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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 16:06
Le projet de Traité transatlantique traduit en français (services, e-commerce et investissements)

Source : Contre la Cour
Jeudi 27 février 2014, le journal en ligne allemand ZEIT ONLINE a publié une version fuitée du projet de traité transatlantique.
Celle-ci, traduite ci-dessous en français, date du 2 juillet 2013, soit quelques jours avant le lancement des négociations. Pour rappel, le mandat de négociation octroyée à la Commission européenne par les ministres du commerce a été validé lors du Conseil du 14 juin 2013.

Ce projet d’accord constitue donc la base de discussion établie par la Commission européenne en lien avec les partenaires américains et les entreprises privées.

Il a donc vraisemblablement évolué au cours des trois cycles de négociations qui se sont tenus depuis juillet 2013.


Cependant, il nous offre un grand éclairage des dispositions qui pourraient figurer dans l’accord final.

 

Ce n’est qu’une petite partie du projet d’accord, celle relative aux services, au e-commerce et aux investissements.
De nombreux autres chapitres, très importants aussi, ne s’y trouvent pas.

 

- Le chapitre 1 pose les grands principes et les définitions des termes clés de l’accord.

 

- Le chapite 2 traite de la libéralisation des investissements. Il est rappelé que les services audiovisuels ne font pas partie des négociations. Le chapitre indique que les investissements américains et européens devront être traités de façon égale (sans discrimination) de part et d’autre de l’atlantique. Il est également défini le système de protection des investissements permettant aux entreprises de se prévaloir contre un traitement arbitraire, discriminant ou abusif. A cet égard, le projet indique les pistes d’indemnisation des entreprises.

 

- Le chapitre 3 concerne la fourniture transfrontalière de services. Comme pour les investissements, il est rappelé le principe de l’ouverture et l’interdiction des clauses discriminantes.

 

- Le chapitre 4 traite la question de la présence temporaire de personnes physiques qui iraient travailler de l’autre coté de l’Atlantique (visiteurs d’affaires, transferts intraentreprise, diplômés stagiaires, vendeurs d’affaires, fournisseurs de services contractuels et professionnels indépendants).

 

Cette question est poursuivie dans le chapitre 5 qui traite des qualifications préalables à l’exercice de certaines activités, qui peuvent être données aux personnes physiques ou morales. Il est également question de libération des services informatiques, des services de postes et de courrier, des réseaux de communications électroniques, des services financiers et enfin, du transport maritime international. Ces dispositions doivent notamment être étudiées sur la question spécifique et importante des « services universels« , c’est à dire des services publics.

 

- Le chapitre 6 concerne le domaine du commerce électronique.

 

- Enfin, le chapitre 7 énumère toutes les pistes d’exceptions qui pourraient être posées au principe de libéralisation. Il s’agit, par exemple, des mesures nécessaires à la protection de la santé, de la sécurité, la vie privée, etc. Toutes ses mesures ne doivent cependant pas constituer des restrictions déguisées ou être discriminantes.

A la fin du document, les lecteurs trouveront les principaux éléments que la Commission entend introduire dans le mécanisme de règlement des différends Etat-investisseur. Il s’agit de la question sensible des tribunaux d’arbitrage sur laquelle la Commission devrait lancer une consultation publique dans quelques jours.

 

- Pour lire la traduction en Français du projet de Traité Transatlantique, cliquez ICI

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 10:06
S’attaquer au Smic : misère de l’économie

Source : Marianne Vendredi 18 Avril 2014 par Guillaume Etievant

Pour Guillaume Etievant, Secrétaire national à l’Economie et au Travail du Parti de Gauche, ceux qui, comme l’économiste Philippe Aghion, proposent un Smic différent selon l’âge ou la situation géographique, font fausse route. Selon lui, « les promoteurs de l’orthodoxie néolibérale qui ont les bonnes grâces de François Hollande continuent à rabâcher des méthodes qui ont pourtant prouvé leurs échecs ».

 

Sur le plateau de l'émission "Mots croisés" lundi dernier, l’économiste Philippe Aghion était en pleine effervescence. Dès qu’Yves Calvi lui donnait la parole, il se mettait à discourir frénétiquement sur la nécessité d’accélérer les réformes structurelles pour plaire à Bruxelles. En pleine admiration pour le modèle scandinave, ce professeur d’économie à Harvard a passé l’émission à bavasser sur les immortels principes du néolibéralisme : il faudrait baisser les dépenses publiques, supprimer les départements, faire des économies dans le système de santé, faciliter les licenciements et diminuer les impôts des entreprises. Il ne s’est en revanche pas étendu sur la suppression du Smic, qu’il défend pourtant dans son ouvrage Changer de modèle, de nouvelles idées pour une nouvelle croissance*, qu’il vient de publier avec Elie Cohen et Gilbert Cette. Selon eux, il faut « réformer la politique de revalorisation du Smic en tenant compte des régions ou de l’âge », comme l’a répété Philippe Aghion après leur entretien avec François Hollande mardi dernier. Revaloriser différemment le Smic selon la situation professionnelle ou géographique des personnes, c’est faire disparaitre la nature même du Smic, c’est-à-dire un minimum salarial horaire protégeant les salariés de la même manière sur l’ensemble du territoire de la République.

 

A en croire Philippe Aghion, notre modèle social serait dépassé car il ne conviendrait qu’à l’économie de rattrapage des Trente glorieuses et serait inapte à s’adapter à l’économie d’innovation d’aujourd’hui. Rien n’est plus faux. C’est précisément avec un Etat interventionniste et investissant massivement que notre modèle économique pourra être plus innovant et en particulier effectuer la bifurcation écologique. Et c’est en rendant les salariés maîtres de leur destin dans leurs entreprises, notamment en augmentant les droits des Comités d’entreprises, que notre économie pourra être plus dynamique et portée vers l’avenir. Pour sortir de la crise, il faut donc retrouver les fondamentaux du programme du Conseil national de la Résistance, et non pas détruire le peu qu’il en reste encore après des années d’austérité généralisée.

 

La proposition des économistes tels que Philippe Aghion, d’augmenter encore plus la flexibilité du marché du travail tout en sécurisant les parcours professionnel par une meilleure politique de formation professionnelle est vouée à l’échec : les salariés précarisés et mal payés, même dans le système rêvé par Aghion qui leur permettrait de passer d’un emploi à l’autre sans difficulté, ne seront que des pions dans le jeu des actionnaires. Et celui-ci n’a qu’un but : augmenter leur taux de profit. La multiplication des cadeaux fiscaux ces dernières années le prouve : le crédit impôt recherche représente une rente financière pour les grands groupes et ne bénéficie que très peu aux efforts concrets de recherche. Quant aux allégements de cotisations sociales, ils n’ont jamais permis de diminuer le chômage. Déjà en 2009, même la Cour des Comptes affirmait que « s’agissant des allègements généraux sur les bas salaires, leur efficacité sur l’emploi est trop incertaine pour ne pas amener à reconsidérer leur ampleur, voire leur pérennité. »

 

- Le modèle suédois n'est pas un exemple
Pour défendre ses propositions, Philippe Aghion n’a de cesse de se référer au modèle suédois. Il vante notamment le fait que depuis 1990 l’emploi dans le secteur public est passé là-bas de 1,7 million à 1,3 million de salariés tandis que l’emploi dans le secteur privé est passé de 2,8 à 3,25 millions. Il veut faire croire que cela serait l’effet d’une politique fiscale de l’offre. Or, il ne s’agit pas d’emplois nouveaux dans le secteur privé, mais d’un transfert lié à la privatisation massive des services de santé et des écoles ! Les Suédois ont subi une dérèglementation de leurs services publics sans précédent (transports, énergie, télécommunications, etc.) et une politique fiscale qui a renforcé les inégalités avec notamment une augmentation importante de la TVA et des impôts locaux, et un durcissement des conditions d’accès à l’assurance chômage et à l’assurance maladie. Le résultat a été une augmentation historique des inégalités dans ce pays, accentuée par la déflation salariale..... pour lire la suite et fin sur Marianne...

Sur le plateau de l’émission « Mots croisés » lundi dernier, l’économiste Philippe Aghion était en pleine effervescence. Dès qu’Yves Calvi lui donnait la parole, il se mettait à discourir frénétiquement sur la nécessité d’accélérer les réformes structurelles pour plaire à Bruxelles. En pleine admiration pour le modèle scandinave, ce professeur d’économie à Harvard a passé l’émission à bavasser sur les immortels principes du néolibéralisme : il faudrait baisser les dépenses publiques, supprimer les départements, faire des économies dans le système de santé, faciliter les licenciements et diminuer les impôts des entreprises. Il ne s’est en revanche pas étendu sur la suppression du Smic, qu’il défend pourtant dans son ouvrage Changer de modèle, de nouvelles idées pour une nouvelle croissance*, qu’il vient de publier avec Elie Cohen et Gilbert Cette. Selon eux, il faut « réformer la politique de revalorisation du Smic en tenant compte des régions ou de l’âge », comme l’a répété Philippe Aghion après leur entretien avec François Hollande mardi dernier. Revaloriser différemment le Smic selon la situation professionnelle ou géographique des personnes, c’est faire disparaitre la nature même du Smic, c’est-à-dire un minimum salarial horaire protégeant les salariés de la même manière sur l’ensemble du territoire de la République.

A en croire Philippe Aghion, notre modèle social serait dépassé car il ne conviendrait qu’à l’économie de rattrapage des Trente glorieuses et serait inapte à s’adapter à l’économie d’innovation d’aujourd’hui. Rien n’est plus faux. C’est précisément avec un Etat interventionniste et investissant massivement que notre modèle économique pourra être plus innovant et en particulier effectuer la bifurcation écologique. Et c’est en rendant les salariés maîtres de leur destin dans leurs entreprises, notamment en augmentant les droits des Comités d’entreprises, que notre économie pourra être plus dynamique et portée vers l’avenir. Pour sortir de la crise, il faut donc retrouver les fondamentaux du programme du Conseil national de la Résistance, et non pas détruire le peu qu’il en reste encore après des années d’austérité généralisée.

La proposition des économistes tels que Philippe Aghion, d’augmenter encore plus la flexibilité du marché du travail tout en sécurisant les parcours professionnel par une meilleure politique de formation professionnelle est vouée à l’échec : les salariés précarisés et mal payés, même dans le système rêvé par Aghion qui leur permettrait de passer d’un emploi à l’autre sans difficulté, ne seront que des pions dans le jeu des actionnaires. Et celui-ci n’a qu’un but : augmenter leur taux de profit. La multiplication des cadeaux fiscaux ces dernières années le prouve : le crédit impôt recherche représente une rente financière pour les grands groupes et ne bénéficie que très peu aux efforts concrets de recherche. Quant aux allégements de cotisations sociales, ils n’ont jamais permis de diminuer le chômage. Déjà en 2009, même la Cour des Comptes affirmait que « s’agissant des allègements généraux sur les bas salaires, leur efficacité sur l’emploi est trop incertaine pour ne pas amener à reconsidérer leur ampleur, voire leur pérennité. »

LE MODÈLE SUÉDOIS N’EST PAS UN EXEMPLE
Pour défendre ses propositions, Philippe Aghion n’a de cesse de se référer au modèle suédois. Il vante notamment le fait que depuis 1990 l’emploi dans le secteur public est passé là-bas de 1,7 million à 1,3 million de salariés tandis que l’emploi dans le secteur privé est passé de 2,8 à 3,25 millions. Il veut faire croire que cela serait l’effet d’une politique fiscale de l’offre. Or, il ne s’agit pas d’emplois nouveaux dans le secteur privé, mais d’un transfert lié à la privatisation massive des services de santé et des écoles ! Les Suédois ont subi une dérèglementation de leurs services publics sans précédent (transports, énergie, télécommunications, etc.) et une politique fiscale qui a renforcé les inégalités avec notamment une augmentation importante de la TVA et des impôts locaux, et un durcissement des conditions d’accès à l’assurance chômage et à l’assurance maladie. Le résultat a été une augmentation historique des inégalités dans ce pays, accentuée par la déflation salariale.

Quand à défendre une disparition ou une baisse du Smic, c’est non seulement une aberration sociale (qui peut vivre décemment avec moins de 1 128 euros par mois ?) mais également un non-sens économique. D’abord, contrairement aux idées répandues, de nombreux pays ont des salaires minimum plus élevés qu’en France (Luxembourg, Belgique, Pays Bas, Irlande, etc.) Ensuite, une diminution du Smic aurait des conséquences désastreuses sur l’activité car les ménages touchant le Smic consomment l’intégralité de leurs revenus. Cela accentuerait également les inégalités femme-homme puisque les femmes sont près de deux fois plus souvent au Smic que les hommes.

- See more at: http://www.lepartidegauche.fr/vudailleurs/articleweb/s-attaquer-au-smic-misere-l-economie-27943#sthash.Ifz831zX.dpuf

 

Sur le plateau de l’émission « Mots croisés » lundi dernier, l’économiste Philippe Aghion était en pleine effervescence. Dès qu’Yves Calvi lui donnait la parole, il se mettait à discourir frénétiquement sur la nécessité d’accélérer les réformes structurelles pour plaire à Bruxelles. En pleine admiration pour le modèle scandinave, ce professeur d’économie à Harvard a passé l’émission à bavasser sur les immortels principes du néolibéralisme : il faudrait baisser les dépenses publiques, supprimer les départements, faire des économies dans le système de santé, faciliter les licenciements et diminuer les impôts des entreprises. Il ne s’est en revanche pas étendu sur la suppression du Smic, qu’il défend pourtant dans son ouvrage Changer de modèle, de nouvelles idées pour une nouvelle croissance*, qu’il vient de publier avec Elie Cohen et Gilbert Cette. Selon eux, il faut « réformer la politique de revalorisation du Smic en tenant compte des régions ou de l’âge », comme l’a répété Philippe Aghion après leur entretien avec François Hollande mardi dernier. Revaloriser différemment le Smic selon la situation professionnelle ou géographique des personnes, c’est faire disparaitre la nature même du Smic, c’est-à-dire un minimum salarial horaire protégeant les salariés de la même manière sur l’ensemble du territoire de la République.

A en croire Philippe Aghion, notre modèle social serait dépassé car il ne conviendrait qu’à l’économie de rattrapage des Trente glorieuses et serait inapte à s’adapter à l’économie d’innovation d’aujourd’hui. Rien n’est plus faux. C’est précisément avec un Etat interventionniste et investissant massivement que notre modèle économique pourra être plus innovant et en particulier effectuer la bifurcation écologique. Et c’est en rendant les salariés maîtres de leur destin dans leurs entreprises, notamment en augmentant les droits des Comités d’entreprises, que notre économie pourra être plus dynamique et portée vers l’avenir. Pour sortir de la crise, il faut donc retrouver les fondamentaux du programme du Conseil national de la Résistance, et non pas détruire le peu qu’il en reste encore après des années d’austérité généralisée.

La proposition des économistes tels que Philippe Aghion, d’augmenter encore plus la flexibilité du marché du travail tout en sécurisant les parcours professionnel par une meilleure politique de formation professionnelle est vouée à l’échec : les salariés précarisés et mal payés, même dans le système rêvé par Aghion qui leur permettrait de passer d’un emploi à l’autre sans difficulté, ne seront que des pions dans le jeu des actionnaires. Et celui-ci n’a qu’un but : augmenter leur taux de profit. La multiplication des cadeaux fiscaux ces dernières années le prouve : le crédit impôt recherche représente une rente financière pour les grands groupes et ne bénéficie que très peu aux efforts concrets de recherche. Quant aux allégements de cotisations sociales, ils n’ont jamais permis de diminuer le chômage. Déjà en 2009, même la Cour des Comptes affirmait que « s’agissant des allègements généraux sur les bas salaires, leur efficacité sur l’emploi est trop incertaine pour ne pas amener à reconsidérer leur ampleur, voire leur pérennité. »

LE MODÈLE SUÉDOIS N’EST PAS UN EXEMPLE
Pour défendre ses propositions, Philippe Aghion n’a de cesse de se référer au modèle suédois. Il vante notamment le fait que depuis 1990 l’emploi dans le secteur public est passé là-bas de 1,7 million à 1,3 million de salariés tandis que l’emploi dans le secteur privé est passé de 2,8 à 3,25 millions. Il veut faire croire que cela serait l’effet d’une politique fiscale de l’offre. Or, il ne s’agit pas d’emplois nouveaux dans le secteur privé, mais d’un transfert lié à la privatisation massive des services de santé et des écoles ! Les Suédois ont subi une dérèglementation de leurs services publics sans précédent (transports, énergie, télécommunications, etc.) et une politique fiscale qui a renforcé les inégalités avec notamment une augmentation importante de la TVA et des impôts locaux, et un durcissement des conditions d’accès à l’assurance chômage et à l’assurance maladie. Le résultat a été une augmentation historique des inégalités dans ce pays, accentuée par la déflation salariale.

Quand à défendre une disparition ou une baisse du Smic, c’est non seulement une aberration sociale (qui peut vivre décemment avec moins de 1 128 euros par mois ?) mais également un non-sens économique. D’abord, contrairement aux idées répandues, de nombreux pays ont des salaires minimum plus élevés qu’en France (Luxembourg, Belgique, Pays Bas, Irlande, etc.) Ensuite, une diminution du Smic aurait des conséquences désastreuses sur l’activité car les ménages touchant le Smic consomment l’intégralité de leurs revenus. Cela accentuerait également les inégalités femme-homme puisque les femmes sont près de deux fois plus souvent au Smic que les hommes.

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A en croire Philippe Aghion, notre modèle social serait dépassé car il ne conviendrait qu’à l’économie de rattrapage des Trente glorieuses et serait inapte à s’adapter à l’économie d’innovation d’aujourd’hui. Rien n’est plus faux. C’est précisément avec un Etat interventionniste et investissant massivement que notre modèle économique pourra être plus innovant et en particulier effectuer la bifurcation écologique. Et c’est en rendant les salariés maîtres de leur destin dans leurs entreprises, notamment en augmentant les droits des Comités d’entreprises, que notre économie pourra être plus dynamique et portée vers l’avenir. Pour sortir de la crise, il faut donc retrouver les fondamentaux du programme du Conseil national de la Résistance, et non pas détruire le peu qu’il en reste encore après des années d’austérité généralisée.

La proposition des économistes tels que Philippe Aghion, d’augmenter encore plus la flexibilité du marché du travail tout en sécurisant les parcours professionnel par une meilleure politique de formation professionnelle est vouée à l’échec : les salariés précarisés et mal payés, même dans le système rêvé par Aghion qui leur permettrait de passer d’un emploi à l’autre sans difficulté, ne seront que des pions dans le jeu des actionnaires. Et celui-ci n’a qu’un but : augmenter leur taux de profit. La multiplication des cadeaux fiscaux ces dernières années le prouve : le crédit impôt recherche représente une rente financière pour les grands groupes et ne bénéficie que très peu aux efforts concrets de recherche. Quant aux allégements de cotisations sociales, ils n’ont jamais permis de diminuer le chômage. Déjà en 2009, même la Cour des Comptes affirmait que « s’agissant des allègements généraux sur les bas salaires, leur efficacité sur l’emploi est trop incertaine pour ne pas amener à reconsidérer leur ampleur, voire leur pérennité. »

LE MODÈLE SUÉDOIS N’EST PAS UN EXEMPLE
Pour défendre ses propositions, Philippe Aghion n’a de cesse de se référer au modèle suédois. Il vante notamment le fait que depuis 1990 l’emploi dans le secteur public est passé là-bas de 1,7 million à 1,3 million de salariés tandis que l’emploi dans le secteur privé est passé de 2,8 à 3,25 millions. Il veut faire croire que cela serait l’effet d’une politique fiscale de l’offre. Or, il ne s’agit pas d’emplois nouveaux dans le secteur privé, mais d’un transfert lié à la privatisation massive des services de santé et des écoles ! Les Suédois ont subi une dérèglementation de leurs services publics sans précédent (transports, énergie, télécommunications, etc.) et une politique fiscale qui a renforcé les inégalités avec notamment une augmentation importante de la TVA et des impôts locaux, et un durcissement des conditions d’accès à l’assurance chômage et à l’assurance maladie. Le résultat a été une augmentation historique des inégalités dans ce pays, accentuée par la déflation salariale.

Quand à défendre une disparition ou une baisse du Smic, c’est non seulement une aberration sociale (qui peut vivre décemment avec moins de 1 128 euros par mois ?) mais également un non-sens économique. D’abord, contrairement aux idées répandues, de nombreux pays ont des salaires minimum plus élevés qu’en France (Luxembourg, Belgique, Pays Bas, Irlande, etc.) Ensuite, une diminution du Smic aurait des conséquences désastreuses sur l’activité car les ménages touchant le Smic consomment l’intégralité de leurs revenus. Cela accentuerait également les inégalités femme-homme puisque les femmes sont près de deux fois plus souvent au Smic que les hommes.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:52
Les entreprises, grandes gagnantes de la politique économique de Manuel Valls

Source : Alternatives Economiques

Dans le discours de politique générale qu’il vient de prononcer, le nouveau Premier ministre a fixé ses orientations économiques : austérité budgétaire renforcée, hausse mesurée du pouvoir d’achat des bas salaires et gros cadeaux fiscaux aux entreprises qui apparaissent d'ores et déjà comme les grandes gagnantes de cette deuxième phase du quinquennat.

 

Le premier ministre vient d’apporter quelques précisions importantes sur les différentes orientations qu’il entend donner à sa politique économique.

 

- Baisse des dépenses publiques : la BCE pour alléger l’austérité ?

Sur la stratégie de baisse des dépenses publiques, Manuel Valls a confirmé l’engagement de diminution de 50 milliards mais il manque 10 milliards à ses annonces : 19 Mds pour l’Etat, 10 pour la sécu et 10 milliards de moins pour les collectivités locales. Comme on l'a déjà expliqué ici, appuyer sur le frein budgétaire contribue à tuer la croissance, les recettes fiscales et à rendre difficile la réduction des déficits.

Conscient de ce problème, le premier ministre souhaite que l’Europe allège la contrainte en faisant planer la menace d’un vote anti européen aux prochaines élections : il demande à l’Union d’investir et à la BCE d’agir pour faire baisser l’euro. Mais il n’a pas de stratégie alternative : si l’Europe ne fait rien, il n’y aura pas de contrepoids à la politique d’austérité.

 

- Le pacte de responsabilité rééquilibré vers la compétitivité

Les 30 milliards de baisse des cotisations salariales du pacte de responsabilité sont réaffirmés. La question était de savoir si l’on doit faire l’effort surtout pour les bas salaires pour tenter de dynamiser la création d’emplois ou surtout vers des salaires plus élevés pour favoriser la compétitivité.

Le premier ministre a annoncé la suppression totale des cotisations URSAFF au niveau du SMIC pour favoriser l’emploi des moins qualifiés au 1er janvier 2015. Le barème des cotisations entre le Smic et 1,6 Smic sera modifié en conséquence.

Mais parce que ce sont surtout les entreprises de service non intégrées dans la compétition internationale qui bénéficient de cette mesure, le premier ministre a voulu également un geste de baisse du coût du travail pour les entreprises industrielles avec un allègement des cotisations familiales pour les salaires compris entre 1,6 et 3,5 SMIC. Si la compétitivité doit redonner un peu de dynamisme aux exportations françaises pour compenser l’effet récessif de l’austérité, cette réorientation est bienvenue par rapport à un CICE concentré sur les bas salaires.

 

- Fortes baisses des impôts sur les entreprises

A écouter le premier ministre, on a l’impression que les entreprises votent ! Manuel Valls a annoncé des baisses d’impôts en faveur des entreprises qui ont dû siffler agréablement aux oreilles de leurs représentants syndicaux.

Une baisse de l’impôt sur les sociétés à 28 % contre 33 % aujourd’hui (38 % si l’on ajoute la surtaxe). C’est, sur le papier l’un des plus élevés de la zone euro. Mais ce n’est que le taux officiel. Le taux effectivement payé par les entreprises est bien inférieur, de l’ordre de 12,4 %, au même niveau que l’Allemagne et sous la moyenne européenne (13,4 %). La question est de savoir si cette baisse du taux affiché, qui devrait nous faire gagner des places dans les classements internationaux pro business, sera compensée par un élargissement de l’assiette fiscale afin de compenser les pertes de recettes ou pas. Sinon, c’est un cadeau fiscal non financé.

Et ce n’est pas le seul. Les entreprises ont également le plaisir de voir leur contribution sociale de solidarité (la C3S) supprimée.

Il est vrai que la France affiche une particularité en termes d’impôts sur les sociétés : les impôts sur la production sont bien plus élevés que dans le reste de l’UE. Ils nous rapportent l’équivalent de quasiment 4,5 % du PIB contre un peu plus de 2 % en moyenne dans l’UE. Le gouvernement a donc décidé d’alléger cette contrainte.

Tous ces cadeaux fiscaux aux entreprises posent deux questions : comment vont-ils être financés ? Que vont en faire les entreprises ? Si elles servent à distribuer plus de dividendes, le gouvernement socialiste aura mené une drôle de politique de gauche…

Quant à la lutte contre la fraude fiscale, en particulier des grandes entreprises, dont la France est censée être l’un des pays fer de lance, pas un mot.

 

- Le haut de la fourchette de baisse de cotisations sur les ménages à bas salaires

On l'avait déjà signalé ici, le gouvernement ne souhaitant pas apparaître comme ne faisant des cadeaux qu’aux entreprises, avait promis des baisses d’impôts pour les ménages les plus pauvres, comprises entre 2 et 5 milliards d’euros. Ce sera 5 milliards a annoncé le premier ministre, donc le haut de la fourchette : les cotisations salariés seront abaissées, soit 500 euros de pouvoir d’achat gagné sur un an pour les bas salaires selon Manuel Valls.

Ce qui pose deux questions : comment l’Etat providence sera-t-il financé après ces 5 milliards de baisse de recettes ? L’augmentation des revenus des salariés ne sera-t-elle pas taxée ?

Au final, l’orientation de politique économique de cette deuxième phase du quinquennat prend donc en fait trois grands chemins :

- une austérité budgétaire renforcée avec 50 milliards d’économies
- un allègement des prélèvements obligatoires des entreprises : pas loin de 40 milliards au total ; ce sont les grandes gagnantes.
- une hausse des salaires nets attendue de la baisse des cotisations salariées sur les bas salaires pour 5 milliards.

Christian Chavagneux

Pouvoir d'achat des ménages

Pouvoir d'achat des ménages

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 18:10
Source : l'Humanité

Les 67 personnes les plus fortunées de la planète possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Les inégalités se sont à nouveau aggravées, estime mercredi l'ONG Oxfam, qui exhorte le FMI et la Banque mondiale à agir.

 

"Les inégalités extrêmes se sont aggravées", constate l'organisation de lutte contre la pauvreté dans un communiqué. C’est que l’année dernière, le club des ultra-riches possédant autant que  les 3,5 milliards d’humains les plus pauvres comptait 85 membres. Il n’en faut plus que 67. L’ONG Oxfam interpelle  le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, qui tiennent leur assemblée générale cette semaine à Washington. "Le président de la Banque Jim Yong Kim et la directrice générale du FMI Christine Lagarde ont abondamment parlé des dangers posés par l'explosion des inégalités. Cette semaine, nous devons voir des actions concrètes pour appuyer cette rhétorique", a plaidé Raymond Offenheiser, président d’Oxfam America.

 

Car plus qu’un simple constat, l’ONG pointe le fait que l’austérité aggrave les inégalités. Les moyens alloués à l’aide au développement ont chuté drastiquement. Frappés par l’austérité érigée en dogme par le FMI, les pays riches ont coupé dans leurs dépenses, l’aide au développement étant un des premiers budgets sacrifiés. C’est jusqu’à 160 milliards d’euros par an en moins, estime l’ONG. 
"L'austérité aggrave les inégalités et le FMI et la Banque mondiale le savent bien", assure Oxfam, qui appelle également le Fonds à admettre que les stratégies d'évitement fiscal des multinationales sont un des "moteurs" des inégalités. Le FMI a pourtant récemment publié deux rapports soulignant les méfaits des inégalités sur l'économie. La Banque mondiale s'est, elle, fixé l'objectif de doper les revenus des 40% les plus pauvres partout sur le globe.

 

- Part de la richesse nationale accaparée par les 1 % les plus riches :

Les 67 personnes les plus fortunées de la planète possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Les inégalités se sont à nouveau aggravées, estime mercredi l'ONG Oxfam, qui exhorte le FMI et la Banque mondiale à agir.

"Les inégalités extrêmes se sont aggravées", constate l'organisation de lutte contre la pauvreté dans un communiqué. C’est que l’année dernière, le club des ultra-riches possédant autant que  les 3,5 milliards d’humains les plus pauvres comptait 85 membres. Il n’en faut plus que 67. L’ONG Oxfam interpelle  le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, qui tiennent leur assemblée générale cette semaine à Washington. "Le président de la Banque Jim Yong Kim et la directrice générale du FMI Christine Lagarde ont abondamment parlé des dangers posés par l'explosion des inégalités. Cette semaine, nous devons voir des actions concrètes pour appuyer cette rhétorique", a plaidé Raymond Offenheiser, président d’Oxfam America.

Car plus qu’un simple constat, l’ONG pointe le fait que l’austérité aggrave les inégalités. Les moyens alloués à l’aide au développement ont chuté drastiquement. Frappés par l’austérité érigée en dogme par le FMI, les pays riches ont coupé dans leurs dépenses, l’aide au développement étant un des premiers budgets sacrifiés. C’est jusqu’à 160 milliards d’euros par an en moins, estime l’ONG.  
"L'austérité aggrave les inégalités et le FMI et la Banque mondiale le savent bien", assure Oxfam, qui appelle également le Fonds à admettre que les stratégies d'évitement fiscal des multinationales sont un des "moteurs" des inégalités. Le FMI a pourtant récemment publié deux rapports soulignant les méfaits des inégalités sur l'économie. La Banque mondiale s'est, elle, fixé l'objectif de doper les revenus des 40% les plus pauvres partout sur le globe.

  • Part de la richesse nationale accaparée par les 1 % les plus riches:

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Les 67 personnes les plus fortunées de la planète possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Les inégalités se sont à nouveau aggravées, estime mercredi l'ONG Oxfam, qui exhorte le FMI et la Banque mondiale à agir.

"Les inégalités extrêmes se sont aggravées", constate l'organisation de lutte contre la pauvreté dans un communiqué. C’est que l’année dernière, le club des ultra-riches possédant autant que  les 3,5 milliards d’humains les plus pauvres comptait 85 membres. Il n’en faut plus que 67. L’ONG Oxfam interpelle  le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, qui tiennent leur assemblée générale cette semaine à Washington. "Le président de la Banque Jim Yong Kim et la directrice générale du FMI Christine Lagarde ont abondamment parlé des dangers posés par l'explosion des inégalités. Cette semaine, nous devons voir des actions concrètes pour appuyer cette rhétorique", a plaidé Raymond Offenheiser, président d’Oxfam America.

Car plus qu’un simple constat, l’ONG pointe le fait que l’austérité aggrave les inégalités. Les moyens alloués à l’aide au développement ont chuté drastiquement. Frappés par l’austérité érigée en dogme par le FMI, les pays riches ont coupé dans leurs dépenses, l’aide au développement étant un des premiers budgets sacrifiés. C’est jusqu’à 160 milliards d’euros par an en moins, estime l’ONG.  
"L'austérité aggrave les inégalités et le FMI et la Banque mondiale le savent bien", assure Oxfam, qui appelle également le Fonds à admettre que les stratégies d'évitement fiscal des multinationales sont un des "moteurs" des inégalités. Le FMI a pourtant récemment publié deux rapports soulignant les méfaits des inégalités sur l'économie. La Banque mondiale s'est, elle, fixé l'objectif de doper les revenus des 40% les plus pauvres partout sur le globe.

  • Part de la richesse nationale accaparée par les 1 % les plus riches:

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Les 67 plus riches possèdent autant que les 3,5 milliards plus pauvres
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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 21:01
Qui est riche et qui est pauvre en France ?

Source : l'Observatoire des inégalités

L’Observatoire des inégalités publie les seuils de pauvreté, de richesse et le niveau de vie des classes moyennes pour les principaux types de ménages. Des données essentielles.


Qui est pauvre, moyen ou riche selon le type de ménage ? Délimiter des frontières de niveaux de vie est une construction statistique. L’exercice est pourtant essentiel si l’on veut comprendre la société. Encore faut-il prendre quelques précautions. Nous publions des données détaillées de l’année 2011 par type de ménage. Elles sont obtenues à partir des déclarations d’impôts, auxquelles l’Insee a retiré les impôts directs payés et les prestations reçues (voir encadré méthodologique).

Qui est riche et qui est pauvre en France ?
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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 08:56

- Avez vous entendu parler du traité transatlantique ?

Il est vrai que 2014 est une année à l'actualité chargée et que beaucoup de sujets sont sources de discordes profondes. Pourtant, se prépare en toute discrétion, l'un des engagements politiques et économiques les plus importants.

La perspective d'une union intercontinentale se renforce avec le Partenariat transatlantique pour le commerce et l'investissement (PTCI) qui est une pierre de plus à l'édifice entrepris par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

 

L'Union européenne négocie en totale opacité des traités juridiques avec le Canada et les Etas-Unis.

Cela illustre parfaitement le fonctionnement de l'Union Européenne et plus généralement la façon dont sont prises des décisions qui nous engagent, qui vous engagent. Le fait que certains décident pour d'autres, sans même les consulter, n'est-ce pas là une cause de discordes profondes ?...

 

Vous voulez en savoir plus ? Alors visionnez les documents ci-dessous.

- Les enjeux du Grand Marché Transatlantique ou TAFTA... (conférence-débat) - Raoul-Marc Jennar

 

- Pour en savoir plus encore, les explications de Jean Luc Mélenchon

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 11:48
Les distributions de dividendes plombent l’investissement des entreprises
Les résultats du CAC 40 pour 2013 soulignent encore une fois combien le coût du capital pèse sur le tissu productif français : avec des profits en baisse de 8 %, les grandes entreprises augmentent leur distribution de dividendes de 6 %, au détriment de l’investissement.
 
En 2013, les entreprises du CAC 40 ont réalisé 48 milliards d’euros de profits, en diminution de 8 % par rapport à 2012. La croissance en panne dans la zone euro, le ralentissement des pays émergents, l’appréciation de l’euro et des dépréciations d’actifs se combinent pour expliquer ces moins bonnes performances.
 
Pour autant, les actionnaires de ces entreprises vont .... pour lire la suite......
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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 10:52
Une Scop, c'est quoi ?

Pour mieux faire connaître les Sociétés coopératives et participatives auprès du grand public et particulièrement des jeunes, le réseau des Scop lance sa toute première vidéo entièrement réalisée en animatique.

 

Sources : Les SCOP

- La Scop

Juridiquement, une Scop est une société coopérative de forme SA, SARL ou SAS dont les salariés sont les associés majoritaires.

 

Dans une Scop, les salariés sont associés majoritaires et détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote. Si tous les salariés ne sont pas associés, tous ont vocation à le devenir.

 

Dans une Scop, il y a un dirigeant comme dans n’importe quelle entreprise. Mais celui-ci est élu par les salariés associés.

 

Dans une Scop, le partage du profit est équitable :
- une part pour tous les salariés, sous forme de participation et d’intéressement ;
- une part pour les salariés associés sous forme de dividendes ;
- une part pour les réserves de l’entreprise.

 

Dans une Scop, les réserves, impartageables et définitives - en moyenne 40 à 45 % du résultat - vont contribuer tout au long du développement de l’entreprise à consolider les fonds propres et à assurer sa pérennité. Les co-entrepreneurs sont rémunérés de leur travail et de leur apport en capital, mais à leur départ, celui-ci leur est remboursé sans plus-value.


 

- La Scic

Dans une Scic, les mécanismes coopératifs et participatifs sont identiques à ceux de la Scop. Toutefois, les membres associés au capital sont par définition de toutes natures : salariés mais aussi celles et ceux qui souhaitent s’impliquer dans le projet : clients, bénévoles, collectivités territoriales, partenaires privés, etc.

 

 

- Une Scop, c'est quoi ? La réponse en vidéo !

Pour mieux comprendre ce que sont les Scop, les Scic et même les CAE, découvrez le premier film d'animation sur les Sociétés coopératives et participatives :

 

 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 14:36
LR_Budget_2014.JPG

2014 : construisons un projet municipal pour combattre l'austérité !


La Rochelle le 25-02-2014

Source : http://17.lepartidegauche.fr

A en croire nombre de commentateurs politiques, de candidats soutenus ou pas par la majorité politique en place, les élections municipales de 2014 ne seraient pas une élection nationale !


Débattre de la politique du gouvernement ne serait pas à l'ordre du jour !

L'examen des conséquences budgétaires de cette politique au niveau local serait un « autre débat ».... les rochelais se contentant d'une gestion « à la papa », de quelques promesses « sociétales », de l'engagement de les « consulter avant de faire », de les « écouter »..... sans réel pouvoir de décision.


Il suffirait de mettre quelques champs de légumes bio entre les cuves de Picoty pour qu'ils voient « la ville en rose » !


Que nenni ! 
2014 sera une nouvelle année de gestion austéritaire de La Rochelle dans le cadre de la politique Hollande Ayrault. 
Car sur décision du gouvernement, les collectivités locales (régions, départements, communes) vont devoir renoncer à 1,5 milliard d'euros de dotations en 2014, ce qui, pour les communes, correspond à une perte de rien moins que 840 millions, soit en moyenne, l'équivalent de 12 euros par an et par habitant.

Pour La Rochelle, l'évolution de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) en € est de :


2009 2010 2011 2012
- 120 520,00 € - 186 858,00 € - 386 342,00 €

- 226 245,00 €

Dans le même temps le gouvernement impose de nouvelles compétences sans en transférer les moyens (ex : réforme des rythmes scolaires soit selon M. Bono(1) 70 postes à financer, soit au minimum 530 000 € en 2014 pour une application initialement prévue en 2013).

Oui, le projet de budget 2014 de La Rochelle est frappé du sceau de l'austérité gouvernementale ! 

Il suffit de lire l'introduction « ELEMENTS DE CONTEXTE » pages 2-3-4 du projet de budget 2014 présenté en séance du Conseil Municipal de La Rochelle le 16 décembre 2013 pour se convaincre du contraire.


Notre adversaire, du local au national, c'est la finance et ceux qui la servent.

 

ENSEMBLE, nous construisons un projet municipal pour combattre l'austérité en diminuant le "coût de la ville" !

(1) Voir propos M. Bono à Sud Ouest

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 22:19

Il MANQUE 700 000€ dans les caisses de L’OFFICE de TOURISME de LA ROCHELLEauton2081.jpg

Tout en condamnant les auteurs de telles malversations, et en ayant une pensée à l’endroit des personnels concernés, il n’en demeure pas moins vrai qu’il s’agit notamment la conséquence d’un choix politique de gestion !
Insidieusement, sournoisement, dans de nombreux domaines, la municipalité à transféré ou confié à la gestion privée ce qui aurait dû rester dans le giron du public.

 

Faut-il rappeler qu’un office de tourisme, c’est d’abord un service public ayant des missions obligatoires : accueil, information, promotion....
En effet, pour le Conseil d’État, l’orga­nisme qui se voit confier l’accueil, l’information et la promotion touristique de la commune exerce une mission de service public municipal.

 

Une telle situation ne se serait pas produite (pas plus que celle de l’Astrolabe) si la gestion en avait été confiée à une régie publique.
Il y a urgence, sur l’ensemble du périmètre d’intervention de la collectivité de La Rochelle, à dresser l’état des lieux :
- de ce qui relève de la puissance publique ;
- de ce qui reste en gestion publique ;
- de ce qui a été délégué sous une forme ou une autre.

 

L’office de tourisme doit revenir en régie publique !
Et que l'on ne vienne pas nous dire que cela n'est pas possible ! Les outils juridiques sont à notre disposition. Reste la volonté politique.

C’est ce à quoi devra s’employer une équipe municipale qui veut mener une politique de gauche à La Rochelle.

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 11:53
Jean Luc Mélenchon et la mer

 

- 2013 : Jean-Luc Melenchon au salon de l'économie de la mer

Source : Le blog de Jean Luc Mélenchon

Jeudi 7 février 2013, Jean-Luc Mélenchon visitait le salon "Euromaritime", salon de l'économie de la mer, qui avait lieu à Paris. Il démontrait la nécessité et l'importance d'une planification écologique dans le secteur maritime. 

 

- 2019 : Présentation du rapport « Mers et océans : quelle stratégie pour la France ? »

Le mercredi 19 juin 2019, Jean-Luc Mélenchon et Joachim Son-Forget présentaient, en Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le rapport « Mers et océan : quelle stratégie pour la France ? ». Un rapport dans lequel ils ont pointé du doigt les question de souveraineté de la France sur son territoire maritime, le deuxième du monde, mais aussi sur les enjeux écologiques liés aux questions maritimes. Jean-Luc Mélenchon a également parlé de l’importance de l’étude des grands fonds marins et de la capacité qu’avait la France à produire des normes juridiques internationales sur le sujet pour peu qu’elle s’investisse pleinement sur cette question.

 

  • Pour retrouver ce rapport dans son intégralité, cliquez ICI 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 21:03
BLAYAIS - CIVAUX...... Il faut sortir du nucléaire !

La Rochelle.... Blaye : 110 km, La Rochelle..... Civaux : 130 km

 

Source : le site du Comité Ouest17 du Parti de Gauche le : 5 juillet 2011 | mis à jour le 5 novembre 2015

- Le nucléaire est une des préoccupations majeures des Français.

Début mai, deux mois après la catastrophe de Fukushima, la CUB avait, sans succés, demandé au préfet de la Gironde une extension du périmètre particulier d'intervention (PPI), qui prévoit des mesures d'information et de secours des citoyens en cas d'incident à la centrale, mais qui ne couvre qu'un rayon de 10 km autour du site nucléaire du Blayais. De fait, le million d'habitant de l'agglomération de Bordeaux, distant d'une quarantaine de km, est exclu du PPI.

 

C'est dans ce contexte que la Communauté Urbaine de Bordeaux a adopté une motion réclamant «la fermeture progressive et le démantèlement de la centrale du Blayais, à commencer par le réacteur n°1 qui a trente ans».

 

 

- Cette décision satisfait pleinement le Parti de Gauche.

Au niveau européen, les choses bougent à minima !

Suite à la catastrophe de Fukushima, le Parti de Gauche avait interpellé le Conseil de l'Europe "compte-t-il enfin protéger l'intérêt général des citoyens et des citoyennes européens et travailler à l'élaboration d'un plan de sortie du nucléaire ?...", et la commission "Sortir du nucléaire est un impératif...".

 

Les gouvernants de l'UE ont-ils tiré toutes les conséquences de la catastrophe qui a frappé le Japon ?

Hélas, il n'en est rien ! Certes, un accord a été trouvé à l'échelon européen. Il a tout pour rassurer la France, qui ne voulait surtout pas se voir imposer des critères de sécurité trop contraignants.

 

Selon cet accord minimal - qui augure mal d'une gouvernance mondiale du nucléaire civil - les vérifications seront effectuées sur la base du volontariat dans les 14 pays de l'Union concernés, le risque terroriste ne sera pas pris en compte, et la décision éventuelle de fermer une centrale sera du seul ressort national.

 

On voit bien que seuls les peuples peuvent faire avancer les décisions.... après l'Allemagne et la Suisse, l'Italie !


Ainsi, le non des italiens au nucléaire par voie référendaire est un nouveau coup porté à l'atome, L'Allemagne ayant décidé le 30 mai de fermer ses derniers réacteurs en 2022, devenant la première grande puissance industrielle à renoncer au nucléaire depuis Fukushima. La Suisse avait annoncé quelques jours plus tôt sa sortie progressive du nucléaire d'ici à 2034.

 

 

- Et en France... on se contente de vérifier !

Comme les 17 autres centrales nucléaires françaises en activité, le Blayais (Gironde) et Civaux (Vienne) devront rapidement se soumettre à des tests de sécurité.

 

Partout en France, il s'agira, en théorie, de tirer les enseignements de la catastrophe de Fukushima, tragédie toujours en cours, et pour de longs mois encore. Ces deux centrales devront sacrifier à deux procédures distinctes : les « stress tests » européens et l'évaluation complémentaire de sécurité.

 

L'évaluation franco-française devra être bouclée le 15 novembre. EDF a l'obligation de transmettre au préalable à l'ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) un rapport sur chacune de ses centrales.

 

 

- L'électricien a-t-il des raisons de s'inquiéter ?

  • la situation de la centrale du Blayais est sujette à question !

Cette centrale a connu plusieurs incidents, très mineurs, mais en 1999 lors de la tempête Martin, la centrale ayant été construite trop basse, le site a été inondé (il aurait fallut la surélever par rapport au niveau du fleuve, ce qui aurait entrainer des surcouts). On a frôlé la catastrophe, l'incident majeur (sous-sols inondés par la crue venue du large, elle apparaissait comme un îlot au milieu du marais submergé).

 

Certes, selon l'ASN «Un ensemble de mesures ont été prises avec le retour d'expérience de 1999 notamment la surélévation de la digue de protection, le réexamen de toutes les installations électriques et l'organisation interne sur le site».

 

Mais la seule route d'accès au site nucléaire, sur la rive droite de l'estuaire, n'a pas varié de profil depuis douze ans. Dans les mêmes conditions, la centrale pourrait rester inaccessible plusieurs heures. Et si la prochaine tempête est plus violente ?

 

Or, l'audit insiste sur la « gestion opérationnelle des situations accidentelles » et sur le cumul de plusieurs facteurs d'accident. Comment ne pas penser à une perte du système de refroidissement d'un réacteur combinée à l'impossibilité pour les secours de se rendre sur les lieux ?

 

  • la situation de la centrale du Civaux en risque de panne sèche !

La situation se présente différemment dans la centrale de Civaux, qui n'est pas confrontée au risque estuarien.

 

Le risque de crue venue de l'amont devra en revanche être examiné. Située prêt de Poitiers, sur le bassin de la Vienne, pour l'heure, c'est plutôt le manque d'eau qui inquiète à Civaux. Pour assurer son fonctionnement et en particulier le refroidissement de ces réacteurs, la centrale de Civaux prélève de l'eau dans la Vienne.

 

Au 1er juin 2011, le débit mesuré à Cubord (c'est la station de Cubord qui fait office de station débitmétrique de référence pour le suivi du fonctionnement de la Centrale) est de 15,6 m3/s et celui à Lussac-les-Châteaux est de 19,5 m3/s. Ces valeurs sont très en deçà des valeurs moyennes observées à cette époque de l'année, et même inférieures aux valeurs historiques minimales. Il faut 12 m3/s. pour maintenir les deux réacteurs en fonctionnement.

 

 

- La Charente Maritime épargnée par le risque nucléaire ?

Il n'en est rien ! voir carte

- La Rochelle est à 110 km de la Centrale du Blayais et à 130 km de celle de Civaux.
- Saintes et Royan sont à 50 km (à vol d'oiseau) de la centrale du Blayais.
 
Si un incident semblable à celui de Fukushima s'y produisait, les habitants de Jonzac, Montendre, Mirambeau, Pauillac, Saint-Laurent de Médoc et Blaye seraient évacués (rayon de 30 km).
 

La centrale de Blaye a été mise en service entre 1980 et 1983. Elle est désormais âgée de 30 ans ce qui est la durée d'exploitation initialement prévue, pourtant son arrêt n'est pas a l'ordre du jour et des investissements supplémentaires sont envisagés pour prolonger sa vie de quelques dizaines d'années en injectant 2,4 milliards d'euros !

 

 

- Sortir du nucléaire : il faudra que le débat ait lieu !
Il est grand temps en France, de poser clairement le débat et de prévoir un réel plan de sortie du nucléaire.

 

Un moratoire sur la construction semble un minimum. Un engagement fort vers les énergies renouvelables un axe indispensable pour remplacer petit à petit l'électricité nucléaire par de l'électricité renouvelable.

 

Le gouvernement reste sourd et s'enferme dans un discours réducteur qui clame que la sûreté en France est meilleure qu'ailleurs, que nous ne risquons rien, et que plus que jamais l'avenir est atomique ! L'état continue à miser sur le nucléaire en prévoyant de nouvelles centrales, des milliards pour prolonger la vie des centrales actuelles? autant d'investissements qui pourraient dès aujourd'hui servir au réel développement d'énergies alternatives et renouvelables.

 

 

- Le Parti de Gauche, exige :

  • un moratoire sur l'énergie nucléaire (EPR de Flamanville en construction) ;
  • un referendum pour que la nation se prononce sur la politique énergétique qu'elle souhaite voir mise en œuvre ;
  • la mise en place d'un service public de l'énergie, l'abolition du précariat social, facteur de risque au travers de la sous-traitance en cascade ;
  • un plan de sortie définitive du nucléaire ;
  • un plan de gestion des déchets et de démantèlement des centrales existantes ;
  • l'abolition de toutes les usages militaires du nucléaire ;
  • le développement des énergies renouvelables.

 

Pour en savoir plus :

- mon dossier nucléaire

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 21:14
Pour le Parti de Gauche, HOLCIM à La Pallice ? NON !

HOLCIM agit contre l'emploi.... et contre le cadre de vie !

 

Source : site du Parti de Gauche de Charente Maritime La Rochelle le 11-01-2011 mis à jour le 03-04-2020

- 1 - La logique d'HOLCIM et autres cimentiers

HOLCIM[1] en France, c'est malgré la crise qui fait chuter les consommations de ciment, une guerre ouverte avec ses concurrents Lafarge, Vicat Calcia (filiale de l'italien Italcementi),.... préparant la sortie de crise pour être en position dominante...

 

- L'implantation à La Rochelle Pallice n'est pas due au hasard !

. C'est en 2008 que les rochelais et rétais entendent parler pour la première fois d'HOLCIM à La Pallice.
. Aujourd'hui HOLCIM affirme vouloir produire entre 500 000 et 600 000 tonnes de ciments par an et créer 22 emplois sur l'anse Saint- Marc qu'en est-il en réalité ?
+ 22 emplois en + ici dont combien en mutation interne ?
+ 22 emplois ici et combien en moins demain dans les autres cimenteries du Poitou/Charentes (AIRVAULT dans le 79 : 145 emplois - BUSSAC-FORET dans le 17 : 117 emplois - LA COURONNE dans le 16 : 130 emplois)......

 

- Les ports sont les têtes de pont de la guerre des cimentiers

Les installation du type de celle qu'HOLCIM veut installer à La Pallice constituent, le bout de la chaîne de production d'une cimenterie, sa partie la moins coûteuse (le broyage, l'assemblage, l'expédition).
Les centres de broyage qui s'implantent dans les ports irriguent le territoire en ciment, au détriment des usines et installations existantes.

 

- Importer du clinker pour contourner le protocole de Kyoto et courir après le travail à bas prix.
Le clinker importé n'est pas soumis aux dispositions du protocole de Kyoto ce qui permet aux cimentiers d'engranger de confortables profits à travers la revente de leurs certificats d'émission de carbone.
Le ciment issu de clinker importé devient ainsi « compétitif » vu le cout du travail des pays d'origine.
 
Alors que les implantations locales permettent de limiter les couts de transports et les nuisances qui s'y attachent..... les investissements de maintenance dans les cimenteries sont revus à la baisse, l'outil de travail vieillit, les menaces de fermetures d'unités de production se profilent chez Lafarge et ailleurs.
Entre 1999 et 2008, les importations de clinker (qui sert de base à l'élaboration du ciment) ont été multipliées par six, et aujourd'hui, elles représentent près de 20% de la consommation annuelle de ciment dans l'Hexagone.
 
- HOLCIM défends l'environnement...... au Maroc (unité de Settat) [2] !

L'entretien donné par Dominique Drouet, président du directoire de HOLCIM Maroc, à J.E. HERRADI du quotidien marocain l'Economiste est édifiant :
« question : Vous avez privilégié le transport des matériaux par train[
3]. Est-ce pour des questions de coût ? Ou pour préserver l'environnement ? - réponse : Il y a un peu de cela, mais notre souci majeur demeure aussi la préservation de l'environnement.... HOLCIM a, certes, aménagé des routes, amené eau et électricité, mais il lui faut aussi éviter la pollution sonore et également celle que peut provoquer une activité de transport par camions. Le transport ferroviaire, c'est connu, n'est pas polluant. En plus, les nombreux va-et-vient des camions peuvent détériorer la route qui vient d'être construite au profit des habitants de la région. Holcim a toujours veillé à la sauvegarde de l'environnement et à sa préservation. »

 

Mais, pour les habitants de Laleu et La Pallice, de Rivedoux c'est des craintes justifiées sur l'impact esthétique du site, les poussières générées par l'activité, les nuisances sonores induites, les risques de pollution atmosphérique, voire de rejets de particules, et la circulation 300 camions par jour.... alors que le rail dessert le port... et qu'un projet de contournement ferroviaire de La Pallice est dans les cartons, mais n'est pas financé !

Le combat des résidents est légitime, le Parti de Gauche le soutient !

 

 

- 2 - Les élus majoritairement disqualifiés

- Si les municipalités et les élus locaux se flattent de pouvoir coucher sur leur bilan municipal la création de telle ou telle « activité économique » (Commune de La Rochelle : avis favorable (délibération du 26 avril 2010)....

 

- Si les directions des ports accueillent à bras ouverts ces activités qui augmentent leur trafic (+ 6 à 10% prévu pour la Pallice)....c'est, dans ce dossier, une politique a courte vue, faisant fi des enjeux économiques réels, des intérêts des populations, de leur environnement, des règles et procédures qui les protègent.

 

Certains vont même jusqu'à vouloir nous faire croire qu'ils ignoraient tout..... alors qu'ils font partie des cabinets feutrés du quarteron des « décideurs » (conseil de surveillance du Port de La Pallice notamment).

 

Pourtant d'autres font le choix de dire non (Commune de Rivedoux : avis défavorable (délibération du 30 avril 2010)....

Rien ne justifie l'implantation d'HOLCIM à La Pallice !
 
 

- Pour le Parti de Gauche :

- l'intérêt des populations ne doit pas être considéré comme secondaire, elles doivent, dés l'apparition de projets, être associées à la concertation ;

- l'installation d'activités industrielles à proximité de secteurs résidentiels doit être limitée à des domaines non polluants et non à risques ;

- la casse du maillage territorial de l'industrie du ciment et de l'emploi qui s'y attache au profit d'importations doit être combattue, un plan de modernisation des unités de production existantes négocié ;

- le contournement du protocole de Kyoto sur l'environnement doit être dénoncé et combattu ;

- le tout routier banni, les décideurs doivent imposer que le rail soit prépondérant

- le financement du contournement ferroviaire de La Pallice doit être accéléré.

 

  • Communiqué de presse : "Le Parti de Gauche dit non à Holcim"

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  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT de 1978 à 2022.

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