A l’appel des organisations syndicales CGT, FO, FSU, US Solidaires, plus de 300.000 salariés, actifs, jeunes et retraités, privés d’emploi, se sont réunis dans les 86 rassemblements et manifestations en Province et à la manifestation nationale à Paris. Plus de 120.000 manifestants dont 600 Charentais Maritimes ont convergé vers la capitale, et localement, des actions ont eu lieu.
Les manifestants ont exprimé avec enthousiasme et détermination leurs exigences revendicatives en matière de salaire et de pension, d’emploi, d’amélioration des conditions de travail et de la protection sociale, mais aussi pour un développement des services publics qui réponde aux besoins des populations.
Ils ont clairement affiché leur opposition aux politiques d’austérité conduites par le gouvernement et inspirées par le patronat, Medef en tête.
Ils ont exigé le retrait du Pacte de responsabilité et du projet de loi Macron
Gouvernement et patronat doivent entendre le message et les exigences sociales exprimées le 9 avril 2015.
Dans les entreprises et services, les différents conflits qui se sont déroulés ces dernières semaines, comme ceux qui se déroulent en ce moment, ont tous le même objectif : mettre les revendications des salariés sur la table des négociations sur les lieux de travail. C’est leur convergence qui a permis la dynamique pour le 9 avril et qui se poursuivra le 1er mai.
Les différentes lois « Sécurisation de l’emploi » ou « Macron », les cadeaux faits au patronat à travers le pacte de responsabilité et le CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi) constituent un ensemble de dispositions qui creusent les inégalités et fragilisent la situation des salariés, tandis qu’elles sécurisent les profits des actionnaires !
Téléchargez l'appel unitaire CGT - FO - FSU - SOLIDAIRES
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Le 1er mai, journée de solidarité internationale des travailleurs aura cette année une dimension particulière dans le pays et dans toute l’Europe.
Face aux échecs des politiques d’austérité et aux dégâts économiques et sociaux, des mobilisations et des résistances se font chaque jour plus fortes : Grèce, Espagne, Portugal, Irlande... L’exigence de politiques au service du progrès social s’affirme et génère une confiance nouvelle.
Les luttes multiples qui se font écho dans tout le pays s’inscrivent dans cet élan nouveau et qui s’est concrétisé le 9 avril au travers de centaines de milliers de manifestants.
À l’instar de ce mouvement la Confédération Européenne des Syndicats appelle à mobiliser le 1er mai dans toute l’Europe pour s’opposer aux conséquences de la crise financière imposée par l’Union Européenne et faire entendre son plan d’investissement pour créer des millions d’emplois en réorientant 2 % du PIB européen.
Loin d’être un feu de paille, cette montée du mécontentement doit s’amplifier avec de nouveaux moments de mobilisations interprofessionnelles pour faire entendre les revendications et s’opposer à la politique du Medef.
Le projet de loi sur le dialogue social, les négociations sur les retraites complémentaires alertent le monde du travail sur les risques graves de nouveaux reculs si la mobilisation ne monte pas en puissance.
Plus haut et plus fort, le besoin d’une autre répartition des richesses doit résonner.
Augmenter les salaires et les pensions, égalité salariale, plus de droits pour les salariés, telles sont les propositions et revendications de la CGT pour sortir de la crise et revaloriser le travail. Elles sont les conditions du financement de la protection sociale pour garantir les droits à la santé et à la retraite.
C’est un message d’espoir et de détermination que nous voulons envoyer aux jeunes et aux privés d’emploi et à toutes celles et ceux qui subissent précarité et chômage.
Ensemble, le 1er mai pour porter la solidarité internationale et l’exigence d’un futur meilleur pour les générations à venir.
Urgence de progrès social et volonté d’une Europe humaniste qui fait face à ses responsabilités, pour en finir avec l’horreur des naufrages de populations en quête de sécurité et d’avenir, seront au cœur des aspirations pour refuser l’inacceptable.
Pour la CGT, la démocratie, la république, la paix, les libertés de pensée et d’expression sont des biens communs qu’elle est décidée à défendre face à tous les totalitarismes, aux discours haineux, aux tentatives de division et de stigmatisation.
Téléchargez le tract d'appel de la CGT
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