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17 novembre 2021 3 17 /11 /novembre /2021 16:53
L’histoire du libre-échange et du protectionnisme... et demain...
L’histoire du libre-échange et du protectionnisme... et demain...

...Pour aboutir à quoi : l'instauration d'un protectionnisme solidaire pour produire en France comme le propose l'Avenir en Commun[15] ?

 

La querelle entre libre-échange et protectionnisme naît pratiquement avec le capitalisme. Mais l’histoire nous montre qu’il y a eu alternance de ces deux options. Nous verrons quelles forces sociales les ont promues.

 

Sources : gauchemip.org & Durand Eric | 

- I. Naissance du concept de libre-échange

Le Lorrain, Port de mer au soleil couchant, 1639.

Jusqu’au début du XVIIIe siècle le mercantilisme a été la doctrine sur les échanges internationaux[1]. Son principe était qu’il fallait réduire au minimum les importations et accroître au maximum les exportations. Tout cela dans le but de concentrer dans le pays le maximum de métaux précieux qui étaient considérés comme étant à la base de la richesse nationale...

 

En 1760, les physiocrates Quesnay, Turgot préconisent le libre-échange. Mais son premier théoricien est Adam Smith (1723 - 1790) qui publie en 1776 recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations. Il est l’inventeur de la parabole de la main invisible, selon laquelle chaque individu, en ne suivant que ses fins propres « est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’est nullement dans ses intentions ». Contrairement à ce que disent aujourd’hui les néolibéraux, Smith n’était pas partisan du laisser-faire. Il allouait un rôle économique à l’Etat qui outre ses fonctions régaliennes devait prendre en charge les activités que les entrepreneurs ne pouvaient assumer. La première application de ses théories fut la signature du traité de commerce anglo-français de 1786. Ce traité favorisait l’exportation des vins du bordelais mais ce fut une catastrophe pour l’industrie française, moins développée que sa concurrente anglaise. Ce fut probablement une des causes de la Révolution française[2]. Le XVIIIe siècle se termina par un retour au protectionnisme à cause des espoirs déçus du traité de 1786 ainsi que de la guerre.

 

David Ricardo (1772 - 1823) est le véritable théoricien du libre-échange avec la théorie des « avantages comparatifs »[3]. Il affirme que le commerce enrichit les deux partenaires, car rapidement chacun fait ce pourquoi il est le plus doué. Pourtant, ces deux théoriciens oubliaient que l’Angleterre avait construit son industrie lainière dans les siècles précédents à l’abri de la concurrence hollandaise. Alors qu’au XVe siècle l’Angleterre exportait sa laine brute en Hollande, elle en avait ensuite fortement taxé ses exportations et avait pu construire son industrie.

 

 

- II. 1815 - 1914, ou le rôle moteur de la Grande Bretagne dans les périodes d’ouverture ou de fermeture au commerce international...

L’histoire économique du monde développé de 1815 à 1914 peut être découpée en cinq phases selon l’économiste belge Paul Bairoch (1930 - 1999) :

  • 1 - 1815-1846 : adoption graduelle de libre-échange au Royaume Uni, mais maintien du protectionnisme dans le reste de l’Occident ;

En 1815, le parlement anglais sous la pression de la noblesse terrienne vota les Corn Laws. Lors des bonnes récoltes les droits de douane étaient relevés et ils étaient abaissés lors des mauvaises. La gentry était ainsi assurée de revenus réguliers. Mais les ouvriers de l’industrie payaient cher les produits alimentaires, ce qui obligeait les industriels à leur payer des salaires relativement élevés. Avec le libre-échange, les industriels paieraient des salaires faibles, ce qui, compte tenu de la forte mécanisation rendrait leurs usines compétitives.

- Les intérêts de l’industrie, donc du libre-échange furent défendus par le Political Economy Club, fondé par David Ricardo et ses amis afin de promouvoir la nouvelle pensée économique.

- Ils profitèrent des mauvaises conditions climatiques de 1845, auxquelles s’ajouta la récolte catastrophique de pommes de terre en Irlande et le 6 juin 1846 les Corn Laws étaient abrogées[4].

  • 2 - 1846-1860 : efforts du Royaume-Uni pour étendre la politique libérale à l’Europe continentale ;

- de 1846 à 1860, l’Angleterre s’efforça de propager le libre-échange en Europe continentale.

L. Palmerston débats traité franco-britannique
  • 3 - 1860-1879 : phase libre-échangiste dans la plupart des pays européens ; mais maintien ou accentuation du protectionnisme dans les pays développés d’outre-mer ;

- 1860-1879 : phase libre-échangiste dans la plupart des pays d’Europe. En 1860, Napoléon III négocia secrètement un traité de commerce avec le Royaume-Uni (Traité Cobden-Chevalier) que la grande majorité des membres de la Chambre des députés qualifia de nouveau coup d’état[5]. Le reste de l’Europe continentale adopta le libre-échange, mais eut à subir une dépression de 1869 à 1873 qui fut plus forte que celle de 1929, en ce qui concerne le recul du PNB.

- En totale opposition avec le virage libéral de l’Europe, pratiquement tous les pays développés d’outremer renforcèrent ou adoptèrent le protectionnisme dans les années 1860-1880. Aux Etats-Unis, la guerre de Sécession (1861-1865) entre le Nord anti-esclavagiste et le Sud favorable au système esclavagiste est aussi une guerre entre le Nord protectionniste et le Sud libre-échangiste. 1879-1892, retour de l’Europe continentale au protectionnisme : l’Allemagne montre la voie avec la Realpolitik de Bismarck. La France, quant à elle, ne retourna au protectionnisme réel qu’avec le tarif dit « de Méline » de 1892[6].

  • 4 - 1879-1892 : retour de l’Europe continentale au protectionnisme ;
  • 5 - 1892-1914 : accentuation de la pression protectionniste au Royaume-Uni et renforcement du protectionnisme en Europe continentale et dans les pays de peuplement européen.

- 1892-1914 : tandis qu’au Royaume-Uni, Chamberlain militait sans succès pour le « Fair Trade » (qu’on peut traduire par commerce loyal ou équitable), opposé au « free trade », on assistait au renforcement du protectionnisme dans le reste du monde développé[7].

- Les Etats-Unis qui n’avaient pas pris part au mouvement de libre-échange, et au contraire, avaient relevé le niveau de leur protection, connurent une période de forte croissance, alors que l’Europe était en pleine dépression.

- Cette période est même une des plus prospères de l’histoire des Etats-Unis.

- En Europe continentale, il y eut reprise dès qu’une politique protectionniste fut décidée.

- D’ailleurs, au cours de la phase d’expansion économique 1889/1892 à 1913, la croissance a été de 0,9% par habitant au Royaume-Uni, resté fidèle au libre-échange tandis qu’en Europe continentale devenue protectionniste, elle était de 1,5%. Entre 1891/1893 et 1913, le volume des exportations européennes s’accrut de 3,9% par an, contre moins de 3% pendant la période de libre-échange[8].

 

 

- Conclusion sur le XIXe siècle

Trois enseignements peuvent être tirés de cette période :

  • I. Le libre-échange ne peut être efficace qu’entre pays ayant le même niveau de développement ;
  • II. les pays les moins avancés ont besoin du protectionnisme pour rattraper les plus développés. Les Etats-Unis d’Amérique furent protectionnistes de leur création à la fin de la seconde guerre mondiale, leur suprématie industrielle étant alors fermement assurée. Ulysses Grant, président des Etats-Unis de 1768 à 1876 avait anticipé cette évolution : « Pendant des siècles, l’Angleterre s’est appuyée sur la protection, l’a pratiquée jusqu’à ses plus extrêmes limites, et en a obtenu des résultats satisfaisants. Après deux siècles, elle a jugé commode d’adopter le libre-échange, car elle pense que la protection n’a plus rien à lui offrir. Eh, Messieurs, la connaissance que j’ai de notre pays me conduit à penser que dans moins de deux cents ans lorsque l’Amérique aura tiré tout ce qu’elle a à offrir, elle adoptera aussi le libre-échange[9]».

Il ne s’était pas trompé dans la prédiction, seulement sur le délai.

Le développement économique des pays s’est toujours fait à l’abri de frontières fermées, et les périodes d’ouverture, correspondent au désir des pays développées soit de s’assurer des approvisionnements de matières premières à bas coût, soit de s’assurer de débouchés au-delà de leur marché national (kicking away the ladder, théorie de « l’échelle tirée » de Friedrich List qui disait que les prêches britanniques en faveur du libre-échange faisaient penser à celui qui parvenu au sommet d’un édifice, renvoie l’échelle d’un coup de pied afin d’empêcher les autres de le rejoindre). List le promoteur du Zollverein, l’union douanière allemande dont les débuts datent de 1818, ne voyait aucune contradiction entre celui-ci, et la protection des industries naissantes, car il considérait que les états allemands avaient des niveaux de développement relativement proches[10].

  • III. A l’intérieur d’un pays, les luttes entre protectionnistes et libre-échangistes masquent des conflits de classe (en Angleterre, de 1815 à 1846 la noblesse terrienne contre la bourgeoisie industrielle, aux Etats-Unis à l’époque de la guerre de sécession, la classe colonialiste du Sud contre la bourgeoisie industrielle du Nord). La classe la plus pauvre d’un pays (les ouvriers anglais et les esclaves noirs américains) pâtit encore plus que les autres du libre-échange. Le libre-échange signifie la guerre économique et les pays qui le pratiquent cherchent à améliorer leur compétitivité en jouant sur les conditions de vie de leurs travailleurs.

 

 

Du GATT à l'OMC

- Problèmes des XXe et XXIe siècles.

Au XXe siècle, le monde connut une période de libre-échange débridé jusqu’à la crise de 1929. Devant la catastrophe, les états sortirent de la crise au moins partiellement grâce à des mesures protectionnistes. Certains économistes libre-échangistes ont accusé le protectionnisme d’avoir été la cause de la guerre, alors que le protectionnisme était seulement une réponse à la crise de 1929. Dans tous les pays industriels, le chômage avait diminué à la veille de la guerre.

 

Après la seconde guerre mondiale, il y eut une période protectionniste. Les Etats-Unis étaient devenus la principale puissance économique du monde et selon la prédiction d’Ulysses Grant, ils devinrent libre-échangistes[9]. A leur initiative, le GATT (signé le 30 octobre 1947 par 23 pays)[11] fut créé dont le but était la baisse des tarifs douaniers dans le monde. Cette entreprise mit un certain temps. La Communauté européenne à sa création pratiquait la préférence communautaire, tandis que les dragons asiatiques se développaient à l’abri de barrières douanières. En 1995, le GATT se transformait en OMC[12] et le monde entier s’est mis à l’heure du libre-échange.

 

  • Dans les pays occidentaux, le libre-échange entraîne les délocalisations vers les pays à bas salaires, dans les pays du Sud la destruction de l’agriculture locale par la concurrence des de l’agriculture mécanisée et subventionnée du Nord.

 

  • Le protectionnisme a mauvaise presse, il est accusé de protéger des activités non rentables, donc ringard. D’après certains économistes d’Attac, ce serait une réaction égoïste des pays industrialisés voulant conserver des situations acquises et empêcher le développement du tiers monde[13]. Pourtant les ouvriers occidentaux voient leurs emplois détruits par la concurrence des ouvriers du tiers monde dont les salaires sont 20 fois plus faibles pour la Chine. Ce pays ne ferait-il pas mieux de développer le niveau de vie de son peuple au lieu de se faire un avantage de ses faibles salaires ?

 

  • Des économistes comme Jacques Sapir et Maurice Lauré ont inventé la notion de protectionnisme altruiste et écologiste[14]. Pour répondre à l’accusation de xénophobie, ils proposent d’appliquer des droits de douane proportionnels à la différence des salaires du pays importateur et les salaires du pays exportateur. Ces droits de douane modulés par une taxe écologique seraient reversés au pays exportateur, afin qu’il améliore les droits sociaux de ses salariés et prenne en compte les contraintes écologique dans la production. Rappelons que le protectionnisme n’est pas l’autarcie.

 

 

---------------------------------------------------

 

 

- Pour les présidentielles de 2022 (comme pour celles de 2017) la France insoumise propose l'instauration d'un protectionnisme solidaire dans son programme l'Avenir en commun[15]

En partant du constat :

Instaurer un protectionnisme écologique et solidaire pour produire en France et assurer notre indépendance
  • des droits sociaux soumis au chantage permanent du dumping ;
  • un bilan écologique désastreux ;
  • une industrie dévastée ;
  • une agriculture désorganisée ;
  • des régions entières condamnées... 

le grand déménagement du monde doit cesser.

 

La France ne doit pas dépendre d’autres États pour ses productions essentielles : lorsqu’une crise éclate, il est déjà trop tard pour relocaliser la production. 
 

Le protectionnisme que nous souhaitons mettre en place n'est pas le même que celui prôné par l'extrême droite, nous souhaitons un protectionnisme solidaire, c'est à dire un protectionnisme écologique et social :

- Mesure clé : relocaliser d’urgence les productions essentielles à la vie de notre pays ;

 

- Pour un protectionnisme écologique, nous voulons mettre en place une taxation écologique aux frontières qui prend en compte les modes de production et de transport. Ainsi, nous taxerons les produits venant de pays éloignés et/ou étant produits avec du charbon par exemple, pour privilégier les circuits courts ;

 

- Pour un protectionnisme social, nous voulons déjà faire l’inventaire et l’évaluation des accords déjà appliqués et souhaitons interdire complètement les produits réalisés dans des conditions inacceptables, issus de l'esclavage comme au Pakistan ou en Inde, du travail d'enfants ou de pays n'ayant aucun droit syndical ;

 

- Nous souhaitons aussi arrêter immédiatement d'appliquer la directive des travailleurs détachés, en étendant les cotisations et le salaire sur le droit français. Aussi, nous voulons réaliser une taxation sociale aux frontières sur la base du droit social du pays exportateur, concernant le salaire minimum ou le droit à la retraite en l'absence d'accord entre le pays et la France ;

 

- Et aller plus loin : nous voulons réviser le Code des marchés publics pour favoriser les entreprises sociales et solidaires, écologiques et locales...

 

 

- Clémence Guetté vous présente chaque semaine une des mesures de notre programme " L'Avenir en commun " pour les élections présidentielles de 2022.

Cette semaine : Le protectionnisme solidaire ⤵️

 

Notes

[1] Mercantilisme

[2] Georges Weulersse. La physiocratie à l’aube de la Révolution, 1781 - 1792, p. 264.

[3] David Ricardo, né le 18 avril 1772 à Londres et mort le 11 septembre 1823 à Gatcombe Park, est un économiste et philosophe britannique, également agent de change et député.

[4] Paul Bairoch. Victoires et déboires. Histoire économique et sociale du monde du XVIe siècle à nos jours, t. 2, pp. 279-284.

[5] Par la clause de la nation la plus favorisée, on entend le principe que tout avantage qu’un pays accorde à n’importe quel autre pays doit être automatiquement accordé aussi au pays avec lequel on a signé une telle clause : si la France est liée à la Suisse par un traité comportant la clause de la nation la plus favorisée, et si elle réduit ses droits de douane sur le fromage hollandais, elle est tenue d’accorder les mêmes tarifs au fromage suisse (Traité Cobden-Chevalier)

[6] C’est à cette époque qu’il y eut une sophistication des tarifs. L’un dit autonome ou statutaire est un tarif établi et modifié par des lois, le second type est qualifié de conventionnel, c’est à dire qu’il peut être modifié ou établi avec d’autres pays (11 janvier 1892 : Méline fait voter la loi protectionniste du double tarif).

[7] idem, pp. 291-300.

[8] Paul, Bairoch. Mythes et paradoxes de l’histoire économique, pp. 233-234.

[9] Ulysses Grant, président des États-Unis de 1868 à 1876

[10] Ha-Joon Chang : « L’amnésie des économistes libéraux » in Manière de voir, Janvier-Février 2007, pp. 15-18.

[11] Le GATT est l'acronyme de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, conclu en 1947 et en vigueur jusqu'en 1994.

[12] Organisation mondiale du commerce

[13] Thomas Coutrot. Quelles alternatives au libre-échange ? Quelques éléments pour lancer un débat. Février 2006. par Christian Schneider

[14] Jacques Sapir : "Il faut accepter des formes de protectionnisme au sein de l'Europe"

[15] L'Avenir en commun

 

Pour en savoir plus :

Jean-Luc Mélenchon : “La lutte contre la délocalisation passe par du protectionnisme sélectif et solidaire”

- Pour en savoir plus : Le #20 des « Livrets de la France insoumise » aborde le thème du commerce et de l’industrie.

 

 

Et pour ceux qui veulent en savoir encore plus :

livret thématique produire en France
  • Le #20 des « Livrets de la France insoumise » de l'Avenir en commun version 2017 aborde le thème du commerce et de l’industrie.
  • Il a été préparé par un groupe de travail animé par Jean-Charles Hourcade, ancien directeur générale du fonds France Brevet et membre de l’Académie des technologies, et Antoine Pyra, socio-écononomiste.
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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 13:49
Traité transatlantique : la cour de l’UE condamne la Commission à la transparence
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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 15:30
Comprendre le traité de libre échange transatlantique (TAFTA) en quelques images

- Échec et mat pour le CETA ?

Comprendre le traité de libre échange transatlantique (TAFTA) en quelques images

L'horizon s'assombrit pour le (CETA) petit frère du Grand Marché Transatlantique (traité de libre-échange avec les Etats-Unis dit TAFTA) !
En effet, le CETA est un accord en négociation entre l'Europe et le Canada... si CETA s'écroule, c'est le
TAFTA qui a du plomb dans l'aile !

 


- François Hollande aurait-il décidé de résister ? Se serait-il souvenu qu'il en va de l'avenir de la France ?

  • Hollande défendre les intérêts de la France ?... NON ! En cela, il n'y a rien de nouveau !
  • Mais Angela Merkel défendre les intérêts de la l'Allemagne ?... SI ! Ce n'est pas nouveau et, en la matière, elle n'entend pas remettre en cause le principe de souveraineté de l'Allemagne !

On va finir par regretter de ne pas avoir Merkel à la place de Hollande !

 

 

- Journée européenne d’action contre le TAFTA le 11 octobre 2014

Journée européenne d’action contre le TAFTA : Réclamons la démocratie ! Renversons le pouvoir des multinationales ! Les peuples et la planète avant les profits !

Appel à une journée d’action décentralisée contre le TAFTA, le CETA et le TiSA [1] et l’agenda des multinationales – 11 octobre 2014

 

Consulter le texte de l'appel et les 1er signataires....  ICI

 

Pour en savoir plus :

Comprendre le traité de libre échange transatlantique (TAFTA) en quelques images

Notes

[1Le projet de partenariat transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis est appelé Tafta (Transatlantic Free Trade Agreement), PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement), TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership ) ou encore grand marché transatlantique. L’accord entre l’Union européenne et le Canada est appelé AECG (Accord économique et commercial global) ou Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement). Le TiSA ou Accord sur le commerce des services (ACS) est quant à lui un accord plurilatéral négocié entre 23 parties (22 États et l’Union européenne au nom des 28, soit 50 États au total).

 

 

Sur le même sujet lire aussi :

- Dossier TAFTA - TISA

- L’Europe impose à l’Afrique un traité pire que le TAFTA

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  • Pour une Révolution citoyenne par les urnes
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT  de 1978 à 2022.
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT de 1978 à 2022.

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