En meeting à Blois, le 21 février 2017, Benoit Hamon a justifié son refus de toute négociation avec jean-Luc Mélenchon au prétexte que ce dernier avait fait des « . »
Outre le fait que Benoit Hamon semble reprocher la publicité, la transparence vis à vis des électeurs, de la démarche de Jean-Luc Mélenchon, Benoit Hamon s’est bien gardé d’énoncer ces propositions et d’expliquer au public POURQUOI il ne pouvait accepter les garanties que Jean-Luc Mélenchon, , lui demande pour engager une démarche de rassemblement.
Voilà la liste des " exigences " posées par Jean-Luc Mélenchon, que Benoît Hamon dit qu’il « ne peut pas accepter » sans jamais les énoncer clairement … et donc qu’il REFUSE () catégoriquement.
A vous de juger !
- Hamon refuse qu’il n’y ait « aucun accord ni à la présidentielle ni aux législatives avec Emmanuel Macron et son mouvement. » (Que Benoit Hamon refuse cette exigence s’explique car il a annoncé qu’il « » )
- Hamon refuse la mise à l’écart lors des prochaines élections notamment des ministres du Gouvernement qui a imposé cette «loi-travail» à coup de 49/3. (Que Benoit Hamon refuse cette exigence s’explique par le Fait que le PS a déjà décidé et imposé à son candidat une comprenant une large majorité des députés godillots qui ont voté toutes les lois scélérates du quinquennat Hollande)
- Hamon refuse la convocation d’une assemblée constituante dans les trois premiers mois de la nouvelle mandature
- Hamon refuse l’augmentation du SMIC, des minima sociaux. l’échelle des salaires limitée de un à vingt, d'abroger le CICE et la loi travail.
- Hamon refuse l’instauration de la sécurité sociale intégrale, le retour aux 35 heures réelle comme à la retraite à 60 ans avec 40 annuités.
- Hamon refuse la sortie du nucléaire et le passage au cent pour cent d’énergies renouvelables.
- Hamon refuse la récupération de l’autonomie économique de notre pays avec l’annonce du retrait de la signature de la France de l’accord CETA
- Hamon refuse la consultation du peuple sur le CETA,
- Hamon refuse l’arrêt immédiat de l’application des directives européennes mettant en cause les services publics de notre pays
- Hamon refuse le passage au plan B SI échec des discussions avec nos partenaires UE pour mettre fin à la politique des traités budgétaires
- Hamon refuse l’indépendance de notre pays vis-à-vis de l’OTAN et le retour à une politique pour la paix et de désarmement dans le monde.
Si par le plus grand des hasards, dans les médias ou en meeting, Benoit Hamon affirmait qu’il soutient une de ces propositions, nous serions alors en droit :
- de lui demander pourquoi il a refusé ces propositions lorsque c’était Jean-Luc Mélenchon qui les faisait.
- de lui demander par quel miracle soudain, il soutient ces propositions qu’il ne pouvait accepter le 21 février 2017 ?
- de considérer qu’il ment volontairement aux électeurs, depuis le 18 février, en prétendant que c’est Jean-Luc Mélenchon qui va faire perdre « la Gauche »
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