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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 13:25
Il faut voter contre le budget rectifié par Valls

Les députés d’Europe Ecologie les Verts et les « frondeurs » du PS ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas, ou bien qu’il faut encore donner du temps « pour voir » !

 

Sources : blog de Jean-Luc Mélenchon par Jean-Luc Mélenchon

Il faut voter contre ce budget. Car si le gouvernement n’est pas arrêté cette fois-ci, le pays va dévaler la pente d’une façon accélérée. La prochaine étape est déjà prévue : ce sera le budget pour 2015, première année du plan d’austérité de 50 milliards d’euros prévus d’ici 2017. Il faut tout faire pour arrêter cette folie.

 

Mon camarade Jacques Généreux et les camarades de la commission économique du Parti de Gauche qui ont rédigé deux contre-budgets ne s’étaient pas trompés. A leur suite, combien de fois ai-je présenté le raisonnement pour expliquer comment la spirale récessive est entretenue par les politiques de coupes budgétaires. A présent, ce qui était montré du doigt avec mépris est rejoint de tous côtés. Et jusque dans les bureaux de Bercy. La députée PS Valérie Rabault, rapporteur du budget à l’Assemblée l’écrit dans son rapport. Selon les calculs de la direction du Trésor, une administration placée sous la tutelle du ministre Michel Sapin, le plan d’économies de 50 milliards d’euros proposé par le gouvernement Valls pour 2015-2017 va entraîner la suppression de 250 000 emplois et coûter 0,7% de croissance ! Dans le même temps, les cadeaux faits au MEDEF sous le nom de « pacte de responsabilité » ne créeraient que 190 000 emplois et 0,6% de croissance. Or, les coupes budgétaires sont en grande partie destinées à financer ce cadeau au MEDEF. Le bilan serait donc globalement négatif : le résultat de la politique économique et budgétaire du gouvernement sera la destruction de 60 000 emplois ! Et chacun de ceux qui seraient créés selon Sapin couterait 130 000 euros par tête. Un chiffre à rapprocher des 3000 euros par assuré social que « coûte » le régime des intermittents du spectacle !

 

 

- Le mécanisme est simple à comprendre.

Je le répète depuis des années. La baisse des dépenses publiques aggrave la crise. La baisse des investissements publics et le gel du pouvoir d’achat des fonctionnaires et des prestations de sécurité sociale comme les retraites compriment l’activité économique du pays. Et, de cette façon, détruisent des emplois. C’est aussi ce que dit l’INSEE. L’Institut national de la statistique a publié ce mercredi 25 juin des prévisions de croissance ajustées pour cette année. Bilan ? L’INSEE est bien moins optimiste que le gouvernement. Il prévoit au mieux 0,7% sur l’année quand le gouvernement espérait 1%. Et l’INSEE est convaincu que le chômage continuera d’augmenter dans le pays. Il ne voit aucun signe de reprise de l’activité privée. Il prévoit que l’économie française ne créera que 54 000 nouveaux emplois cette année. Ceux-ci viendront « exclusivement de la montée en charge de l’emploi aidé dans les administrations publiques ». Merci le MEDEF ! De toute façon cela « ne suffira pas pour absorber la hausse de la population active ». Chaque année, 140 000 personnes arrivent en âge de travailler ! Pour mémoire, il n’y en a que 56 000 dans ce cas en Allemagne. Par conséquent, la hausse brutale du chômage est certaine. Cela veut dire que toutes les img_4737tensions dans notre société vont s’aggraver. L’économie, c’est toujours, d’abord, un état de la société, et cela englobe tous les aspects de son fonctionnement.

 

 

- Ainsi, tout montre que le gouvernement Valls conduit la France à l’échec économique et au désastre social.

L’administration du Trésor et l’INSEE sont de cet avis aussi. Malgré les faits et les calculs de sa propre administration, Michel Sapin continue, envers et contre tout, à imposer la politique d’austérité décidée à Bruxelles. Son objectif n’est donc pas la croissance ou l’emploi. Sinon on le verrait réagir à ce que tout le monde sait. Il est seulement question d’être « le bon élève de la classe européenne » selon le mot de Hollande. Servons la finance, pensent-ils, et la finance nous servira, tel est leur crédo ! « On a besoin de la finance » a d’ailleurs déclaré Manuel Valls au patron d’Axa !

 

Les députés d’Europe Ecologie et les « frondeurs » du PS ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas, ou bien qu’il faut encore donner du temps « pour voir ». Il est désormais de leur responsabilité d’empêcher cette catastrophe qui s’avance chaque jour un peu plus. Qu’ils rompent les rangs et votent avec nous contre l’austérité de Manuel Valls et du gouvernement ! Mais ce que je viens de voir avec le vote sur la réforme ferroviaire ne me donne pas beaucoup d’espoir dans ce sens et je m’en voudrais de créer des illusions sur le sujet.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 14:29
Après la rencontre avec EELV : pour fédérer le peuple, ni laisse, ni muselière !

Sources : blog de Jean-Luc Mélenchon par Jean-Luc Mélenchon

La rencontre au siège d’EELV, rue du Chaudron à Paris, avait été proposée par nos hôtes. Il est vite apparu qu’il fallait y répondre positivement car le contraire eut été tout simplement une marque de sectarisme démoralisant mis à notre charge. Cette considération l’emporta sur l’inconvénient qu’il y a avait à répondre positivement à une invitation également adressée au MoDem. Nous avons d’ailleurs posé la question. Quel pouvait être le sens d’une relance du MoDem par les Verts à l’heure où il vient de reformer une alliance avec l’UDI, proche de l’UMP ? La réponse est que le MoDem avait appelé à voter Hollande. Dès lors, EELV a estimé que cette formation avait sa part à prendre dans le bilan. Puis, très rapidement, on nous informa que de toute façon la question était close : le MoDem n’a pas répondu à EELV ! Ce dont personne parmi ses membres n’avait l’air d’être déçu.

Après la rencontre avec EELV : pour fédérer le peuple, ni laisse, ni muselière !

- La discussion a été libre, argumentée et amicale.

Rien n’est donc venu parasiter l’accès au fond des questions posées. EELV propose un dialogue sur le projet de gauche à construire et suggère trois thèmes pour l’engager, sans exclure que d’autres questions puissent être aussi traitées. Ces thèmes sont : la relance de l’emploi, celle de la transition énergétique et celle de la démocratie. Sur ces trois questions, plusieurs interventions ont permis de se faire une idée de l’intérêt qu’il y aurait à les traiter. Mais franchement, qui en doutait ? Ce n’était pas l’essentiel. Pour ma part, je ne doute pas que, quelles que soient les difficultés, on trouve un point fédérateur sous lequel traiter les contradictions de position. Contrairement aux apparences, ce point n’est jamais le plus petit commun dénominateur mais plutôt le point de la plus haute exigence.

 

Par exemple, parler de la relance de l’emploi est plus facile si l’on part de l’objectif du plein emploi c’est-à-dire au moins quatre millions de poste de travail à créer et stabiliser. Exemple lié : l’agriculture. Si l’on veut venir au modèle de l’agriculture paysanne, il faut trouver quatre-cent mille nouveaux agriculteurs. C’est un défi de formation, mais aussi de niveau des rémunérations de la population paysanne et donc des niveaux des salaires ouvriers consommateurs, et ainsi de suite dans un continuum de politique où le social et l’écologique se tiennent dans un même programme nécessairement touche-à-tout. On sort alors des dissertations abstraites pour entrer dans le domaine très exigeant de la prévision et de la planification. La vraie difficulté n’est donc pas là.

Après la rencontre avec EELV : pour fédérer le peuple, ni laisse, ni muselière !

- Il a été dit que la reconstruction de la gauche elle-même serait le résultat d’une construction commune de projet.

Mais il faut ajouter qu’elle passe aussi par la solidarité et la construction d’une communauté de vue avec le mouvement social. Difficile d’imaginer un projet commun dans les transports si on se coupe du mouvement des cheminots et qu’on vote le paquet ferroviaire… En toute hypothèse, la crédibilité du projet dépend finalement de qui le porte et le prépare. C’est pourquoi tout finit par se concentrer sur ce que l’on va appeler le périmètre de la rencontre prévue par EELV. Clairement, en réponse à Clémentine Autain, il lui fut dit que le projet dont parlait EELV ne visait « pas à être un projet alternatif ». Puis, non moins clairement, il fut répondu à Martine Billard, qui demandait la précision, que le PS en tant que tel serait invité à ces rencontres ! On devine dans ces conditions que la douche fut fraîche ! Mais le mérite de la franchise était là.

Après la rencontre avec EELV : pour fédérer le peuple, ni laisse, ni muselière !

- Deux positions se sont alors exprimées dans la délégation du Front de gauche.

L’une portée par le PCF considérant que ce serait un premier pas que de telles rencontres, l’autre qu’il ne saurait être question de faire semblant de croire que le PS en tant que tel puisse faire autre chose que ce que veut le gouvernement. Ce n’est pas une marque de sectarisme que de refuser le podium commun et la photo de famille avec le PS. C’est la marque d’une certaine compréhension de ce qu’est l’esprit public aujourd’hui. Nous y laisserions notre crédibilité ! Le PS a déjà tué le mot « gauche ». Il mène le pays au chaos social et politique. Sa politique ne peut pas marcher ni produire le moindre mieux dans la situation. Pourquoi aller faire croire qu’on peut débattre d’un projet commun pour le futur avec comme présent le compagnonnage de tels fossoyeurs ? Au demeurant, toute cette construction bizarre fait plutôt penser à un test qu’à une véritable proposition. Peut-être EELV voulait-il vérifier pour ses propres tendances et débats internes que cette voie-là n’existait pas. En effet, elle n’existe pas. En tous cas, pas avec nous. Car ceux qui veulent se réunir avec le PS peuvent déjà le faire dans le cadre du comité de liaison mis en place par Jean Christophe Cambadélis avec le PRG, le MUP du communiste Robert Hue et avec les Verts eux-mêmes.

Après la rencontre avec EELV : pour fédérer le peuple, ni laisse, ni muselière !

- Il ne peut être question d’embarquer le PG ni le Front de Gauche en tant que tels sur ce pont que veut construire EELV avec les autres accompagnateurs du PS. Je pense que nous allons avoir cette discussion à la coordination du Front de Gauche. Je crois que tout le monde sera d’accord pour ne pas engager notre Front dans cette proposition d’EELV. Bien sûr, si le PCF veut toutefois s’y associer, c’est sa liberté de parti et, tout en le regrettant, nous observerons sans commentaires. Et sans regrets, car tout cela n’ira strictement nulle part, c’est une certitude selon nous. Par contre, s’il s’agit de bâtir un rassemblement fédérateur sur la base d’un programme commun alternatif, alors oui, le dialogue peut avoir lieu et la recherche du point fédérateur peut être travaillée. Disons les choses comme elles sont. De notre côté, nous ne passerons pas des mois à jouer de la mandoline et à attendre que les arrangements de toutes sortes se fassent ou se défassent à la carte. Le but de notre travail n’est pas de fédérer des partis mais le peuple lui-même.

 

Le système n’a pas peur de la gauche ! Le système a peur du peuple. Voilà ce que nous avons appris de la période récente. Et la gauche à construire et à réhabiliter, c’est celle qui est fidèle au peuple et à ses demandes et besoins. Ni laisse, ni muselière : les frondeurs devraient y réfléchir.

Jean-Luc Mélenchon

 

Pour en savoir plus :

- Réponse du parti de Gauche à la lettre d'Emmanuelle Cosse rédigée au nom d’EELV

- La rencontre vue par Libération : Ecologistes et Front de gauche apprennent à se parler

- La rencontre vue par le magazine Regards.fr : Les Verts et le Front de gauche se parlent en face

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 09:12
Notre projet en vue de la construction d’un « Front du peuple »

Les trois réunions de conseils nationaux ce week-end portent loin. Elle tendent à constituer un nouveau paysage dans la gauche politique. Les Verts ont donné la consigne de ne pas voter le collectif budgétaire du gouvernement, c’est-à-dire l’inepte pacte de responsabilité. Quand on vote contre le budget, qu’est on, sinon dans l’opposition ? Ainsi, d’un seul coup, quels que soient, pour finir, la réalité et le nombre des votes négatifs des députés Verts, l’opposition de gauche s’élargit d’un parti supplémentaire. Il y a trois mois, ce parti était membre du gouvernement….

 
 
Source : le blog de Jean-Luc Mélenchon "Chaud le moment chaud !"
 

 

 

- Le conseil national du PCF a produit un texte qui m’a enchanté.

En effet, il approfondit la convergence sur le fond doctrinal avec les thèses du Parti de Gauche. Dans un moment où nombreux sont ceux qui prennent un malin plaisir à souligner les divergences et à essayer d’envenimer les débats, cette convergence est un bien précieux. Lors du dernier congrès communiste, les délégués ont déjà adopté la thèse de la « révolution citoyenne ». Je n’en reprends pas ici la description. Mais je crois que je peux rappeler ceci : il ne s’agit pas de nommer sans le dire l’ancienne idée de « révolution socialiste ». Il s’agit d’autre chose. Le mot nomme le processus qui met en mouvement pour « prendre le pouvoir dans tous les domaines du quotidien » un acteur nouveau. Cet acteur, c’est la population urbanisée, ou vivant en mode urbain, en condition salariale ou précarisée ou durablement sans emploi, pauvre ou incluse dans le circuit du système. Une telle révolution se donne pour objectif et pour méthode la démocratie partout et jusqu’au bout, au service du bien de tous. A noter que ce processus se dote de ses propres organes d’action : le comité citoyen ou l’assemblée citoyenne. A ne pas confondre avec une assemblée de base du Front de gauche. En effet, il s’agit ici d’une assemblée de tous, quelles que soient les opinions, quels que soient les votes, en vue d’une appropriation collective d’un problème a régler. Nommer cet acteur est décisif. Il s’agit du « peuple », concept qui inclut le salariat mais ne s’y réduit pas puisqu’il intègre tous ceux que la condition urbaine met en situation d’interdépendance.

 

Je demande qu’on me pardonne ce résumé abrupt et somme toute assez abstrait. Mais sans doute nombre de mes lecteurs qui suivent mes réflexions sur ce thème y retrouveront un écho de leur propres analyses. Le concept de peuple fut âprement discuté, et je fus copieusement affublé de l’étiquette de populiste pour cela. L’idée de « Front du peuple » se déduit de cette description. Elle ne nie pas la centralité du conflit pour le partage de la richesse ni la place singulière de la lutte en entreprise sur ce terrain. Elle en élargit le domaine d’application à l’ensemble des questions de la vie commune, que l’on soit salarié ou pas. Ce qui importe ici c’est le mode de vie et la relation d’interdépendance étroite entre individu à travers, par exemple, les prestations communes des services publics, ou de l’extension du domaine de l’interconnexion des individus entre eux. Le « Front du peuple » est donc un mot d’ordre pour tous et en tous lieux. Il unit dans un même mouvement la participation politique traditionnelle des partis mais aussi des syndicats, des associations, des secteurs informels, mais surtout des comités et assemblées de citoyens librement associés dans l’action. On est loin de la formule du « Front populaire », traditionnellement réduit à un cartel d’organisations politiques. Une convergence sur un tel espace idéologique est, à mes yeux, essentielle. Plus nous parlerons la même langue, plus nous avancerons facilement ensemble pour comprendre et agir. C’est par la compréhension commune que l’action commune se renforce le plus vite et le plus profondément. Il est encourageant que, sans concertation préalable, nos deux résolutions de Conseil national s’achèvent par la même référence au « Front du peuple ».

Notre projet en vue de la construction d’un « Front du peuple »

C’est pourquoi je veux rappeler comment notre texte conclut : « Voici notre conviction : le pire de la crise ne serait pas les ravages qu’elle provoque. Le pire serait que nous renoncions à en tirer le moyen de faire naître un monde nouveau, libéré des causes des malheurs du présent. Le Parti de Gauche tiendra son poste de combat. Il se donne les moyens de son développement autonome. Mais il sait que rien n’est possible sans que naisse une union large de tous ceux qui ont compris le danger et le besoin d’en finir avec la politique austéritaire. Et bien davantage encore, rien n’est possible sans qu’un Front du peuple ne se lève pour congédier l’oligarchie, préparer les « jours heureux » et avancer vers l’écosocialisme, seul horizon viable de l’humanité. ».

 

 

-  Ce projet d’une action en vue de la construction d’un « Front du peuple » nécessite sans aucun doute bien des discussions pour en approfondir le sens, les voies et les moyens.

Je n’y viens pas à cet instant. J’aurais pourtant bien envie de montrer comment nos marches politico-sociales, et notamment celle du 1er décembre contre l’augmentation de la TVA et pour la révolution fiscale, en ont déjà dessiné les contours. Je ne viens à présent que sur un point. La question de cette construction politique et celle du rapport du Front de Gauche aux dissidents socialistes et Verts. La réunion de mes amis en Conseil national, m’a rendu le service que j’en attendais : y voir plus clair. Un point en particulier m’a frappé. Quelque chose que je n’avais pas vu, du fait de mon implication personnelle dans les discussions avec les partenaires institutionnels de la gauche.

 

 

-  Beaucoup me mettent en garde : les regroupements de groupes et partis politiques ne sont pas l’essentiel à cette heure.

Il existe une lame de fond de rejet de tout ce qui touche à « la politique ». L’activité de ceux qui veulent tourner la page de ce système ne doit surtout pas donner l’impression de résumer sa préoccupation à la préparation d’élections et aux alliances qui vont avec. J’entends ce message et je crois qu’il touche juste. Surtout si l’on tient compte du fait que les « dissidents » socialistes et Verts sont pour l’instant plus forts en mots qu’en actes. Ils ne sont donc ni le centre du monde ni « les nouveaux héros de la lutte des classes », comme le disait Pierre Laurent à propos de Kerviel. Beaucoup d’entre eux veulent surtout négocier des corrections à l’intérieur de la trajectoire définie par le gouvernement. Non, le cœur du moment est dans l’action de combat et dans les luttes à épauler et conforter autant qu’on le peut. C’est là qu’est le moteur du Front du peuple que nous voulons faire émerger. Et c’est là que va se jouer l’année qui vient. Le message venu du terrain est clair : on ne répond pas à l’écœurement général pour la scène politique en donnant l’impression d’ajouter des épisodes à la farce !

 

Que les dissidents de toutes sortes fassent mieux que grogner et se plaindre. Qu’ils agissent, qu’ils rompent les rangs, qu’ils renoncent aux arrangements politiciens. C’est l’urgence. Tout doit être fait pour les y aider. Mais c’est à l’aide aux luttes de terrain qu’il faut s’appliquer. Plus le front social sera actif, plus la scène politique sera ébranlée. L’un commande l’autre à cette heure.

 

 

🔴  Pour compléter la réflexion, l'analyse, le débat sur l'avenir du Front de Gauche, lire aussi :

- par Cédric Clérin l'Humanité.fr : Passer du Front de gauche au front du peuple

 

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 14:33
Les négociations secrètes du Grand Marché Transatlantique continuent

Source : Blog de Jean-Luc Mélenchon (pour refonder l'Europe)  article par Corinne Morel-Darleux, Secrétaire nationale du PG

Durant la semaine du 19 au 23 mai 2014, à la veille du scrutin des européennes, se tenait en Virginie, aux États-Unis d'Amérique, le cinquième round de négociation sur le Grand Marché Transatlantique. Aucun écho médiatique.

 

Lors de ces négociations ont pourtant été abordés de nombreux sujets : la cohérence des règles, les droits de propriété intellectuelle, le travail et l’environnement, les services et l’investissement, les « barrières techniques » au commerce, l’accès au marché de l’agriculture et les règles d’origine.
 

Comme à l’accoutumée, l’opacité la plus totale était de mise. Le nord-américain Dan Mullaney prétend que les négociateurs ont rencontré un « grand nombre de représentants de la communauté académique, des groupes de consommateurs, des syndicats, des groupes environnementaux, des agriculteurs et des éleveurs ». Parmi les représentants consultés notons la présence de l'American Chamber of Commerce to the European Union, dont on ne doute pas qu'ils auront à cœur de défendre l’intérêt des peuples européens.

 

- Ne faut-il pas exiger la liste complète des organisations ayant eu l’opportunité de rencontrer les négociateurs et de connaître les dernières avancées des négociations ?

 

La contestation populaire du Grand Marché Transatlantique commence à se construire et produire ses effets. Les négociateurs s’inquiètent. Ils proposent donc de ridicules opérations de transparence  pour enrayer la contestation.

 

Ainsi, la Commission européenne propose aux organisations européennes de la société civile un « dialogue » le 3 juin 2014. Plus de 160 organisations se sont inscrites, demandeuses de renseignements pour savoir si leur filière sera touchée par une déréglementation massive et une exportation des produits nord-américains qui le sera tout autant.

 

Mais de « dialogue », il n’y en aura pas, puisque la Commission prévoit de recevoir ces organisations toutes ensembles et seulement pendant deux heures. Bref : cause toujours, tu m'interesses…

 

Enfin, alors que la question de l'inclusion de tribunaux d'arbitrage dans l'accord était soi-disant en suspens, la Commission a publié une liste de négociateurs dans laquelle figure en bonne place un négociateur spécial pour ces tribunaux d'arbitrages investisseurs-états.

 

- L'enfumage se poursuit ! Le TAFTA avance. Hollande est aux abonnés absents… et les tractations continuent...

 

banque_bnp_paribas.jpg Épargnez notre banque, et nous signerons votre accord… Comment le gouvernement français ose t il proposer au président Obama ce troc indécent ?

"Nous devons les uns et les autres totalement respecter l’indépendance de la justice. Mais nous sommes aussi des partenaires de confiance et il ne faudrait pas que cette confiance soit rompue. Cela pourrait affecter les discussions en cours sur le traité de libre-échange." Avec ces propos de M. Sapin, dans la foulée de ceux de M. Hollande, le gouvernement se livre, entre marchandage et chantage, à un jeu indigne de ses fonctions.

Pour M. Hollande, la confiance tourne donc autour du respect de la finance et non du rejet de l’espionnage généralisé qui met en danger les libertés fondamentales ?

Mais enfin au nom de qui s’exprime le gouvernement ? Le peuple français n’a jamais choisi d’aider la finance, pas plus qu’il n’a donné son accord au projet de traité transatlantique.

Le traité de libre échange entre l’Union européenne et les États Unis ne se marchande pas. Nous ne laisserons pas brader nos réglementations sociales et environnementales sur l’autel de la finance.

Il y a un an déjà, le Parti de Gauche avait exigé la suspension des négociations, ce que le gouvernement de M. Hollande avait refusé. Loin de ces petits jeux entre amis, le Parti de Gauche reste quant à lui plus que jamais mobilisé pour contrer ce projet de traité transatlantique doublement entaché de déni de démocratie et d’indignité.

- See more at: http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/le-troc-indigne-gouvernement-bnp-paribas-tafta-28544#sthash.AZoRzDyp.dpuf
 

banque_bnp_paribas.jpg Épargnez notre banque, et nous signerons votre accord… Comment le gouvernement français ose t il proposer au président Obama ce troc indécent ?

"Nous devons les uns et les autres totalement respecter l’indépendance de la justice. Mais nous sommes aussi des partenaires de confiance et il ne faudrait pas que cette confiance soit rompue. Cela pourrait affecter les discussions en cours sur le traité de libre-échange." Avec ces propos de M. Sapin, dans la foulée de ceux de M. Hollande, le gouvernement se livre, entre marchandage et chantage, à un jeu indigne de ses fonctions.

Pour M. Hollande, la confiance tourne donc autour du respect de la finance et non du rejet de l’espionnage généralisé qui met en danger les libertés fondamentales ?

Mais enfin au nom de qui s’exprime le gouvernement ? Le peuple français n’a jamais choisi d’aider la finance, pas plus qu’il n’a donné son accord au projet de traité transatlantique.

Le traité de libre échange entre l’Union européenne et les États Unis ne se marchande pas. Nous ne laisserons pas brader nos réglementations sociales et environnementales sur l’autel de la finance.

Il y a un an déjà, le Parti de Gauche avait exigé la suspension des négociations, ce que le gouvernement de M. Hollande avait refusé. Loin de ces petits jeux entre amis, le Parti de Gauche reste quant à lui plus que jamais mobilisé pour contrer ce projet de traité transatlantique doublement entaché de déni de démocratie et d’indignité.

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Les négociations secrètes du Grand Marché Transatlantique continuent

Épargnez notre banque, et nous signerons votre accord… Comment le gouvernement français ose t il proposer au président Obama ce troc indécent ?

 

"Nous devons les uns et les autres totalement respecter l’indépendance de la justice. Mais nous sommes aussi des partenaires de confiance et il ne faudrait pas que cette confiance soit rompue. Cela pourrait affecter les discussions en cours sur le traité de libre-échange." Avec ces propos de M. Sapin, dans la foulée de ceux de M. Hollande, le gouvernement se livre, entre marchandage et chantage, à un jeu indigne de ses fonctions.

 

Pour M. Hollande, la confiance tourne donc autour du respect de la finance et non du rejet de l’espionnage généralisé qui met en danger les libertés fondamentales ?

 

Mais enfin au nom de qui s’exprime le gouvernement ? Le peuple français n’a jamais choisi d’aider la finance, pas plus qu’il n’a donné son accord au projet de traité transatlantique.

 

Le traité de libre échange entre l’Union européenne et les États Unis ne se marchande pas. Nous ne laisserons pas brader nos réglementations sociales et environnementales sur l’autel de la finance.

 

Il y a un an déjà, le Parti de Gauche avait exigé la suspension des négociations, ce que le gouvernement de M. Hollande avait refusé.

 

Loin de ces petits jeux entre amis, le Parti de Gauche reste quant à lui plus que jamais mobilisé pour contrer ce projet de traité transatlantique doublement entaché de déni de démocratie et d’indignité.

 

- Le Parti de Gauche Parti appuie on positionnement politique par des faits : l’arbitrage investisseur-Etat ou la fin de la démocratie !

 

Dans le cadre du traité de libre-échange entre le Canada et la Roumanie, Gabriel Ressources, une compagnie minière immatriculée au Canada, annonce qu’elle va attaquer la Roumanie devant une cour d’arbitrage. Le tort de la Roumanie ? Les parlementaires roumains ne veulent pas accorder de licence d’exploitation à la compagnie minière sur le site de Rosa Montana car elle prévoit d’utiliser massivement du cyanure pour exploiter la mine.

tribunalOn se souvient de la catastrophe de Baia Mare en 2000, lorsque le barrage d’une exploitation aurifère contenant de l’eau contaminée au cyanure s’est rompu. Le cyanure déversé (estimé à 100 000 tonnes) et les métaux lourds ont pollué la Tisza et le Danube, tuant sur le champ de grandes quantités de poissons en Hongrie et en ex-Yougoslavie (80 % des ressources halieutiques de la Tisza du côté serbe), et ont contaminé l'eau potable de 2,5 millions de Hongrois .

 

Voyant venir une nouvelle catastrophe écologique, les députés roumains ont refusé la licence d’exploitation à Gabriel Ressources en votant contre, en décembre 2013.

 

Mais le vote des élus du Parlement roumain ne saurait effrayer les financiers de Gabriel Ressources (dont le milliardaire Américain John Paulson, qui a gagné 3,7 milliards en pariant sur la crise des subprimes). Estimant que son investissement est floué par la Roumanie, le Directeur exécutif de la société Gabriel Ressources a donc annoncé le 17 avril 2014 qu’il attaquait la Roumanie devant un tribunal d’arbitrage privé en lui réclamant la modique somme de 4 milliards d’Euros.

 

Refusons la négociation du Grand Marché Transatlantique qui comprend la généralisation du système d’arbitrage et la fin de la souveraineté populaire au profit des multinationales !

 

  • Pour en savoir plus sur le sujet :

- Les tribunaux d’arbitrage, une justice privée contre les Etats................ P16

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 22:40
Au soir des élections européennes : communiqué de la liste Front de Gauche Ouest et de Jean Luc Mélenchon

Source : site de campagne du Front de Gauche circonscription Ouest

Le score du FDG bien qu’en légère progression, est décevant et reste en dessous des possibilités ouvertes par la campagne des présidentielles.

 

Ce scrutin des européennes est à nouveau marqué par une abstention importante. Tout a été fait pour qu’il en soit ainsi, un gouvernement aux abonnés absents dans cette campagne, des médias relayant l’idée que quoi qu’il arrive l’abstention sera forte, et le FN deviendra la première force politique, et une campagne pour le moins atone.

 

Cette abstention qui touche toutes les catégories de la population est d’abord le signe d’un rejet des formes actuelles de la délégation de pouvoir, nos concitoyens considérant que de toute façon, les élus ne tiennent pas compte de leur avis. L’expérience du référendum qui a conduit au rejet du Traité constitutionnel européen aussitôt resservi au congrès et voté par une majorité de parlementaires leur donne en partie  raison. Notre faiblesse a été à cette occasion de ne pas porter un nouveau projet de constitution européenne basé sur la coopération entre les peuples et non sur le principe de concurrence libre et non faussée.

 

Le rejet des politiques en place, à l’échelle européenne et nationale, s’est largement exprimé. Le PS, seul aujourd’hui à gouverner, avec moins de 15%, subit une défaite cinglante qui contribue à délégitimer l’orientation de François Hollande et Manuel Valls. Le FN fait un score important y compris dans notre circonscription jusqu’alors préservée. La droite se refait une santé, EELV est en recul par rapport à son score de 2009. Les politiques d’austérité menées depuis plusieurs années provoquent des replis idéologiques et le FN apparait comme un recours aux yeux de nombreux concitoyens.

 

Mais relativisons ces résultats. Que représente le score de chacun quand il y a une telle abstention ?

 

Dans ce contexte le Font de Gauche conserverait 4 élus, en égalisant ou améliorant légèrement son score de 2009.

 

Avec la candidature de Myriam Martin dans l’Ouest, le Front de Gauche a mené une campagne unitaire, dynamique, multipliant les réunions publiques et les rencontres avec  les femmes et les hommes de cette grande région marquée comme d’autres par les fermetures d’entreprise, les plans de licenciements,  les difficultés économiques et sociales, les dégâts écologiques provoqués notamment par l’agriculture productiviste,  mais aussi par les luttes que toutes et tous  mènent pour construire d’autres solutions.

 

Avec tous les élus  soutenus par le Parti de la Gauche Européenne, dont le groupe GUE se renforce au Parlement européen, nous continuerons de mener des luttes pour plus de démocratie,  de justice sociale,  d’égalité, pour la transition écologique,  et pour la coopération entre les peuples européens et les peuples du monde : en commençant par exiger  le rejet de la directive européenne des travailleurs détachés, et la fin de l’indépendance de la banque centrale européenne.

 

Myriam Martin – Xavier Compain – Sylvie Mamet – Patrice Boutin – Marie Claude Robin – Alain Bergeot Candidats du Front de Gauche dans la circonscription Ouest

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Le 26 mai 2014, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence de presse suite aux résultats des européennes.

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 02:19
Grand débat des européennes, Jeudi 22 mai !

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Grand débat des européennes, Jeudi 22 mai !
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:18
Six ans de lutte contre le Grand Marché Transatlantique

Source : le blog de Jean Luc Mélenchon

À un mois du vote pour les élections européennes, tout le monde semble se réveiller sur le Grand Marché Transatlantique : les médias en parlent ici et là, les Verts aussi, Marine Le Pen en a dit deux mots au salon de l’agriculture. Mais personne n’en a parlé à mesure qu’il avançait : ni la famille Le Pen, ni Cohn-Bendit et Bové, ni les socialistes, ni la droite. Au contraire, ils ont souvent approuvé ou se sont tus en complices du système. Pas moi.

J’ai donc rassemblé tout ce que j’ai dit sur le Grand Marché Transatlantique au cours de ces six dernières années, mais aussi tout ce qui a été fait par mon parti, le Parti de Gauche. On trouvera ici des extraits de notes de blog, des tracts, des brochures, des vidéos, des explications de votes au Parlement européen… Autant d’outils que j’ai utilisés pendant six ans pour parler de ce projet que les puissants préparent dans le dos des peuples..... pour lire la suite....

Six ans de lutte contre le Grand Marché Transatlantique
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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 23:42
Stupéfiante union sacrée au Parlement européen

Source : Politis.fr par Michel Soudais

« La droite et les socialistes se préparent à faire une alliance au sommet de l’Union européenne » , avertit avertit jean Luc Mélencho dans un communiqué. Exagération ? Pas vraiment. « Jeudi 3 avril dernier, les groupes de droite (PPE), libéraux (ALDE) et sociaux-démocrates (S&D) du Parlement européen ont adopté une déclaration commune, poursuit le député européen du Parti de gauche. Celle-ci prévoit que les trois groupes se concerteront dès les élections passées pour « soumettre conjointement » au Conseil européen une proposition de nom pour la présidence de la Commission européenne. »

 

Cette déclaration conjointe des groupes PPE, S&D et ADLE existe bien. Elle peut être consultée sur le site du groupe PPE (droite), sur celui du S&D (groupe socialiste et démocrate), celui de l'ADLE (libéraux&démocrates). Et leurs présidents respectifs, Joseph Daul, Hannes Swoboda et Guy Verhofstadt, « s’engagent à dialoguer et à se consulter dès que possible après les élections européennes » sur le nom du futur président de la Commission européenne qu’ils n’imaginent pas venir d’un autre camp que d’un des leurs.

 

- Voici le contenu de leur déclaration conjointe :

« Conformément à la lettre et à l’esprit du traité, et tenant pleinement compte des résultats des élections européennes, nous nous engageons à lancer aussi vite que possible après les élections européennes un dialogue et des consultations, qui viseront à désigner, au sein de la famille politique capable de constituer la majorité qualifiée requise au Parlement européen, le candidat européen à la présidence de la prochaine Commission. »

« Le candidat du plus grand groupe sera le premier à tenter de constituer la majorité requise. Sur cette base, nous soumettrons conjointement une proposition au Conseil européen afin de lancer les consultations institutionnelles conformément à la Déclaration 11. »
 
« Le prochain président de la Commission devra être élu dans le cadre d’un processus transparent et non de manœuvres en coulisse. »
 
« Nos familles politiques se présenteront aux élections européennes avec leurs candidats respectifs à la présidence de la Commission européenne. »

« Le prochain président de la Commission devra être choisi parmi ceux-ci. Il s’agit de respecter les attentes des citoyens et de rendre l'Union européenne plus proche d’eux et plus démocratique. »

 

- A moins de huit semaines des élections européennes, cette entente sur l’après-scrutin, symptomatique de la cogestion qui règne au sein du Parlement européen, irrite fort Jean Luc Mélenchon co-président du PG qui devrait être le candidat du Front de gauche dans le Sud-Ouest, qui appelle les électeurs à « régler [leurs] comptes avec cette Europe et cette alliance dégoûtante » :

« Imaginez la même chose en France : le PS et l’UMP s’accordant dans le dos des Français pour choisir le Premier ministre !
C’est une nouvelle preuve de l’alignement politicien du PS sur la droite européenne.
Cette Europe est définitivement irréformable. Il faut en finir pour rendre leur pleine souveraineté aux peuples. »

 

Nota

Mais est-ce nouveau ? Non !

- lire :  Sociaux-libéraux, droite européenne alliés permanents ; 

- lire : Majorités "soviétiques" au parlement européen : l'étude qui dérange

- lire : Qui vote quoi au Parlement européen ?

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 08:44
"Nous célébrons Jaurès !" - J.-L. Mélenchon

Il y a 100 ans, le 31 Juillet 1914, a 21h40, Jean Jaurès était abattu au Café du Croissant, par un étudiant nationaliste, Raoul Villain.
Toujours revenir à ce géant politique qui disait : “ Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ”.
Et à ceux que le ton des opposants de gauche dérange, ses paroles restent plus que jamais à méditer :  « Ah ! Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! » Jean Jaurès, 1906, au cœur d'un vaste mouvement social.

 

 

 

- Jean-Luc Mélenchon rend hommage à Jean-Jaurès

Jeudi 24 avril 2014, au lendemain de la visite chahutée de François Hollande à Carmaux, Jean-Luc Mélenchon a visité le musée Jaurès à Castres, dans le même département. Chaleureusement accueilli, il y a prononcé un discours pour célébrer Jaurès et dénoncer l'imposture de l'hommage de François Hollande.

 

 

Pour en savoir plus :

- JAURÈS et les riens par Maud Assila

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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 09:57
Faisons des élections européennes un referendum sur le Grand Marché Transatlantique !

Le 23 mai 2014, Jean-Luc Mélenchon était l'invité du journal de 20h00 de TF1. Il a appelé à faire des élections européennes un véritable référendum contre le Grand Marché Transatlantique et a réaffirmé son opposition à ce projet contre lequel il lutte depuis six ans.

 

 

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 12:06
J.-L. Mélenchon à propos de la vie de Louise Michel dans "Label Histoire" sur France3 IDF
J.-L. Mélenchon à propos de la vie de Louise Michel dans "Label Histoire" sur France3 IDF

Jean-Luc Mélenchon : « Nous plaçons le Parti de Gauche sous l'auspice tutélaire des deux visages qui dorénavant nous accompagneront : Jean Jaurès et Louise Michel[2] »

 

L’institutrice et poétesse Louise Michel[1disparut en 1905, année de la séparation des Églises et de l’État et de la première phase de la révolution russe. Celle que la presse surnomma « la grande druidesse de l’anarchie » fut l’une des figures de la Commune de Paris et appuya, déportée en Nouvelle-Calédonie, la lutte des Kanak contre le régime colonial au nom des idéaux qui l’avaient justement poussée dans les rangs de la Commune.

Elle fut libertaire et n’en était pas moins, pour reprendre les mots de l’un de ses biographes, « ouverte à toutes les tendances du socialisme révolutionnaire ». Elle fut féministe et insistait sur la nécessité de lier le combat pour l’égalité entre les sexes à celui du prolétariat tout entier.

Elle fut ardente défenseuse des animaux et ne manquait pas de rappeler que leur exploitation, par les humains, était à l’origine de son implication révolutionnaire. Elle fut bien souvent minoritaire et continuait d’en appeler à « la vile multitude » : le peuple, la masse des déshérités, ceux qui font face à la « gueule des canons » et aux « appétits des parasites ». « Tout va ensemble », lançait-elle : on ne saurait mieux dire.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 08:56

- Avez vous entendu parler du traité transatlantique ?

Il est vrai que 2014 est une année à l'actualité chargée et que beaucoup de sujets sont sources de discordes profondes. Pourtant, se prépare en toute discrétion, l'un des engagements politiques et économiques les plus importants.

La perspective d'une union intercontinentale se renforce avec le Partenariat transatlantique pour le commerce et l'investissement (PTCI) qui est une pierre de plus à l'édifice entrepris par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

 

L'Union européenne négocie en totale opacité des traités juridiques avec le Canada et les Etas-Unis.

Cela illustre parfaitement le fonctionnement de l'Union Européenne et plus généralement la façon dont sont prises des décisions qui nous engagent, qui vous engagent. Le fait que certains décident pour d'autres, sans même les consulter, n'est-ce pas là une cause de discordes profondes ?...

 

Vous voulez en savoir plus ? Alors visionnez les documents ci-dessous.

- Les enjeux du Grand Marché Transatlantique ou TAFTA... (conférence-débat) - Raoul-Marc Jennar

 

- Pour en savoir plus encore, les explications de Jean Luc Mélenchon

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:21
L'opposition de gauche devient réalité politique

Le 21 mars 2014

Source : le Blog de jean Luc Mélenchon

L'objectif était d'abord de présenter le plus grand nombre de listes autonomes au premier tour. Nous en avons déposé au total 594. 411 de ces listes sont constituées avec le PCF. Cela représente 70 % du total. On est donc loin de la prétendue « division généralisée » mise en scène par d'aucuns, souvent pour s'en réjouir ouvertement ou plus sournoisement. Je veux souligner que, dans 90 % des cas, c'est le PCF tient la tête de liste. Je le note pour montrer combien nos camarades ont su faire preuve de sens des responsabilités partout devant la revendication générale et systématique du PCF d'avoir la tête de liste, même quand il se préparait à quitter l'attelage comme ce fut le cas à Hénin Beaumont ou à Rouen.

 

Mais, dans tous les cas ou presque, l'autonomie aura été protégée. L'opposition de gauche présente une liste autonome dans toutes les villes de plus de 100 000 habitants, dans les trois quarts des villes de plus de 20 000, dans la moitié des villes de plus de 10 000 habitants. C'est un résultat extraordinaire atteint contre vents et marées. Il s'est concrétisé par l'engagement de milliers d'hommes et de femmes dans un combat qui présentait pour eux tous les risques professionnels, financiers et ainsi de suite. Loin de toutes sortes de bavardages, l'action concrète a soudé, homogénéisé, entraîné à la lutte des milliers de têtes dures sans concession, et je m'honore d'être l'un de leurs porte-parole les plus irréductibles.

 

Dans le temps, le parti socialiste a montré d'innombrables situations de décomposition. Ici et là, on ne compte plus le nombre de dissidents. À Besançon où je suis passé, le sortant de l'équipe municipale socialiste présente quatre listes différentes. Je pourrais multiplier les exemples à l'envi. Ce phénomène est entièrement passé sous les radars médiatiques, dans la mesure où il aurait demandé du travail et de l'attention dans les salles de rédaction parisiennes, qui comptent davantage les conflits de personnes et les petites phrases qu'il est plus facile de collecter dans les dîners en ville et les circonstances organisées pour cela.

 

Je souligne que si "Le Monde" a consacré beaucoup d'énergie et de place ans à prouver l'extension du nombre des listes du Front national, il n'a pas dit un mot de notre bataille pour présenter le plus grand nombre possible de listes autonomes dans toutes les configurations de rassemblement de gauche possibles. La comparaison n'aura donc jamais été faite. Je veux donc donner l'information que personne d'autre n'aura donnée. Je veux signaler que si le Front national annonce 596 listes dans tout le pays après quarante ans de présence, nous en annonçons 594 après cinq ans d'existence. Le Front national présente une liste dans 450 communes de plus de 10 000 habitants. Nous y parvenons dans 487.

 

Il y aura quatre-vingt-seize villes oû l'on trouvera une liste du PG avec Europe écologie-les-verts et, dans cinquante-deux d'entre elles, le Front de Gauche participe au complet, toutes ses composantes unies. Dans quarante villes, le NPA participe à la coalition avec ou sans le PCF, ou bien avec ou sans Europe écologie-les Verts.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 09:33

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Ce qui aurait pu se passer à La Rochelle si le Parti de Gauche et le NPA rochelais l'avaient voulu !

 

Le soutien de Jean-Luc Mélenchon à la Liste "Osons Poitiers"


"Je m’engage aux côtés de Christiane Fraysse à Poitiers et je vous appelle à donner votre confiance à sa liste. Marquez ainsi votre opposition de gauche à la politique de François Hollande ! Dites avec moi : assez d’austérité pour le peuple, assez de cadeaux aux puissants. La liste du gouvernement à Poitiers doit recevoir une bonne leçon venant de la gauche! Christiane Fraysse est la candidate de l’écosocialisme.


Sa liste annonce qu’un autre futur est possible. Avec votre bulletin de vote, prenez votre part pour changer le cours des événements actuels ! "
Jean Luc Mélenchon

 

Pour en savoir plus :

- le site de la campagne

- le programme de "OSONS POITIERS"

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 14:46

Le 11 février 2014, Jean-Luc Mélenchon était en meeting à Bergerac devant plus de 400 personnes pour soutenir la liste "Vivre Mieux à Bergerac" conduite par Lionel Frel (EELV) et Margaret Méchin (PG).


Première partie

bergerac1.JPG

Seconde partie

bergerac2.JPG

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:52
Lettre aux cheminots par Jean-Luc Mélenchon
En réponse à l'adresse de l'intersyndicale CGT- UNSA- SUD-Rail aux parlementaires européens
Source : europe.jean-luc-melenchon 19 février 2014
Chers camarades cheminots,
 http://europe.jean-luc-melenchon.fr/files/rail-250x157.jpg
Vous attirez l'attention des parlementaires européens sur la nouvelle étape de libéralisation du rail qui s'annonce. Je tiens à vous rappeler mon soutien dans cette bataille.
Je partage votre analyse sur les résultats de ces libéralisations : les compagnies nationales sont lancées dans une course effrénée pour réduire les coûts, au détriment de la qualité du service public, de la sécurité et des conditions de travail des salariés du rail. Dans le fret, l'ouverture à la concurrence se solde par une baisse du fret ferroviaire au profit du fret routier montrant l'absurdité de cette politique.
 
Vous posez trois exigences auxquelles je souscrits pleinement.
Je partage votre demande qu'une évaluation sérieuse des conséquences des trois premiers paquets ferroviaires soit réalisée avant toute nouvelle législation. J'ai moi-même interpellé la Commission européenne par une question écrite, le 8 octobre dernier sans obtenir de réponse satisfaisante.
Vous réclamez également le droit pour chaque Etat-membre de définir sa propre organisation ferroviaire ainsi que le champ du service public en la matière. Cela rejoint parfaitement nos propositions et notre volonté de désobéir à l'Union européenne si cela s'avère nécessaire pour défendre le service public ferroviaire.
Je partage entièrement votre volonté de faire reconnaître le transport ferroviaire de marchandises, notamment la messagerie et le wagon isolé, comme une activité d'intérêt général, protégée de la concurrence. C'est un point essentiel de la planification écologique que je défends.
 
 
Depuis le début de mon mandat européen, je me suis opposé aux étapes de la libéralisation du rail. En novembre 2011 et en juillet 2013 mon groupe a voté contre le rapport du social-démocrate Serracchiani sur la refonte du premier paquet établissant un espace ferroviaire unique européen. Voici ce que j’en avais dit à l’époque :

" La libéralisation à marche forcée du secteur ferroviaire a conduit à une baisse de l'utilisation de ce mode de transport. Dans ce texte, la majorité est contrainte de se rendre à l'évidence de ce constat. Elle n'en tire pourtant aucune conséquence et propose avec la Commission de renforcer la libéralisation en cours. Elle avalise la casse des entreprises publiques, l'octroi de nouveaux pouvoirs à la Commission en la matière, les possibilités de sanctions en cas de non-respect des normes européennes et demande que la libéralisation du transport de passager soit au plus vite effective. Seul bon point: elle refuse à la Commission l'obligation de service minimum des cheminots en cas de grève. Cette petite victoire ne saurait faire oublier le reste."

 
La réforme ferroviaire que prépare le gouvernement Hollande va dans le même sens. L'éclatement de la SNCF en 3 établissements publics va aggraver le morcellement du système ferroviaire français alors que nous aurions besoin de revenir à un service public intégré. François Hollande a ainsi avoué à la Commission européenne que« dans le domaine des transports, la réforme du système ferroviaire, actuellement préparée par le gouvernement, permettra de préparer l’ouverture à la concurrence du transport de passagers d’ici 2019 »[1].
 
Soyez assurés de mon engagement total dans cette bataille pour le service public ferroviaire et de ma disponibilité pour mener ce combat à vos côtés dans les initiatives que vous pourrez prendre. Lors du vote au Parlement européen prévu le 26 février prochain, vous pouvez d’ores et déjà compter sur ma voix pour refuser cette nouvelle étape de la libéralisation du rail !
 
 
[1] Rapport économique, social et financier, annexe au Projet de loi de finances 2014 , p.31-32
 
 
Pour en savoir plus :
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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 11:53
Jean Luc Mélenchon et la mer

 

- 2013 : Jean-Luc Melenchon au salon de l'économie de la mer

Source : Le blog de Jean Luc Mélenchon

Jeudi 7 février 2013, Jean-Luc Mélenchon visitait le salon "Euromaritime", salon de l'économie de la mer, qui avait lieu à Paris. Il démontrait la nécessité et l'importance d'une planification écologique dans le secteur maritime. 

 

- 2019 : Présentation du rapport « Mers et océans : quelle stratégie pour la France ? »

Le mercredi 19 juin 2019, Jean-Luc Mélenchon et Joachim Son-Forget présentaient, en Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le rapport « Mers et océan : quelle stratégie pour la France ? ». Un rapport dans lequel ils ont pointé du doigt les question de souveraineté de la France sur son territoire maritime, le deuxième du monde, mais aussi sur les enjeux écologiques liés aux questions maritimes. Jean-Luc Mélenchon a également parlé de l’importance de l’étude des grands fonds marins et de la capacité qu’avait la France à produire des normes juridiques internationales sur le sujet pour peu qu’elle s’investisse pleinement sur cette question.

 

  • Pour retrouver ce rapport dans son intégralité, cliquez ICI 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 21:03
BLAYAIS - CIVAUX...... Il faut sortir du nucléaire !

La Rochelle.... Blaye : 110 km, La Rochelle..... Civaux : 130 km

 

Source : le site du Comité Ouest17 du Parti de Gauche le : 5 juillet 2011 | mis à jour le 5 novembre 2015

- Le nucléaire est une des préoccupations majeures des Français.

Début mai, deux mois après la catastrophe de Fukushima, la CUB avait, sans succés, demandé au préfet de la Gironde une extension du périmètre particulier d'intervention (PPI), qui prévoit des mesures d'information et de secours des citoyens en cas d'incident à la centrale, mais qui ne couvre qu'un rayon de 10 km autour du site nucléaire du Blayais. De fait, le million d'habitant de l'agglomération de Bordeaux, distant d'une quarantaine de km, est exclu du PPI.

 

C'est dans ce contexte que la Communauté Urbaine de Bordeaux a adopté une motion réclamant «la fermeture progressive et le démantèlement de la centrale du Blayais, à commencer par le réacteur n°1 qui a trente ans».

 

 

- Cette décision satisfait pleinement le Parti de Gauche.

Au niveau européen, les choses bougent à minima !

Suite à la catastrophe de Fukushima, le Parti de Gauche avait interpellé le Conseil de l'Europe "compte-t-il enfin protéger l'intérêt général des citoyens et des citoyennes européens et travailler à l'élaboration d'un plan de sortie du nucléaire ?...", et la commission "Sortir du nucléaire est un impératif...".

 

Les gouvernants de l'UE ont-ils tiré toutes les conséquences de la catastrophe qui a frappé le Japon ?

Hélas, il n'en est rien ! Certes, un accord a été trouvé à l'échelon européen. Il a tout pour rassurer la France, qui ne voulait surtout pas se voir imposer des critères de sécurité trop contraignants.

 

Selon cet accord minimal - qui augure mal d'une gouvernance mondiale du nucléaire civil - les vérifications seront effectuées sur la base du volontariat dans les 14 pays de l'Union concernés, le risque terroriste ne sera pas pris en compte, et la décision éventuelle de fermer une centrale sera du seul ressort national.

 

On voit bien que seuls les peuples peuvent faire avancer les décisions.... après l'Allemagne et la Suisse, l'Italie !


Ainsi, le non des italiens au nucléaire par voie référendaire est un nouveau coup porté à l'atome, L'Allemagne ayant décidé le 30 mai de fermer ses derniers réacteurs en 2022, devenant la première grande puissance industrielle à renoncer au nucléaire depuis Fukushima. La Suisse avait annoncé quelques jours plus tôt sa sortie progressive du nucléaire d'ici à 2034.

 

 

- Et en France... on se contente de vérifier !

Comme les 17 autres centrales nucléaires françaises en activité, le Blayais (Gironde) et Civaux (Vienne) devront rapidement se soumettre à des tests de sécurité.

 

Partout en France, il s'agira, en théorie, de tirer les enseignements de la catastrophe de Fukushima, tragédie toujours en cours, et pour de longs mois encore. Ces deux centrales devront sacrifier à deux procédures distinctes : les « stress tests » européens et l'évaluation complémentaire de sécurité.

 

L'évaluation franco-française devra être bouclée le 15 novembre. EDF a l'obligation de transmettre au préalable à l'ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) un rapport sur chacune de ses centrales.

 

 

- L'électricien a-t-il des raisons de s'inquiéter ?

  • la situation de la centrale du Blayais est sujette à question !

Cette centrale a connu plusieurs incidents, très mineurs, mais en 1999 lors de la tempête Martin, la centrale ayant été construite trop basse, le site a été inondé (il aurait fallut la surélever par rapport au niveau du fleuve, ce qui aurait entrainer des surcouts). On a frôlé la catastrophe, l'incident majeur (sous-sols inondés par la crue venue du large, elle apparaissait comme un îlot au milieu du marais submergé).

 

Certes, selon l'ASN «Un ensemble de mesures ont été prises avec le retour d'expérience de 1999 notamment la surélévation de la digue de protection, le réexamen de toutes les installations électriques et l'organisation interne sur le site».

 

Mais la seule route d'accès au site nucléaire, sur la rive droite de l'estuaire, n'a pas varié de profil depuis douze ans. Dans les mêmes conditions, la centrale pourrait rester inaccessible plusieurs heures. Et si la prochaine tempête est plus violente ?

 

Or, l'audit insiste sur la « gestion opérationnelle des situations accidentelles » et sur le cumul de plusieurs facteurs d'accident. Comment ne pas penser à une perte du système de refroidissement d'un réacteur combinée à l'impossibilité pour les secours de se rendre sur les lieux ?

 

  • la situation de la centrale du Civaux en risque de panne sèche !

La situation se présente différemment dans la centrale de Civaux, qui n'est pas confrontée au risque estuarien.

 

Le risque de crue venue de l'amont devra en revanche être examiné. Située prêt de Poitiers, sur le bassin de la Vienne, pour l'heure, c'est plutôt le manque d'eau qui inquiète à Civaux. Pour assurer son fonctionnement et en particulier le refroidissement de ces réacteurs, la centrale de Civaux prélève de l'eau dans la Vienne.

 

Au 1er juin 2011, le débit mesuré à Cubord (c'est la station de Cubord qui fait office de station débitmétrique de référence pour le suivi du fonctionnement de la Centrale) est de 15,6 m3/s et celui à Lussac-les-Châteaux est de 19,5 m3/s. Ces valeurs sont très en deçà des valeurs moyennes observées à cette époque de l'année, et même inférieures aux valeurs historiques minimales. Il faut 12 m3/s. pour maintenir les deux réacteurs en fonctionnement.

 

 

- La Charente Maritime épargnée par le risque nucléaire ?

Il n'en est rien ! voir carte

- La Rochelle est à 110 km de la Centrale du Blayais et à 130 km de celle de Civaux.
- Saintes et Royan sont à 50 km (à vol d'oiseau) de la centrale du Blayais.
 
Si un incident semblable à celui de Fukushima s'y produisait, les habitants de Jonzac, Montendre, Mirambeau, Pauillac, Saint-Laurent de Médoc et Blaye seraient évacués (rayon de 30 km).
 

La centrale de Blaye a été mise en service entre 1980 et 1983. Elle est désormais âgée de 30 ans ce qui est la durée d'exploitation initialement prévue, pourtant son arrêt n'est pas a l'ordre du jour et des investissements supplémentaires sont envisagés pour prolonger sa vie de quelques dizaines d'années en injectant 2,4 milliards d'euros !

 

 

- Sortir du nucléaire : il faudra que le débat ait lieu !
Il est grand temps en France, de poser clairement le débat et de prévoir un réel plan de sortie du nucléaire.

 

Un moratoire sur la construction semble un minimum. Un engagement fort vers les énergies renouvelables un axe indispensable pour remplacer petit à petit l'électricité nucléaire par de l'électricité renouvelable.

 

Le gouvernement reste sourd et s'enferme dans un discours réducteur qui clame que la sûreté en France est meilleure qu'ailleurs, que nous ne risquons rien, et que plus que jamais l'avenir est atomique ! L'état continue à miser sur le nucléaire en prévoyant de nouvelles centrales, des milliards pour prolonger la vie des centrales actuelles? autant d'investissements qui pourraient dès aujourd'hui servir au réel développement d'énergies alternatives et renouvelables.

 

 

- Le Parti de Gauche, exige :

  • un moratoire sur l'énergie nucléaire (EPR de Flamanville en construction) ;
  • un referendum pour que la nation se prononce sur la politique énergétique qu'elle souhaite voir mise en œuvre ;
  • la mise en place d'un service public de l'énergie, l'abolition du précariat social, facteur de risque au travers de la sous-traitance en cascade ;
  • un plan de sortie définitive du nucléaire ;
  • un plan de gestion des déchets et de démantèlement des centrales existantes ;
  • l'abolition de toutes les usages militaires du nucléaire ;
  • le développement des énergies renouvelables.

 

Pour en savoir plus :

- mon dossier nucléaire

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Rédacteur

  • Pour une Révolution citoyenne par les urnes
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT  de 1978 à 2022.
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT de 1978 à 2022.

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