Entre France insoumise et Front national, de solides divergences..... :
" Un populisme démocratique, soucieux l'amélioration de la gouvernance et respectueux des institutions républicaines,... ou un populisme réactionnaire consistant à monter les perdants de la crise contre ceux qui sont encore plus perdants ? [1] "
La lecture de la totalité de l’article montre que Diderot avait aussi une vision classiste du peuple.
Extrait :
"Il ne reste donc dans la masse du peuple que les ouvriers et les Laboureurs. Je contemple avec intérêt leur façon d’exister ; je trouve que cet ouvrier habite ou sous le chaume, ou dans quelque réduit que nos villes lui abandonnent, parce qu’on a besoin de sa force. Il se lève avec le soleil, &, sans regarder la fortune qui rit au-dessus de lui, il prend son habit de toutes les saisons, il fouille nos mines et nos carrières, il dessèche nos marais, il nettoie nos rue, il bâtit nos maisons, il fabrique nos meubles ; la faim arrive, tout lui est bon ; le jour finit, il se couche durement dans les bras de la fatigue.
Le laboureur, autre homme du peuple, est avant l’aurore tout occupé à ensemencer nos terres, à cultiver nos champs, à arroser nos jardins. Il souffre le chaud, le froid, la hauteur des grands, l’insolence des riches, le brigandage des traitants, le pillage des commis, le ravage même des bêtes fauves, qu’il n’ose écarter de ses moissons par respect pour les plaisirs des puissants. Il est sobre, juste, fidèle, religieux, sans considérer ce qui lui en reviendra. Lucas épouse Colette, parce qu’il l’aime ; Colette donne son lait à ses enfants, sans connaitre le prix de la fraicheur et du repos. Ils grandissent ces enfants, et Lucas ouvrant la terre devant eux, leur apprend à la cultiver. Il meurt, et leur laisse son champ à partager également ; si Lucas n’était pas un homme du peuple, il le laisserait tout entier à l’ainé. Tel est le portrait des hommes qui composent ce que nous appelons peuple, et qui forment toujours la partie la plus nombreuse et la plus nécessaire de la nation."
texte de base par Hervé Debonrivage modifié le 17 juin 2019
Avec l'élection de Macron, l’élection présidentielle de 2017 n'a pas permis à un peuple français fragmenté et démoralisé de se reconstruire en une République nouvelle au service de l’intérêt général.
Rien n'est réglé, bien au contraire.
Nous vivons une crise globale
- 1 – Une crise politique
Les élections de 2017 ont pris un caractère exceptionnel car après 40 ans d’alternance droite – gauche PS, la situation sociale et économique de notre pays n’est guère brillante et pour la première fois, il n’est pas assuré que nos enfants aient de meilleures conditions de vie que nous. Dans un pays considéré comme sixième puissance mondiale par son PIB, la précarité et le chômage touchent toutes les catégories sociales, les services publics, notamment dans la santé, se sont dégradés et dans le même temps les inégalités de revenus et de patrimoine battent des records historiques. Notre pays compte 9 millions de pauvres. Ainsi, les partis et la représentation politiques ont perdu leur crédibilité pour un nombre considérable de nos concitoyens. La social-démocratie européenne est en crise et le PS, qui a détruit la notion même de gauche et se trouve éclaté, écartelé, en est un des symptôme éloquent.
- 2 – Une crise systémique du mode de production capitaliste.
Les politiques néolibérales successives arrivent à une impasse : il suffit de regarder la courbe et le tableau de croissance du PIB depuis 1950. Pour lisser les fluctuations annuelles, on peut calculer les moyennes par tranche de 10 ans. On constate une décroissance de la progression du PIB qui atteint maintenant un taux compris entre 0 et 2 %. Cela veut dire que le mode de production capitaliste qui a été pendant longtemps favorable au développement des forces productives ne l’est plus : il a perdu de son efficacité dans la production de richesses pour des raisons trop longues à expliquer ici. Ainsi, le mode de production capitaliste actuellement fortement financiarisé entre en contradiction avec le développement des forces productives nécessaires à la satisfaction des besoins diversifiés de la population. On assiste ainsi à une paupérisation de larges franges de la société. Un examen de l’histoire économique mondiale depuis les quatre derniers siècles nous indique alors que nous sommes dans une situation prérévolutionnaire.
Tel est le fondement de la crise économique, sociale et politique actuelle. Voilà pourquoi les partis traditionnels mettant en œuvre ces politiques économiques plus ou moins ultra–libérales ont perdu de leur crédibilité, sauf pour ceux évidemment qui en font un instrument d’enrichissement personnel ou un système de croyances.
- 3 – La crise de l’État-nation comme matrice constitutive du peuple.
Ce n’est pas tout. Cette crise politique se traduit aussi par une crise de l’État-nation qui est le fondement de la cohérence nationale depuis la mise en place d’un pouvoir royal centralisé, le roi incarnant dans l’ancien régime la souveraineté du peuple. Avec la révolution française, l’État-nation prend son appui sur la République et la souveraineté devient plus abstraite avec la référence à l’intérêt général et à la volonté générale. Le libéral Bertrand De Jouvenel dans son ouvrage "Le Pouvoir" a bien expliqué cela .
- a) Crise de l’État
Mais cet État censé représenter l’intérêt général ou du moins arbitrer entre les intérêts privés des possédants et la puissance publique au service du peuple démuni se trouve de plus en plus privatisé. La notion d’homme d’État qui avait un sens pendant les 30 glorieuses (1945 – 1975) finit par se vider de son sens par la soumission de l’État aux intérêts des multinationales. La dette publique envers les puissances privées constitue "la chaîne d’or" de cette soumission selon l’expression de l’économiste Ernest Mandel. Les politiques de privatisation successives font que maintenant le patrimoine public ne représente que 2 % du patrimoine de la France. Par exemple, 95 % de nos rivières, trois quarts de nos forêts sont privés. Crise de l’État et de sa puissance donc.
- b) Crise de la Nation.
En même temps, on assiste à une crise de la Nation . Les institutions financières internationales, les institutions européennes remettent profondément en cause la souveraineté nationale et par leur caractère antidémocratique la souveraineté populaire. La mondialisation des échanges, la segmentation de la production d’un groupe industriel dans différents pays font éclater les cadres nationaux.
- c) Crise de la République.
Il en résulte une crise de la république elle-même, les intérêts privés dominant l’intérêt général : lobbying, corruption, paradis fiscaux en sont les éléments les plus spectaculaires. Cela s’accompagne d’une crise de la démocratie représentative.
Le peuple fragmenté par la crise
Le peuple n’existe pas en soi : seule existe une population sur un territoire donné. Le peuple est une construction politique.
Ainsi la notion de peuple et du vivre ensemble qui reposait depuis longtemps sur l’État-nation républicain est en train de se désagréger sous nos yeux, mais pour le voir, encore faut-il qu’ils soient ouverts. Et la perte des repères républicains pour bon nombre de nos concitoyens devient une menace pour la démocratie. La crise de la politique actuelle dans ses dimensions institutionnelles ne se réduit donc pas simplement à une crise de la Ve République comme on l’entend souvent.
À ce délitement du contrat social s’ajoute une fragmentation socio-économique de la société en raison de la diversification et de la multiplication de nouveaux métiers, de l’hétérogénéité des conditions de vie et de travail dans les classes populaires, de la segmentation de production au niveau mondial et tout cela sur un fond de développement de la précarité, du chômage et de la pauvreté contrastant avec l’augmentation du nombre de grandes fortunes.
Redéfinir le peuple.
Comment peut ou va se résoudre cette période de crise pré-révolutionnaire à court ou moyen terme ? Par une redéfinition du peuple puisque la matrice d’État-nation ne joue plus son rôle.
Se présente alors à la population française le choix suivant de reconstruction :
- Soit par une révolution brune fondée sur un populisme de droite qui risque de déboucher sur une guerre civile : c’est le choix du FN et et de sa représentante Marine le Pen (MLP) ;
- Soit par une révolution pacifique citoyenne fondée sur un populisme de gauche. C’est la voie proposée par le mouvement de la France insoumise représenté par Jean-Luc Mélenchon (JLM) auteur du livre "L’ère du peuple". Une telle révolution citoyenne nécessitera l’implication d’un grand nombre de nos concitoyens pour refonder le peuple dans une sixième république mettant en œuvre une assemblée constituante permettant de renouveler la quasi-totalité du personnel politique et de refonder les institutions.
La petite bourgeoisie et l’intelligentsia en perdition idéologique n’ont pas compris cette évidence : la neutralisation du populisme de droite ne peut se faire que par la mise en œuvre d’un « populisme » de gauche |
Mais le terme « populisme » est un mot fourre-tout et souvent péjoratif qu’il faut préciser.
Répétons-le : un peuple est une construction politique. On appellera donc ici " populisme " le processus de construction politique d’un peuple.
Mais, évidemment entre ces deux alternatives, il y a la poursuite et l'aggravation de la politique existante (avec quelques correctifs éventuels en fonction des rapports de forces) s’appuyant sur ce qui reste des appareils politiques traditionnels la soutenant directement ou pas (Le PS, L R...) mais surtout sur le mouvement "En marche" d’Emmanuel Macron financé et porté à bout de bras par un réseau important d’hommes d’affaires (voir l’article du Monde diplomatique sur Macron de mars 2017).
Une fois les élections passées, il n'en demeure pas moins vrai que jamais en France la probabilité pour qu’un parti d’extrême droite puisse accéder au pouvoir (à plus ou moins long terme) n’a été aussi grande (la politique de macron ne peut qu'accentuer le phénomène de rejet), ce qui explique la nécessité de clarifier la situation.
Deux conceptions du peuple à l’ordre du jour.
Pour être plus précis, quelles sont ici les deux conceptions qui s’affrontent ? Deux conceptions antagoniques du Peuple. Un peuple, comme une tribu implique un Eux et un Nous.
On assiste actuellement à la confrontation entre des visions du peuple.
- Pour Marine Le Pen et le FN, le Eux, ce sont les immigrés, les étrangers, les musulmans. Le Nous ce sont les Français de souche avec nos ancêtres les gaulois, les traditionalistes, les catholiques. Une telle vision est diabolique au sens étymologique (diable, du grec diabállô, celui qui divise) puisqu’elle introduit une division au sein de la population entre différentes catégories sociales en tentant de les opposer et cela peut aller jusqu’à la désignation d’ennemis intérieurs pouvant entraîner des "chasses aux sorcières". Cette conception s’appuie sur un terrain favorable : délitement des liens sociaux et une montée de l’individualisme, l’ affaiblissement des organisations syndicales, la diversification des conditions de travail et de vie des classes populaires et aussi, de manière conjoncturelle, sur la peur du terrorisme. Cet esprit de division s’applique aussi à l’absolutisation de la notion de nation placée en opposition avec d’autres : c’est le nationalisme. Celui-ci se nourrit des dégâts sociaux occasionnés par une politique économique néolibérale de l’union européenne . Les principes d’égalité et de fraternité sont alors écrasés par les notions d’identité et de repli sur soi, nourries la peur des autres.
Peuple et classes sociales pour l’extrême droite.
Pour l’extrême droite, comme l’ont bien montré différents sociologues , la division en classes sociales dominants/dominés est absente de leur représentation du monde. Pour elle, il n’y a pas les patrons d’un côté et les salariés de l’autre mais simplement "l’économie réelle" où collaborent les uns et les autres sans conflit fondamental d’intérêts. Mais cette conception est plus généralement celle de la droite. La terminologie "élite" pour le FN peut désigner tout à la fois technocrates, intellectuels, journalistes au service de "l’establishment".
- Pour Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise, le Eux ce sont les capitalistes des grands groupes industriels et financiers (mais pas les entrepreneurs de PME, TPE, artisans, petits commerçants), les actionnaires fortunés les grandes fortunes. Le Nous ce sont d’abord les salariés, les classes populaires et les travailleurs indépendants dont les les petits entrepreneurs, les artistes, etc.
Peuple et classes sociales pour JL M.
On retrouve une conception d’origine marxiste ou issue de la révolution française (voir la notion de peuple chez Diderot en annexe ) : classe dominante et classe dominée mais corrigée et augmentée : l’exploitation de la force de travail par extraction directe de la plus-value n’étant plus le seul critère. Par subordination réelle, le sous-traitant d’un grand groupe industriel ou financier fait partie de la classe dominée.
La classe dominante comprend deux pôles : celui de la propriété et celui de l’organisation – compétence (le savoir) : experts en tous genres à très hauts salaires. Ces gestionnaires sont spécialisés et sont affectés dans les différents secteurs de la société : gestion du capital, gestion industrielle, socioculturelle et idéologique, gestion politique. La classe dominée est constituée des salariés du public et du privé et travailleurs indépendants dont les petites entreprises, professions libérales etc.. On n’introduit pas dans cette optique des divisions entre les salariés en les opposant : entre les salariés du public et les salariés du privé par exemple.
Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon n’est rien d’autre qu’un socialiste jaurèsien toujours attaché à cette représentation d’une société divisée en 2 grandes classes qui se sont certes complexifiées mais d’intérêts toujours antagoniques. Ce qui est en cause, ce ne sont pas des capitalistes en particulier, des individus mais un système. La finance n’est pas un bouc émissaire comme le serait l’arabe, le fonctionnaire, l’immigré, etc pour un adepte du FN.
En revanche, comme dit plus haut, l’extrême droite n’a pas du tout cette vision " classiste ". En cas de remise en cause du fonctionnement capitaliste, elles ne voit les choses qu’en terme individuel de patrons voyous, de cliques d’affairistes associés en bandes de malfaiteurs pervertissant ainsi un capitalisme à visage humain, un bon capitalisme patriote… Cette manière de voir peut déboucher sur la théorie du complot et des boucs émissaires usuriers comme cela a été le cas avec le nazisme à l’antisémitisme nauséabond et meurtrier.
Ainsi pour les classes populaires, au-delà de la confrontation superficielle sur des programmes (d’autant plus que le FN ne se gène pas de pratiquer le copier-coller d’une partie du programme de ses adversaires de gauche. La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon en ont fait les frais en 2017 sans expliquer comment le financer), il y a confrontation entre deux conceptions du peuple.
Une conception républicaine contre une conception ethno-nationaliste du peuple.
Il découle de ce qui a été dit précédemment, que le populisme de gauche de Jean-Luc Mélenchon valorise la solidarité entre les salariés par exemple, alors qu’un populisme de droite va au contraire mettre en exergue les différences diverses entre les salariés et voire leur couleur de peau et leur filiation génétique par le sang qui fait alors disparaître le droit du sol.
- Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise défendent l’égalité des droits inscrit dans la déclaration des droits de l’homme alors que Marine Le Pen et le FN défendent la préférence nationale.
- Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise s’opposent aux dispositions restreignant les libertés (à l’instar de la ligue des droits de l’homme ) comme comme la loi renseignement et le prolongement excessif de l’État d’urgence par exemple, alors que Marine Le Pen et le FN sont favorables à ces restrictions.
En bref, le populisme de gauche républicain de Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise défend les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et le droit du sol constitutifs de la république française alors que le populisme de droite de Marine Le Pen et le FN défend une conception nationale-étatiste ethnicisée
Fédérer le peuple autour des valeurs de la république, de l’écologie et du progrès social.
Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise n’ont pas une conception nationaliste des droits et de l’intérêt général. Ce "penser global " se déploie simultanément sur plusieurs axes :
- celui des droits avec la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 héritière de celle de1789 ; l’ONU notamment pour le règlement des conflits, l’OIT pour le droit des travailleur au niveau mondial.
- celui de la solidarité-fraternité avec la notion d’intérêt général humain dans la protection de l’écosystème global (couche d’ozone, enjeux climatiques, risque nucléaire…) et des écosystèmes locaux (biodiversité, pollution des villes,…)
- celui de l’harmonie des échanges économiques entre les peuples avec la charte de La Havane reprise par le programme L’avenir en commun. Il s’agit de rompre avec un libre échange sauvage et de concevoir une économie ouverte régulée par une harmonisation fiscale, sociale et environnementale tout en protégeant les productions locales.
Entre ces deux pôle populistes, une sphère politique en décomposition
Il est évident que les libéraux, comme Macron ou Bayrou et autres Républicains ne partagent pas non plus la vision classiste de la société de Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise. Il en est de même pour Cambadélis, Hamon et autres PS ou PRG, mais ils partagent un socle de valeurs commun : celui de la République et de la démocratie dans leurs principes..
Ce n’est pas le cas du FN. Ainsi, Valls est plus proche du FN que Macron car il a utilisé les mêmes techniques que l’extrême droite pour diviser les salariés, et on se rappelle aussi de sa chasse aux Roms…
Pour eux tous, les super riches, les patrons du CAC 40 font partie du peuple puisque pour eux il n’existe pas d’antagonisme irréductible de classes.
Macron est à l’image de la crise politique qui l'accompagne : prototype du technocrate arriviste et manipulateur, promu par Attali et Minc, il est soutenu par le monde de la finance. Toujours les mêmes recettes néolibérales dans la continuité aggravée de Hollande et Sarkozi. Pro-européen, l’application de ses recettes économiques conduira en réalité à l’explosion de l’union européenne. Des économistes comme Piketty et Généreux sont d’accord sur ce point.
Aux Etats-Unis nous avons récemment assisté à une confrontation Saunders/ Trump entre deux populismes mais les médias ont tout fait pour effacer Sanders et favoriser Clinton. Le résultat a été l’élection de Trump : le populiste de droite.
En France, les médias ont, lors de la campagne des élections présidentielles, tenté d'effacer, de caricaturer, d'écraser Jean-Luc Mélenchon en le prenant en étau par la promotion de Hamon et de Le Pen avec le surplomb écrasant de Macron, puis en tentant de le rallier en vain à Macron contre le Pen. Nous avons, cette fois ci, eu Macron.
La jonction des populismes n'est pas et ne sera pas à l'ordre du jour !
A nous d'œuvrer pour, lors des prochaines échéances électorales, faire triompher le populisme de gauche en rassemblant le peuple.
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Une troisième conception du populisme fait son apparition : c'est la version " macronienne " !
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/nous-sommes-des-vrais-populistes-nous-sommes-avec-le-peuple-affirme-emmanuel-macron-devant-les-maires-de-france-1119251.html?fbclid=IwAR11qn1MqX6DDTFuQwM5V7FtbjFkmJGObLNP_48fSIj1oJ-5XW3Yss2Yb8M
Les AMFiS - Conférence - Théorie et pratique du populisme de gauche
Conférence du samedi 26 août aux AMFiS d'été de la France insoumise, animée par Manuel Bompard, avec Chantal Mouffe (professeure de philosophie politique) et François Ruffin (journaliste, député de la France insoumise).
Note :
[1] Iñigo Errejón (cofondateur et stratège de Podémos ) : « La plus grande réforme qui soit est celle de l'ordre »
Pour en savoir plus :
- La gauche et le peuple. Chantal Mouffe. La grande table du 28/03/2017. France culture
- Conférence de Jean-Luc Mélenchon et Chantal Mouffe intitulée "L’heure du peuple" Le 21/10/2016
- La fable du nationalisme de Mélenchon. On trouvera dans cet article quelques développements sur le concept de nation et de nationalisme.
- Construire un peuple de Chantal Mouffe. Editions du Cerf . (paru le 07/04/2017). 248 p . 19 €
- L’ère du peuple par Jean-Luc Mélenchon.. Éditions Pluriel. (Février 2016)
- LFI : de l’Avenir en commun à la reconstruction du Peuple.
- " Ce que l’extrême droite ne nous prendra pas " par Frédéric Lordon
- ' La démocratie a besoin de passion et de confrontation '
- La précarité pour tous : Racisme de l’intelligence par Pierre Bourdieu
- Principes pour une gauche populiste
- Entre France insoumise et Front national, de solides divergences
- Thomas Guénolé : “ Les populiste s”, pour en finir avec les amalgames idiots
- Tous populistes !Un mot qui signifie « panique »
- Ralliement d'Andréa Kotarac au RN : non, il n'y a pas de “convergence des populismes”
- LE POPULISME EN 10 QUESTIONS
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