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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 09:32
 (3ème partie/fin) : Le Front de gauche en quête d’identité dans un contexte de crise économique et politique généralisée.

- Le Front de gauche en quête d’identité dans un contexte de crise économique et politique généralisée (1ère partie).

 

- I – La politique désastreuse des gouvernements de François Hollande

- II – L’intégrité morale des hommes politiques remise en cause sur une vaste échelle

- III – Confusionnisme politique et brouillage des repères. Le désarroi des électeurs

- IV – La stagnation du Front de gauche.

- V – Il existe bien deux gauche en France, comme en Europe : une gauche qui remet en cause radicalement l’hégémonie de la classe dominante et une autre qui s’en accommode

- VI – Le dipôle UMP – PS déforme les lignes du champ politique

 

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- Le Front de gauche en quête d’identité dans un contexte de crise économique et politique généralisée (2ème partie).

 

- VII – Refonder le Front de gauche ? Vers un Front du peuple ? Refonder la gauche ?

 

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Sources : Parti de Gauche Midi-Pyrénées par Hervé Debonrivage

- Le Front de gauche en quête d’identité dans un contexte de crise économique et politique généralisée (3ème partie).

 

- VII – Refonder le Front de gauche ? Vers un Front du peuple ? Refonder la gauche ? (suite et fin)

 (3ème partie/fin) : Le Front de gauche en quête d’identité dans un contexte de crise économique et politique généralisée.

Le parti communiste des ouvriers de France (POCF, membre du FdG se pose aussi la question de l’organisation et indique dans son document d'analyse post-électorale du 02/06/2014, sur son site : "On nous dit souvent qu’il faut dépasser le caractère de cartel d’organisations. Nous pensons, quant à nous, que la question est plutôt de dépasser le cadre d’un cartel purement électoral. C’est sous cet angle qu’il faut, à notre avis, poser la question des adhésions individuelles : si on en reste aux questions purement électorales, s’il s’agit de désigner des candidats… nous n’avancerons pas davantage dans l’implication du plus grand nombre.…" Et il insiste sur la nécessité d’avoir une structure permettant de franches discussions aboutissant à de bons compromis.

 

Pour le Front de gauche, la proposition du philosophe marxien Jacques Bidet est tout à fait intéressante. On peut se reporter à son article dans l’Humanité du 7 mai 2014 intitulé : "Un avenir pour le Front de Gauche" Je souscris, pour ma part, totalement à son point de vue et j’invite vivement le lecteur à prendre connaissance de ce texte qui a le mérite d’être relativement court.

 

[E. DURAND : je considére moi aussi que sa proposition est la meilleure qui puisse être mise oeuvre :

....Non pas des « Associations du Front de Gauche », conçues comme des sections locales fictives d’un parti qui n’existe pas, mais quelque chose de plus large : des « Associations pour le Front de Gauche ». Elles auraient la responsabilité de coordonner la réflexion et l’action à mener au plan local, en participation à la réflexion et à l’action au plan national...]...

Non pas des « Associations du Front de Gauche », conçues comme des sections locales fictives d’un parti qui n’existe pas, mais quelque chose de plus large : des « Associations pour le Front de Gauche ». Elles auraient la responsabilité de coordonner la réflexion et l’action à mener au plan local, en participation à la réflexion et à l’action au plan national. - See more at: http://www.humanite.fr/un-avenir-pour-le-front-de-gauche-par-jacques-bidet-philosophe-526470#sthash.fsxgqMO7.dpuf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une autre idée intéressante est celle de Roger Martelli dans le webzine Regards du 31 mai 2014 . "Réflexions pour le Front de Gauche"…Il n’y a donc pas de solution purement partisane à la crise politique actuelle. Inutile d’envisager un parti central, au cœur d’une galaxie étendue, comme le PCF y parvint pendant quelques décennies ; mais un front de partis, fût-il élargi, ne suffit pas non plus. Le contact entre formations politiques est utile ; il n’est pas « la » solution. S’il faut reconstruire, c’est dans deux directions : associer à la construction de projets et d’initiative politique des forces et des individus qui ne sont pas dans le champ étroitement partisan ; bâtir des formes de fonctionnement collectif selon des modèles coopératifs, en réseaux, qui contredisent la tendance forte à confondre centralité et verticalité hiérarchique."

 

Mais encore faudrait-il ne pas oublier l’existence de l’Humain d’abord", qui certes n’est pas un programme définitif mais qui n’en reste pas moins un projet collectif de référence pour le FdG.

 

 

 

 

 

Un point de départ très basique, est que chaque composante du FdG veille à ce que son propre fonctionnement soit démocratique, c’est-à-dire prenne le temps d’organiser cette démocratie conformément aux statuts qu’ils ont choisis.

 

Remarquons que le soi-disant conflit de leadership pour le Front de gauche invoqué par certains responsables politiques et journalistes n’est qu’un écran de fumée : – tendant à masquer une carence organisationnelle structurelle et fonctionnelle du FdG – et tendant à éluder le véritable conflit de fond qui est le choix entre l’autonomie prônée par le Parti de Gauche et l’alliance avec le PS au premier tour des élections défendue par la direction du PCF. Remarquons d’ailleurs que la quasi-totalité des composantes du FdG considère que celui-ci doit être une organisation politique autonome alternative au PS.

 

Toujours sur cette thématique de l’organisation, une autre contribution qui fait réfléchir est celle de Jean Rabaté, dans le journal l’Humanité : "Front de gauche : l'adhésion directe est-elle souhaitable, nécessaire ou inopportune ? "

 

 

[E. DURAND : Je pense moi aussi que les adhésions directes.... "conduiraient tôt ou tard à la formation d’un nouveau parti et signeraient très probablement la fin du Front de Gauche en tant que facteur du large rassemblement plus que jamais nécessaire...]...

 

 

 

 

 

 

J’ai eu l’occasion sur le site du PG Midi Pyrénées d’apporter une contribution massive sur le thème : Le Front de gauche doit améliorer sa puissance organisationnelle, En utilisant les apports des sciences humaines contemporaines : théorie des organisations et de l’intelligence collective, la coopération en intelligence artificielle distribuée, etc.
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Première partie
- Seconde partie
- Troisième partie

On peut trouver dans cette étude les différents outils conceptuels permettant de penser une nouvelle organisation articulant les différentes composantes du Front de gauche.

 

C - Le capital symbolique du FdG doit être le miroir de son programme et de son projet de société.

Nous avons vu précédemment comment le capital symbolique pouvait se trouver déformé et même écrasé par l’optimisation du capital économique et perdre de son sens pour les électeurs. Ainsi, l’identité politique du FdG émanant de son projet de société et de son programme ne doit pas être assujettie à des considérations et stratégies relatives à la préservation ou à l’accroissement de son capital économique.

 

De cette manière, la perception du champ idéologique du FdG par la population n’est pas déformée par des comportements électoralistes d’alliance contre nature, de carriérisme, de lutte de places. Le capital symbolique du FdG se trouve ainsi préservé et est le reflet fidèle de ses positions économiques, sociales et culturelles structurant son champ idéologique.

 

Dans le cas contraire, le programme l’Humain d’abord est perçu comme un document démagogique, un catalogue de promesses électorales qui ne seront pas tenues. Le champ idéologique du FdG subsiste mais son capital symbolique s’effondre, et évidemment avec lui, ses scores électoraux. Dans une telle configuration, les agents politiques du FdG gardent leurs convictions mais leur crédibilité et leur audience tendent vers zéro.

 

Cette préoccupation de rendre indépendant, autant que faire se peut, le champ idéologique du FdG de son capital économique doit être d’autant plus affirmée que l’appareil idéologico–médiatique met tout en œuvre pour déformer ce champ, voire même l’effacer, afin d’affaiblirle plus possible son capital symbolique.

 

Nous avons vu aussi que le champ idéologique politique était bipolaire : CI = L U AL. (Le champ idéologique est l’union de deux composantes : le champ idéologique libéral et le champ idéologique antilibéral).

 

Les partis de droite et sociolibéraux sont porteurs de L et les partis de "l’Autre gauche" sont porteurs de A L. Toute la stratégie de la grande bourgeoisie au travers ses médias est d’écraser le capital symbolique correspondant à AL en usant de tous les moyens technologiques et cognitivo – psychologiques possibles. De sorte que tout comportement politique de "l’Autre gauche" conduisant à déformer son propre capital symbolique concourt à la réalisation des objectifs de la grande bourgeoisie.

 

D’autre part, la stratégie des alliances a aussi un autre inconvénient : le processus de contamination de la désespérance des électeurs. Les partis dominants entraînent dans leur chute les partis avec lesquels ils ont établi des alliances. C’est-à-dire que l’altération du capital symbolique des partis dominants se propage au sein du capital symbolique des partis alliés. Ce phénomène est confirmé par les résultats électoraux et les indices de confiance envers les partis politiques établis par les instituts de sondage.

 

D - Le FdG fort de son capital symbolique propre ne doit pas faire cavalier seul.

L’affirmation d’une identité politique propre ne signifie pas que le FdG doive s’encapsuler dans son organisation : bien au contraire, une identité forte lui permet de s’ouvrir largement sur l’ensemble du mouvement social, en contractant par exemple des alliances circonstancielles de lutte avec d’autres forces de gauche. (Voir ci-dessus 2B) et être un pôle central de résistance contre les politiques d’austérité et de régression sociale comme l’invite la coordination FdG dans son communiqué du 25 juin 2014.

 

Néanmoins, le piège à éviter est de dissoudre son capital symbolique dans un flux d’actions purement défensives faisant oublier son programme : l’Humain d’abord. Le FdG n’est pas une organisation de contestation de nature syndicale mais d’abord une force de proposition capable de prendre le pouvoir et mettre en œuvre une politique alternative . Le FdG ne peut définir son identité par une simple capacité de rassemblement et d’organisation des actions. Pour utiliser une métaphore, un catalyseur joue son rôle de catalyseur en raison de sa structure propre.

 

Le travail sur le programme et le projet de société, sur l’organisation, sur la formation, demande beaucoup de temps et ne doit pas être sacrifié sur l’autel de l’électoralisme et de l’activisme réactif, ce qui a été le cas jusqu’à présent, avec les résultats pitoyables que l’on connaît

 

4 - Qu’entendre par radicalité ? Radicalité ne signifie pas extrémisme

Abécédaire des réalités concrètes

Abécédaire des réalités concrètes

Le caractère ouvert et intégratif du programme du Front de gauche permet et facilite d’éventuelles alliances avec d’autres partiis de gauche tout en affirmant clairement son identité politique. Mais cette qualité intégrative ne signifie pas une intégration des idées d’autres mouvements sur n’importe quelle base. Cette intégration ne doit pas être contradictoire avec les orientations radic ales en rupture avec le capitalisme contemporain défendues par le FdG. Mais encore faudrait-il préciser ce que l’on entend par "radicalité" car ce mot même accompagné de l’adjectif "concrète", car sans précision de son contenu, il ne signifie rien. Cela nécessite, par exemple de définir clairement le périmètre de socialisation des moyens de production et d’échange (en précisant les différentes formes de cette socialisation par secteur : nationalisation, gestion territoriale, économie sociale et solidaire dont les coopératives, etc.). Quel contrôle pour imposer le pluralisme aux médias ? Quelle gestion des entreprises publiques et privées et quels nouveaux droits pour les travailleurs ? Quels types de gestion et d’encadrement pour le secteur financier et boursier ? Quelle fiscalité progressive sur le capital sur le travail ? Quelle doit être l’échelle des revenus ? Doit-on rendre au secteur public la totalité des bords de mer et de rivières ? Doit-on confisquer tout patrimoine excédant deux millions d’euros ? Quels grands principes pour une sixième république notamment dans le domaine de séparation des pouvoirs ? Ne pas aborder ces questions lorsque l’on parle de radicalité, c’est joué du pipeau. Évidemment je n’ai cité que quelques exemples et cette liste de questions est loin d’être exhaustive. (Pour alimenter la réflexion l'abécédaire des radicalités concrètes).

 

Lorsque l’on aborde concrètement ces questions et que l’on fait varier le curseur sur la ligne de partage public / privé autrement dit sur la graduation : intérêt général/intérêts privés, on s’aperçoit que la qualification "d’extrême gauche" attribuée au Front de gauche relève d’une escroquerie intellectuelle destinée à faire peur à la petite bourgeoisie et notamment aux socialistes "affligés" ou "frondeurs" qui, vus sous un autre angle, sont des socialistes apeurés et je ne parle pas ici des écologistes verts de peur. La mesure de la radicalité du FdG ne s’effectue pas à l’aide d’un sonomètre indiquant, en décibels, l’intensité sonore de la voix de Mélenchon dans un meeting, mais par une calme lecture du programme l’Humain d’abord, éclairé par une lampe de chevet.

 

Si, par aventure, quelconque petit-bourgeois apeuré – pas forcément membre du PS – faisait le louable effort de réaliser cette lecture, il constaterait alors que ce texte est loin de développer des positions extrémistes. Et si, de surcroît, ce texte évoquait en lui des réminiscences chrétiennes, et que, poussé par la force de sa curiosité, il s’enquérait de l’existence d’un texte analogue dans la littérature chrétienne, la curiosité ferait place à l’ébahissement. Se révélerait à lui que la politique sociale de l’Église actualisée par Benoît XVI dans son encyclique sociale Caritas in vertate (2009) dans ses thèses économiques et sociales ,convergent totalement avec le contenu de "l'Humain d'abord"  : affirmation d’une économie plurielle, développement des droits des travailleurs, lutte contre la pauvreté et des inégalités, développement de l’économie sociale et solidaire, prédominance du travail sur le capital, nécessité de maîtriser la finance etc..

 

Lisant ainsi cette encyclique à la lumière de quelques cierges, il découvrirait que sa position politique n’est pas à gauche mais bien à droite de celle du Vatican. Mais il invoquera alors, ce qui est martelé par les médias, les questions sociétales telles le mariage pour tous, la contraception et l’avortement (mesures qui concernent 1 % à 2 % des individus réellement concernée par une application effective de la loi à leur cas), cataloguant ainsi le Vatican de réactionnaire. Jeu un peu facile : c’est oublier que de refuser la maîtrise réelle de la finance et la réduction radicale des inégalités, c’est jeter des millions de personnes au chômage, faire sombrer des pans entiers de la société dans la pauvreté, provoquer la mort de millions de personnes dans le monde faute de nourriture ou de soins, etc. Alors quels sont les plus réactionnaires ? (Mais de toute façon, cette question ne se pose pas pour le FdG, puisque celui-ci a toujours défendu le mariage pour tous, la contraception et l’IVG).

 

Mais tous les socialiste affligés et les écologistes ne sont pas forcément apeurés car un certain nombre d’entre eux ont effectivement lu l’Humain d’abord et souscrivent à ses propositions. C’est donc pour une autre raison (que la peur engendrée par leurs fantasme d’extrémisme) , bien plus proche des réalités terrestres, que ceux-ci ne rejoignent pas le FdG. S’ils ne rejoignent pas le Front de gauche, c’est en raison du risque d’une perte de leur capital économique, autrement dit, du fait que le FdG n’offre pas les possibilités de promotion à la hauteur de celles offertes par le PS. Une rupture avec le PS occasionnerait une perte de tous les avantages que leur procure leur maison-mère.

 

Quant au nouveau parti, La Nouvelle Donne : nouvelle arnaque ? peut-on lire dans un article très amusant d'Agora Vox. Je ne sais. En tout cas, vu la proximité, voire l’identité de ses thèses, par rapport à celles du Front de gauche , on peut s’interroger sur les raisons de son existence, comme le fait l’auteur de l’article

 

[E. DURAND : Je m'interroge moi aussi sur l'émergence de cette nouvelle organisation à gauche du PS ? Relai ? Miroir aux alouettes ? A qui profite le "crime" ?]

 

 

 

 

 

- VIII – La conquête de l’autonomie.

L’ensemble des éléments contenus dans l’étude précédente conduit donc à soutenir le point de vue suivant :

 

...pour que le Front de gauche puisse continuer à exister et puisse se développer, il faut que la totalité de ses composantes affirme une stratégie autonome, indépendant du PS.

 

 

 

 

 

Concrètement, cela signifie le refus de toute alliance avec le PS au premier tour des élections et une alliance au deuxième tour négociée au cas par cas. C’est son identité politique qui est ici en jeu et la préservation de son capital symbolique, autrement dit de sa crédibilité et de ses capacités à faire adhérer les citoyens à son projet et son programme Si l’une de ses composantes refuse cette stratégie et reste au sein du Front de gauche, la totalité du FdG sera entraînée par sa chute prévisible.Le processus est déjà en cours.

 

Observons que cette manière de voir rapprocherait alors considérablement les organisations appartenant au groupe G3 et au groupe G4. Cette stratégie suppose l’acceptation d’une éventuelle décroissance, sur le court terme, de son capital économique.

 

Elle suppose aussi une structure organisationnelle autrement plus élaborée et pensée que l’embryon d’organisation électoraliste existant actuellement. La mutualisation des moyens matériels et humains, l’utilisation des techniques modernes d’information couplées aux pratiques traditionnelles du porte-à-porte, d’assemblées citoyenne, etc, non seulement sur les périodes électorales mais en continu, permettrait d’augmenter considérablement à la fois la diffusion des idées et le capital symbolique du FdG. Cela suppose aussi une stratégie d’action concernant les médias

 

Fort heureusement, la stratégie d’autonomie est largement répandue au sein du Front de gauche.

- Sans aucune ambiguïté, le Parti de gauche défend cette stratégie avec détermination. On peut se reporter par exemple à l’article de Martine Billard coprésidente du Parti de gauche. "La stratégie d’autonomie par rapport au PS est indispensable et incontournable dans le journal l'Humanité  ; 

 

- Un certain nombre de personnalités du PCF sont aussi d’accord avec cette stratégie d’autonomie. Ainsi on peut se référer aussi à l’article, dans le même journal : Tribune collective Nicole Borvo Cohen-Séat, Marie-Pierre Boursier, Patrice Cohen- Séat, Jean-Paul Duparc, Élisabeth Gauthier, Frédérick Genevée, Alain Hayot, Francis Parny : "…L’objectif est de travailler à une nouvelle majorité de gauche ayant vocation à gouverner dans les toutes prochaines années. Face à un pouvoir socialiste qui refuse de se remettre en cause et dont les choix sont soumis au Medef et à Bruxelles, il nous faut donc continuer de proposer une rupture avec cette gauche libérale, ce qui suppose, aux premiers tours de toutes les élections politiques, des candidatures et des listes distinctes de celles du Parti socialiste. Dans ce cadre, la question clé est celle d’un rassemblement suffisamment large pour devenir une alternative crédible. Le Front de gauche a été créé dans cette perspective. L’espoir qu’il a suscité au moment de la présidentielle n’a pas été confirmé aux municipales et aux européennes Mais, comme Syriza en Grèce, nous devons faire preuve de persévérance et de créativité." ;

 

- De même, Clémentine Autain a développé cette thèse lors des dernières élections municipales. Néanmoins, son ambition d'élargir le Front de Gauche aux "frondeurs" du PS, (Qui rappelons-le ont voté le budget, celui de la Sécu, la réforme ferroviaire... du gouvernement Hollande – Valls) est incompatible avec une telle stratégie d’autonomie par rapport au PS ;

 

- On ne sera évidemment pas étonné de la position de la Gauche anticapitaliste qui prône aussi cette autonomie.

 

On peut penser que cette question vitale sera tranchée définitivement au sein du Front de gauche d’ici quelques mois En espérant que le PCF évitera un éclatement en son sein entre les autonomistes et les alliantistes.

 

Mais une chose est certaine.

Les médias soutiendront les alliantistes dans l’espoir de faire imploser le FdG et de faire disparaître le reste de capital symbolique du PCF qui a déjà été très entamé par sa participation à la gauche plurielle celle-ci ayant été incapable de répondre aux espérances sociales (emploi, retraites,…)

 

 

 

 

 

 

 

- IX – Capitaliser et accroître l’intelligence collective au-delà des échéances électorales

Nous indiquons ici les liens permettant d’accéder à chacun des acquis de l’intelligence collective des partis de la gauche antilibérale.

. Construire de nouveaux projets, de nouveaux programmes, nécessite aussi d’avoir une mémoire, de ne pas répéter les erreurs du passé et donc de prendre en compte le travail collectif passé. Il ne s’agit évidemment pas d’en faire des textes intangibles mais de les considérer comme des éléments de réflexion enrichissant le travail présent et futur. Évidemment, cette liste n’est pas exhaustive, d’autant que l’accès à ces données n’est pas forcément évident, comme nous allons le voir Le texte de base de départ est, pour le FdG : L’Humain d’abord Programme l’Humain d’abord L'humain d'abord Programme l'Humain d'abord ;

. Le texte de synthèse des collectifs anti libéraux en 2005 Les 125 propositions. Cliquez ici ici ou la ;

. Le texte du  programme commun du 27 juin 1972 ;

. La déclaration de Paris de 2003 contre la corruption( Les propositions d'Eva Joly et des juges anticorruption européens) ;

. Les 18 thèses pour l'éco-socialisme du Parti de Gauche ;

. Le Texte du 36e congrès du PCF ;

. Les 34 propositions de La Nouvelle donne ;

. Programme de EE–LV 2012 "Vivre mieux. vers une société écologique" ;

. Manifeste des économistes atterés ;

. 20 mesures pour une réforme bancaire par l’association ATTAC France ;

. Proposition pour le financement de la transition énergétique ATTAC France ;

. Grand marché transatlantique Non à l’Europe américaine (Le Parti de Gauche) ;

. Que faire de l'Europe ? Fondation Copernic ATTAC France ;

. Le programme du NPA.

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  • Pour une Révolution citoyenne par les urnes
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT  de 1978 à 2022.
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT de 1978 à 2022.

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