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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 08:20
17&19 Mai en Charente Maritime : TOUS DEBOUT face au 49-3 !
17&19 Mai en Charente Maritime : TOUS DEBOUT face au 49-3 !

- Qui sème le mépris, récolte la colère :

Alors que l’opinion, les jeunes, les salariés, les privés d’emploi, les retraités restent massivement opposés au projet de loi travail, le gouvernement décide de passer en force en utilisant l’article 49.3.

 

C’EST INTOLÉRABLE !

 

Les mobilisations déjà engagées ces dernières semaines ont contraint le gouvernement à modifier son texte.

 

Cependant, ce dernier reste régressif. C’est pourquoi, la mobilisation doit désormais être amplifiée pour obtenir son retrait définitif.

 

D’ores et déjà, dans plusieurs secteurs professionnels, des appels à la grève et à sa reconduction ont été lancés à travers des assemblées générales.

 

A partir de tous ces éléments, les organisations syndicales départementales CGT, FO, FSU, US Solidaires, et les organisations syndicales de jeunesse UNEF et UNL appellent le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai, les jeunes, les salariés, les privés d’emploi, les retraités, à rejoindre le mouvement de grève et de manifestations.

 

 

- POUR le retrait du projet de loi travail et POUR l’obtention de nouveaux droits 2 dates pour AGIR ENSEMBLE !

 

Le MARDI 17 MAI

 

17&19 Mai en Charente Maritime : TOUS DEBOUT face au 49-3 !
Le JEUDI 19 MAI
17&19 Mai en Charente Maritime : TOUS DEBOUT face au 49-3 !

- L'appel unitaire des 12 et 19 Mai en version imprimable

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Loi Khomri/Valls

17&19 Mai en Charente Maritime : TOUS DEBOUT face au 49-3 !
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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 08:01
Le Parti de Gauche propose une alternative à la Loi Travail et à son monde

Nous exigeons le retrait de la Loi El Khomri, qui va pourrir nos vies. Elle obéit aux exigences de Bruxelles et des traités européens en appliquant la politique de l’offre : baisse du «coût du travail», flexibilisation du marché du travail… Comme les autres lois du même genre adoptées depuis 30 ans, elle ne créera aucun emploi et augmentera la précarité.

A l’inverse, nous portons une alternative radicale et concrète, pour en finir avec le chômage, la misère et la précarité. Notre vie, notre travail, notre créativité valent mieux que ce qu’impose le système actuel.

En finir avec le chômage et la précarité, nous, on peut !

 

Sources :  Le Parti de Gauche par Paul Deboutin et Elyse Lethuillier le 6 mai 2016

- Des salaires décents pour relancer l’activité

Si un patron embauche un salarié, ce n’est pas parce qu’il ne coûte pas cher, mais parce qu’il a quelque chose à produire. C’est la demande qui crée de l’emploi, en stimulant le carnet de commande.

 

  • Pour relancer la demande, il faut garantir à tou-te-s un niveau de vie décent : augmenter le SMIC à 1.700€ brut, mais aussi augmenter le salaire des fonctionnaires pour rattraper le pouvoir d’achat perdu en 5 ans de gel du point d’indice, et augmenter le montant des indemnités chômage et la durée d’indemnisation ainsi que le RSA : aucun des minima sociaux ne devrait être inférieur au SMIC. Cela remplira le carnet de commande des entreprises, entraînant la création de 240 000 emplois.
  • Assurons aussi à tou-te-s des emplois stables : pour lutter contre la précarité, nous titulariserons les milliers de précaires de la fonction publique, nous encadrerons strictement le recours aux contrats courts et précaires (pas plus de 5% de CDD dans les effectifs d’une entreprises, 10% dans les PME et selon les secteurs) aux stages (pas plus de 6 mois, rémunération d’au moins 50% du SMIC) et le recours à la sous-traitance ne devra qu’être exceptionnel et justifié.
  • Nous renforcerons les effectifs et les missions de l’inspection du travail pour garantir les droits des salarié-e-s dans l’entreprise : égalité salariale femmes/hommes plus fortement encadrée, lutte contre les discriminations par l’instauration d’une loi sur les CV anonymes, etc. Face au développement des nouvelles formes de l’économie via le numérique, un encadrement très strict sera opéré pour empêcher le développement du recours aux contrats d’auto-entrepreneurs.
  • Un salaire maximum sera instauré : dans une entreprise, le plus haut salaire ne pourra être plus de 20 fois supérieur au plus bas. Si les dirigeants veulent s’augmenter, ils devront également augmenter leurs salariés. A cela s’ajoutera un revenu maximum de 300 000€ par an, pour permettre à l’argent de circuler dans l’économie réelle plutôt que de s’accumuler (taxation à 100% au-delà de 300.000€/an).

 

 

- L’investissement public pour stimuler l’activité

Plutôt que de tailler dans la dépense publique, l’investissement public doit être largement utilisé afin de stimuler l’activité économique. Son utilisation à la fois massive et ciblée permettra de réorienter la production vers les besoins réels de la population et de planifier la transition écologique pour répondre à l’urgence qui menace notre écosystème. L’investissement public participera ainsi au financement de grands projets dans plusieurs secteurs économiques, comme :

  • la construction de 200 000 logements par an, principalement dans l’habitat social (création de 100 000 emplois) ;
  • la création de 100 000 nouvelles places en crèche ;
  • la mise en place d’un nouveau modèle agricole, tourné vers une agriculture paysanne, biologique et de proximité (création de 300 000 emplois selon la Confédération paysanne) ;
  • le soutien à l’économie sociale et solidaire pour combler les 150 000 postes vacants ;
  • la transition énergétique : développement des énergies renouvelables, isolation énergétique des bâtiments, sobriété (création de 600 000 emplois selon le scénario Négawatt) ;
  • l’économie de la mer (production de plastiques à base d’algues, hydroliennes…)

 

 

- Le renforcement des services publics pour créer du travail

Sarkozy et Hollande ont fracassé les services publics. Il est impératif de revenir sur les 190 000 suppressions de postes opérées depuis 2007 !

 

Au-delà, les besoins sont énormes. De nombreux secteurs manquent de moyens humains pour assurer un service public de qualité dans de bonnes conditions de travail. Nous voulons créer 1 million d’emplois publics, avec un recrutement progressif et une formation de qualité. Ces nouveaux postes viendront renforcer les écoles, les universités, les hôpitaux, les crèches, la police, la défense, la justice, les services sociaux, les douanes et les services fiscaux.

 

Le gouvernement a augmenté de plus de 30 milliards par an de cadeaux aux entreprises et actionnaires du CAC40 via le CICE et le Pacte de responsabilité, sans aucune exigence de création d’emploi et sans aucun résultat. A titre de comparaison, cela correspond à plus d’1,5 millions de SMIC annuels bruts : il serait bien plus efficace de financer directement 1 million d’emplois publics !

 

 

- Avec le protectionnisme, reconstruire un appareil de production national

Avec la libéralisation de l’économie, la compétition exacerbée et le dumping social et fiscal ont ravagé l’appareil productif français. Les délocalisations sont responsables, selon l’Insee, de 36 000 destructions d’emplois par an entre 2000 et 2005, et de 60 000 par an depuis la crise de 2008.

 

Il faut remettre de l’ordre dans ce chaos. Le protectionnisme commercial (quotas, droits de douane…) permettra de réorienter la consommation vers des produits fabriqués localement. La mise en place de normes sociales et écologiques valorisera les produits sains et de haute qualité.

 

Le protectionnisme a également un rôle à jouer dans la définanciarisation de l’économie (contrôle des mouvements de capitaux…). Celle-ci permettra à l’argent d’être réinvesti dans l’économie réelle, tout en réduisant la pression concurrentielle qui étouffe les PME-TPE.

 

 

- Partager le travail pour vivre mieux !

Depuis Balladur, les exonérations de cotisations sociales sont utilisées pour baisser le “coût” du travail. Elles représentent un coût cumulé de 300 milliards € selon la Cour des Comptes, sans impact positif réel pour l’emploi. Il est temps d’arrêter cette gabegie d’argent public.

 

Il faut plutôt partager le temps de travail, qui est aujourd’hui inégalitaire : 80% des temps partiel concernent des femmes. De plus, les 35 heures ne sont pas réellement appliquées: il y a de nombreuses dérogations possibles, régulièrement étendues depuis 2002. De ce fait, la durée moyenne de travail des salariés à temps plein est de 39,5 heures. Nous généraliserons les 35 heures dans des conditions favorables aux salariés, c’est-à-dire sans créer de surcharge de travail.

 

Puis, nous devrons aller vers les 32 heures et la semaine de 4 jours, en conditionnant les aides aux entreprises à des créations réelles de postes. Il sera indispensable d’augmenter en parallèle le pouvoir des salariés dans l’entreprise pour que la baisse du temps de travail ne conduise pas à une flexibilisation de l’emploi ni à une intensification du travail individuel. Pas de partage du travail sans démocratie dans l’entreprise !

 

Plus globalement, la place de l’emploi dans nos vies doit être revue pour penser l’émancipation individuelle et collective. Plaçons au coeur du débat la reconquête du temps libre, avec une 6ème semaine de congés payés, la retraite à 60 ans, ou encore une allocation d’autonomie pour les jeunes en étude ou en formation. C’est garantir à chacun-e d’entre nous un temps personnel réel. C’est aussi valoriser d’autres activités et d’autres formes de travail que l’emploi comme, par exemple, les divers engagements citoyens (associatif, syndical, politique…).

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Loi Khomri/Valls

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 08:27
Code du travail : le Parti socialiste m'a tuer

Pour la 4e fois, le pouvoir socialiste dégaine l'article 49-3 de la Constitution monarchique régissant la 5e République française. C'est à dire que sans débat au Parlement, il fait feu pour passer en force la destruction du Code du travail.

 

Sources :  le blog de Roger Colombier le 11 mai 2016 | mis à jour le 12 mai 2016

Lorsqu'ils ne sont pas aux affaires -au propre comme au figuré-, les socialistes parlent d'atteinte à la démocratie quand la droite fait fonctionner le 49-3. Mais le graphique ci-contre montre que la social-démocratie française au gouvernement gère pareillement les affaires du capitalisme français, avec les premier ministres qui en ont usé.

 

Code du travail: le Parti socialiste m'a tuer

A l'heure où j'écris ces lignes, nulle défection parmi les encartés rue à Paris, alors que plus de 70% des Français sont opposés à la loi El Khomri.

 

Les députés Fg trouveront-ils 58 députés pour déposer une motion de censure ? Rien n'est moins sûr, tant le groupe que dirige le député Pcf André Chassaigne n'est pas homogène. Et puis, il faut trouver des députés socialistes et écologistes voulant censurer le parti de l'Elysée qui les fait bien vivre.[1]

 

De plus, avec l'arme anti-démocratique de l'article 49-3 de la Constitution, les députés de l'Elysée n'ont plus à voter pour ou contre la loi réactionnaire El Khomri. Et cela en arrange beaucoup.

 

Dans la politique politicienne, summun entre autre de l'hypocrisie, même si un pouvoir prive la représentation nationale de son rôle majeur de législateur, des députés godillots restent jusqu'au bout des députés godillots. CQFD.

 

 

- Communiqué de la CGT :

 

Loi Travail et 49-3 : Le gouvernement affiche sa conception de la démocratie !

 

Depuis maintenant près de trois mois, une mobilisation exceptionnelle a pris racine en France pour combattre le projet de loi Travail et porter l’exigence de nouveaux droits sociaux pour les salariés.

 

Quelle est la réponse du gouvernement ? Le passage en force !

 

Ce projet de loi ne figurait pas dans le programme du candidat Hollande.

 

L’utilisation du 49-3 pour faire adopter une loi rejetée par plus de 70% de la population est inadmissible, une véritable honte ! Cette décision ne vient que s’ajouter à un processus antidémocratique depuis le début. Faut-il rappeler la non consultation des organisations syndicales avant l’écriture du texte, les rencontres éclair avec la Ministre du travail, le blocage des votes à l’Assemblée nationale ?

 

Les salariés sont méprisés, les citoyens bafoués et leurs représentants ignorés.

 

La CGT condamne ce déni de démocratie et la brutalité affichée par le gouvernement.

 

Elle poursuivra et amplifiera la mobilisation et appelle tous les salariés à s’inscrire dans le mouvement, se réunir en assemblées générales pour décider ensemble la poursuite de la mobilisation jusqu’au retrait et pour un code du travail du XXIème siècle.

 

Plus que jamais, l’urgence est à la mobilisation.

 

Montreuil, le 10 mai 2016

 

Note :

[1] Les députés FdG n'ont pas trouvé 58 députés pour déposer une motion de censure

Voir ci-dessous la liste des 56 signataires (sur 58 nécessaires) de la "motion de censure" initiée par les 13 députés Front de Gauche.
Ne reste plus qu'à voter la motion de la droite pour faire échec au projet de loi porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri... ce que feront les députés Front de Gauche !
Mais les "frondeurs" du PS et les élus EELV ont d'ores et dèja annoncé qu'ils ne le feront pas !
Seul aspect positif, les "frondeurs" d'opérette et autres EELV ont définitivement tué les "primaires de la gauche" ! L'heure de vérité a sonné pour eux.. ! Quand on est de gauche on s'oppose jusqu'au bout au recul social !

Code du travail : le Parti socialiste m'a tuer
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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 08:32
12 mai : poursuivons l'action unitaire en Charente Maritime

Communiqué commun en Charente Maritime
Appel aux manifestations le 12 mai 2016


- Renforcer le rapport de force pour gagner le retrait du projet de loi travail.
Nous sommes dans une étape importante du mouvement marqué par un processus unitaire qu’il faut conserver malgré les tentatives de division les actes de répression commandités par le gouvernement, les campagnes médiatiques menées contre nos organisation et la stigmatisation « d’actes de violence » n’ont pas détourné l’attention des salariés.

 

Au contraire, le mouvement social en cours a permis de renforcer l’hostilité contre le projet de loi dans l’opinion publique.


Le 12 mai 2016 reprendra le débat parlementaire prévu pour se poursuivre pendant plusieurs semaines.


 

Les organisations syndicales départementales CGT, FO, US Solidaires, FSU et les organisations syndicales de Jeunesse, UNEF, UNL appellent à une mobilisation le 12 mai 2016 :

  • À la Rochelle à 14h30 Place de la Motte Rouge, suivie d’une manifestation
  • À Saintes à 17 h devant la permanence de la députée Catherine Quéré

 

L’heure est à la tenue d’assemblée générale dans les entreprises, établissements et services pour mettre en discussion la poursuite de la mobilisation y compris par la grève jusqu’au retrait du projet de loi Travail El Khomri.
 

La Rochelle, le 10 mai 2016

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Loi Khomri/Valls

- Loi travail, interpellez votre député(e) !

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6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 08:44
12 mai : nouvelle journée d'actions et de manifestations contre la Loi Travail

Faisons du 12 mai une journée d’initiatives et d’interpellations des parlementaires.

 

Communiqué commun CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL

 

Les organisations syndicales de salarié-es, lycéen-nes et étudiant-es, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL FIDL réunies le 2 mai 2016 réaffirment leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail et à gagner de nouveaux droits.

 

Elles rappellent une fois encore que manifester est un droit et que les pouvoirs publics doivent garantir la sécurité des manifestants dont l’objectif est d’obtenir le retrait du projet de loi. Elles contestent la stratégie du maintien de l’ordre mise en place dans certains départements.

 

Les organisations signataires en appellent encore au gouvernement avant l’ouverture du débat parlementaire.

 

Elles interpellent les députés qui vont examiner le projet dès le 3 mai en leur rappelant leur courrier du 31 mars 2016 et les exhortent à rejeter ce projet de loi qui accentue la précarité, marque la remise en cause des conventions collectives, ruine les garanties collectives. Elles exigent le maintien de la hiérarchie des normes et du principe de faveur protecteur des droits des salarié-es.

 

Ce 3 mai, elles s’exprimeront publiquement lors de meetings, notamment à Paris pour rappeler aux parlementaires leurs revendications. Elles tiendront des rassemblements sur tout le territoire pour parler d’une seule et même voix.

 

Elles demandent aux salarié-es dans les entreprises et les administrations de multiplier les assemblées générales pour débattre de l’amplification de la mobilisation, y compris par la grève, pour obtenir le retrait du projet de loi.

 

Elles demandent à leurs organisations régionales, départementales et locales de poursuivre les actions, manifestations ou grève pour faire pression pendant le débat parlementaire.

 

Elles conviennent de faire du 12 mai une journée d’initiatives et d’interpellations des parlementaires.

 

Une nouvelle réunion des organisations syndicales se tiendra dès le début de la semaine prochaine pour décider de nouvelles mobilisations.

 

Paris, le 2 mai 2016

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Loi Khomri/Valls

- Loi travail, interpellez votre député(e) !

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 21:51
Loi travail, interpellez votre député(e) !

Le projet de loi travail, contre lequel la pétition (Loitravailnonmerci) a recueilli plus d’un million de signatures. Mardi 3 mai débute le débat à l'Assemblée Nationale débute, et, dans les semaines qui viennent, les élu-e-s vont être amenés à voter sur le texte de loi.

 

Prenez quelques minutes pour interpeller votre député(e) !

 

 

- Des outils pour agir :

  • Une plateforme est à votre disposition sur internet vous permettant de contacter votre député par mail ou sur Twitter pour lui demander de voter contre la loi travail.
  • La possibilité d’appeler également les parlementaires directement à leur permanence au 01.40.63.60.00 sera activée.

 

- A vous de jouer !
Vous trouverez ci dessous les liens vers :
- Un tutoriel pour appeler les parlementaires ICI ;
- Un document avec quelques arguments pour convaincre les député.e.s ICI ;

  • Toutes les coordonnées des député.e.s, par département, sont disponibles ICI

 

Les député-e-s ont été élu-e-s en 2012 pour mettre en oeuvre un programme politique dans lequel il n’y avait aucune trace d’un allongement du temps de travail ou d’une facilitation des licenciements. Nous leur demandons de respecter notre vote en votant contre la Loi travail.

 

Les prochaines élections sont dans 1 an. Nous nous souviendrons de leur vote en 2017.

Loi travail, interpellez votre député(e) !
Loi travail, interpellez votre député(e) !
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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 08:00
1er Mai unitaire en Charente Maritime pour le retrait du "projet de loi travail" !

Les nombreuses initiatives, grèves, manifestations et rassemblements qui se sont multipliés depuis le 9 mars renforcent la détermination des organisations syndicales de salariés, de lycéens et d’étudiants à obtenir le retrait du projet de loi travail et gagner de nouveaux droits pour les salariés.

 

Le mouvement est majoritaire dans l’opinion. Le gouvernement doit enfin entendre ces revendications et cesser de répondre aux exigences du patronat.

 

 

- Gagner le retrait du projet de loi travail est possible !

La grève et les manifestations dès 28 avril et 1er mai seront un moyen supplémentaire pour avancer vers cet objectif.

 

La tenue d’assemblées générales dans les entreprises, les services, les lieux d’étude pour débattre de la grève, de son ancrage dans la durée, des modalités d’action doit permettre d’aller plus loin jusqu’au retrait de la loi et l’obtention de nouvelles garanties collectives porteuses de progrès social.

 

Des luttes et mobilisations se développent et se construisent dans de nombreux secteurs autour des questions de conditions de travail et d’études, de salaires et de précarité... Elles doivent être entendues.

 

 

- Le 3 mai va s’ouvrir le débat parlementaire, qui se poursuivra pendant plusieurs semaines.

Les organisations syndicales appellent à faire de cette journée un nouveau temps fort de mobilisation et d’initiatives.

 

Ce 3 mai les organisations syndicales prendront la parole publiquement pour exiger des parlementaires réunis à l’Assemblée nationale le rejet du projet de loi et faire entendre leurs revendications.

 

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU appellent  les salariés, les privés d’emploi, les retraités les étudiants, les lycéens à participer massivement aux manifestations du 1er mai en Charente Maritime

1er Mai unitaire en Charente Maritime pour le retrait du "projet de loi travail" !

- L'appel unitaire du 1er Mai en version imprimable

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Loi Khomri/Valls

1er Mai unitaire en Charente Maritime pour le retrait du "projet de loi travail" !
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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 08:02
Loi El-Khomri : Appel du 51eme congrès de la CGT

Les 1 000 délégués réunis en congrès à Marseille du 18 au 22 avril 2016 ont analysé la situation économique et sociale, le contexte des mobilisations désormais ancrées dans le pays depuis plus d’un mois et demi.

 

La CGT lance un appel fort et déterminé à l’ensemble des salariés du privé et du public, des jeunes, des privés d’emploi, des retraités et de ses syndicats, à poursuivre et amplifier partout le rapport de force jusqu’au retrait du projet de la loi dite « Travail » dynamitant notre modèle social.

 

Il s’agit d’organiser dans toutes les entreprises et les établissements des réunions d’information, des rencontres afin de s’opposer encore plus fort à tous les mauvais coups et à imposer de nouvelles conquêtes sociales. Un espoir immense s’ouvre pour le monde du travail grâce à la lutte unitaire menée par une CGT moderne, porteuse de propositions en phase avec l’ensemble des travailleurs-euses), à l’image du rejet massif du projet de loi El Khomri exprimé par 70% de l’opinion publique. Un mouvement qui fait face à un gouvernement désavoué, en rupture profonde avec la population et singulièrement toute la jeunesse. Un exécutif à l’écoute d’un patronat rétrograde et menaçant, privilégiant la finance à la réponse aux besoins sociaux et ambitionnant de détruire toutes les garanties collectives en fixant comme seul horizon la précarité généralisée, l’incertitude du lendemain.

 

Le désespoir est dans le renoncement, l’espoir est dans la lutte.

 

Dans ce cadre, la CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril, par la grève interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.

 

D’ici le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salariés décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social.

  • Pour un code du travail du 21ème siècle ;
  • Pour la mise en œuvre d’une réelle sécurité sociale professionnelle ;
  • Pour la réduction du temps de travail à 32 heures.

 

Le 28 avril, comme le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs-euses sont autant d’étapes vers la victoire.

 

Marseille, le 20 avril 2016

 

 

- Appel du 51éme Congrès de la CGT en version imprimable

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Loi Khomri/Valls

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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 08:04
28 avril 2016 : action en Charente maritime contre le projet de loi "travail El Khomri"

Les organisations syndicales de salariés (CGT ; FO ; FSU ; US Solidaires) et de jeunesse (UNL ; UNEF) réunies en intersyndicale le 15 avril 2016, ont décidé d’un appel commun pour demander le retrait du projet de loi « travail » dite « El Khomri ».

 

Elles appellent l’ensemble des salariés, des lycéens, des étudiants, des retraités, à se mobiliser massivement.

 

Dans cette perspective, et elles invitent à organiser des assemblées générales dans les entreprises, les services et les établissements, afin de préparer l’action et préparer la poursuite du mouvement.

 

 

- Il est prévu sur notre département 4 rassemblements :

28 avril 2016 : action en Charente maritime contre le projet de loi "travail El Khomri"

- Tract d’appel de l'intersyndicale de Charente Maritime en version imprimable

 

- Appel du 51éme Congrès de la CGT

"... la CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril,  par  la  grève  interprofessionnelle  et  les  manifestations  pour  obtenir  dans  un premier temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.


D’ici le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salariés décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social.

 

  • Pour un code du travail du 21ème siècle ;
  • Pour la mise en œuvre d’une réelle sécurité sociale professionnelle ;
  • Pour la réduction du temps de travail à 32 heures.

 

Le 28  avril,  comme  le  1er mai,  journée  internationale  de  lutte  des  travailleurs-euses sont autant d’étapes vers la victoire."

 

- Appel du 51éme Congrès de la CGT en version imprimable

28 avril 2016 : action en Charente maritime contre le projet de loi "travail El Khomri"
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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 08:31
La loi travail, apothéose d’un quinquennat (Frédéric Lordon)

Nous ne revendiquons rien !

 

Sources :   Le Parti de Gauche Midi-Pyrénées  par Frédéric Lordon [8] | le 12 avril 2016

Au point où nous en sommes, il faut être épais pour ne pas voir qu’il en va dans les mouvements sociaux actuels de bien plus qu’une loi et ses barèmes d’indemnités. Mais l’épaisseur, en tout cas en ce sens, c’est bien ce qui manque le moins à ceux qui nous gouvernent et à leurs commentateurs embarqués. Aussi tout ce petit monde continue-t-il de s’agiter comme un théâtre d’ombres, et à jouer une comédie chaque jour plus absurde, les uns affairés à peser au trébuchet leurs concessions cosmétiques, les autres leurs gains dérisoires, les troisièmes à faire l’éloge du raisonnable ou à préparer gravement « la primaire ». Et tous se demandent quelle est la meilleure couleur pour repeindre la clôture du jardinet qu’ils continuent d’entretenir sur les flancs du volcan déjà secoué de grondements.

 

"Par un paradoxe caractéristique des époques finissantes, ce sont les seigneurs du moment qui accélèrent eux-mêmes le processus de la décomposition, dont on reconnaît les étapes aux seuils de corruption du langage enfoncés l’un après l’autre. On a pour habitude en cette matière de faire d’Orwell une référence. Mais Orwell était un petit joueur qui manquait d’imagination. Soyons juste : il n’était pas complètement sans talent, il a d’ailleurs fallu attendre un moment pour que son clou lui soit rivé. Enfin c’est fait. Et c’est Bruno Le Roux, président du groupe « socialiste » à l’Assemblée, qui s’est chargé de lui enseigner à quels sommets on peut emmener le prodige du renversement des mots : « il faut que le CDI ne soit pas une prison pour le chef d’entreprise [1] ». Il faut admettre qu’on peine à faire le tour d’un trait de génie pareil et qu’il faut être bien accroché pour ne pas céder complètement au vertige. Ceux qui s’en souviennent penseront également à cet extrait des Nouveaux chiens de garde [2] où Bénédicte Tassart (RTL), croyant vitupérer les séquestrations de patrons, s’exclamait qu’il « est inadmissible de retenir des personnes contre leur volonté dans des bureaux », manifestement sans se rendre compte qu’elle livrait par-là même un point de vue éditorial aiguisé sur le rapport salarial (sans doute limité au secteur tertiaire mais aisément généralisable). La malheureuse cependant était tout à fait innocente. Les évocations carcérales de Bruno Le Roux sont bien mieux pesées. Tellement bien d’ailleurs qu’elles donnent considérablement à penser — quoique peut-être hors de ses intentions de départ.

 

Il se pourrait en effet que tout ce qui se passe en ce moment se joue précisément autour de la connexion, puissamment mise en évidence par Bruno Le Roux, du contrat salarial et de la prison. Qui se trouve enfermé vraiment, c’est bien sûr là le point de controverse résiduel, auquel par bonheur ne s’arrêtent pas trop longtemps tous ceux qui, bombes de peinture à la main, réélaborent pour leur propre compte, et de manière assez vigoureuse, la grande intuition rouquinienne.

 

Et pas seulement celle-là. Car c’est décidément un gouvernement qui ne manque pas de philosophes et s’y entend dans l’art de donner à penser. On se souvient d’Emmanuel Macron méditant sur les fins dernières et qui suggérait qu’« il faut des jeunes qui aient envie de devenir milliardaires ». Passer à l’article indéfini pour lui faire dire qu’il faudrait que « les jeunes aient envie de devenir milliardaires » serait-il faire violence à une pensée que, visiblement, seule la crainte de réactions arriérées retient de la conséquence ? De l’un à l’autre en tout cas — de Le Roux à Macron — et quoique par des voies différentes, c’est bien une idée générale de l’existence qui nous est proposée.

 

"Il y a là une invitation et il faut y être sensible. Prenons donc les choses au niveau même de généralité où elles nous sont soumises — le seul moyen de leur apporter une réponse adéquate. Disons avec honnêteté que celle-ci a pris du temps à murir. Il est vrai que tant la brutalité de l’assaut néolibéral que l’effondrement de l’« alternative communiste » n’étaient pas propices à reprendre rapidement ses esprits. Cependant trois décennies d’expérimentation soutenue en vraie grandeur ne pouvaient pas ne pas produire quelques aperceptions. Le travail du réel fait son chemin, et il le fait d’autant mieux que se développent les lieux de mise en commun (au tout premier chef le site #OnVautMieuxQueCa), où les gens découvrent que ce qu’ils vivaient chacun par devers soi est en fait très largement partagé.

 

Et puis, mais il faut en savoir gré à ce gouvernement dont les stimulations à penser n’ont jamais cessé, ladite « loi travail » vient là, comme une sorte d’apothéose, qui aide considérablement à ce que s’opèrent les dernières clarifications. L’idée de la vie que ces personnes nous offrent nous apparaît maintenant avec une grande netteté. C’est pourquoi, désormais en toute connaissance de cause, et y ayant bien réfléchi, nous pouvons leur répondre que non. Soulignons-le à l’usage des mal-entendants, qui se sont toujours comptés en grand nombre du côté du manche : c’est de cela qu’il est question aujourd’hui. Pas de CDD télescopiques, de comptes rechargeables, ou de barèmes à mollette : de cela, une idée de l’existence.

 

On peut convaincre avec des principes, on le peut encore mieux avec des images. Pour qui n’aurait pas encore les idées bien fixées quant au type de monde que la philosophie gouvernementale désire pour nous — en tous les sens de l’expression : à notre place et pour nous l’imposer —, il suffirait de regarder une ou deux choses dont le pouvoir d’éloquence posera un rude défi à la pédagogie ministérielle. Il y a bien sûr, mais tout le monde les a vues, ces images d’une controverse entre trois policiers et un lycéen parisien surarmé, celles également d’un retour des CRS sur les bancs de la faculté de Tolbiac, qui font entendre une résonance particulière des propos de François Hollande en 2012 — « Je veux redonner espoir aux nouvelles générations » — ou bien plus récemment de Najat Vallaud-Belkacem (24 mars 2016) — « Education : ce que nous faisons pour la jeunesse ». A moins qu’il ne s’agisse en fait de leur note tout à fait juste.

 

La réalité de l’ordre social se trouve pourtant autrement mieux figurée dans deux vidéos dont la première, de pur témoignage, a été faite par Fakir et laisse Henri (son nom n’est pas donné) raconter comment, employé d’un sous-traitant, il s’est trouvé dénoncé par Renault où il intervenait pour avoir, depuis sa messagerie personnelle, fait la promotion du film Merci patron ! auprès des syndicats du Technocentre… Dénoncé et puis, il va sans dire, interdit d’accès au site… et maintenant en procédure de licenciement auprès de son propre employeur. Plus confondante encore, cette scène filmée au bureau de Poste d’Asnières, lors d’une réunion syndicale à laquelle des étudiants sont venus participer pour informer de leur mobilisation… tous se retrouvant face à des policiers armés de flashball, semble-t-il appelés par la direction, et que seule la cohésion du groupe, emmené par une grande gueule de Sud PTT, armée de ce qu’il reste de droits syndicaux, permet de refouler.

 

Et c’est peut-être celle-là la scène canonique, celle qui dit tout : la hantise du pouvoir — la réunion des étudiants et des salariés ; la surveillance en dernière instance policière du salariat rétif, c’est-à-dire la fusion de l’Etat et du capital, paradoxalement — ou à plus forte raison — quand il s’agit du capital public ; l’alternative radicale de la soumission ou de la lutte collective. Il est bien certain qu’avec de pareils spectacles la clarté de l’entendement reçoit un puissant renfort de l’imagination. Une fameuse poussée des affects aussi. Et voici ce que cette belle propulsion nous permet de leur dire : comprenez bien que nous ne revendiquons rien. Entendez qu’après quelques décennies à faire, vous et vos semblables, la démonstration de vos talents et de votre hauteur de vue, l’idée de négocier quoi que ce soit avec vous nous apparaît absolument sans objet. C’est que « revendiquer » n’a de sens que dans un certain cadre qu’on reconnaît par-là implicitement comme légitime, et tautologiquement comme hors du champ de la revendication elle-même — puisqu’il en est le cadre… Or, vient fatalement un moment où, à force de combats dérisoires pour des miettes, et même en l’occurrence pour simplement résister à la diminution des miettes, l’impensé du cadre revient à la pensée. Non plus comme objet de « revendication » mais comme objet de renversement.

 

"Certes, nous le savons, pour continuer d’entretenir l’illusion, vous pouvez compter sur le syndicalisme du bouton d’or, celui qui voit des « ambitions de progrès [3] » au fond des plus notoires régressions, et dont la science héraldique a maintenant établi aussi bien les armoiries — « de serpillière sur balais de pont croisés » — que l’éternelle devise : « Affalé toujours déjà ». Contre un certain syndicalisme couché, ce qui naît en ce moment serait plutôt de l’ordre du mouvement debout. Comme on sait, le mouvement, entendu en ce sens, commence par le rassemblement. Des gens ont opiné que simplement manifester une fois de plus sur des trajets convenus, c’est-à-dire « revendiquer », ne serait plus suffisant. En conséquence de quoi, ils ne rentreront pas chez eux et se retrouveront quelque part pour commencer quelque chose de tout autre. Nuit Debout [4], est le nom de cette initiative, et son exposé des motifs, décalqué à même le message du film Merci patron ! dit assez son nouveau rapport au « cadre » : « leur faire peur »… Nous rassembler, ne pas rentrer, ne pas revendiquer : concentré d’inquiétante étrangeté en effet pour les administrateurs de cadre.

 

Et c’est vrai que, même si nous ne connaissons pas encore bien notre force, ce qui ne fait peut-être que commencer ici a tout du cauchemar pour l’Etat, qui voit ses grand-peurs s’aligner dans une conjoncture astrale du pire : la hantise de la convergence, l’abandon « en face » de la revendication, son remplacement par des affirmations.

 

Il se pourrait en effet que nous soyons sur le point de vivre un de ces moments bénis de l’histoire ou des groupes ordinairement séparés redécouvrent ce qu’ils ont de profondément en commun, ce commun massif institué par le capitalisme même : la condition salariale. Salariés maltraités d’aujourd’hui, lycéens et étudiants, maltraités de demain, précarisés de toutes sortes, mais aussi toutes les autres victimes indirectes de la logique générale du capital : objecteurs aux projets d’aménagement absurdes, mal-logés, sans-papiers corvéables à merci, etc.

 

Mais que peut faire un ministre, ou son directeur de cabinet, de tous ces gens qui en ont soupé de revendiquer ? Rien, absolument rien, ils le savent d’ailleurs, et c’est bien ce qui leur fait peur. C’est que, quand ils abandonnent le registre infantile de la revendication, les gens retrouvent aussitôt le goût du déploiement affirmatif — effroi de l’Etat qui s’est réservé le monopole de l’affirmation. Pour son malheur, la loi El Khomri aura peut-être été l’abus de trop, celui qui fait passer un point de scandale et produit dans l’esprit des gens un remaniement complet de la vision des choses, des places et des rôles. Nous n’avons aucune intention de nous battre pour des codicilles : nous voulons affirmer de nouvelles formes de l’activité et de la politique [5].

 

"Il faut entendre le poignant appel de Michel Wieviorka à « sauver la gauche de gouvernement [6] » pour mesurer le degré d’inclusion des desservants intellectuels du « cadre », et par suite leur incompréhension radicale, fussent-ils sociologues, de ce qui se passe dans la société. Dans une tentative de redéfinition performative des catégories politiques qui dit tout de la glissade à droite de ce personnel d’accompagnement (à la suite de leurs maîtres auxquels il s’agit de toujours bien coller), Wieviorka fait désormais représenter « la gauche de la gauche » par… Benoît Hamon et Arnaud Montebourg ! Manière d’indiquer où se situent à ses yeux les bords du monde fini — car par définition, à gauche de la gauche de la gauche… il n’y a plus rien. Ou plutôt si : il y a les fous. « La gauche folle », c’est l’expression préférée de tous les éberlués de gauche passés à droite qui n’en reviennent pas qu’on puisse ne pas se rendre à la simple raison qui donne à choisir entre « la gauche libérale-martiale de Manuel Valls » (sic), « la gauche sociale-libérale d’Emmanuel Macron », et donc « la gauche de la gauche, de Benoît Hamon à Arnaud Montebourg ». Et qui s’efforcent sans cesse, repliés dans leur peau de chagrin, de ramener toujours plus près d’eux le commencement du domaine de la folie. Alors il faut le dire à Wieviorka et à tous ses semblables, Olivennes [7], Joffrin, etc. : c’est vrai, nous sommes complètement fous. Et nous arrivons.

 

Note :

[1] LCP, 10 mars 2016.

[2] Les nouveaux chiens de garde, film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, Epicentre films éditions, 2011.

[3] Laurent Berger, « La loi Travail “peut répondre à une ambition de progrès” », L’Obs, 24 mars 2016.

[4] Voir également sur le site Convergence des luttes.

[5] Voir « Pour la république sociale », Le Monde Diplomatique, mars 2016.

[6] Michel Wieviorka, « Il faut sauver la gauche de gouvernement », entretien, L’Obs, 27 mars 2016.

[7] Denis Olivennes, La maladie de la gauche folle, Plon, 2000.

[8] Frédéric Lordon

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Loi Khomri/Valls

- convergences des luttes

- Nuit debout, ou la démocratie méticuleuse

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 08:37

Sept syndicats appellent à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 28 avril

La mobilisation commence à porter ses fruits, raison de plus pour l'amplifier le 28 avril !

Sources : L'UGICT-CGT et l'UD CGT de Charente Maritime

Après plus d’un mois de mobilisation des jeunes et des salariés, le Premier ministre a annoncé des premières mesures. Certaines d'entre elles reprennent des propositions portées par la CGT et l'Unef depuis de longues années (voir la proposition de loi cadre pour l'emploi des jeunes formulée par l'UGICT-CGT et l'Unef), comme l'aide à la recherche du premier emploi ou l'augmentation de la rémunération des apprentis et la réforme du mode de calcul pour intégrer la qualification. Mieux vaut tard que jamais ! 

 

Les modalités de financement, et notamment de l'accompagnement des jeunes par l'Apec (Association pour l'Emploi des Cadres), restent encore à préciser. Quant à la surtaxation des contrats précaires, il s’agit d’une exigence de longue date de la CGT, mais dont l’effectivité dépend de l’assiette (qui doit inclure tous les contrats précaires, CDD, CDD d’usage, Interim…) et du taux qui doit permettre de générer des recettes nouvelles pour l’assurance chômage[1].

  • Pas question que cette surtaxation s’accompagne d’exonérations supplémentaires pour les CDI !

 

- Malheureusement, le gouvernement refuse toujours d'entendre la première revendication des jeunes et des salariés, le retrait du projet de loi Travail.

Cette revendication est soutenue par une majorité de français, qui considèrent que ce projet de loi remet en cause les droits des salariés et ne fait que répondre aux revendications du MEDEF.

 

En inversant en effet la hiérarchie des normes, ce projet de loi permet de « travailler plus pour gagner moins », notamment avec l'extension des forfaits jours et la baisse de la rémunération des heures supplémentaires. Il facilite considérablement les licenciements avec les accords compétitivité et la réforme des PSE et va généraliser les logiques de dumping social en tirant les salaires et le paiement des qualifications vers le bas. 

 

Il faut donc s'appuyer sur ces premiers reculs du gouvernement pour amplifier la mobilisation (en Charente Maritime et dans tout le pays) le 28 avril et obtenir le retrait du projet de loi ! Nous pouvons gagner !

 

 

- Appel national unitaire des syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain.

 

Dès à présent, elles appellent à l’organisation d’assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l’action pour obtenir le retrait de la loi et l’obtention de nouveaux droits.

 

- Communiqué national unitaire en version imprimable

 

- Communiqué de l'UD CGT de Charente Maritime en version imprimable

 

- Tract de l'UD CGT de Charente Maritime en version imprimable : "Après le 9 avril"

Note :

[1] Pour rappel, la mesure de surtaxation des CDD mise en place lors de la convention assurance chômage de 2013 a coûté à l’assurance chômage : elle n’a rapporté que 70 millions d’euros (du fait du faible taux et des multiples exonérations prévues, les CDD d’usage et l’intérim n’étant pas concernés) et s’est accompagnée de 74 millions d’euros de baisse de cotisations pour les recrutements de jeunes en CDI. Bilan : 4 millions d’euros de dépenses supplémentaires pour les caisses UNEDIC alors que l’objectif était de dégager des recettes supplémentaires !

 

Pour en savoir plus :

- Mon dossier Loi Khomri/Valls

- Après le 31 mars : communiqué de l'intersyndicale de Charente Maritime

- Nuit Debout fait tache d’huile : La nouvelle génération casse les codes et toute la France la suit !

- Par le Parti de Gauche : Loi Travail, Une loi au service du Medef

Loi Travail
 
Une loi au service du Medef
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6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 08:05
Solfériniens : le PS et le PRG en actes !

Rétrospective des reniements, trahisons, attaques frontales contre le salariat

Le patronat et la finance en rêvaient.... le PS et le PRG  l'ont fait !

Pour que la liste cesse de s'allonger indéfiniment, dés 2017, PRENONS LE POUVOIR avec J.L. Mélenchon et les INSOUMIS !

 

On ne pensait pas humainement possible de commettre autant de saloperies en quatre ans... au nom d'un gouvernement qui se qualifie "de gauche". On avait tort : les Solfériniens l’ont fait sans retenue. Du désastre de la politique étrangère de l’endormi Fabius, en passant par le scandale de la loi El-Khomri, de l'atteinte à notre démocratie avec l'utilisation du 49-3 à l'état d'urgence permanent.... Il ne manque que la continuation de la scandaleuse LRU par la zélée Fioraso...

PRÉCISION : chaque point évoqué fait l'objet d'un lien vers le texte de référence. Les liens et mises à jour n'ont pas été repris ici mais figure dans le texte original sur : le PS en actes

 

Sources : Le Grand Soir par ROMANE | mis à jour le 10 aoüt 2016

- Loi El-Khomri

Les points présentés ci-dessous concernent essentiellement les versions 1 et 2 de la loi

  • Réserve de vote : le gouvernement bloque la discussion sur les amendements
  • Valls envisage de recourir au 49-3 pour faire passer la loi
  • Article 52 : Pôle Emploi pourra prélever directement sur les allocations d’assurance chômage les indus qu’il réclame, sans contrôle du juge.
  • Les salariés inaptes pourront être congédiés sans délai
  • L’article 19 organise la sur-représentation du Medef par rapport aux autres organisations patronales dans les organismes sociaux
  • Acquis sociaux remis à zéro tous les 5 ans
  • En cas de licenciement illégal, l’indemnité prud’homale est plafonnée à 15 mois de salaire.
  • Fin du minimum de dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié
  • Une entreprise peut faire un plan social sans avoir de difficultés économiques
  • Licenciements facilités en cas de transfert d’entreprise
  • Les 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées.
  • Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail
  • Les temps d’astreinte peuvent être décomptés des temps de repos
  • Le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, est étendu
  • Les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine
  • Le plancher de 24 heures hebdomadaires pour un contrat à temps partiel n’est plus la règle dans la loi (confirmation d’une loi antérieure).
  • Il suffit d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins majorées
  • Une mesure peut-être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats
  • Après un accord d’entreprise, un salarié qui refuse un changement dans son contrat de travail peut être licencié
  • Par simple accord, on peut passer de 44h à 46h de travail maximum
  • Durée de travail en horaire maximum passe de 12 à 16 semaines
  • Durée du temps de travail est calculée sur 3 ans
  • Par simple accord on peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour
  • Contacter le médecin du travail devient presque impossible
  • La visite médicale d’embauche transformée en simple visite d’information
  • La durée du congé en cas de décès d’un proche n’est plus garantie

 

 

 

- Travail et Salariat

  • "Chemise" d’Air France : El Khomri valide le licenciement d’un délégué CGT
  • Sodexo : El Khomri autorise le licenciement d’un délégué CGT pour fait de grèv
  • Service civique obligatoire pour les - de 25 ans : emploi déguisé et sous-rémunéré
  • RIFSEEP : Mise en concurrence des fonctionnaires, par des primes soumises à l’arbitraire
  • Air France : 100 millions d’€ de CICE en 2 ans = 3000 emplois supprimé
  • Pacte de responsabilité : +3,1 milliards de cadeau au patronat en 2016
  • Le gouvernement envisage de simplifier le licenciement économique
  • Rapport Badinter : Des limitations peuvent être apportées aux libertés et droits fondamentaux si elles sont justifiées par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise.
  • [Envisagé] « Forfait jours » pour les salariés (= fin des heures supp.).
  • Rapport Badinter : fin de facto des 35 heures.
  • Austérité : 2 milliards d’euros « d’économies » supplémentaires.
  • Nouveau cadeau au patronat : prime de 2.000 € par an et par embauche pour les PME.

- Prime réservée aux embauches à bas salaires.

- La part socialisée des bas salaires sera donc payée par... les contribuables.

  • La rupture du contrat de travail sera simplifiée.
  • Basculement du CICE en baisse définitive de charges.
  • Hollande s’attaque à la durée légale du travail.
  • Décret n° 2015-1874 : la loi relative au Dialogue social et à l’emploi sacrifie la citoyenneté au travail.
  • EDF : suppression de 4.000 postes en trois ans.
  • Promesse de sanctionner les licenciements boursiers non tenue.
  • Compte pénibilité, l’inverse de la prévention.

- Recul sur les critères.

- Recul sur les dates d’entrée en vigueur.

- Recul sur la date de paiement des premières cotisations.

- Recul sur le mode de déclaration.

  • Criminalisation de l’action syndicale :

- Torpillage de la loi d’amnistie sociale votée au sénat.

- Prison ferme pour 8 ex-Goodyear malgré le retrait des plaintes.

- Arrestation à l’aube de 4 syndicalistes d’Air France.

  • Répression pour la Confédération Paysanne, mansuétude pour la FNSEA.
  • Abandon du projet de loi relatif à la démocratie sociale.
  • Loi Macron : toutes les FNAC parisiennes se retrouvent en ZTI.
  • Loi Macron : vers un accès restreint aux prud’hommes.

 

- Démantèlement du droit du travail (ANI)

  • La prescription sur les rappels de salaire passe de 5 à 3 ans.
  • Demandes liées à la rupture de contrat passent de 5 à 2 ans.
  • Différé d’indemnisation de 180 jours pour rupture conventionnelle.
  • Mutuelle d’entreprise obligatoire (2Mds€ pour 400.000 personnes).

- La part patronale est désormais imposable

  • Sapin appelle les entreprises à ne pas augmenter les salaires trop vite.
  • Retrait du Burn-out de la liste des maladies professionnelles.
  • Destruction du Code du Travail.
  • [objectif] Privilégier les accords d’entreprise, au détriment de la loi.
  • Généralisation du travail du dimanche.

- La Poste expérimente la livraison de colis le dimanche.

  • Ouverture des magasins de nuit.

- Loi Rebsamen :

  • CDD renouvelable 2 fois.
  • Fragilisation des CE & CHSCT.
  • Fin de l’obligation de reclassement en cas d’inaptitude professionnelle.
  • Création du CDI intermittent.
  • Destruction de l’Inspection du Travail.
  • Suppression des élections prud’hommales.
  • Plafonnement des indemnités de prud’hommes pour licenciement abusif.
  • Condamnation d’une inspectrice du travail (Téfal).
  • Facilitation des licenciements collectifs.

 

- Pauvreté et précarité

  • Hausse de 50% du nombre de sans abris entre 2011 et 2014
  • ÇA VA MIEUX : Hausse de 6% du nombre de millionnaires en 2015
  • L’État ampute le budget de Pôle emploi de 30 millions d’euro
  • APL minorée ou supprimée quand le loyer est "trop élevé"
  • Familles nombreuses : fin des aides pour la cantine
  • Revalorisation des prestations familiales et sociales de… 50 centimes
  • Le Guen suggère de baisser la durée et le montant des allocations chômage.

Myriam El Khomri envisage la dégressivité des allocations chômages, Idée réaffirmée le 01.02.16 par Michel Sapin.

  • Hausse du chômage : 309 000 radiations en novembre 2015.
  • Prime d’activité :

Moins d’aide pour les plus fragiles (RSA activité et PPE).

Le contribuable compensera les bas salaires du privé.

  • [Projet] Encourager les emplois de service ("trappes à bas salaires").
  • [Projet] Formation : Valls demande des contreparties aux chômeurs.
  • Précarité : Explosion de l’intérim : +10% en un an.
  • Ségolène Royal favorable au retour des coupures d’eau pour les payeurs en difficulté.
  • Taux de pauvreté à nouveau en augmentation.
  • La chasse à la fraude aux allocations s’accentue.
  • Renforcement du contrôle des chômeurs.
  • Pas de « coup de pouce » pour le SMIC.
  • Ouverture des centres d’hébergement seulement par -5°C.
  • Baisse du montant des APL.

 

- Santé & retraite

  • Hôpitaux : précarité, austérité : 6 suicides en un an au CHU de Toulouse
  • PMA pour les lesbiennes : promesse, tergiversations, et renoncemen
  • Hôpitaux : externalisation, polyvalence, postes supprimés : 2 suicides
  • Au 1er avril, hausse du montant de l’AAH de… 81 centimes
  • Accessibilité : normes moins contraignantes et dérogations.
  • Retraites : Revalorisation de… 0,1% en 2015.
  • Les bénéficiaires de l’AME privés de remboursement.
  • Remise en cause du droit au séjour pour soins.
  • Durée de cotisation retraite portée à 43 ans.
  • Loi Macron 2 : mise en place de fonds de pension.
  • Hôpitaux : suppression de 22.000 postes en 3 ans.
  • Gel des retraites >1200€ et décalage de 6 mois de la revalorisation.
  • Hausse de l’allocation handicapés de 7€.
  • Prime exceptionnelle (sic) de 40€ pour les retraites les plus faibles.
  • Abandon de la réglementation sur l’accessibilité aux handicapés.
  • Baisse de la prestation de compensation du Handicap.
  • Pas retour sur les franchises de soins.
  • Loi fin de vie vidée de son contenu (en attente de CMP).
  • Don du sang : maintien d’une discrimination pour les homosexuels.
  • Budget Sécurité sociale : suspension des votes à l’Assemblée.

- Fiscalité

  • Le gouvernement pille les ménages pour servir les entreprises
  • CSG « discrètement » augmentée pour des centaines de milliers de retraités
  • Un rapport sénatorial étrille le CICE : Mal ciblé, coûteux, lourd
  • Les exonérations fiscales pour les impatriés passent de 5 à 8 ans
  • ISF : Hollande a plus avantagé les milliardaires que Sarkozy
  • Hausse de 11% du nombre de contribuables millionnaires en 2015
  • Rejet du "reporting public" sur demande de C. Eckert
  • Le taux du Livret A passe pour la 1ère fois sous la barre de 1% (0,75%).
  • Suppression de centaines de postes de contrôleurs fiscaux.
  • Îles Vierges, Montserrat, Bermudes et Jersey sortis de la liste des paradis fiscaux.
  • Pas d’interdiction des paradis fiscaux pour les banques françaises.
  • 3 taux d’imposition pour les entreprises : non tenu.
  • Fraude fiscale et sociale : aucune annonce.
  • Fraude aux cotisations sociales (25Mds/an) : aucune annonce.
  • 900 millions d’euros de réduction d’impôts pour les plus riches.
  • Sapin demande le retrait d’un amendement visant à taxer les dividendes.
  • Maintien des niches fiscales : 82 milliards de perte pour l’Etat.
  • Communes : baisse de la DGF.

- Incitation à la création de communes nouvelles pour conserver les niveaux de dotation.

  • CICE : 40 milliards sur 3 ans (dont 12 pour 2015).
  • Pacte de Responsabilité
  • - Plus forte exonération de "charges" de la Vè République.

    - 6,3 milliards pour la protection sociale.

  • Le bouclier fiscal de Hollande : 730M€ pour 7 630 contribuables aisés.
  • Maintien du Crédit Impôt Recherche (5,5 Mds€/an).
  • - Interdiction de publication du rapport.

  • ISF : le gouvernement ne taxera pas les œuvres d’art.
  • Entraves à la taxe sur les transactions financières.
  • Abandon de la "grande réforme fiscale" Ayrault.
  • Recul sur l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail.
  • Recul sur l’instauration d’une taxe sur l’excédent brut d’exploitation.
  • Valls regrette la hausse (symbolique) des impôts des plus riches.
  • Vote du TSCG sans renégociation.

- Le gouvernement se prive de latitude.

  • Hausse de la TVA de 19,6 à 20% et de 7 à 10%.
  • Rejet du contrôle des frais des députés, sur avis défavorable d’Eckert.
  • Rejet du "reporting public" sur demande de C. Eckert.

- Industrie & business

  • La Poste (990 M€ de CICE de 2013 à 2015) supprime 7302 postes en 2015
  • La France promeut l’arbitrage privé (ISDS) du Tafta
  • Les euro-députés socialistes votent la directive Secrets des Affaires avec le FN et LR
  • La rémunération fixe moyenne d’un patron du CAC 40 en hausse de 4%
  • Sanofi : 140M€ (CICE + CIR), 3,8Mds€ de dividendes : 600 suppressions de postes 47Mds € de dividendes en 2015 (+9,9% hors taux de change)
  • Michelin : 18M€ de CICE, profits en hausse de 12% : 494 suppressions de postes.
  • Corruption : les entreprises pourront payer pour éviter le procès.
  • Loi Macron : Projet de libéralisation des règles d’implantation de la publicité.
  • Obsolescence programmée : Macron tente de dénaturer la loi sur les pièces détachées.
  • Loi de finance 2014 : l’article 92 proposait une amnistie totale pour les banques.
  • La France bascule dans la marchandisation du sang.
  • Interdiction pour l’EFS de fabriquer du plasma thérapeutique.
  • Suppression des stock-option : promesse non tenue.
  • « Autorégulation exigeante » : pas de loi limitant les rémunérations des patrons.
  • Abandon de l’encadrement des bonus.
  • 40Mds € de dividendes pour le CAC40 en 2014.
  • 47Mds € de dividendes en 2015 (+9,9% hors taux de change).
  • Pas de séparation banques de dépôt / d’investissement.
  • Transfert du risque de faillite bancaire sur les déposants.
  • Démantèlement d’Alstom : le gouvernement cède au lobbying de GE.

- Prolongation des concessions autoroutières.

  • Privatisation des aéroports.
  • Privatisation des barrages hydro électriques.
  • TAFTA : négociations secrètes.

- ISDS (mécanisme de règlement des différends entre investisseur et Etats) : Un tribunal privé.

  • Valls invite les saoudiens à investir en France
  • Loi « Florange » inefficace et vide (Goodyear, Fralib, Petroplus).
  • Projet de loi (abandonné) sur le secret des affaires.
  • Multiplication des Partenariats Public-Privé.

 

 

- Police & justice

  • Données personnelles : surveillance tous azimuts encore accrue
  • Prisons : Record d’incarcération et densité de 119%
  • Un amendement discret fragilise le secret des sources des journaliste
  • Un décret (de 2013) éloigne les précaires de la justice ordinaire
  • Urvoas veut limiter le droit syndical des magistrat
  • État d’urgence prolongé pour la 3ème fois par… 46 députés
  • Défilés et manifestations : La police a pour consigne de laisser pourrir la situation
  • Sécurité routière : privatisation des radars mobiles
  • Extension de la présomption de légitime défense pour la police
  • Amendement pour interdire l’accès du port de Calais aux migrants
  • 67 362 détenus au 1er février (+ 2,5 % par rapport à février 2012)
  • Abandon du projet de loi sur la responsabilité juridictionnelle du Président.
  • Abandon du projet de réforme du Conseil supérieur de la magistrature.
  • Maintien de la Cour de Justice de la République.
  • Hollande gonfle le nombre de procédures antiterroristes.
  • Projet de réforme pénale : Valls veut court-circuiter le Parlement.
  • Projet de réforme pénale : mise à l’écart des juges.
  • Justice en faillite : cri d’alarme en Seine-Saint-Denis.
  • Contrôles de police : abandon de l’idée de récépissé.
  • État d’urgence étendu à 3 mois.
  • Projet d’extension à 6 mois & inscription dans la Constitution.

- Prolongation de trois mois sans saisir le parlement (22.01.16).

  • Interdiction des manifestations non commerciales.
  • Assignation à résidence d’opposants.

- Déchéance de nationalité.

- Bruno Le Roux envisage la déchéance pour tous.

  • Instauration d’une rétention de sûreté après certaines peines.
  • Surveillance massive des citoyens.
  • Vote avec l’UMP contre un amendement de Taubira sur la Loi Renseignement.
  • Envisage la privation de liberté à titre préventif.
  • Fin de la présomption d’innocence.
  • Extension de la présomption de légitime défense pour la police.
  • Suspension de la Convention Européenne des Droits de Homme.
  • Armement des polices municipales.

 

- International

  • Recul sur la reconnaissance de l’État palestinien
  • Livraisons d’armes à l’Arabie saoudite, accusée de crimes de guerre au Yemen
  • Hollande reçoit discrètement les dictateurs
  • Égypte : partenariat stratégique en matière sécuritaire et économique
  • Le prince héritier d’Arabie saoudite décoré de la Légion d’honneur
  • Valls soutient la candidature de Lagarde à la tête du FMI.
  • Hollande veut réintégrer pleinement la France dans l’OTAN.
  • La France déplore (sic) l’exécution par l’Arabie saoudite de 47 personnes.
  • Livraisons d’armes à la rébellion « modérée » syrienne (viol de l’embargo).
  • Manipulation des rapports sur les armes chimiques en Syrie.
  • Vente de Rafales aux pétromonarchies.
  • Annulation du contrat Mistral avec la Russie, et vente à l’Égypte.
  • Le PS soutient Juncker à la présidence de la Commission Européenne.
  • Hollande pousse Tsipras à accepter un accord avec la Troïka.
  • Refus du droit d’asile pour Assange et Snowden.
  • Interdiction de survol de l’espace aérien pour le président Evo Morales.
  • Illégalité du mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions.
  • Guerre au Mal

 

- Transport & écologie

  • Un projet d’enfouissement des déchets nucléaires s’impose en douce au Parlement
  • Projet de loi biodiversité :

- Report à 2020 de l’interdiction des néonicotinoïdes

- Rejet de la surtaxe de neuf centimes par kilo d’huile de palme

  • 136 M€ d’annulation de crédits pour le ministère de l’environnement
  • Le gouvernement renonce à réduire la part de l’énergie nucléaire
  • LGV Lyon-Turin : l’État veut déroger aux lois de protection de la nature
  • Taxe sur l’huile de palme : - 70%. La secrétaire d’État à la biodiversité satisfaite.
  • Le Foll refuse d’interdire les insecticides aux néonicotinoïdes tueurs d’abeilles
  • Royal veut prolonger de 10 ans la durée de vie des centrales nucléaires.
  • Boues rouges de Gardanne : l’État accorde des permis de polluer.
  • Un mois après la COP21, forte baisse du bonus à l’achat de véhicules propres.
  • Loi Macron : Ouibus, la SNCF concurrence ses propres TGV et TER.

- Les régions devront financer les déficits induits par ces pertes.

  • Loi Macron : le droit de l’environnement sera réformé par ordonnances.
  • Loi Macron : un amendement pour l’enfouissement des déchets radioactifs.
  • Hollande signe un accord du G8 qui promeut la fracturation hydraulique.
  • Aéroport Notre-Dame-Des-Landes.
  • Futures lignes TGV et LGV inutiles.
  • SNCF : suppression de 1400 emplois en 2016.
  • Désinvestissement dans la SNCF.
  • Abandon du fret ferroviaire.

- abandon de l'autoroute ferroviaire devant relier le Nord-Pas-de-Calais et les Landes

  • Hausse du tonnage des camions.
  • Davantage d’autocars sur les routes.
  • Renoncement à la fermeture de Fessenheim.
  • Réduction de 25% des aides au maintien dans l’agriculture biologique.
  • Élevage : à la botte de la FNSEA.
  • Ajournement du rapport de l’ADEME sur une France 100% renouvelable.
  • Industrialisation de l’agriculture.
  • Retrait de l’écotaxe.
  • À peine née, baisse de l’indemnité kilométrique vélo (IKV).
  • Silence sur les extensions d’autorisation d’OGM.
  • Sivens : La gendarmerie enquête sur la mort de Rémi Fraisse…tué par un gendarme.

- Éducation & culture

  • L’Éducation nationale aide la préfecture à expulser des élèves
  • Sur proposition du gvt, le Sénat supprime le démantèlement de la Hadopi
  • [Annulé le 30.05.06] Un projet de décret supprime 256M€ de crédit à l’ESR
  • Cinéma : Entraves dans l’accès aux aides pour les petites sociétés de production
  • Introduction de la publicité commerciale sur Radio France

  • Loi Numérique :

- Opposition à la reconnaissance des Communs par la loi.

- Claviers, OS souverain, interdiction des hyperliens : le ridicule pour toute politique.

  • Doublement du budget de Polytechnique, 60M€ d’euros supplémentaires en cinq ans.
  • Suppression de la publicité dans les programmes jeunesse : Enterrée.
  • Retour sur l’engagement à sanctuariser le budget de la Culture.
  • Loi Fioraso (LRU 2) Universités mises en concurrence.
  • Mise en place chaotique et inégalitaire des TAP en primaire.
  • Le MEN enterre le Logiciel Libre et « vend » les élèves à Microsoft pour 13 M€.
  • Réforme du collège :

- Autonomie pour 20% des horaires disciplinaires

- Mise en concurrence des établissement

- Baisse des moyens

- Suppression du Latin, du Grec et des classes bilangues européennes
 

 

    - Divers

    • Cavalier législatif douteux pour vendre le domaine de Grignon
    • Valls prêt à remettre en cause la laïcité et la liberté d’exercice d’un culte
    • Rétention de mineurs étrangers : 4.378 enfants enfermés à Mayotte en 2015
    • Le secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants interdit La Chanson de Craonne
    • Un convoi britannique d’aide aux migrants refoulé par la France
    • 11 128 Roms évacués de force de leurs campements en 2015.

    - Stigmatisation des Roms.

    • Fermeture des frontières aux réfugiés syriens (30 000 en 2 ans).
    • Carole Delga et Alain Rousset cumulent députation et présidence de région.
    • Le Drian cumule les fonctions de ministre et de président de région.
    • Loi Macron : Constructions illégales, démolition impossible.
    • Laurence Boone, chef économiste à Bank of America, nommée conseillère à l’Élysée.
    • Jean-Pierre Jouyet, ministre de Sarkozy, nommé Secrétaire Général de l’Elysée.
    • Loi Alur vidée de sa substance.

    - Loi Alur : enterrement discret de la Garantie Universelle des Loyers.

    • Hollande satisfait du résultat du 1er tour des élections régionales.
    • Désistement et appel à voter pour la droite.
    • Renoncement au vote des étrangers pour les élections locales.
    • Appels à la délation (fraude fiscale).
    • 3 recours à l’article 49.3 en un an.
    • Des enfants en zone d’attente aéroportuaire.
    • Comptes de campagne : Contrôles pendant 6 mois au lieu de 12.

    - Vie politique, élections

    • Conflit d’intérêt : A.-L. Fondeur nommée à la tête du lobby des semenciers
    • Inéligibilité pour violences, notamment sexuelles : les 9 PS présents votent NON
    • Copinage : J.-P. Hugues, de la promo Voltaire, nommé Dir’cab à l’Élysée
    • Nominations de complaisance (ex : compagne d’A. Morelle)
    • Pantouflages : La finance recrute à l’Elysée, Matignon et Bercy

    - J. Pouget, conseiller Économie, Industrie et Numérique quitte l’Élysée pour Total

    - B. Bézard quitte la direction du Trésor pour un fonds d’investissement

    - J-J Barberis, conseiller de Hollande quitte l’Élysée pour Amundi (Crédit Agricole)

    - Laurence Boone quitte l’Élysée pour Axa Investment Managers

    - Sandrine Duchêne, numéro 2 du Trésor à Bercy, embauchée par Axa

    - Sébastien Dessillons, Affaires industrielles (Matignon), part chez BNP

    - Le très intéressant Régis Turrini (juste passé pour brader Alstom) rejoint Altice

    • En marche d’E. Macron hébergé et domicilié à l’Institut Montaigne
    • Présidentielle : Onze députés socialistes changent les règles

    - L’élu devra remettre lui-même son parrainage au Conseil constitutionnel

    - Publication complète de la liste des parrains (contrôle resserré des partis)

    - [supprimé au Sénat] Fin du principe d’égalité du temps de parole dans les média

    - Comptes de campagne : Contrôles pendant 6 mois au lieu de 12

    • [Retiré] Projet de répression de la critique politique sur internet et les réseaux sociaux
    • Abandon du projet de loi relatif aux incompatibilités applicables à l’exercice de fonctions gouvernementales
    • Cumul de fonctions et mandats

    - E. Cosse cumule les fonctions de ministre et de conseillère régionale

    - Delga et A. Rousset cumulent députation et présidence de région

    - Le Drian cumule les fonctions de ministre et de président de région

    • Laurence Boone, chef économiste à Bank of America, nommée conseillère à l’Élysée
    • JP Jouyet, ministre de Sarkozy, nommé Secrétaire Général de l’Elysée
    • Régionales 2015

    - Hollande satisfait du résultat du 1er tour des élections régionales

    - Désistement et appel à voter pour la droite

    - Hollande reproche à Bartolone une campagne trop à gauche

    • Renoncement au vote des étrangers
    • 3 recours à l’article 49-3 en un an
    • Préparation d’une « Alliance », sans PCF ni EELV

     

     

    - et le quinquennat n'est pas terminé !

    Pour la mise à jour aller sur : le PS en actes

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    4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 08:54
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    1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 08:08
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    24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 09:57
    Le 31 mars : en Charente Maritime appel unitaire pour refuser un retour au 19iè siècle !

    - Le projet de réforme du Code du Travail porté par la Ministre Myriam El Khomri est une attaque sans précédent contre le monde du travail et les droits des salariés.
    En effet, il vise, entre autre, à inverser la hiérarchie des normes pour que l'accord d'entreprise prédomine tant sur le Code du travail que sur les Conventions Collectives.

     

     

    - Pourquoi ce projet est-il dangereux ?
    Actuellement, la « hiérarchie des normes » signifie que les droits du salarié partent du Code du Travail pour aller jusqu'au contrat de travail en passant par des conventions et des accords :

    • Code du travail ----> Accords de Branche ---> Conventions Collectives ----> Accords d'Entreprise ----> contrat de travail

     

    La particularité est que chaque négociation ou accord ne peut-être que plus favorable au salarié (une Convention améliore le Code du Travail, un Accord d'Entreprise améliore une convention etc.).


    Vouloir inverser cette hiérarchie pour privilégier l'accord d'entreprise est donc lourd de conséquences puisque c'est la condamnation à mort du Code du Travail !

     

    Faire croire que ces accords reflèteront les souhaits de la majorité des salariés est une fumisterie : en effet, un syndicat ayant recueilli 30 % des voix aux élections professionnelles pourra, par voie référendaire, faire valider un accord pourtant moins favorable que la Loi !

     


    - De là à imaginer :

    • des connivences entre patronat et des syndicats d'accompagnement, il n'y a qu'un pas....
    • les efforts que déploieront certains employeurs pour monter de toute pièce une section syndicale, il n'y a qu'un pas....
    • les pressions du patronat sur les syndicats et sur l'ensemble des salariés pour arriver à ses fins, il n'y a qu'un pas...

     

    Mais ce n'est pas tout... !


    - Sur la durée du travail :
    Exit les 35 heures.... Cette réforme, si elle était adoptée, permettrait aux entreprises de faire travailler les salariés jusqu’à 12 heures par jour (contre 10 aujourd’hui) et même jusqu’à 60 heures par semaine par accord. Et les PME pourront imposer des « forfaits jours » à leurs salariés, avec remise en cause des 11 heures de repos entre 2 prises de poste....


    Le travail pourra être organisé par accord sur une période allant jusqu’à 3 ans en ne payant les heures supplémentaires qu’à la fin, et dans les petites entreprises elles pourront être payées au bout de 16 semaines sur simple décision du patron ;

     

    - Sur les salaires :
    Les majorations des heures supplémentaires pourront descendre à 10% par accord d’entreprise et les temps d'astreinte hors intervention décomptées en temps de repos.....


    En prime, le projet de loi satisfait plusieurs revendications patronales :

    • La modification forcée du contrat de travail en cas d’accord de « compétitivité » baissant les salaires et/ou augmentant le temps de travail, et le licenciement pour motif personnel en cas de refus du salarié
    • En pratique, un employeur pourra, pour de prétendues difficultés économiques qu'il n'aura d'ailleurs même plus à justifier, imposer une baisse de salaire. Et le refus du salarié pourra aboutir à son licenciement disciplinaire et non plus pour motifs économiques
    • Une nouvelle réforme de la médecine du travail qui éloigne encore les salariés des médecins du travail.

     

    - Sur les licenciements :
    Face à ces attaques, si le salarié licencié entendait faire valoir ses droits devant le Conseil des Prud'hommes, ce projet a tout prévu : Les indemnités ne seront plus soumises à l'appréciation souveraine du Juge mais plafonnées par la Loi à des niveaux particulièrement bas, véritable incitation à licencier sans respecter la loi. Pour certains salariés (moins de cinq ans d’ancienneté), le plafond correspond au plancher actuel !


    Tout ceci n'est qu'un aperçu de ce que nous a concocté le gouvernement PS au service du patronat. Pour plus de détail : lire ICI

     

    • Si la loi Khomri passe, cela ouvrira la porte à la destruction de tous les statuts de la fonction publique et des entreprises publiques.
    • C'est ce projet, que le MEDEF avait rêvé, que Sarkozy n'avait pas osé faire,... et que ce gouvernement voudrait nous imposer !!
    • Ce projet modifié à la marge suite à l'action du 9 mars et à la mobilisation des jeunes... n'est NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE
    • RETRAIT du PROJET de LOI MEDEF/VALLS/EL KHOMRI/HOLLANDE
    • Demandons aussi ensemble l’ABROGATION DES LOIS MACRON REBSAMEN ET LA LOI DITE DE SECURISATION DE L’EMPLOI.

     

     

    - Le texte de l'appel unitaire CGT, FO, FSU, US Solidaires et les organisations de jeunesse UNEF, UNL de Charente Maritime à télécharger ci dessous

    - Le texte de l'appel de l'USR CGT de Charente Maritime à télécharger ci dessous

     

    ICI on continue à signer massivement la pétition exigeant le retrait du projet de loi

     

     

    - Les rassemblements

    Le 31 mars : en Charente Maritime appel unitaire pour refuser un retour au 19iè siècle !
    Le 31 mars : en Charente Maritime appel unitaire pour refuser un retour au 19iè siècle !
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    21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 09:27
    Loi travail contre-attaque : les droits auxquels le gouvernement veut que vous renonciez

    Le 31 mars, organisons une nouvelle riposte massive !

     

    Une analyse détaillée avant / après pour tout savoir de ce qui a changé et ce qui pose toujours problème, soit 27 bonnes raisons de demander le retrait de ce projet.

     

    Source : le site de l'UGICT-CGT

    Suite à la mobilisation citoyenne et syndicale, le 14 mars le gouvernement a annoncé des changements dans le projet de loi Travail. Après 3 semaines de déni et de tentatives de "pédagogie", le gouvernement reconnait enfin que son projet de loi ne passe pas.

     

    Après des annonces brouillonnes et contradictoires lundi, nous avons enfin le projet de loi, ce qui permet de faire le point dans le détail sur les bougés. Stratégie classique du chiffon rouge : on présente une première copie proprement scandaleuse, puis on retire les dispositions les plus choquantes pour mieux faire passer l’essentiel. Cela permet de faire croire à « des avancées » alors que les régressions pour les droits des salariés figurent toujours dans le texte.

     

    CE QUI CHANGE

    1.  Le Compte Personnel d’Activité est doté de droits à formation pour les salarié-es les moins qualifié-es, sans que l’on sache comment ce sera financé.

    2. L'augmentation du temps de travail des apprentis mineurs est supprimée. Pour qu’ils travaillent plus de 35h, il sera toujours nécessaire, comme aujourd’hui, d’obtenir une autorisation de l’inspecteur du travail.

    3. L'article concernant le barème prud'hommal est supprimé. Reste donc le barème indicatif fixé en 2013, qui ne concerne que l’indemnisation en conciliation, si les deux parties l’acceptent, en cas de contestation de la rupture du contrat de travail. Ce barème étant fixé par décret, le gouvernement pourrait donc passer à un barème exprimé en euros et non plus en mois de salaire, comme le laisse supposer le dossier de presse du 14 mars. Il pourrait aussi le rendre « indicatif » pour le bureau de jugement (possibilité déjà incluse dans l’article L.1235-1 mais pas retenue dans l’actuel décret) et ainsi renforcer la pression sur le juge et baisser le niveau du barème.

    4.  L’employeur ne pourra pas mettre en place de façon unilatérale les forfaits jours dans les entreprises de moins de 50 salarié-es, il y aura besoin d’un accord d’un-e salarié-e mandaté-e. Reste à savoir si cet accord pourra déroger à l’accord de branche et prévoir par exemple davantage de jours travaillés ou moins de contrôle de la charge de travail. 

    5. Par accord d'entrprise, on peut augmenter le temps de travail à 46h sur 12 semaines (au lieu de 16 dans la première version). Actuellement, la durée maximum de travail est limitée à 44h sur 12 semaines, sans dépassement possible par accord d’entreprise

    6. L'augmentation de la période de référence  pour la durée hebdomadaire moyenne du travail de nuit (16 semaines au lieu de 12) est supprimée.

    7. Le fractionnement des temps de repos n’est plus prévu par la loi mais, pour les salariés en forfait-jours, il est renvoyé à une concertation avant le 1er octobre 2016. C’est reculer pour mieux sauter, le gouvernement n’y renonce pas !

    8. La période maximale de modulation du temps de travail par décision unilatérale de l’employeur est ramenée de 16 à 9 semaines pour les entreprises de moins de 50 salariés (auparavant, c’était 4 semaines)

    9. La modulation du temps de travail sur une durée supérieure à un an (jusqu’à trois ans !) doit être prévue par accord de branche. L’accord doit fixer une durée hebdomadaire maximale dont le dépassement déclenche le paiement d’heures supplémentaire. Cette disposition reste facultative pour les accords portant sur une durée de modulation d’au plus un an.

    10. La mise en place d’horaires individualisés doit de nouveau être autorisée par le CE, à défaut par les DP, à défaut par l’inspecteur du travail (retour à la situation actuelle).

    11. Congés pour événements de famille : les durées minimales d’ordre public sont rétablies, ce qui n’est pas le cas pour les autres congés.

    12. Avant de mettre en œuvre le temps partiel, l’employeur sera toujours obligé d’informer l’inspection du travail

    13. Licenciements avant transfert ou reprise d’activité : l’exposé des motifs indique que cela ne pourra concerner que les entreprises de plus de 1000 salariés, cependant, dans la rédaction de la loi, la mesure s’applique toujours à toutes les entreprises.

     

    CE QUI POSE ENCORE PROBLÈME

     

     

    a. La limitation des droits fondamentaux par les nécessités du bon fonctionnement de l'entreprise (principe "Badinter" n°1)

     

    « Des limitations ne peuvent leur être apportées que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché.

     

     

     

    b. L'inversion de la hiérarchie des normes

    Aujourd'hui 

    C’est le principe du plus favorable qui prévaut pour l’essentiel avec ce que l’on appelle la hiérarchie des normes : la loi prime sur l’accord de branche qui prime sur l’accord d’entreprise, sauf si l’accord de branche ou d’entreprise sont plus favorables. Ce principe a cependant été entaillé par la loi Fillon de 2008 sur le temps de travail mais prévaut toujours sur l’essentiel des sujets.

    Demain

    La hiérarchie des normes est inversée, c’est l’accord d’entreprise qui prévaut sur l’accord de brancheou la loi, même quand il est moins favorable. Sur de nombreux sujets, la loi ne fixe plus de normes mais délègue ce soin aux accords d’entreprise. Le nouveau projet de loi étend les possibilités de négociation dans les entreprises où il n’y a pas d’Institutions Représentatives du Personnel à des salarié-es mandaté-es, qui ne bénéficieront pas des droits et protections des élu-es et syndicats, et seront davantage sous pression de l’employeur. L’inversion de la hierarchie des normes est défavorable aux salariés les plus précaires et aux femmes, qui travaillent dans les entreprises sous-traitantes, les PME et TPE, dans lesquelles les organisations syndicales sont moins implantées. 

     

     

    27 droits auxquels le gouvernement Valls vous demande de renoncer : 

     

    - Travailler plus pour gagner moins

     

     

    1. La durée maximale de travail dépassée plus facilement (article 3)

    Aujourd'hui 

    La durée maximale de travail sur la semaine est de 48 heures et de 44 heures en moyenne sur 12 semaines. Exceptionnellement, elle peut atteindre jusqu’à 60 heures par semaine, toujours avec l’autorisation de l’inspection du travail et après avis des Instances Représentatives du Personnel (IRP). Le dépassement de la durée moyenne (jusqu’à 46 h) nécessite un accord de branche ET un décret.

    Demain

    La durée maximum hebdomadaire de travail sera aussi toujours de 48 heures par semaine, mais pourra atteindre heures sur 12 semaines par accord d’entreprise.  Le gouvernement envisageait aussi de pouvoir monter à 60 heures hebdomadaire pas simple accord d’entreprise, mais la dernière version du texte renvoie le dispositif à une autorisation administrative. Il supprime cependant l’obligation de consultation des IRP. Contrairement à ce qu’il a annoncé le 14/03, le gouvernement ne reste donc pas à « droit constant » sur le temps de travail. Les durées maximum de travail peuvent bien être augmentées.

     

     

     

    2. Des heures supplémentaires moins payées (art. 3)

    Aujourd'hui 

    La durée légale est de 35 heures par semaine et les heures supplémentaires sont rémunérées 25 % de plus pour les huit premières heures, 50 % au-delà. Par accord collectif, cependant, cette majoration peut être réduite jusqu’à 10 %, à condition qu’aucun accord de branche ne l’interdise.

    DemainLa durée légale est toujours fixée à 35 heures. A charge, pour le chef d’entreprise, de fixer, par  accord avec les syndicats, le taux de majoration, sans pouvoir descendre, comme aujourd’hui, en-dessous de 10 %. Mais un accord de branche ne pourra plus s’y opposer. A défaut d’accord d’entreprise ou de branche, la majoration restera à 25 % pour les huit premières heures et 50 % au delà.

     

     

     

    3. Double peine pour les personnes salariées à temps partiel (art. 3)

    - Des salaires encore plus faibles

    Aujourd'hui 

    La règle de majoration des heures complémentaires était définie pour les temps partiels dans la loi de la manière suivante:

    • 10% dans la limité d’1/10ème des heures contractuelles
    • 25% au delà d’1/10ème.

    Un accord de branche pouvait déroger à cette règle et majorer l’ensemble des heures complémentaires à 10%. Notons que cette règle était déjà discriminatoire par rapport à ce qui prévaut pour les heures supplémentaires des salariés à temps plein.

    Rappelons que les salarié-es à temps partiel sont à 80% des femmes. 

    Demain

    Le projet de loi enfonce pourtant le clou et prévoit désormais que le taux de majoration des heures complémentaires est de 10%.

     

    -