qu’il soutient une de ces propositions, nous serions alors en droit :

    • de lui demander pourquoi il a refusé ces propositions lorsque c’était Jean-Luc Mélenchon qui les faisait.
    • de lui demander par quel miracle soudain, il soutient ces propositions qu’il ne pouvait accepter le 21 février 2017 ?
    •  de considérer qu’il ment volontairement aux électeurs, depuis le 18 février, en prétendant que c’est Jean-Luc Mélenchon qui va faire perdre « la Gauche »

     

    Pour en savoir plus :
    -
    Mon dossier : Primaires - Elections présidentielles 2017

    - Hamon pour le PS, Mélenchon pour le pays !

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    18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 09:04
    Montage AFP

    Montage AFP

    À Strasbourg (voir vidéo du discours : https://youtu.be/_9Grnn1f24k) j'ai proposé à Benoît Hamon un rendez-vous la semaine prochaine. Mon intention est de faire cesser la partie de cache-cache qui dure depuis son investiture. Dès le lendemain il a pris contact, enfin. Je lui parlerai aujourd'hui. Pour faciliter la conversation et lui donner un cadre clair, j'ai résumé ma position dans une lettre. Dans la mesure où a immédiatement commencé une communication qui n'est pas de mon fait, je la publie ici pour que nul ne l'ignore.
    Je ne pratiquerai aucune diplomatie secrète. Je n'ai rien à marchander.
    Mon souhait est que Hamon continue a se rapprocher de nos positions et qu'il rompe pour de bon avec le système du PS et du gouvernement. Pour discuter, je demande des garanties. Sinon mieux vaut en rester là. Car à 70 jours du premier tour, ma priorité est à la diffusion discussion du programme «L'Avenir en commun» pour convaincre et entraîner. Ce dimanche, soyez au rendez vous du chiffrage du programme sur ma chaîne YouTube ( https://youtu.be/T7b67QCjibc).
     

    Sources : page Facebook de J.L. Mélenchon le 17 février 217

     

    Bonjour Benoît,

     

    Lors de mon meeting à Strasbourg, j’ai pris l’initiative de te proposer publiquement une rencontre. J’ai proposé la fin de la semaine prochaine compte tenu des rudes obligations de mon calendrier. Tu avais dit que tu me contacterais dès ton investiture. Mais tu n’en as pas eu le temps. Il en résultait un harcèlement de questions exclusivement sur ce thème de la part des médias et il devenait difficile de s’épargner le ridicule d’une situation qui semblait bloquée. Or, elle ne l’est pas de mon fait. J’ai rencontré avec grand plaisir Yannick Jadot à Strasbourg et je te verrai de même. Demain nous allons échanger une première fois, de vive voix.

     

    Pour faciliter notre échange, je voudrai résumer ici ce que j’ai dit sur le sujet à Strasbourg et au cours de divers entretiens.

     

    Ton investiture a exprimé un net désaveu de la politique du quinquennat. Non seulement du point de vue de ton programme mais aussi du fait de la rude sanction qu’a subie le Premier ministre emblématique de cette période qu’est Manuel Valls. À présent tu proposes une convergence de nos forces dans les élections présidentielles et législatives. Je ne crois pas un instant qu’elles puissent s’ajouter sans que de très sérieuses garanties ait été données. Au contraire, des accords d’appareils pourraient bien, hélas, démoraliser et désorganiser ce qui a été rassemblé de part et d’autre.

     

    Voyons ce que nous pouvons faire d’utile. Nous sommes bien d’accord que la présidentielle et les législatives sont étroitement liées. Dans ces conditions parlons-nous avec sérieux, sincérité et loyauté à l’égard de notre peuple pour éclairer la décision et le choix qu’il va faire.

     

    Tu as dit que tu ne faisais aucun préalable même de ta propre candidature. C’est une attitude positive. Mais tu as aussi déclaré qu’en toute hypothèse il y aura un bulletin de vote à ton nom le 23 avril 2017. Que devons-nous retenir ? Nous proposes-tu une candidature unique à l’élection présidentielle ?

     

    En toute hypothèse, il s’agit d’être prêt à convaincre à entraîner et à gouverner. Cela nécessite confiance et cohérence. Sans que cela soit attaché à ta personne ni à ton talent il est évident que dans les sondages ta candidature reste à un niveau extrêmement bas par rapport aux scores traditionnels du PS. C’est cela le bilan de ce quinquennat. Le PS dont tu es le candidat n’est plus en mesure de fédérer les français. Tout est à reconstruire dans notre pays. Veux-tu t’atteler à cette tâche ? Un accord à l’ancienne ne le pourra jamais. D’autant que le quinquennat de François Hollande a montré quel usage un candidat du PS pouvait faire de ses engagements les plus solennels. Je te fais de bon cœur crédit de ta bonne foi. Mais nous ne pouvons avoir la naïveté de te croire sur parole alors même que tu es et reste le candidat d’un parti et d’élus majoritairement hostiles à l’orientation que tu défends. Il est donc légitime et honnête que nous te demandions des garanties politiques précises sur ton engagement à rompre avec le quinquennat et son bilan. Comment sans cela parler de quoi que ce soit avec confiance ?

     

    La première garantie concerne le périmètre de la convergence. Nous ne voulons aucun accord ni à la présidentielle ni aux législatives avec Emmanuel Macron et son mouvement. Pour nous, ce que l’on connait du programme d’Emmanuel Macron est purement et simplement la poursuite ou le durcissement de la politique mise en œuvre par François Hollande

     

    La seconde garantie concerne ta propre volonté d’assumer la rupture avec la politique du quinquennat et donc l’engagement clair à en abolir les mesures emblématique c’est-à-dire essentiellement la loi El Khomri, le CICE et l’état d’urgence permanent. Cela se traduira par la mise à l’écart des prochaines élections notamment des ministres du gouvernement qui a imposé cette « loi-travail » à coup de 49/3.

     

    Mais nous croyons qu’à la rupture doit s’ajouter une volonté positive d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de notre pays. Notre programme comporte 357 mesures. Nous le mettons à la disposition de la discussion. Mais nous croyons que l’essentiel de l’esprit qu’il incarne, en lien avec les enseignements de l’altermondialisme, est à la base du contrat à nouer avec notre peuple. Compte tenu de ce que nous t’avons entendu dire nous croyons qu’il t’est possible de t’avancer largement vers ces positions quitte à ce que ceux qui te combattront de toute façon dans ton parti prennent leur distance !

     

    Garantie de tourner la page de la monarchie présidentielle avec la convocation d’une assemblée constituante dans les trois premiers mois de la nouvelle mandature.

     

    Garantie d’ouvrir le chapitre d’un cycle vertueux du partage de la richesse. Je suppose que nous sommes d’accord sur l’augmentation du SMIC et des minima sociaux. Mais il faut ouvrir de nouveaux horizons de progrès social avec l’échelle des salaires et limitée de un à vingt et l’instauration de la sécurité sociale intégrale, et au minimum le retour aux 35 heures réelle comme à la retraite à 60 ans avec 40 annuités.

     

    Garantie du changement de la matrice productive du pays avec la sortie du nucléaire et le passage au cent pour cent d’énergies renouvelables.

     

    Garantie de récupération de l’autonomie économique de notre pays avec l’annonce du retrait de la signature de la France de l’accord CETA et organisation de la consultation du peuple sur cet accord. Arrêt immédiat de l’application des directives européennes mettant en cause les services publics de notre pays et passage au plan B en cas d’échec des discussions avec nos partenaires européens pour mettre fin à la politique des traités budgétaires et des semestres européens.

     

    Garantie de l’indépendance de notre pays vis-à-vis de l’OTAN avec la sortie de cette alliance militaire et le retour à une politique pour la paix et de désarmement dans le monde.

     

    En t’adressant ces lignes, j’ai le sentiment de répondre à une exigence de sérieux et de sincérité dans les relations politiques. Comme la majorité de notre peuple, je n’ai plus aucune confiance dans les accords d’appareils entre partis politiques. Le mouvement « la France insoumise » s’est constitué sur un programme et une candidature qui le porte. Rien d’autre. Cela nous suffit amplement pour vouloir en convaincre le grand nombre. Mais s’il existe une possibilité que la trame essentielle de ce qui nous a regroupé puisse aussi fédérer des partis politiques de la gauche traditionnelle, je suis prêt à consulter les 250 000 personnes qui se sont personnellement engagées à mes côtés sur la proposition qui leur serait faite.

     

    Mais je veux dire directement et franchement que je ne saurai composer avec les engagements que j’ai pris, ni faire confiance à la parole du candidat du PS sans garantie ferme et solide de sa part.

     

    Avec l’espoir de t’en convaincre,

     

    bien amicalement,
    Jean luc Mélenchon

     

    Pour en savoir plus :
    -
    Mon dossier : Primaires - Elections présidentielles 2017

    - Chronique d’un rendez-vous manqué !

    - Hamon semble vraiment avoir fermé la porte. Bas les masques !

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    16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 09:38
    Législatives : STOP à la tambouille du PCF avec le PS

    - Tiens, B. Hamon n'appelle pas J.L. Mélenchon... mais n'a pas perdu le n° de P. Laurent du PCF.

    - Négo législatives, encore et toujours magouille !

    - Mais pendant ce temps là... les communistes qui soutiennent J.L. Mélenchon se mobilisent[3] !

     

    Sources : le blog de François Cocq

    - Les révélations du jour du Canard Enchaîné[2] ne s'arrêtent décidément pas à l'affaire Solère.

    On y apprend ainsi que la direction du PCF tient un double discours et tandis qu’elle discute d’un côté avec la France Insoumise, elle s’apprêterait en douce à passer sous pavillon PS.

     

    L’hebdomadaire rapporte ainsi une rencontre « discrète » entre Pierre Laurent et Benoît Hamon en début de la semaine dernière. « Au centre de leurs discussions : un accord législatif entre le PS et le PC » nous livre le Canard. Et Pierre Laurent de se justifier : « Nous sommes libres de discuter avec vous de ce sujet, puisque Mélenchon a décidé unilatéralement de présenter des candidats contre des députés communistes sortants. »

     

     

    -

    Le coup porté par cette information est d'autant plus violent que des rencontres sont engagées depuis plusieurs semaines entre la France Insoumise et le PCF.

    Car le PCF a, en dépit de la décision de sa direction, a fait le choix majoritaire de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Ainsi, après une rencontre d’ordre général le 23 janvier en présence de Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, un groupe de travail sur les élections législatives, qui s’est encore réuni jeudi 7 février, s’est constitué et a entamé des échanges sur l’ensemble des sujets, question des « députés communistes sortants » également bien entendu. Tout cela ne valait donc rien et les paroles étaient des mots jetés en l’air puisque pendant que le PCF faisait mine de discuter au grand jour avec la France Insoumise il menait en parallèle des tractations secrètes avec le PS. Chacun comprendra que la méthode n’est pas admissible et fait note d’un profond mépris affiché par la direction communiste.

     

    Sur le fond, on décèle désormais plus clairement la contrepartie que réclamerait le PCF, derrière son tarte à la crème « contrat de majorité », à ceux qui n’ont pourtant pas posé le moindre geste de rupture avec le quinquennat qui s’achève lorsque l’occasion leur en été donnée depuis le 29 janvier : un troc de circonscriptions. Ainsi, Benoît Hamon a beau avoir investi aux législatives les ministres responsables de la politique subie depuis 5 ans, les Valls, El Khomri, Touraine, Le Guen et consorts…, il a beau s’être auto-corseté dans son équipe de campagne avec des garde-fous valsistes comme Luc Carvounas ou les toujours secrétaires d’Etat Fekl et Lemaire, il a beau s’être de manière incompréhensible abstenu, lui (!) et son groupe, le 2 février sur la proposition de résolution des députés communistes à l’Assemblée nationale pour imposer un référendum sur le CETA, [1] peu importe donc pour la direction du PCF cette fuite en avant perpétuelle : Benoît Hamon et le PS peuvent continuer à ne faire qu’un pourvu que le PCF soit payé en circonscriptions sonnantes et trébuchantes. On repense alors à André Chassaigne qui le 23 novembre 2016 déclarait sur LCI : « Moi je n’ai pas l’habitude de vendre mon âme pour un plat de lentilles »

     

    En tout cas, preuve est faite que le « contrat de majorité » dont parle le PCF ne relève pas d’une politique de législature qu’il faudrait mener mais d’un accord entre groupes, fossilisant le PCF comme supplétif d’un PS qui aurait les mains libres.

     

    C’est en évacuant de la sorte le fond politique que le PCF pense pouvoir mener campagne sur le terrain pour les législatives en utilisant d’un côté l’image de Jean-Luc Mélenchon tandis qu’il discute de l’autre en coulisses avec le PS d’un accord électoral. Bref en mangeant à tous les râteliers, quitte à perdre dans cette confusion ses propres militants…

     

     

    - Cette façon de faire est surtout novice par rapport à la clarté réclamée par le pays.

    Alors que les enjeux de l’élection présidentielle sont si décisifs, un tel double-jeu de la part du PCF ne saurait venir entacher la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon qui s’appuie au contraire sur une cohérence de pensée et une résolution dans l’action.

     

    Notons que Pierre Laurent a par ailleurs réclamé « un accord viable qui ne soit pas remis en question par la direction du PS après la présidentielle ». Certes, c’est faire là preuve de beaucoup de naïveté car qui peut envisager que les équilibres au sein du PS ne seront pas rebattus par le score de la présidentielle, ce sur quoi comptent justement les vallsistes ? A moins que Pierre Laurent ne mise désormais sur Benoît Hamon plutôt que sur Jean-Luc Mélenchon pour cette élection ? Cela expliquerait mieux un tel tir dans le dos dont Benoît Hamon se gausse encore : « Le simple fait d’annoncer un accord avec le PC affaiblira Mélenchon s’amuse par avance Hamon. Cela permettra de récolter quelques points de plus dans les sondages donc de dépasser Fillon et de rattraper Macron ». C’est du moins ce qu’il croit en réfléchissant selon les vieux critères de la politique à l’ancienne faite de répartition de parts de marché électorales en considérant que les électeurs sont des citoyens captifs. Rira bien qui rira le dernier.

     

    La tambouille dans laquelle semble s’embourber le PCF est un mauvais coup inexplicablement porté à la candidature de Jean-Luc Mélenchon. En se ré-enfermant dans les logiques d’appareil avec le PS pour un accord politicien, la direction du PCF tournerait le dos aux aspirations et à la dynamique populaires. Elle ne semble pas avoir compris que ce n’est plus sur ce terrain que se construit la construction de majorité sociales et populaires et la victoire à venir du mois d’avril. Après les révélations du Canard, le PCF pourrait bien d’une façon ou d’une autre se retrouver le dindon de la farce.

     

    Note :

    [1] ajouter l'opposition des sénateurs socialistes au projet de loi l'abrogation de la Loi El Khomri le 21 janvier 2017 présenté par les sénateurs communistes

    [2] 15 février 2017

    [3] TRIBUNE. Les communistes qui soutiennent Mélenchon se mobilisent

     

    Législatives : STOP à la tambouille du PCF avec le PS

    -

    Démenti de Pierre Laurent

    Démenti 15 février 2017 16:45 : "Le Canard enchaîné de ce jour prétend relater, dans une brève information, une conversation qui aurait eu lieu entre Benoît Hamon et moi-même à propos d'un "accord législatif PC-PS".
    Dommage, le tuyau du Canard était cette fois percé. L'intégralité des propos qui me sont attribués ont été inventés. Jamais je n'ai prononcé un seul des mots qui me sont prêtés.

     

    Législatives : STOP à la tambouille du PCF avec le PS

    -

    Le PS via M. Cherki confirme les rencontres

    Le PS, via M. Cherki confirme que ça discute entre le PCF et Hamon " a précisé que le candidat socialiste continuait de discuter avec le candidat écologiste Yannick Jadot, le Parti Radical de Gauche, le mouvement républicain et citoyen et le Parti communiste dont certaines voix plaident pour un rapprochement avec M. Hamon ".

     

    • Alors de quoi parlent-ils ? De la pluie et du beau temps ?
    • Et si ce qui concerne les citoyens se faisait dans la transparence ?
    Législatives : STOP à la tambouille du PCF avec le PS
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    15 février 2017 3 15 /02 /février /2017 09:25
    LE PIÈGE DU PS : Il soutenait HAMON...Et rejoint finalement MÉLENCHON [vidéo]

    Salut ! Dans cette vidéo j'explique pourquoi j'ai finalement décidé de ne pas soutenir le parti socialiste, son candidat B. Hamon et de me joindre à Jean-Luc Mélenchon et à la véritable gauche, celle du vivre ensemble, du progrès, de la solidarité et du partage.

    LE PIÈGE DU PS : Il soutenait HAMON...Et rejoint finalement MÉLENCHON [vidéo]
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    13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 09:38
    Hamon fait le choix de la continuité avec la politique de Hollande et du PS... et pendant ce temps là...

    Et elle a raison !

     

    Après " Mon adversaire c'est la finance " de Hollande, on a maintenant " Mon adversaire c'est la Loi travail " de Hamon !

    Najat Vallaud-Belkacem a malheureusement raison puisque le PS vient d’investir, pour les législatives les mêmes que ceux qui ont voté le texte en y ajoutant des ministres à Hollande sortant comme Valls, Marisol Touraine....

    B. Hamon n'aura pas le soutien du PS pour faire une autre politique que celle mise en oeuvre depuis 2012..... car il n'a pas été investi pour le faire !

    Et il y en a qui continuent à prêcher l'union avec le PS, font pression pour que le PCF rompe d'avec la France insoumise sous prétexte d'un risque FN et de retour possible de la droite, comme si la politique mise en oeuvre depuis 5 ans n'était pas une politique de droite  !

    En fait ça pue les combines de répartition de circonscriptions pour les législatives !
    On ne va pas nous refaire le coup de 2012 !

    Le seul rassemblement qui puisse permettre la victoire, c'est le rassemblement du peuple avec la France insoumise et son programme..... et c'est pour cette raison que le téléphone rose ne sonnera pas !

     

    Sources : AGORAVOX Le média citoyenLes RICHES.INFO,  le Blog de J.L. Mélenchon,  BellaCiao

    Hamon fait le choix de la continuité avec la politique de Hollande et du PS... et pendant ce temps là...

    - Pourquoi B. Hamon ne s'oppose t-il pas à la candidature de M. El Khomri dans le 18ème arrondissement de paris ?

    Le candidat du parti "socialiste" à la présidentielle Benoit Hamon a en effet affirmé le 2 février ne pas vouloir "offrir des têtes".

     

    A un internaute qui lui demandait s’il était toujours favorable à la candidature de la ministre du Travail aux législatives, Benoît Hamon, qui se livrait à un direct sur Facebook, s’est refusé à la remettre en cause, en tant que "garant et architecte de l’unité de la gauche".

     

    Le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon avait demandé à Benoit Hamon de "choisir" entre "nous" et "eux", en visant notamment les investitures de Mme El Khomri, de M. Valls, du ministre de l’Intérieur et ex-chef du groupe socialiste Bruno Le Roux ou encore des députés PS pro-Macron.

     

    Nous attendons toujours la réponse.....!

     

    - Car le PS n'a pas tourné la page de l'ère Manuel Valls-El Khomri : la liste des candidats PS aux législatives de 2017 en témoigne

    Est-ce que le parti socialiste a réellement tourné la page des années Hollande-Valls-El Khomry ?

     

    Deux millions de français se sont déplacés à la primaire socialiste pour dire qu'ils n'étaient pas d'accord avec la politique libérale menée par celui-ci. Pourtant fort est de constater que l'appareil socialiste n'a pas écouté le message adressé par ses électeurs.

     

    Je vous proposons une liste non exhaustive des candidats socialistes aux législatives qui ne sont pas prêts à voter l'abrogation de la loi El Khomri. Ce sont les candidats les plus proches de Manuel Valls ou d'Emmanuel Macron.

     

    En synthétisant toutes ces données (dont le tableau est disponible ici), nous arrivons aux conclusions suivantes : sur les 398 candidats investis par le Parti Socialiste aux élections législatives au 20 janvier 2017, auxquels nous avons ajouté Manuel Valls et Florent Boudié, absent de cette liste mais investi d'après Sud-Ouest, 255 (64%) sont tenants de la ligne sociale-libérale du gouvernement (dont 22 (5% du total) le sont par ralliement), 55 (14%) sont tenants d'une ligne socialiste (dont 34 (9% du total) le sont de manière présumée). 82 (21%) n'ont pas de positionnement connu.

     

    Hamon fait le choix de la continuité avec la politique de Hollande et du PS... et pendant ce temps là...

    Pas moins de 16 ministres actuels sont présentés par le PS pour les législatives de juin prochain, sans compter les trois que je viens de citer à l’instant. Ce sera donc une vingtaine au total !

     

    Sont par exemple déjà investis outre Mme El Khomri, le très vallsiste Jean-Marie Le Guen, le ministre des budgets d’austérité Christian Eckert, la ministre du burn-out des hôpitaux Marisol Touraine, les ministres de la reconduction de l’état d’urgence et des violences policières non sanctionnées Jean-Jacques Urvoas et Bruno Le Roux, etc.

     

     

      - La question est encore plus profonde que ça.

    Le PS a investi déjà 400 candidats aux élections législatives sur les 577 circonscriptions du pays. Un citoyen a fait un décompte très précis des engagements des uns et des autres. Le résultat est sans appel.

     

    Parmi les 400 candidats du PS, les deux-tiers ont été des soutiens actifs et enthousiastes de toutes les mesures des gouvernements Ayrault et Valls : traité budgétaire européen en 2012, pacte de responsabilité et crédit d’impôt compétitivité, loi Macron, loi Travail, etc. Cela représente 255 candidats.

     

    A l’inverse seuls 14% des candidats, soit une cinquantaine, ont émis des critiques régulières. Les autres ont savamment évité de prendre des positions trop claires. C’est encore plus édifiant si l’on regarde uniquement les députés sortants réinvestis ! Là, ce sont 86% des députés sortants réinvestis qui ont approuvé la ligne de François Hollande depuis 2012 ! Soit 143 députés que Benoît Hamon et le PS proposent donc de reconduire !

     

    Comment former une majorité gouvernementale avec un tel attelage ?

     

     

    - Et pendant ce temps là....

    Il y en a qui, au sein du PCF (tel le Secrétaire fédéral de Charente Maritime) qui continuent à prêcher l'union avec le PS, font pression pour que la direction nationale du PCF rompe d'avec la France insoumise sous prétexte d'un risque FN et de retour possible de la droite, comme si la politique mise en oeuvre depuis 5 ans n'était pas une politique de droite  !

    Hamon fait le choix de la continuité avec la politique de Hollande et du PS... et pendant ce temps là...
    Hamon fait le choix de la continuité avec la politique de Hollande et du PS... et pendant ce temps là...
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    10 février 2017 5 10 /02 /février /2017 09:26
    On ne nous refera pas le coup du Bourget

    Ce n'est pas Hamon qui a gagné, c'est Valls qui a été battu !

     

    Le résultat de la primaire PS a défait le bilan des gouvernements Hollande/Valls/Macron, il n’en a pas effacé pour autant ses conséquences sur le scrutin présidentiel. Autrement dit, parler de rassemblement de la « gauche » de Valls à Jean-Luc Mélenchon n’a pas de sens politique. C’est même contreproductif électoralement : les citoyen-ne-s ne suivraient pas un attelage entre des partisans de la politique passée et ceux qui s’y sont opposés.

     

    Sources : Le Parti de Gauche Midi-Pyrénées par Eric Coquerel [1]

    Les défaites de Clinton, Renzi, des post-blairistes du Labour, de Hollande et Valls marquent le déclin historique du social-libéralisme et c’est une excellente chose. Mais la victoire d’un candidat du camp du progrès humain et de l’émancipation, pas plus que l’indispensable recomposition politique à venir, ne passe pas par un rabibochage avec eux. Il y a dans notre pays une volonté très majoritaire de dégager ceux qui ont gouverné depuis dix ans.

     

    Cela n’en fait évidemment pas une force politique homogène tirant dans le même sens mais les effets récents sont, eux, connus : les électeurs de droite ont dégagé Sarkozy tout en se portant sur une ligne bien à droite. Ceux qui se seront déplacés à la primaire PS ont fait de même avec la ligne Valls. Et ceux qui aujourd’hui, profondément désorientés, ne savent même pas s’ils voteront ne s’engageront pas en faveur des « ambigus ».

     

    C’est donc moins nous qui posons la question à Benoît Hamon que ses 1 200 000 bulletins de vote : s’insoumettra-t-il avec eux ou au contraire reviendra-t-il à des arrangements typiquement solfériniens ?

     

    En posant cette question nous ne voulons pas « couper des têtes » mais juste éviter qu’on se paie la nôtre. On ne nous refera pas le coup du Bourget.

     

    Hamon assure pouvoir mettre en place son projet en préservant le statu quo dans les investitures socialistes ? Eh bien qu’il le prouve en leur demandant dès maintenant d’abroger la loi El Khomri. On a compris que Benoît Hamon n’envisage pas de se désister pour Jean-Luc Mélenchon. Dommage, notre programme « l’Avenir en commun », héritier de tous les travaux unitaires de la gauche antilibérale depuis 2005 et produit des milliers de contributions de la France insoumise, a toutes les qualités pour fédérer. C’est d’ailleurs autour de lui que nous entendons fédérer le peuple et gagner cette élection.

     

    Il dit vouloir discuter d’une majorité gouvernementale sans limiter cela à une discussion entre « appareils » ? Pourquoi pas, cela peut être à l’occasion d’un café, a répondu mon candidat. Mais il le fait en nous proposant de rebrousser chemin pour le retrouver au milieu du gué, de partager avec lui le fardeau de l’actuel PS. Qu’il s’en dégage et on pourra alors discuter programme. Où là encore Benoît Hamon reste au milieu du gué. S’il reprend de larges pans, et c’est tant mieux, de nos principes éco-socialistes, je note qu’il se déclare pour la VIe République mais omet la constituante, qu’il part de l’idée très libérale qu’il n’y aurait plus assez de travail pour tout le monde alors que nous priorisons le partage des richesses et la baisse du temps de travail associée à une Sécurité sociale intégrale et qu’il a bien du mal avec une vision indépendantiste de la France en matière de politique internationale. Mais, surtout, il propose finalement de nous ramener à la voie sociale-démocrate en matière d’UE en ne se donnant aucun moyen réel pour la transformer.

     

    À l’inverse, nous pensons que la seule chance de sortir des traités tous ensemble pour reconstruire une Europe du progrès humain implique de mettre sur la table qu’en cas d’échec nous le ferons uniquement avec les pays qui le veulent. C’est sur la souveraineté populaire qu’est née la gauche il y a plus de deux cents ans, c’est en lui redevenant fidèle qu’elle reprendra tout son sens.

     

    Note :

    [1] Co-coordinateur politique du Parti de Gauche

     

    Pour en savoir plus :
    -
    Mon dossier : Primaires - Elections présidentielles 2017

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    7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 09:04
    "Benoît Hamon doit choisir son camp" !

    Appel de Liêm Hoang Ngoc, Olivier Spinelle,

    Roger Tropéano

     

    Sources : L'OBS Présidentielle

    "Anciens "frondeurs"[1] (l’un d’entre nous ayant été membre de la direction nationale du courant animé par Benoît Hamon), nous avons quitté il y a peu le PS pour faire émerger avec Jean-Luc Mélenchon un mouvement inédit, la France insoumise, qui a vocation à s’élargir. Nous nous félicitons du résultat de la primaire socialiste. Les participants à cette désignation ont clairement sanctionné les choix opérés par le gouvernement au cours de ce quinquennat.

     

    Nombre des thèmes de campagne de Benoît Hamon, que nous avons inspirés, sont les bienvenus. D’autres, cédant à la "mode" ambiante, sont plus discutables. Ainsi, la proposition d’un revenu base n’est en aucun cas révolutionnaire. Elle repose sur l’hypothèse erronée de la fin du travail et se limite à revendiquer une miette universelle, inférieure au seuil de pauvreté, alors même que le coût de la revalorisation des minima sociaux au niveau du seuil de pauvreté est dix fois moindre. Elle consacre le renoncement à réorienter l’économie vers un plein-emploi assorti de droits sociaux étendus. Plus généralement, le discours du candidat du PS reste flou sur des questions essentielles.

     

    Notre première interrogation porte sur l’Europe. En 2012, les plus fidèles amis de Benoît Hamon, alors fraîchement nommé au gouvernement, avaient donné les gages nécessaires en ne votant pas contre la ratification du traité budgétaire à l’Assemblée nationale. Leur champion renégociera-t-il demain les textes européens organisant l’austérité budgétaire et les "réformes structurelles" du marché du travail ? En cas d’échec, préparera-t-il un véritable plan B, tant attendu par les Français depuis la victoire du "non" en 2005, lui qui s’était gardé de participer à cette campagne référendaire ?

     

    Notre deuxième interrogation porte sur le traitement de l’urgence sociale. Le PS revalorisera-t-il les minima sociaux au niveau de seuil de pauvreté (1.000 euros), bien au-delà de son revenu de base ? Portera-t-il le salaire minimum à 1.700 euros brut (1.309 euros nets) ? Mettra-t-il en chantier le retour de la retraite à 60 ans et réduira-t-il la durée de cotisation à quarante annuités ?

     

    Les réponses à ces questions dépendent, à l’évidence, des forces avec lesquelles le candidat investi entend travailler. La recomposition du paysage politique a commencé. Elle bouscule d’ores et déjà les équilibres internes dans tous les partis traditionnels. B. Hamon proposera-t-il de marier la carpe et le lapin en s’appuyant sur des députés ayant fait l’apologie du virage libéral de ce quinquennat ? Ira-t-il au bout de sa "fronde" en les écartant résolument de l’attelage censé nous faire gagner ?

     

     

    - Le vainqueur de la primaire socialiste doit clairement poser un acte et choisir entre eux et nous.

    A défaut, l’impression prévaudrait à nouveau que le PS nous refait le "coup du Bourget", en menant avec B. Hamon une nouvelle campagne de gauche, pour appliquer ensuite une toute autre politique. La confiance en un parti d’Epinay à l’agonie serait alors définitivement consommée.

     

    Benoît, la balle est dans ton camp.

    C'est maintenant à toi de choisir !

     

    Note :

    [1] fondateurs de la Nouvelle Gauche Socialiste, membres de l’Espace politique de la France insoumise

     

    Pour en savoir plus :
    -
    Mon dossier : Primaires - Elections présidentielles 2017

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    6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 09:13
    L'objectif de Hamon ? Casser l'engagement du PCF avec la France insoumise !

    Le risque est grand de voir le PCF abandonner le soutien " critique " et jouer la carte Hamon contre des circonscriptions  !

     

    Le 28 novembre 2016 j'écrivais : " Les militants communistes décident de soutenir Jean-Luc Mélenchon.... une bonne nouvelle ! Mais... ils ne renoncent pas à une alliance avec le PS ! "

    Serions nous en train de passer à la phase concrétisation ?

    La phase de clarification est terminée !

    B. Hamon n'est pas le candidat de la "Belle Alliance Populaire".... mais le candidat du Parti Socialiste celui de Hollande, Valls, du CICE, de la Loi travail de M. El Khomri, celui qui a bafoué la volonté du peuple en ratifiant le traité de Lisbonne....

    Une bataille politique est engagée !

    L'enjeu ? Donner les moyens au candidat du PS de poursuivre la même politique que Hollande saupoudrée d'aménagements à la marge pour plaire au PCF et à Jadot !

     

    Sources : le blog d'El Diablo

    - Le 31 janvier 2017, Pierre Laurent

    Le secrétaire national du parti communiste (PCF), assurant avoir « bien noté » la proposition de Hamon d’un contrat de majorité, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Il y a eu beaucoup d’occasions ratées pendant l’année ; une nouvelle occasion se présente. Pour la saisir, il faut débattre de la politique à mettre en œuvre ». Il a estimé possible de construire « un pacte de majorité » et s’est dit prêt à rencontrer Hamon.

     

     

    - Le 30 janvier 2017 sur franceinfo, Olivier Dartigolles

    Le porte-parole du Parti communiste français (PCF), s'est réjoui de la victoire de Benoît Hamon. Il estime qu'un dialogue et des échanges sont envisageables avec lui, « alors que cela aurait été impossible avec Manuel Valls ». Selon lui, cela invite « à des convergences dans les prochaines semaines ».

     

    • Franceinfo : La victoire de Benoît Hamon est-elle une bonne nouvelle, sachant qu'il y a désormais un candidat de plus très à gauche ?

    Olivier Dartigolles : « La défaite de Manuel Valls est une bonne nouvelle, c'est la confirmation qu'il y a une envie de gauche dans ce pays. On assiste à un grand chamboule-tout dans la vie politique française ».

     

    « Pour ce qui est du Parti communiste, ça nous invite à mettre du vent dans les voiles sur des convergences, des dialogues, des passerelles qui peuvent se construire dans les prochaines semaines. Cela permettra peut-être de trouver une solution pour la présidentielle et pour une nouvelle majorité politique de gauche aux législatives ».

     

    • Franceinfo : Est-ce que ça veut dire qu'un candidat à gauche doit se désister au profit de l'autre ?

    Olivier Dartigolles : « Il ne faut pas commencer par la question de la candidature à la présidentielle. Je constate que Jean-Luc Mélenchon mais aussi Yannick Jadot et Benoît Hamon sont tous pour l'abrogation de la loi El Khomri ».

     

    « On peut pousser les feux pour dire tous ensemble ce qui serait pour nous une vraie loi travail. On peut commencer par regarder si dans ce périmètre qui va de Jean-Luc Mélenchon, des communistes, à Yannick Jadot et Benoît Hamon, nous sommes d'accord pour dire des choses ensemble ».

     

    • Franceinfo : Que faire des socialistes qui ne se reconnaissent pas chez Benoît Hamon ?

    Olivier Dartigolles : « Il faudra attendre que la poussière retombe, voir dans quelques semaines s'il y a vraiment une hémorragie vers Emmanuel Macron. Mais on peut ouvrir un dialogue et des échanges avec Benoît Hamon alors que cela aurait été impossible avec Manuel Valls ».

     

    L'objectif de Hamon ? Casser l'engagement du PCF avec la France insoumise !
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    4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 09:33
    Tomber dans le piège HAMON ou s’engager dans la révolution MÉLENCHON ? C’est vous qui voyez…

    Vous qui envisagez de voter pour Hamon, prenez garde : si vous faites les moutons, vous serez tondus !

     

    Sources : le blog de Vincent Christophe LEROUX

    -

    La candidature de Benoît Hamon est une véritable arnaque ! Du même type que celle de Hollande en 2012 !

    Vous êtes nombreux à avoir cru à la bonhomie et à la sincérité de François Hollande, n’est-ce pas ? Du coup, vous portez une part de la responsabilité de ce pouvoir car c’est grâce à vous qu’il a pu être en situation de gouverner. C’est sans doute un peu abrupt de vous le dire mais c’est la vérité. Votre ignorance ou votre naïveté d’alors nous a coûté très cher à tous ! Or il était assez facile de cerner le loustic pour peu qu’on se soit intéressé à lui, à son passé, à ses “oeuvres” !

     

    Chacun a le droit, bien sûr, de se tromper, de s’égarer, de se faire avoir, hélas ! Mais comme le dit un proverbe berbère que J.L. Mélenchon aime citer : “ La seconde fois où tu te fais avoir, c’est de ta faute !

     

    Donc, sauf si vous avez été plongé, depuis cinq ans, dans un état d’hibernation bien plus long que celui prévu par la nature pour certains mammifères, vous avez pu constater, depuis ce jour glorieux de 2012 où le candidat qui avait décrit la finance comme son “ennemi” [ "adversaire". N du GS] a été élu, combien ce combattant s’est opposé à cette finance, et comment il s’y est pris pour la domestiquer !

     

     

    -

    Et vous souhaitez pourtant, aujourd’hui, voter pour Hamon ?

    Vous envisagez donc de réitérer la même bévue que celle qui nous a fait avoir tant de cendres dans la bouche depuis cinq ans ?

     

    • Tout ça pour quoi ?

    - Parce que, pour certains d’entre-vous, B. Hamon, lui, est vraiment de gauche ? Vous y croyez vraiment ? Vous avez perdu la raison ?

    - Ou bien croyez-vous, tel des enfants immatures ou des ados pré-pubères un peu attardés, que ses promesses l’engagent aussi peu que ce soit ?

    - Croyez-vous que ses nouvelles propositions les plus à gauche viennent de sa propre volonté ?

    - Croyez-vos que son désir ardent de rester dans l’UE actuelle soit cohérent avec un projet de gauche ?

    - Croyez-vous vraiment que sa proposition de revenu universel soit un mieux alors que c’est une réforme suggérée depuis bien longtemps par le patronat qui se réjouirait de la mise en application d’une telle mesure puisque ce serait faire payer par l’État, et donc par nous tous, ce qui devrait être payé par les entreprises en salaire ?

    - En outre, avez-vous entendu le montant qu’il propose ? On serait très loin du “minimum syndical” d’autant plus que ce revenu universel remplacerait toutes les autres allocations... Et, cerise sur le gâteau, comme il serait universel, les plus aisés le percevraient aussi ! Chapeau bas M’sieur Hamon. Le capital et le MEDEF vont vous adorer vous aussi, même s’ils ne le diront pas publiquement pour ne pas rendre jaloux leur poulain E. Macron et son rival F. Fillon !

     

    • Parmi vous, il y en a d’autres pour qui voter Hamon se justifierait parce que cela nous éviterait Le Pen ou Fillon ou Macron ?

    C’est une blague ! Voilà encore une preuve que vous êtes victime du syndrome de Stockholm, vous savez ce mal qui fait que les victimes finissent par rechercher l’affection ou la reconnaissance de leurs bourreaux... Et encore, je n’ai pas dit le syndrome du larbin bien qu’à étudier certains, ce soit davantage ce mal-là qui les ronge...

     

     

    -

    Pensez enfin par vous-mêmes

    Ne vous laissez plus affoler par les faux bergers qui crient au loup pour que vous mainteniez au pouvoir les bons pasteurs. N’oubliez pas toutes leurs turpitudes et toutes les violences qu’ils ont causées eux-mêmes ou cautionnées en ne se levant pas contre elles et contre ceux qui les organisaient. Ne forgez plus vos opinions en écoutant les marchands du Temple. Heu, je voulais dire les MeRdias !

     

    Comme le dit encore J.L. Mélenchon : “ Si vous abandonnez vos convictions dans le bureau de vote, ne vous étonnez pas ensuite de ne plus les retrouver à la sortie ! ” On vote pour ses convictions, pas pour le moindre mal.

     

    Aux naïfs de gauche qui donneraient la moindre sincérité à B. Hamon dans son discours de "gôche", je suggère ceci : si vous souffrez des mêmes handicaps que les poissons rouges, si vous avez une tendance à oublier ce qui a été dit – et fait – hier et avant-hier, vous pouvez vous rafraîchir la mémoire en étudiant, non pas seulement ses paroles, mais ses actes depuis des années. Étudiez par exemple ses votes à l’Assemblée Nationale depuis cinq ans, notamment ceux sur les textes les plus odieux, les plus régressifs... Voyez qui il a soutenu dans les choix qui ont sali notre pays et dévasté nos acquis sociaux. Observez son courage politique quand il a préféré si souvent s’abstenir ou jouer les “frondeurs” de pacotille. Réalisez que lorsqu’on entre dans un gouvernement comme il l’a fait, c’est qu’on en cautionne la politique, toute la politique et pas seulement celle que le Président et le Premier ministre vous laissent mener vous-même dans votre ministère... C’est un bloc. On ne trie pas et on ne peut dire ensuite : ça j’approuve et ça je rejette. S’il avait été sincère, il aurait démissionné bien avant le jour où il a quitté le gouvernement [ Il a été viré, en fait. N. du GS]. Car bien des horreurs avaient déjà étaient accomplies par les gouvernements auxquels il a appartenu. Prenez conscience que quelques miettes de mieux qu’il a pu obtenir dans son secteur ministériel (par exemple la loi sur l’économie sociale et solidaire) ne sauraient compenser les immenses régressions menées par ses collègues du gouvernement et de l’Exécutif !

     

    • Sachez que cela aussi est une stratégie des dominants, et pas qu’en France.

    Pour faire passer une loi inacceptable, nos maîtres se résolvent assez souvent à insérer, dans le texte scélérat, quelques menus progrès. Et vous demandent ensuite de vous prononcer en bloc sur le texte en vous faisant miroiter les miettes d’améliorations et en occultant tout le reste. Et si vous rejetez le texte comme violemment régressif, ils vous reprochent de refuser les quelques améliorations qu’ils vous ont concédées. Ou pour de nombreux textes régressifs adoptés, ils vous concéderont un texte qui l’est moins... C’est ce qu’on peut dire de la “loi Hamon” sur l’économie sociale et solidaire. Qu’a-t-il dû accepter pour pouvoir la faire passer ? Eh bien tout le reste... Tout ce qui a été fait depuis 2012... Quand vous en arrivez au bilan, vous ressentez de fortes douleurs au bas du dos !

     

    Et puis, constatez que B. Hamon affiche le même européisme habituel de ces "élites” qui disent travailler pour notre bien, fut-ce contre notre gré, en voulant l’Europe sociale, ce mantra étant sans cesse repris depuis la première élection du parlement européen en 1979 et qui, jamais, n’eut le moindre début de commencement en pratique ! En fait d’Europe sociale, ces “élites” nous ont ramené au XIXe siècle, elles ont réduit à presque néant et notre souveraineté populaire et notre indépendance géopolitique. Et maintenant, elles semblent clairement vouloir franchir une étape supplémentaire : une nouvelle guerre avec la Russie ! Nous n’en voulons pas ! Ceci ne se fera pas en notre nom ! Et tous ceux qui ne s’élèveront pas on ne peut plus clairement contre ce risque-là seront violemment rejetés par le peuple français !

     

    B. Hamon n’a qu’un objectif : mystifier une fois de plus un nombre suffisant d’électeurs de "gauche", faire en sorte que ceux-ci ne votent pas cette fois pour Mélenchon. Hamon a exprimé en 2012 son rôle : constituer un pilier gauche pour le PS en vue d’éviter une fuite des électeurs vers Mélenchon. “On assure à Hollande le flanc gauche qui évite que certains électeurs se tournent vers Mélenchon” a-t-il dit au Figaro (voir cet article).

     

     

    -

    Vous avez pigé ou ce n’est pas assez clair ?

    Et ne venez pas me dire que ça c’était avant ! Rien n’indique qu’il ait changé ! B. Hamon s‘est vu confier une mission qu’il a acceptée : tout faire pour que Mélenchon n’atteigne pas le second tour. B. Hamon sait très bien que lui perdra. Car il ne peut ignorer le désaveu massif que le PS, et le pouvoir actuel, inspirent dans les têtes de tous les Français, quels qu’ils soient, de droite, de gauche, du centre, ou de nulle part ! Le peuple français réserve un châtiment impitoyable à ceux qui se sont joués de lui ! Le PS va connaître l’épuration !

     

    • In fine, c’est l’élection d'E. Macron ou de F. Fillon que prépare B. Hamon !

    Peut-être se voit-il comme le principal opposant d’un Président qui serait E. Macron ou F. Fillon pour la période 2017-2022. Ainsi, avec B. Hamon principal opposant au nouveau pouvoir, on aurait le candidat “naturel” pour l’élection de 2022.

     

    En votant B. Hamon au premier tour de cette élection, vous remettriez une pièce de plus dans la machine de la 5e République. Pour faire tourner le manège encore une fois... Sauf qu’avec cinq ans d'E. Macron ou de F. Fillon, où en serons-nous en 2022 ? Que restera-t-il au peuple français ? Dans quel état serons-nous plongés ? J’ai froid dans le dos à y penser. Pas vous ?

     

     

    - Le moment que nous vivons est historique, sachons en mesurer l'importance

     

    Plus qu’aucune élection ne l’a jamais été depuis l’avènement du Conseil National de la Résistance. Si on ne saisit pas cette occasion de commencer à sortir maintenant, tout de suite, sans attendre cinq ans de plus, du système et de la société capitalistes, si on ne commence pas dès le 8 mai prochain (lendemain du second tour de la présidentielle) à mettre en oeuvre la libération de notre pays de l’oligarchie qui le dirige depuis trente ans, si on ne met pas en oeuvre, dès le 8 mai prochain (date symbolique s’il en est !) les mesures pour reprendre notre pleine et entière souveraineté - à la fois populaire et nationale -, si on ne rend pas très vite le pouvoir – tout le pouvoir – au peuple souverain, alors nous vivrons collectivement de biens cruels moments ; car tous, autant que nous sommes, et quelles que soient nos vies, nous allons subir le pire. En tant qu’individus, en tant que peuple, en tant que nation !


    Fillon ou Macron, ce sera l’accomplissement du grand projet des oligarchies mondiales : la France sera transformée en vulgaire "région" d’une superstructure européenne qui aura encore affermi sa puissance et son autoritarisme, aux ordres et pour le seul intérêt des multinationales ; et à l’intérieur du "pays", le peuple français redeviendra ce Tiers-Etat qui souffrait tant des caprices des "Grands" et des “Princes”avant la Révolution, sans avoir son mot à dire sur quoi que ce soit, et ce peuple sera toujours plus contraint de se tuer au "travail" pour le plaisir de quelques-uns et pour n’avoir pas le temps ni la force de se rebeller.

     

    - Non ! Hamon n’est pas un "gentil" de l’aile gauche du PS.

    Il est un outil du système destiné à tromper et à empêcher le basculement de la France dans une forme de résistance mondiale à l’ordre capitaliste. B. Hamon a été choisi pour jouer le même rôle qu’Obama en 2008, quand le peuple des États-Unis menaçait d’entrer en révolution après les deux mandats calamiteux de Bush le petit.

     

    • Imaginez une seconde ce que serait la force de frappe de la République française (je ne parle pas ici de la force de dissuasion nucléaire...) si son prochain Président de la République était Jean-Luc Mélenchon !
    • Imaginez le message que le peuple français, en l’élisant lui, enverrait au monde ! Nous deviendrions un pôle de résistance à l’ordre capitaliste mondial et à son vecteur impérialiste.

     

    John Fitzgerald Kennedy, dans son discours inaugural prononcé le 20 janvier 1961, a dit ces mots : “L’énergie, la confiance, le dévouement que nous allons offrir pour rendre possible cet avenir éclaireront notre pays et tous ceux qui le servent et l’éclat de ce feu est de nature à illuminer le monde.

     

    Ces paroles lyriques, Jean-Luc Mélenchon, j’en suis certain, pourrait les faire siennes. Il les a d’ailleurs déjà dites - autrement - à de multiples reprises ces derniers mois. Et, comme lui, je ne doute pas que son élection réveillerait des millions de gens en France, des millions de gens qui seraient prêts à prendre leur part du combat à mener et des changements à mettre en oeuvre. Je dis cela sans ignorer ou négliger que cette élection éveillerait aussi des sentiments bien peu amicaux à notre encontre, et déclencherait contre lui, contre ses ministres, contre nos ambassadeurs, contre les nouveaux responsables supérieurs des administrations de l’État et contre nous tous, des réactions très violentes de la part du système et de ceux qui le servent. Car les “collabos” ne se déclareront pas vaincus sans avoir lutté pied à pied contre nous. Qui sait ce qui peut nous arriver ! La stratégie du choc est leur stratégie de lutte contre les peuples qui ont des volontés rebelles ! Tenez-vous le pour dit et préparez-vous-y !

     

     

    - Cela ne doit pas vous faire mettre un genou à terre pour autant.

    Car je crois aussi qu’aucun pouvoir, aussi despotique soit-il, ne peut rien contre un peuple qui a décidé de prendre - ou de reprendre - son destin en mains ! “Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux” disait La Boétie qui ajoutait : “ Un tyran n’a de pouvoir de nuire qu’autant que les hommes veulent bien l’endurer”. “La plus grande force des tyrans est l’inertie des peuples” disait pour sa part Nicolas Machiavel tandis que Dimitris Papachristos a écrit très justement que “Celui qui attend qu’on le libère restera un esclave toute sa vie”. Louise Michel avait fait sienne cette maxime : “Le peuple n’obtient que ce qu’il prend” et dans le même esprit : “Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent” avait reconnu Pierre Kropotkine.

     

    Un autre extrait, célébrissime, du discours inaugural de JFK disait : “Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour votre pays !”

     

    Ce que vous pouvez faire pour votre pays - et donc pour notre peuple - c’est déjà de ne pas vous tromper le 23 avril et, si J.L. Mélenchon parvient au second tour, le 7 mai !

     

     

    - Ensuite, quoi qu’il arrive, c’est de rester mobilisé et éveillé.

    Même si J.L. Mélenchon est élu Président de la République, vous devez tous rester sur le pont car il ne fera pas tout, tout seul. Son gouvernement ne pourra tout faire de ce que nous envisageons de faire si le peuple tout entier n’exerce pas une pression très forte pour, d’une part, pousser au cul les “timides”, et, d’autre part et en même temps, jouer le rôle de “garde prétorienne” du nouveau pouvoir sur lequel les coups ne cesseront de pleuvoir, à verse !

     

    Il ne s’agit pas – ou il ne s’agit plus – en 2017 de simplement voter pour un Président et lui donner carte blanche. Il faut passer à une autre ère de la démocratie, et cela sans même attendre le temps où sera rédigée collectivement puis mise en oeuvre une nouvelle constitution. Dans notre façon d’appréhender le pouvoir, le principe représentatif et la délégation, nous devons devenir des adultes et donc être instruits de ce qui se fait pour bien “conseiller” et orienter celles et ceux qui décideront pour nous, en notre nom. Nous devons exiger une pratique constante de la démocratie participative en attendant que la future constitution de la 6e République nous rende tout “le” pouvoir, tous “les” pouvoirs !

     

    Et le peuple français, s’il se comporte ainsi chez lui, redeviendrait un exemple pour le monde. Bien plus encore : si ce nouveau pouvoir, exercé au sommet par Jean-Luc Mélenchon, son gouvernement, l’administration, nos ambassadeurs et leurs services, accomplissaient l’oeuvre que nous aurions légitimée par l’élection de ce candidat-là, donc si le Président Mélenchon et les pouvoirs publics français entamaient, dès le 8 mai, un dialogue nouveau avec ces États européens, africains, asiatiques, sud-américains qui sont nos alliés naturels, bien plus que d’autres avec qui nous sommes actuellement liés, et si la France commençait à parler au monde au nom des peuples insoumis, des peuples opprimés et des nations dont le vocable officiel dit qu’elles n’ont pas encore “émergé”, peut-être même que la France ne serait plus seulement un “exemple” comme je l’ai dit ci-dessus, mais un véritable “phare”, dans l’esprit kennedyen du premier extrait que j’ai cité plus haut !

     

     

    - D’autres pays dans le monde ont amorcé cette résistance et cette reconquête.

    Et même si nous ne nous retrouvons pas entièrement en eux, il serait utile et profitable à tous que nous travaillions de concert avec eux pour vaincre ces oligarchies capitalistes qui ont repris le contrôle du monde, alors qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les peuples étaient entrés, pour certains d’entre-eux, notamment en Europe, dans une ère de progrès, progrès qui a été interrompu dans les années 70 et qui n’a cessé d’être déconstruit, pierre après pierre, les pouvoirs politiques de nos pays se dessaisissant de leurs prérogatives au profit soit des entreprises, soit de structures politiques et juridiques illégitimes, tout ceci bien sûr en violation constante des volontés populaires si souvent exprimées.

     

     

    - Mélenchon n’est pas le candidat idéal ? Faudrait-il qu’il le soit pour que nous le soutenions ?

    Alors, il est vrai que certains d’entre vous pensez que J.L. Mélenchon n’est pas le candidat idéal. Sans doute n’est-il pas parfait. Sans doute défend-il parfois des positions qui ne sont pas les vôtres. Nous sommes un peuple divers et il est donc logique que nous ne pensions pas tous la même chose sur tous les sujets. Moi-même, je ne suis pas le doigt sur la couture du pantalon vis-à-vis de J.L. Mélenchon quand je le trouve trop timide sur la question européenne ou sur certains thèmes économiques et sociaux.

     

    Pour autant, et j’insiste sur ce point, quelle alternative avons-nous ? Je n’en vois aucune. tous les autres candidats en situation de parvenir au second tour sont détestables, soit par leur projet, soit par leur passif.

     

    Alors, certains me disent que ce genre de discours, c’est finalement appeler à soutenir "le moindre mal". Je ne suis pas d’accord ! J.L. Mélenchon, ce n’est pas le moindre mal ! C’est un bien ! Ce n’est peut-être pas "le" bien, mais c’est un plus grand bien, comparé à ce que nous vivons depuis le début de la mise en oeuvre de la stratégie du choc.

     

    • J.L. Mélenchon – ce n’est pas rien, d’autant qu’il est le seul à le proposer parmi les "grands" candidats – s’engage à organiser une Constituante, c’est-à-dire à rendre au peuple son pouvoir constituant. Via des représentants élus et tirés au sort (selon des conditions et modalités à définir), nous, le peuple français, réécrirons notre constitution et ainsi nous déciderons du type de régime que nous voulons, des droits nouveaux que nous nous reconnaissons, des obligations que nous acceptons, et de celles que nous imposerons à tous nos représentants et à tous les détenteurs d’une parcelle de pouvoir dans l’État, les collectivités locales, les entreprises...

     

    • J.L. Mélenchon est le seul à s’engager à cela et c’est ce qui est le plus fondamental pour moi, au-delà de l’accord que je peux avoir avec lui sur une très large partie de son projet. Aussi longtemps qu’une révolution au sens traditionnel n’éclate pas pour que le peuple reprenne par la force le pouvoir qui lui a été enlevé par la loi, il n’y a que la loi pour défaire la loi et la refaire, à commencer par la loi fondamentale, la constitution ! Et donc les urnes ! Pour que celui qui présidera le régime, et celles et ceux qui seront envoyés dans nos institutions pour faire la loi, soient les bonnes personnes... Au-delà de la question du projet, d’autres paramètres seront à prendre en compte, avec la plus grande attention. Car si, dans les prochaines semaines, se confirme la montée en puissance et en crédibilité du candidat Mélenchon, ne doutez pas que se rallieront à lui les amis du dernier jour, ceux qui n’en sont pas, et qui se rapprochent seulement d’une force de nature à sauvegarder leurs propres intérêts ! Ceux-là, nous les repérerons aisément. D’ailleurs, ici ou là, il y en a déjà qui se font remarquer... Il est si facile de les reconnaître...

     

    Cet engagement de faire la Constituante et tout ce qui a été dit par J.L Mélenchon à ce sujet, de même que certaines déclarations, plusieurs fois répétées, quant à ce qu’il envisage de faire lui-même, indiquent - sauf à l’accuser de mensonge - qu’il sera fidèle à l’esprit nouveau qu’il essaie, depuis deux ans au moins, de faire souffler sur le pays. Ce nouvel esprit non pas tant des lois que du pouvoir, est en phase avec son temps. J.L. Mélenchon, sur ce sujet comme sur bien d’autres, a saisi ce qui fait notre temps et essaie d’y adapter la manière de gouverner et de traiter avec le peuple. Qui d’autre que lui, aujourd’hui, parmi les “grands” candidats susceptibles de parvenir au second tour dans notre inique système électoral de monarchie présidentielle, a choisi d’adopter la même ligne de conduite ? Cherchez bien, vous ne trouverez personne !

     

    Le système politique que propose J.L. Mélenchon et la France insoumise dans le projet L’Avenir en commun, c’est notamment que chaque citoyen, quelles que soient ses opinions, ses préférences, ses affinités, ou à l’inverse ses aversions... pourra prendre sa part dans le débat politique de la nation ou de son territoire, et participer à la prise de décision juridique. Et sur cette base, les politiques menées seront alors de nouveau le reflet de la volonté populaire et nos lois (comme les délibérations de nos assemblées locales) deviendront vraiment l’expression de la volonté générale dans l’esprit de Jean-Jacques Rousseau.

     

    En conséquence, sauf si vous êtes partisans du système actuel de confiscation du pouvoir par quelques-uns, je pense que vous devriez appuyer Jean-Luc Mélenchon, quel que soit votre sentiment à son sujet, car il vous donnera, à vous aussi, la possibilité concrète de vous exprimer et de prendre votre part, quand bien même vos opinions politiques ne seraient pas les siennes. Vous pourrez, grâce à lui, peser sur la décision après que de larges débats aient été organisés et souvent des votes directs car, il l’a souvent répété, “Nous voterons beaucoup désormais”. Réfléchissez à cela.

     

    Enfin, pour conclure, je dirais que ses opinions à lui, comme les miennes, et comme celles de toute la France insoumise, opinions qui sont aussi partagées très au-delà de ce mouvement citoyen qu’est la France insoumise, c’est de rendre le peuple français libre, indépendant, souverain, à l’intérieur du pays, comme à l’égard des autres pays du monde. Or redevenir ainsi, libres, indépendants et souverains, nécessite des ruptures géopolitiques et géostratégiques majeures (telles que sortir de l’OTAN et de l’UE mais aussi de la Banque Mondiale, de l’OMC et du FMI par exemple, tout en renforçant l’ONU, contrairement aux velléités du nouveau Président et du Congrès des États-Unis dont il est fait mention dans la presse depuis quelques jours) et aussi des ruptures avec la trame économique, politique et culturelle qui guide notre pays depuis trois décennies, ce qui nous impose de restaurer le plein pouvoir économique et monétaire de nos institutions nationales et le plein pouvoir du peuple dans tous les domaines de la vie publique, sans oublier le plein pouvoir des travailleurs dans l’entreprise, afin que nous puissions mettre en oeuvre notre projet de progrès pour tous, cet “Avenir en commun” que nous proposons comme ferment national et républicain pour les 5 ans à venir.

     

    Pour en savoir plus :
    -
    Mon dossier : Primaires - Elections présidentielles 2017

    - Laurent Binet : « Une vraie gauche pourrait accéder au pouvoir »

    Tomber dans le piège HAMON ou s’engager dans la révolution MÉLENCHON ? C’est vous qui voyez…
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    1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 09:25
    Même avec Benoit Hamon.... le Parti "socialiste" ? Non merci !

    Sources : Le blog du Parti de Gauche Midi-Pyrénées par Paul Ariès[1]

    -

    Faire de la politique impose d'avoir une bonne mémoire !

    La victoire de Benoit Hamon est certes préférable à celle de Manuel Valls mais elle ne doit nullement servir le temps d’une élection présidentielle à rosir ou à verdir un parti "socialiste" devenu un obstacle au changement.

     

    La victoire de Benoit Hamon prouve simplement que nous avons eu raison depuis 2012 de dénoncer ce parti faussement "socialiste" mais vrai fossoyeur de la gauche et de l’écologie.

     

    Méfions-nous des illusions qui consisteraient à croire qu’une union sacrée serait possible avec ce parti qui a trahi pendant 5 ans ses engagements pris devant le peuple. Méfions-nous des illusions qui consisteraient à chercher un accord de papier qui ferait oublier les trahisons du PS.

     

    • Ce Parti de Benoit Hamon reste un obstacle au changement.
    • Ce n’est pas un problème de personne mais d’idéologie.
    • La victoire de Benoit Hamon ne nous rendra pas amnésique.
    • La victoire de Benoit Hamon ne recycle pas le PS à gauche et ne le rend pas davantage soluble dans une véritable écologie.

     

     

    -

    Benoit Hamon a toujours été un dirigeant socialiste à la mémoire sélective.

    Auteur en 2011 d’un excellent ouvrage intitulé " Tourner la page " dans lequel il avait des mots très durs pour la social-démocratie accusée de mettre en oeuvre des politiques plus libérales que sociales, cela ne l’a pas empêché d’être porte-parole du PS de 2008 à 2012 puis membre du gouvernement social-libéral de 2012 à 2014..

     

    Hamon écrivait que cette pseudo-gauche était un "pis aller de la droite", il parlait même à propos du parti "socialiste" de "gauche placebo" et ajoutait que les sociaux démocrates étaient devenus un obstacle à l’émancipation.

     

     

    -

    Ce qu’écrivait Hamon au sujet du PS en 2011 est encore plus vrai en 2017.

    Le Parti de Hamon n’est pas du côté de la solution mais du problème. Aucun rabibochage électoraliste ne serait en mesure d’effacer la trahison des engagements qu’avait pris le Parti de Hollande en 2012.

     

    • Ne comptez pas sur nous pour légitimer avec Benoit l’illégitime Parti socialiste.
    • Ne comptez pas sur nous pour mentir au peuple et laisser croire que le PS serait de gauche.

     

    J’appelle les Insoumis à ne pas se laisser soumettre.

     

     

    -

    Monsieur Hamon, choisissez entre eux et nous !

    Message de Jean-Luc Mélenchon à Benoît Hamon.

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    22 décembre 2016 4 22 /12 /décembre /2016 09:21
    Le Parti socialiste a-t-il un avenir  ?

    ma réponse personnelle est : NON !

     

    Pris en étau entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, le parti socialiste, issu du congrès d'Epinay en 1971, a perdu son hégémonie à gauche, usé par le pouvoir et incapable de clarifier une ligne politique.

    Aujourd'hui, il tente, à l'occasion des présidentielles une ultime manœuvre : se présenter comme une ultime alternative à lui-même ! Elle est vouée à l'échec !

     

    Sources : la Tribune par

    -

    Le parti socialiste français va-t-il connaître un destin analogue à celui du Pasok grec ou encore du PSOE espagnol, à savoir perdre son hégémonie à gauche ?

    Usé par quatre années et demi de présidence de François Hollande - qui a atteint des records d'impopularité pour un président de la Ve république -, tiraillé en interne par la bataille entre les tenants de la ligne "réaliste" suivie par Manuel Valls et les élus "frondeurs" protestant contre les abandons des fondamentaux du parti, le PS est en train de vivre la fin du cycle qui s'était ouvert en 1971 avec le congrès d'Epinay, qui lui aura permis de gouverner la France.

     

    Contrairement à celle de la droite, la primaire de la gauche, dénommée la « Belle alliance populaire » - slogan plus que concept qui prend un sens ironique au regard de la situation présente -, va voir se déchirer divers candidats dont le seul but n'est pas de gagner la présidentielle - le parti socialiste a peu de chances aujourd'hui d'être au second tour - mais de s'imposer à la tête du parti pour mener la recomposition qui s'annonce après les élections législatives. Il n'est même pas sûr que cela suffise à sauver ce parti.

     

     

    -

    Valls, comptable du bilan du gouvernement

    Quant à l'opération de Manuel Valls, elle risque de tourner court. L'objectif de rassemblement, qu'il ambitionnait légitimement d'atteindre tant qu'il était Premier ministre, va s'avérer bien plus difficile à réaliser au fur et à mesure que le simple candidat qu'il est devenu va rentrer dans le dur de la campagne face à des adversaires qui ne lui feront aucun cadeau, notamment sur son bilan de Matignon, dont il est comptable. En outre, l'entrée en lice de Vincent Peillon, pur produit du parti socialiste, fervent laïc, est en train de lui enlever toute prétention à la victoire, et pourrait même lui valoir un sort à la Nicolas Sarkozy, arrivé troisième lors de la primaire de droite.

     

    Plus inquiétant, surtout, pour le Parti socialiste, c'est qu'à la différence de l'électeur de droite, l'électeur de gauche se voir proposer une offre variée avec, à la droite du PS, Emmanuel Macron, qui, en attirant plus de 10.000 personnes à son meeting parisien samedi, est en train de faire sa "révolution", titre de son livre prouvant que son progressisme libéral-socialiste répond à une réelle attente.

     

    Quant à la gauche du PS, Jean-Luc Mélenchon, qui a déjà l'expérience de la campagne précédente, s'est préparé en tissant sa toile, notamment en utilisant les réseaux sociaux, avec une campagne de proximité, s'attirant de nombreux soutiens. Dans son cas également, le discours qu'il tient, par exemple sur l'Europe - il se dit prêt à sortir de l'Union européenne si l'orientation suivie à Bruxelles et imposée par l'Allemagne n'est pas changée - a l'avantage d'être clair.

     

     

    -

    Les appels désespérés de Jean-Christophe Cambadélis

    Dans ces conditions, on comprend mieux pourquoi les appels désespérés du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, aux deux challengers de venir participer à la fête de la "Belle alliance populaire" n'ont reçu que des réponses négatives.

     

    L'étau qui se referme sur le PS - il faudrait également ajouter Yannick Jadot, gagnant surprise de la primaire chez les écologistes - montre qu'il existe deux courants clairement différents à gauche, que le Parti socialiste aura passé son temps à vouloir réconcilier en évitant les sujets de fond qui fâchent - la bataille des idées qui est la mère des batailles pour un parti - lui préférant une logique purement électorale et un réseau d'élus, qui se réduit comme peau de chagrin au fil des consultations électorales depuis l'arrivée au pouvoir de François Hollande.

     

    Surtout, le PS paie aujourd'hui de n'avoir pas fait la clarification exigée par Michel Rocard au lendemain du "non" au référendum sur la constitution européenne de 2005, qui avait déchiré à l'époque le parti. Refus qui avait été le fait du premier secrétaire de l'époque, un certain François Hollande.

     

    Pour en savoir plus :
    -
    Mon dossier : Primaires - Elections présidentielles 2017

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    19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 09:34
    Pour un meilleur avenir, La France doit être insoumise !

    Les dés sont jetés, le candidat de la droite sera de la droite dure et extrême.

     

    Sources : Les chroniques d'un militant par Kevin KIJKO

    - Son projet ?

    Suppression massive de fonctionnaires, retraite à 65 ans, fin du droit du travail, destruction de la sécurité sociale, un projet de recul social et sociétal... Un retour avant le programme du CNR, vieux rêve du MEDEF. Et pourtant, l’oligarchie médiatico-financière veut le placer en grand favori de la présidentielle à grand coup de sondages. Elle fait fi de la volonté d’émancipation du Peuple. Quelle réponse est proposée à cela ? Les socio-libéraux solfériniens s’entêtent dans une primaire montée de bric et de broc, où même le premier ministre veut affronter Hollande, mais où tous sont prêts à faire allégeance au plus libéral qui en sortira. De toute façon, ils ont tous poussé la barrière du libéralisme en acceptant cette primaire. Macron, droitier décomplexé, s’enfonce dans sa pseudo révolution qui n’a rien à envier à tous ses concurrents de droite. Et ne parlons pas du F-Haine qui avance masqué en voulant faire croire que son fondement conservateur, réactionnaire et xénophobe n’est plus... La réalité est tout autre... Bref, qu’y a-t-il pour s’opposer à ce grand jeu de dupes ? Une seule et vraie alternative, un vrai mouvement citoyen.

     

     

    - Et cette alternative a un nom, la France Insoumise

    Elle a un candidat, Jean-Luc Mélenchon et elle porte un programme « l’Avenir en Commun ». Oui, c’est la seule force populaire et citoyenne qui porte réellement un programme de progrès social, écologique. Qui d’autre porte la constituante pour la 6ème République, l’abrogation pure et simple de la loi dite « Travail », la planification écologique, la révocabilité des élus et tant d’autres choses ? Personne. Oui depuis ce week-end, le PCF lui apporte son soutien pour les présidentielles. Cela est d’une très grande importance... Il est quand même bon de rappeler que ce mouvement prend ses racines dans les luttes, qu’elles soient sociales, écologiques ou citoyennes.

     

    C’est pour cela que face au choix de la droite, il faut que la France Insoumise montre une image forte et son ancrage. Pour porter cette campagne présidentielle, il faut mettre en avant, aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, des syndicalistes, des lanceurs d’alerte, des associatifs qui portent au quotidien cette démarche par leurs luttes. Oui, il ne faut pas rougir et porter haut et fort toutes ces luttes. Montrons-les publiquement aux cotés de Jean-Luc. Là, sera la réponse forte à toute cette oligarchie qui veut mettre en place un rouleau compresseur contre le peuple. Donnons-nous les moyens d’émettre un signe fort pour fédérer le monde ouvrier, le salariat et la France entière. Je ne suis qu’un militant syndical et politique parmi tant d’autres mais en signant publiquement l’Appel de la France Insoumise, j’ai foi en notre projet commun ! J’ai confiance en Jean-Luc, et Philippe Juraver nous a montré que Jean-Luc a confiance en nous, en nous proposant de porter ce bel avenir ! Alors, j’assume et j’assumerai ma responsabilité, comme Catherine, Karine, Mehdi, Lionel, Laurent et tant d’autres le font et le feront ! Il est temps que le Peuple reprenne son bien le plus précieux, son destin.

     

    • Ils ont les milliards, nous serons des millions.
    • Tous unis, tous ensemble !
    • La route est longue mais notre projet en vaut la peine. Mobilisons-nous tous !
    • Pour qu’en 2017, nous ayons notre Avenir en Commun, l’Ere du Peuple !

     

    Pour en savoir encore plus :
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    Mon dossier : Primaires - Elections présidentielles 2017
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