Face à la contestation multiforme qui se déploie contre la « », le gouvernement est contraint de lancer l’opération déminage. Personne n’est dupe sur le fait qu’il utilise le report de quinze jours de l’examen du texte pour manœuvrer vers un toilettage insignifiant. Mais, pour la première fois depuis le début du quinquennat, le branle-bas de combat qui agite le sommet de l’État montre que l’exécutif craint un mouvement social d’ampleur. Il court après le train. Et remballe son 49.3 pour se dire à l’écoute.
Manuel Valls, que cette contre-réforme fait plonger dans l’opinion (– 9 %), est cloué à Paris pour tenter de colmater la fronde qui s’aiguise jusqu’au sein de sa propre majorité.
Dans le mouvement qui est en train de se fortifier, personne ne réclame de statu quo.
L’ambiance est plutôt à relever les manches pour porter des contre-projets. Pas à droits constants, à droits supérieurs.
En effet, la CGT a mis en circulation son « Code du travail du XXIe siècle », qui s’ancre dans les mutations du travail numérisé, avec la création de droits garantis tout au long de la vie (salaire, déroulement de carrière, formation professionnelle et, bien sûr, la Sécurité sociale). Rien à voir avec la coquille vide du compte personnel d’activité du projet El Khomri.
Comprendre pour AGIR : les VIDEOS
Voici une série de capsules vidéos afin de décrypter la réforme gouvernementale sur le code du travail, comprendre la situation et les axes d’amélioration pour un code du travail consolidé.
- Mon dossier Loi Khomri/Valls
Ensemble dans la rue en Charente-Maritime le 9 mars
- CGT : le 17 mars, battons le pavé pendant qu'il est chaud !
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