Depuis que Mélenchon a proposé sa candidature à l’élection présidentielle, en 2017, le débat fait rage au sein du Front de gauche, entre ses différentes composantes. Le PCF et, à un degré moindre, Ensemble y sont hostiles, le Parti de gauche y est tout à fait favorable.
Les échanges vont bon train sur Facebook et, plus largement, sur Internet, mais évidemment, également dans les relations inter personnelles.
Des membres du PCF, probablement minoritaires, profitent de ce débat pour se livrer à de basses attaques personnelles contre Mélenchon. Rien ne lui est pardonné, tout est passé au crible. Son passé socialiste, son vote Oui au traité de Maastricht en 1992, son caractère emporté, son ego surdimensionné.
D’attaques politiques, pratiquement aucune.
Et pour cause, sur toutes les questions essentielles : Europe, relance de l’économie par la demande, taxation bien plus lourde des profits non réinvestis en France, dans l’économie réelle, lutte contre la précarisation des salariés,……… les contempteurs de Mélenchon font la même analyse que lui et proposent les mêmes solutions.
Non, tout tient à une stratégie différente entre le PCF et le Parti de gauche. Elle remonte aux élections municipales, en 2014. Je n’y reviens pas, j’ai eu maintes fois l’occasion de dire ce que j’en pensais. Je veux simplement rappeler que le résultat de cette divergence a eu des effets catastrophiques sur les résultats électoraux de tout le Front de gauche.
Pour la prochaine présidentielle, les leçons de nos échecs ne sont pas tirées.
Le PCF et Ensemble viennent de se rallier au principe de l’organisation d’une Primaire commune à toutes les gauches, où postuleront des candidats socio-libéraux, partisans de l’actuelle Europe, et des candidats pour une Europe sociale, tournant le dos aux traités la régissant.
Si donc nos divergences ne sont, pour l’essentiel, pas politiques, hormis sur la stratégie des alliances électorales, il faut bien convenir qu’elles portent sur la personnalité même de Mélenchon.
Nous sommes très nombreux à considérer que de nous tous, celui-ci est de très loin le meilleur candidat possible, par ses qualités d’analystes, de tribun et de débatteur. Dans le débat qui flambe sur Facebook, il m’est arrivé de répondre à des détracteurs de Mélenchon, que notre gauche avait besoin d’un combattant, plus que d’un tranquillisant. Evidemment, beaucoup ont suivi mon regard et ont compris ce que je voulais dire. En clair, comme beaucoup, je regarde les prestations médiatiques de ceux qui portent la parole de notre camp. Plus particulièrement, celles de nos deux leaders les plus emblématiques : Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon.
Je vais donc illustrer mon propos
Pour ce faire, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous, d’une durée de 2 minutes 36 secondes qui est Vous pouvez la voir aussi en version intégrale sur https://www.youtube.com/watch?v=VhP8UN6vWMA.
Pas Mélenchon, ah non ? Et qui alors ? Attendons que les médias vous le disent !
- Pourquoi je soutiens Jean-Luc Mélenchon par Pierre-Yves Cadalen
- Choisir la France insoumise ou continuer à subir : En 2017, comme je l’ai fait en 2012, je voterai pour Jean-Luc Mélenchon par Maxime Vivas (Ecrivain non encarté).
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