L'assemblée des insoumis de la 1ère circonscription de Charente Maritime s'est tenue ce soir à La Rochelle.
Une trentaine de participants, des excusés, une ambiance chaleureuse, une ouverture d'esprit fruit de la diversité des participants qui donne ou redonne envie de faire de la politique au sens noble.
Un vivier de candidats hommes/femmes s'est constitué avec 5 volontaires dans la salle + 1 directement en ligne sur le site
Un mandataire financier et un binôme de direction de campagne choisis....
La France insoumise se met en ordre de campagne dans les territoires : deux élections (présidentielles/législatives) pour une seule campagne avec un seul programme " L'AVENIR EN COMMUN "
Cette assemblée de circonscription, comme celle qui se sont tenues le 30 novembre dans toute la France, sont les premières du genre pour le mouvement « La France insoumise ». Jusqu’ici, les insoumis se sont réunis seulement par « groupe d’appuis » à une échelle plus petite d’un village ou d’un quartier, d’une rue ou d’un groupe de copains. Ce cadre des reste le cadre de base de la campagne. C’est la condition pour pouvoir accueillir chacun dans un cadre souple et bienveillant. Chacun peut rejoindre un groupe d’appui ou en créer un autre. Donc, les réunions de circonscription visent uniquement à permettre la rencontre et la discussion sur la préparation des élections législatives. C’est la première étape avec une réunion par circonscription prévu le même jour, le 30 novembre, à la même heure, dans toute la France. Un dispositif a permis à tous les insoumis, membres ou non d’un groupe d’appui, d’être informés de la tenue de la réunion dans leur circonscription. Rien que la préparation de tout cela a demandé beaucoup d’énergie et de temps de travail, je vous le garantis.
Ces réunions ont discuté du profil des candidats les plus appropriés pour notre campagne locale. Elles ont proposé, ou pas, des volontaires pour se présenter en notre nom. Avec cette méthode, les réunions ont identifié donc ce que l’on appelle un « vivier de candidatures », à parité homme/femme. Les réunions ont aussi pu alerter le dispositif national si on n’a pas de candidature localement ou s’il est estimé que la circonscription mérite une candidature identifiée par une lutte en particulier ou une cause nationale. Et cela soit pour tenir compte d’enjeux locaux soit pour aider à former l’équipe nationale des élus. En parallèle, chaque insoumise et insoumis a pu proposer sa candidature par un formulaire en ligne. À ce jour, plus de 860 candidatures sont enregistrées.
Point positif : il y a déjà le double de candidatures masculines dont nous en avons besoin pour présenter un homme dans la moitié des circonscriptions. Je le mentionne pour ceux qui prétendaient que « Mélenchon ne trouvera jamais assez de candidats ». Point négatif : nous avons besoin de beaucoup plus de candidates. Il n’y en a que 160 actuellement. Mais la France insoumise appliquera strictement la parité dans les candidats titulaires avec autant de femmes que d’hommes. C’est une exigence politique politique, humaine et juridique. Sans compter l’absurdité qu’il y a subir des sanctions financières, comme le prévoit la loi, si on ne présente pas un ensemble paritaire au niveau national. Les candidatures seront closes le 9 décembre. Donc chacun et surtout chacune a encore le temps de se manifester. Quoi qu’il en soit, le nombre d’hommes candidats montre déjà que tous les postulants ne pourront être candidats titulaires. Mais entre les suppléants, les directeurs de campagne, les mandataires financiers et les militants de la campagne, toute l’énergie mise à disposition par ces candidatures trouvera à bien s’employer, j’en suis certain !
Après la tenue des assemblées de circonscription, un comité électoral national établira une proposition nationale de répartition des candidatures à partir des propositions locales. Son but est simple, même si son travail ne le sera pas : assurer notre présence partout, veiller à la parité constatée au plan national, donner à voir les insoumissions et luttes sociales, écologiques et démocratiques. Ce comité électoral national sera composé de membres de l’équipe de campagne nationale, de représentants des espaces associés à la campagne (espace politique, espace des luttes…) et de représentants tirés au sort parmi les initiateurs de groupes d’appui. En fin de processus, les insoumis valideront par un vote la proposition qui leur aura été faite. Puis nous mettrons en place toute sorte d’outils pour aider les candidats et leurs équipes à mener campagne.
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