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1 juillet 2016 5 01 /07 /juillet /2016 08:52
Notion de... Gauche et droite... un peut d'histoire

En ces temps troublés où les différences entre la politique de ceux qui se réclament de la gauche et la droite tendent à de venir de plus en plus floues incertaines, il est peut être nécessaire de revenir aux fondamentaux, c’est à dire aux aux origines de ces deux mouvances. Plongée dans une histoire vieille de 250 ans et pleine de paradoxes.

 

Source :  L'Audible le 20 janvier 2013 par Alex

- Qui peut dire aujourd’hui ce que sont la gauche et la droite  ?

En 1789, au début de la Révolution française, la césure était pourtant très claire  : ceux qui s’étaient mis à gauche de Bailly, président de l’Assemblée Nationale Constituante, étaient pour l’établissement d’une constitution, puis favorables à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789. Ceux qui étaient à droite étaient contre. Ainsi originellement les députés de droite apparaissaient comme les conservateurs de l’ordre ancien, celui de la société de l’Ancien Régime, basée sur la hiérarchie inamovible des trois ordres, Clergé, Noblesse et Tiers-Etat. La gauche défendait le droit naturel de toute l’humanité et la droite, le poids de la tradition et l’inégalité de fait par la naissance et le rang. Mais ces principes gravés dans le marbre semblent en réalité bien trop simples pour saisir la complexité de la question  ; d’autant que ces gens étaient tous monarchistes  !

 

 

- Initialement, c’est au XVIIIe siècle qu’il faut chercher l’origine de l’opposition entre deux courants radicalement opposés mais qui ont changé de nature au cours des siècles.

En effet, le Siècle des Lumières marque la montée en puissance de la bourgeoisie qui s’empare du pouvoir économique et financier. Il lui manque le pouvoir politique. La réaction nobiliaire qui sévit à partir de la seconde moitié du siècle lui ferme les portes des charges parlementaires et de la Cour du Roi. Les bourgeois et certains nobles écartés du pouvoir adhèrent aux idées des philosophes des Lumières qui prônent le libéralisme dans toutes ses formes sur le modèle anglo-saxon. Libéralisme politique et libéralisme économique vont de pair selon eux.

 

Le 18 janvier 1771, le Parlement de Paris ayant réitéré son refus de siéger pour entériner les décisions royales, le garde des sceaux Maupeou convainc le roi de briser son opposition systématique. Louis XV envoie ses mousquetaires au domicile des récalcitrants et les fait exiler en province, sans tenir compte des protestations de l’opinion éclairée, des bourgeois et même des princes de sa propre famille. Pourtant les parlementaires étaient de fervents partisans de la réaction nobiliaire, étant eux-mêmes nobles  !

 

Le chancelier Maupeou supprime les parlements coupables de vénalité, forme un nouveau parlement avec des magistrats dociles et, par un édit révolutionnaire, supprime la vénalité des offices. L’égalité de tous les sujets du royaume devant la justice est même enfin garantie. Pourtant, l’opinion publique s’oppose avec véhémence contre ces mesures royales favorables au Tiers-Etat  ! Les «parlements Maupeou» sont tournés en dérision par Beaumarchais. Seul Voltaire applaudit le vieux roi Louis XV. Mais il en vient à changer d’avis en lisant les Mémoires judiciaires de Beaumarchais.

 

Pourtant, progressivement, en dépit des reproches concernant leur supposée corruption, les nouveaux magistrats trouvent leur place au sein du nouveau système judiciaire. Louis XV et son gouvernement, n’ayant plus à craindre de remontrances, peuvent enfin agir en multipliant les réformes toutes plus hardies les unes que les autres. A la mort de Louis XV, le 10 mai 1774, la réforme Maupeou entreprise depuis 1771 a mis fin aux anciens parlements hostiles aux réformes voulues par le Roi. Les nouveaux magistrats sont dévoués à Sa Majesté. La justice est exercée principalement par les tribunaux royaux et même les nobles et les ecclésiastiques payent des impôts  ! La monarchie française est devenue pleinement absolue. Au sens moderne du terme, Louis XV apparaissait donc comme ayant beaucoup d’idées de gauche, malgré son statut de monarque absolu  !

 

Mais son successeur, le jeune Louis XVI, commet l’erreur de renverser le ministère Maupeou et de rappeler le Marquis de Maurepas déchu par Louis XV pour avoir écrit une épigramme contre sa favorite Madame de Pompadour 25 ans plus tôt. Le 27 septembre 1774, croyant s’octroyer les bonnes grâces de l’opinion éclairée, Louis XVI rétablit tous les anciens parlements supprimés par son grand-père. Funeste décision. «On peut sans exagération dire que la Révolution date de 1774», écrit l’historien Jean Tulard. Toutes les réformes du ministère Maupeou sont annulées et l’on en revient à l’ancien système privilégiant la Noblesse et le Clergé  ! Quinze ans plus tard, la Révolution éclate lors des Etats Généraux, réunis en raison des graves difficultés financières du royaume et de la situation de blocage des réformes par les parlements, rétablis par Louis XVI et la Haute Noblesse en 1774. Les dépenses considérables lors de la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis entre 1776 et 1783 ont précipité le pays dans un marasme financier auquel s’ajoutent les mauvaises récoltes de 1787 et 1788. Les bourgeois du Tiers-Etat sont pour une libéralisation politique et économique. La suppression de la réglementation du commerce des grains plusieurs fois rétablie sous Louis XV puis Louis XVI avait pourtant entraîné des problèmes frumentaires catastrophiques. Mais rien n’y fait : pour les bourgeois, libéralisme politique et économique vont de pair. Rien ne doit s’opposer aux lois du Marché. Adam Smith est passé par là.

 

 

- Ce sont pourtant les mêmes libéraux qui votent avec enthousiasme la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen le 26 août 1789.

Mais les années suivantes, 1790-1791, sont marquées par le vote des lois Le Chapelier et Allarde qui entérinent la suppression des corporations et l’interdiction du droit de grève. Pour couronner le tout, l’Assemblée Nationale Législative maintient par décret l’esclavage dans les colonies françaises le 13 mai 1791  ! Ce ne sont pas vraiment des mesures de gauche  ! Les principes de 1789 sont manifestement foulés au pied par la majorité des députés. A contrario, en 1793, les Montagnards dont Saint Just et Robespierre rédigent la Constitution de l’An I pour expliciter et renforcer les Principes de 1789. Une loi sur l’assistance aux personnes âgées est pour la première fois votée  : ce sont les premières retraites avant l’heure  ! L’ancêtre de notre Sécurité Sociale devait même voir le jour  !

 

La constitution garantissait même l’instruction pour tous. Répudiant la philosophie libérale, elle prévoit l’intervention de l’Etat en faveur des pauvres : « Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en procurant les moyens d’existence à ceux qui sont hors d’état de travailler » (art. 21). « La société doit mettre l’instruction à la portée de tous les citoyens » (art. 22). Ce caractère social de la constitution de 1793 ne va cependant pas jusqu’à une remise en cause du droit de propriété, en dépit des idées de Robespierre sur sa limitation, et demeure au nombre des droits « naturels imprescriptibles » de l’Homme (art. 1 et 2). La Terreur hélas ne leur donnera pas l’opportunité de la faire appliquer. L’esclavage sera pourtant aboli provisoirement en février 1794. Collot d’Herbois, dernier chef des Montagnards, en voulant faire appliquer la Constitution de l’An I après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), tombera sous les coups de l’impitoyable réaction thermidorienne. Ainsi à cette époque, les Montagnards apparaissent comme les représentants de la gauche et les thermidoriens partisans de la droite.

 

 

- Mais la nature de la gauche et de la droite ont changé par rapport à 1789.

La gauche est toujours favorable aux principes de 1789, mais est clairement opposée au libéralisme économique pour éviter la disette voire la famine. L’extrême gauche est favorable au maintien de la Terreur. La droite n’est plus monarchiste  ; c’est désormais l’extrême droite qui est favorable au retour à l’Ancien Régime. Mais la droite ne veut pas appliquer la Constitution de l’An I contraire aux principes du libre-échange puisque la Constitution de l’An I entérinait la Réglementation du commerce des grains. La répartition des richesses n’est également pas la préoccupation de ces députés avides de richesse. N’oublions pas que la Convention Thermidorienne donnera naissance au Directoire  ! La Convention Thermidorienne met fin à la Révolution en ordonnant le massacre des habitants des faubourgs Saint Marcel et Saint Antoine, quartiers les plus révolutionnaires de Paris. La Garde Nationale dépossédée de ses éléments populaires et devenue entièrement bourgeoise s’exécute. Le terme «  révolution  » est même officiellement interdit en 1795 et la funeste Place de la Révolution, où se trouvait la guillotine est rebaptisée «  Place de la Concorde  », le nom qu’on lui connaît aujourd’hui.

 

Mais cette concorde est obtenue par la force et le sang versé des Parisiens et des Parisiennes. Les femmes et les enfants n’ont même pas été épargnés par ce carnage  ! Les Thermidoriens ont versé autant de sang que ceux qu’ils nommaient péjorativement les «  Terroristes  »  ! La gauche comme la droite sont coupables de bon nombre d’exactions à cette époque. Mais la gauche les a faites en raison des invasions étrangères et des menaces à l’intérieur du territoire, sans avoir le temps de faire triompher ses valeurs. La droite, quant à elle, a commis des crimes pour prévenir une nouvelle révolution qui aurait renversé les bourgeois et instaurer la Constitution de l’An I. En 1796, le Directoire qui se veut toujours républicain , même si le régime n’a plus que les apparences de la République depuis bien longtemps  ; fait réprimer l’insurrection monarchiste de l’Eglise Saint Roch par le Général Napoléon Bonaparte. Ce même Bonaparte prend le pouvoir entre le 18 et le 19 brumaire an VIII (9 et 10 novembre 1799). Son discours au soir de son coup d’Etat est bien connu  : «  Citoyens, la Révolution est fixée aux principes qui l’ont commencée  ! Elle est finie  !  » Ce qui veut dire que l’on en revient à 1789, comme par enchantement  ! Mais le Premier Consul n’appliquera pas vraiment ces principes et finira par établir l’Empire. Le Code Civil du 31 mars 1804 ne reprendra pas les idées avant-gardistes de la Constitution de l’An I. En ce sens, Napoléon Ier apparaît bien comme un homme essentiellement de droite voire d’extrême droite avec l’établissement d’une noblesse d’empire et du rétablissement de l’esclavage dans les colonies, à l’exception de la période des Cent Jours en 1815 durant laquelle il avait fait d’importantes concessions sociales.

 

 

- Au final...

L’on peut considérer que la quintessence de ce que sont la gauche et la droite aujourd’hui en France prend racine à la fin du Siècle des Lumières et durant toute la période révolutionnaire. Originellement portée par les idées bourgeoises couplant libéralisme économique et libéralisme politique, la gauche a évolué en se ralliant à une réglementation du Marché par l’Etat, autrefois voulue par le Roi garantissant par là même l’application des droits naturels de l’Homme. La droite qui défendait l’Ancien Régime est devenue l’extrême droite et l’ancienne gauche favorable au libéralisme politique et économique a fini par imposer ses idées par la force lors de la réaction thermidorienne et devenir la nouvelle droite. La gauche avec l’avènement du Consulat défendra un retour à une république plus démocratique, sous l’Empire, elle prônera un retour à la République purement et simplement. Sous la Restauration, l’échiquier politique majoritaire sera à nouveau comme au début de la Révolution entre les partisans d’une monarchie constitutionnelle et ceux d’un retour à l’Ancien Régime. Mais le clivage entre la gauche et la droite observé à la fin du XVIIIe siècle reviendra avec force durant les périodes suivantes et il est encore perceptible de nos jours.

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 08:36
27, 28 août 1789 : naissance du clivage droite gauche

Cet article explique sur quelles bases se sont créées d’une part la droite ( défense de la Tradition et de l’ordre établi, exécutif fort, catholicisme d’Etat, racisme, préjugés contre la culture, refus des droits de l’Homme et du suffrage universel...), d’autre part la gauche ( démocratie, souveraineté populaire, droits de l’homme et du citoyen, égalité, fraternité, liberté, raison, citoyenneté, bien public, suffrage universel, droits sociaux)

 

Sources : Le Parti de Gauche Midi-Pyrénées par Jacques Serieys

- Les 27, 28 août 1789 les députés à l’Assemblée constituante se répartissent pour la 1ère fois géographiquement dans leur salle de Versailles. Pour faciliter le décompte des voix :

  • les disciples d’un droit de veto absolu du Roi sur toute loi votée par les députés se rangent à droite.
  • les élus favorables à un système politique constitutionnel, donc sans droit de veto absolu du roi, se rangent à gauche de la salle

En fait, trois sujets sont à l’ordre du jour en cette fin août et expliquent l’apparition de ce clivage droite gauche :

  • droit de veto royal absolu,
  • maintien du catholicisme comme religion d’Etat du royaume.
  • droits de l’homme et du citoyen (votée le 26 août). Selon plusieurs historiens, la première séparation géographique entre Droite et Gauche dans l’Assemblée serait née le 26 août 1789 lors du débat sur la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen lorsque la place du culte avait été évoquée : les défenseurs du Roi et de la Religion se seraient positionnés d’emblée à Droite, les démocrates à Gauche.

A partir du 11 septembre, l’assemblée reprend le débat sur le droit de veto absolu du roi dont les partisans se rangent encore à droite.

 

 

- L’évolution des privilégiés et de leurs laquais d’avant 1789 se fait naturellement vers cette droite de 1789 :

  • même volonté de maintenir le roi comme autorité supérieure d’un chef non soumis aux aléas de la démocratie ;
  • même refus de considérer un individu du peuple comme un humain ayant des droits d’où refus des droits de l’homme. La déclaration des droits est votée par la Constituante le 26 août 1789 mais les cliques réactionnaires interviennent sans cesse auprès du roi pour qu’il ne la ratifie pas, d’où leur combat en cette fin août et septembre 1789 pour le droit de veto absolu du souverain. Louis XVI ne promulguera cette déclaration que le 3 novembre 1789 après l’émeute populaire des 5 et 6 octobre ;
  • même refus de considérer un individu du peuple comme un humain ayant des droits d’où refus du suffrage universel (décembre 1789) ;
  • même refus de la liberté d’opinion d’où la volonté de maintenir le catholicisme comme religion d’Etat ;
  • même volonté d’user de boucs émissaires mis hors de la communauté pour détourner contre eux et au profit du pouvoir en place les rancoeurs du peuple. L’utilisation de l’antisémitisme par un orateur influent de la droite de 1789 comme l’abbé Maury est flagrante en ce sens.

 

 

- L’évolution des progressistes d’avant 1789 se fait naturellement vers la gauche de 1789

Beaucoup de députés de cette gauche ont déjà lutté avant 1789 contre les injustices féodales. Département par département, tous les historiens ont noté ce passage progressif de témoin.

 

Parmi les députés de gauche, prenons le cas de Robespierre sur la question du veto royal : " Celui qui dit qu’un homme a le droit de s’opposer à la Loi, dit que la volonté d’un seul est au-dessus de la volonté de tous... il a créé un monstre inconcevable en morale et en politique, et ce monstre c’est le veto royal...qui substitue aux Lois éternelles de la justice et de la raison l’incertitude des conjonctures frivoles... Dés qu’une fois, on croira à l’égalité des hommes, au lien sacré de la fraternité, à la dignité de la nature humaine, alors on cessera de calomnier le Peuple dans l’Assemblée du Peuple... On n’appellera plus la liberté une licence dangereuse, le généreux dévouement des bons citoyens une folie... Aucune puissance ne peut s’élever au dessus de celle de la Nation".

 

 

- Une autre division droite gauche apparaît durant ces derniers mois de 1789, division qui se maintiendra :

  • la droite appelle "défense de l’ordre" la défense des intérêts des privilégiés ;
  • la gauche privilégie la recherche de solutions politiques pour donner un débouché institutionnel aux aspirations justes du mouvement social et ainsi permettre un progrès sociétal

En octobre 1789, le peuple meurt de faim et réclame du pain ; les proches du roi veulent faire voter une loi martiale et engager la troupe. Robespierre s’y oppose le 21 octobre : "Les ennemis du bien public réclament une loi martiale. C’est comme si l’on vous disait le peuple s’attroupe parce que le peuple meurt de faim, il faut l’égorger. Il y a d’autres mesures à prendre. Il est question de découvrir pourquoi le peuple meurt de faim, (qui participe) à cette conjuration formidable contre le salut de l’Etat ? Là, ce sont des évêques... ailleurs ce sont des accapareurs de grains.. ceux qui ont juré d’étouffer dans son berceau la liberté française".

 

Le lendemain 22 octobre, Robespierre lutte pour le suffrage universel mais est battu par une majorité préférant le suffrage censitaire. Par contre, en décembre, il est majoritaire pour le droit des comédiens, non catholiques et juifs à devenir citoyens, droit qui fait hurler la droite groupée autour de l’abbé Maury.

 

Ce rappel un peu long permet de comprendre les bases sur lesquelles se fonde d’une part la droite ( défense de la Tradition et de l’ordre établi, exécutif fort, catholicisme d’Etat, racisme, préjugés contre la culture, refus du suffrage universel...), d’autre part la gauche ( démocratie, souveraineté populaire, droits de l’homme et du citoyen, égalité, fraternité, liberté, raison, citoyenneté, bien public, suffrage universel, droits sociaux)

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  • Pour une Révolution citoyenne par les urnes
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, syndicaliste CGT, conseiller Prud'homme depuis 1978.
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, syndicaliste CGT, conseiller Prud'homme depuis 1978.

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