A l'heure ou le président français et la chancelière allemande ont rendu hommage aux 300 000 victimes de cet épisode sanglant de la Première Guerre mondiale et loué l’entente entre les deux pays, il n'est pas inutile de revenir sur une réalité : il s'agissait d'une guerre d'intérêts capitalistes et une guerre des classes dominantes sur les pauvres.
L'argumentation développée concernant la Belgique, peut être déclinée en France....
Un film de Michel Collon & Denise Vindevogel. (Belgique, 2014) .
Les médias n'ont de cesse, années anniversaire du déclenchement du conflit ou pas, de raconter " comment " a eu lieu la Première Guerre mondiale (dix millions de morts), mais pourquoi ? « Morts pour la patrie », proclament tous nos monuments officiels.
Mensonge ! 14-18, c’était déjà une guerre du fric. Non seulement chez les « méchants » (Allemagne, Autriche), mais aussi chez les « gentils (France, Angleterre, Belgique…), le véritable enjeu était : quelle puissance dominera le monde et contrôlera ses richesses ?
C’était aussi une guerre des classes dominantes contre les pauvres, contre leurs propres travailleurs exterminés froidement.
Michel Collon mène l’enquête avec trois historiens : Jacques Pauwels (« 14-18, une guerre de classe »), Anne Morelli (« Principes de la propagande de guerre ») et Lucas Catherine (« Des tranchées en Afrique »). Vous serez surpris par leurs révélations à contre-courant.
La question est donc : comment peut-on, aujourd’hui, répéter les médiamensonges d’il y a un siècle ? Serait-ce lié aux médiamensonges d’aujourd’hui ?
Un tout grand merci à Denise Vindevogel (montage), Jean-Jacques Mathy (images), Romain Dormal (son), ainsi qu’à Nicolas Castillo et Jean-Pierre Vanparys. Merci à vous de regarder cette vidéo entièrement. Pour comprendre à quel point on nous manipule, aussi sur l’Histoire.
C’était aussi une guerre des classes dominantes contre les pauvres, contre leurs propres travailleurs exterminés froidement.
Michel Collon mène l’enquête avec trois historiens : Jacques Pauwels (« 14-18, une guerre de classe »), Anne Morelli (« Principes de la propagande de guerre ») et Lucas Catherine (« Des tranchées en Afrique »). Vous serez surpris par leurs révélations à contre-courant.
La question est donc : comment peut-on, aujourd’hui, répéter les médiamensonges d’il y a un siècle ? Serait-ce lié aux médiamensonges d’aujourd’hui ?
Un tout grand merci à Denise Vindevogel (montage), Jean-Jacques Mathy (images), Romain Dormal (son), ainsi qu’à Nicolas Castillo et Jean-Pierre Vanparys. Merci à vous de regarder cette vidéo entièrement. Pour comprendre à quel point on nous manipule, aussi sur l’Histoire.
- See more at: http://www.investigaction.net/14-18-on-croit-mourir-pour-la/#sthash.5EYdmCAj.dpuf
Chansons historiques de la guerre de 14 : la chanson de Craonne 1917
La Chanson de Craonne est une chanson antimilitariste écrite en 1917. Elle a été écrite à partir de l'air de Bonsoir M'amour (Charles Sablon), chantée par Emma Liebel
Elle fut chantée par les soldats qui se sont mutinés (dans plus de soixante des cent divisions de l'armée française) après l'offensive très meurtrière et militairement désastreuse du général Nivelle au Chemin des Dames.
Cette chanson anonyme a sûrement plusieurs auteurs. Elle a continuellement évolué au cours de la guerre en fonction des lieux principaux de combat. Elle apparaît sous le nom de La Chanson de Lorette évoquant la bataille de Lorette à Ablain-Saint-Nazaire se déroulant entre octobre 1914 et octobre 1915. Ensuite, la chanson est transformée pour évoquer le plateau de Champagne au cours de l'automne 1915. En 1916, elle devient une chanson sur Verdun... plus de renseignements (dont les paroles retrancrites par Paul Vaillant Couturier)
Pour en savoir plus :
- "Les croix de bois" : c'est aussi un témoignage sur les "fusillés pour l'exemple"
- Les mutineries de 1917 du front.... à La Courtine
- Soldats indigènes : un siècle d’oubli, de mépris
- Causes de la Première Guerre Mondiale : capitalisme, nationalisme et responsabilité des Etats
- Henri Bourgund, fusillé pour l’exemple sur ordre du général Pétain
commenter cet article …